Textiles, fils et aiguilles en broderie machine

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Guide de tutoriels de broderie machine
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à finaliser débutant
2025/10/31 ⚒⚒ 2018/03/02
Prérequis
Objectifs
  • Identifier les types de fils et épaisseur
  • S'adapter aux propriétés des textiles
  • Choisir les bonnes aiguilles
  • Maîtriser la tension du fil
Voir aussi
Catégorie: Broderie machine


Introduction

Résumé : Contraintes physiques en broderie machine

Cet article présente un survol des facteurs physiques qui influencent la qualité de la broderie machine : type de fil, d’aiguille, de tissu, mais aussi tension, propreté, densité, et stratégie de remplissage. Il mentionne les principaux problèmes (plis, mauvaise couverture, décalages) et leurs solutions pratiques. Chaque élément sera détaillé dans d'autres articles spécifiques.

Cet article propose un survol des contraintes techniques liées au tissu, au fil et à l’aiguille en broderie machine. Il discute les effets de la matière, de la structure textile, du type de fil et du choix d’aiguille sur la qualité et le rendu du motif. On insistera sur le bon réglage de la machine, notamment de la tension des fils supérieurs et de la cannette. Des notions importantes comme la la densité, les déformations du tissu et l’adaptation du design sont également abordées un peu, mais tous les aspects liés à la numérisation sont développés plus en détail dans d’autres articles.

La broderie numérique doit tenir compte de plusieurs contraintes physiques, notamment :

  • le type de tissu
  • le type de fil
  • l'effet de la forme de la broderie sur le tissu

Les trois grands problèmes fréquemment rencontrés sont :

  • les plissements (le tissu gondole),
  • une mauvaise couverture (le tissu reste visible là où il ne devrait pas),
  • un mauvais alignement (des objets censés se rejoindre ne coïncident pas).

Un cerclage correct et l'utilisation d’un stabilisateur adapté permettent de limiter ces risques.

Il va de soi que la machine doit être bien réglée et que les fils doivent être bien enfilés, donc:

  • pas de saletés dans la cannette ou les passages (notamment le disque de tension)
  • tension réglée correctement
  • fil de canette recommandé par le fabricant, canette dans le bon sens
  • effilage correct, pas d'étape sauté (par exemple le crochet devant l'aiguille)

La qualité d’un motif dépend le plus du design et de la numérisation. Pour éviter un mauvais alignement, il est souvent nécessaire de compenser l’effet pull/push (distorsions induites par la broderie) et/ou de superposer les bords des objets dans le logiciel de conception, comme expliqué dans Principes de la numérisation en broderie machine. Et surtout, il faut éviter de créer des designs qui ont des concentrations trop élevées de points et trop de noeuds.

Avant d’aborder ces aspects logiciels, il est essentiel de comprendre les principaux facteurs physiques qui influencent la réussite d’un projet, même si la numérisation reste le facteur le plus important :

  • Quel type de fil choisir ?
  • Comment les différents tissus se comportent-ils ?
  • Quel type d’aiguille convient à quel tissu ?
  • Quels sont les types de remplissage et comment les paramétrer ?
  • Y a-t-il des différences de terminologie entre les logiciels ?
  • Comment enfiler fils et fil de cannette
  • Comment évaluer si la tension du fil est correcte ?

Cet article introductif présente principalement un survol du choix des fils et des aiguilles, tout en évoquant brièvement d’autres paramètres physiques à prendre en compte en broderie machine.

Fils à broder

Les fils à broder les plus courants sont en polyester. La viscose (appelée aussi soie artificielle), notamment sous les marques et produit Madeira "Classic" ou Sulky "Rayonne", arrive en deuxième position. Un fil polyester ou viscose de poids 40 peut convenir aussi bien à des tissus fins comme la soie qu’à des supports plus rugueux ou épais comme le jean ou le cuir. Le polyester est plus facile à utiliser et plus résistant que la viscose, mais offre un éclat moins subtil.

D’autres matières existent : la vraie soie, l'acrylique, la laine, le coton ou encore des mélanges techniques comme le polyester métallisé.

Il existe plusieurs systèmes pour mesurer l’épaisseur des fils, mais aucun n’est vraiment intuitif. On utilise des mesures de poids. La version la moins précise Wt, car arrondie. est utilisé dans la broderie familiale. Voici quelques poids standard "WT.":

  • 75 : très fin – idéal pour des monogrammes sur cravate en soie.
  • 60 : fin – adapté aux tissus délicats et aux petites lettres brodées avec une aiguille fine
  • 50 : moyennement fin – peu courant, pour tissus de poids moyen
  • 40 : standard – le plus courant, pour la majorité des tissus
  • 30 : légèrement épais – pour grandes surfaces, courtepointes, points de croix
  • 20 : épais - difficile à trouver, utilisé dans la dentelle aux fuseaux (All. Klöppeln)
  • 12 : très épais – pour décorations ou effets de broderie main, difficile à broder

Une broderie typique consomme environ :

  • 1000 points ≈ 5,0 m (fil supérieur, taille 40)
  • 1000 points ≈ 3,5 m (fil de canette, taille 60)

Pour estimer le coût d’une broderie, on peut partir d’un patch de 10 000 points, qui consommera environ 50 m de fil. Une bobine de 1000 m permet donc de produire environ 20 patchs. Le coût du fil reste négligeable pour les petites productions : une bobine de 1000 m coûte entre 2 et 3 €, et une bobine de 5000 m environ 9 €.

Selon Impressions Magazine, on peut estimer :

  • 1,50 $ pour 1000 points,
  • 60 $/h pour la numérisation.

Des frais fixes (mise en cadre, minimum de commande, etc.) peuvent s’ajouter. Certains systèmes de tarification plus complexes prennent en compte la taille du motif, le nombre de couleurs, les changements de fil, le tissu utilisé, etc. Des logiciels professionnels permettent de générer des devis et des fiches techniques automatiquement.

Chaque fabricant utilise sa propre numérotation de couleurs, ce qui complique la gestion. Ces codes ne sont pas normalisés. Certains fabricants proposent des correspondances avec les couleurs Pantone, système très utilisé dans l’industrie textile et les arts graphiques. Toutefois, le nuancier Pantone compte des milliers de couleurs, alors que les fabricants de fil n’en offrent que quelques centaines.

Il est pratiquement impossible de convertir directement une couleur RGB ou HSL en code de fil. Voici un exemple d'équivalences très approximatives :

Nom RGB Pantone Madeira Rayon 40 Sulky Durak
Rouge ff0000 (255,0,0) 54029 inconnu (1146, 1485 sont proches) inconnu (1039, 561 sont proches) inconnu (527, 3016, 700, 3094 sont proches)
Orange ffa500 (255,165,0) 165 inconnu (1021 est proche)

En résumé, il est difficile d’identifier précisément une couleur de fil sans échantillon physique. Les nuanciers en ligne sont peu fiables (variation des écrans). Il est donc recommandé d’utiliser un nuancier imprimé professionnel.

Pour plus de détails, voir :

Aiguilles

En broderie machine, on utilise généralement des aiguilles H-E ou H, en tailles 70 à 90 (soit un diamètre de 0,7 à 0,9 mm). Il s’agit de la même architecture qu’une aiguille "universelle" pour machine à coudre : talon plat et hauteur standardisée. La seule différence réside dans la taille du chas, légèrement plus large pour faciliter le passage du fil. Pour les fils très fins, on peut aussi utiliser une aiguille universelle taille 60.

Les recommandations varient selon les machines. Par exemple :

  • Le manuel de la Elna 8300 conseille une aiguille 75/11 pour les tissus fins, et une 90/14 pour les tissus moyens à épais.
  • Celui de la Brother PR1050X recommande des aiguilles HAX 130 EBBR (Organ), disponibles en tailles 65/9 à 90/14. Les aiguilles Schmetz 130/705 H-E sont relativement compatibles.

Aiguilles les plus courantes pour la broderie machine (familiale et semi-pro) :

  • Organ : HAx1 (flat shank / Blue tip), taille 75/11. La variante EBBR (chas allongé) est prévue pour les machines Brother PR.
  • Schmetz : 130/705 H-E, code couleur rouge, taille 75/11.

Remarques sur la terminologie utilisée pour les systèmes d’aiguilles :

  • HAx1 = "Household Application", et x1 en est une variante.
  • 130 est le code européen, 705 indique un talon plat.
  • Aux États-Unis, on retrouve les désignations 15x1 ou HAx1.
  • H-E signifie Household - Embroidery (usage domestique - broderie).

Adapter l’aiguille au tissu et au fil

Selon le tissu et le fil utilisés, il peut être nécessaire d’adapter le type ou la taille d’aiguille. Quelques principes :

  • Pour les tissus techniques denses ou le simili cuir, préférez une aiguille pointue.
  • Pour les tissus extensibles (jersey, pulls), une aiguille à pointe arrondie est plus adaptée.
  • Les fils spéciaux (métalliques, coton épais, acrylique, etc.) nécessitent un chas très large pour éviter les coincements → utiliser une aiguille "métal" ou "topstitch".
  • Pour les tissus lourds (comme le jean épais), il est préférable d’augmenter la taille de l’aiguille : par exemple, une aiguille 90 H-E pour du fil taille 40.

Dans tous les cas, il faut veiller à ce que le fil glisse bien, quitte à ralentir la vitesse de broderie pour éviter la casse.

Pour plus d'informations, voir :

Effets du remplissage

Rappelons que les remplissages peuvent tirer le tissu (effet pull) ou l’élargir (effet push), et qu'une bonne pratique consiste à varier les types de points et les directions: cela permet de réduire les effets de push/pull et rend le design visuellement plus intéressant.

  • les points en avant (ou points droits), utilisés pour créer des lignes, posent relativement peu de problèmes, enfin lorsqu'on les utilise pour broder des bordures elles peuvent se retrouver à des mauvaises positions car le remplissage qu'ils étaient censés entourer s'était contracté
  • les points satin pour former des lignes ou des colonnes épaisses, peut créer des "saucisses", notamment sur des t-shirts légers. Il faut particulièrement bien stabiliser les tissu légers et élastiques et ajouter une compensation importante.
  • les points de remplissage (tatami), destinés à couvrir de larges surface va presque toujours se contracter et s’étirer un peu. Comme le remplissage de tatami répartit les tensions, une compensation de 0.3mm suffit en règle générale pour un tissu stable.

La densité des points a un effet sur les étirements. Plus un motif est dense, plus il y aura des distorsions. La densité entre les fils est exprimée de différentes manières selon les logiciels : dans Stitch Era, elle est mesurée en lignes par millimètre, dans d'autres logiciels, on indique plutôt la distance entre les lignes ou entre deux pointes (c’est-à-dire toutes les deux lignes). Par exemple, une densité de 5 lignes/mm (valeur courante pour un tissu standard) correspond à une distance de 0,2 mm entre les lignes, ou 0,4 mm entre deux pointes. Cette valeur de 5 lignes par mm est déjà assez dense, et toute modification (augmentation ou réduction) impacte positivement ou négativement les distorsions.

La densité est également influencée par la longueur des points. À titre indicatif , un remplissage tatami utilise en général des points de 3 à 4 mm, un point droit se situe entre 2 et 3 mm. En règle générale, plus les points sont courts, plus le tissu tire.

Pour finir, il est important d'utiliser une sous-couche approprié. Les meilleures assises sont faites manuellement, alors que tous les logiciels modernes le font automatiquement. Le facteur le plus important pour réussir ou rater une broderie reste la numérisation et il faut également penser à adapter la numérisation aux contraintes du tissu et du fil. La stabilisation, le cerclage ou la qualité de la machine ont également un rôle important, mais il est moindre.

Types de tissus et de fibres

Le tissu a également un impact décisif sur le résultat d'une broderie, notamment si la broderie est dense. Le choix doit donc être réfléchi en fonction du rendu souhaité, en gardant à l’esprit que certains tissus, notamment les tissus extensibles, sont plus difficiles à broder.

Un tissu extensible peut être stabilisé de plusieurs façons, souvent combinées :

Dès que l’on brode de grandes surfaces, une contraction des fils peut apparaître, provoquant des zones « blanches » entre les éléments, même en présence d’un bon stabilisateur. On peut corriger ce problème par deux stratégies :

  • utiliser une compensation d'étirement : élargir certains objets de 1 à 3 mm ou appliquer un pourcentage d’agrandissement,
  • superposer légèrement les éléments en modifiant leur forme.

Certains tissus épais ou à texture irrégulière, comme les serviettes ou les toisons, posent un autre problème : les coutures à grain fin semblent « se diluer », et la broderie ne couvre pas correctement la surface. Deux solutions possibles :

  • poser un stabilisateur hydrosoluble au-dessus du tissu,
  • utiliser un point couchant (laydown stitch) avant la broderie principale.

Rappelons qu'il faut presque toujours ajouter des compensations au remplissages. Selon le tissu utilisé -par exemple canevas, coton, velours côtelé, jean, feutre, cuir, nylon, lycra, laine tricotée, tissu-éponge, sergé, tissu tissé - les valeurs sont différents.

Conseil : pour débuter, préférez un coton bien tissé ou un canevas. Cela dit, une petite broderie peu dense peut être réussie sur presque n’importe quel tissu souple, à condition d’utiliser un bon stabilisateur. Évitez cependant de broder sur des t-shirts très fins qui se déforment facilement.

À savoir : certains logiciels comme Stitch Era ou Hatch ajustent automatiquement certains paramètres (densité, compensation…) selon le tissu choisi :

  • Dans Stitch Era : Embroidery → Material ou fenêtre Art-to-Stitch, onglet Stitch Settings.
  • Dans Hatch : menu Paramètres de dessinTissu automatique.

Il existe aussi des tissus spéciaux pour fabriquer des écussons. Ces tissus, fabriqués en "Twill" non tissé et épais, sont très stables. Certains, comme le STEP de Gunold, sont légèrement texturés et imitent un fond brodé, ce qui permet d’éviter de couvrir toute la surface avec du fil tout en gardant un bon rendu visuel.

Voici quelques valeurs de compensation typiques en fonction du tissu. Il est presque impossible de donner des valeurs garanties, c'est pour cela que les professionnel(les) cherchent des personnes à tester.....

Type de tissu Tatami (remplissage) Satin (large >2 mm) Satin mince (<1,5 mm)
Tissu stable (toile, jean, sergé) ≈0,2 mm (≈3–4%) ≈0,3 mm (≈5–6%) ≈0,2 mm (≈12–15%)
Coton léger, popeline ≈0,2–0,25 mm (≈3–4%) ≈0,35 mm (≈6–7%) ≈0,25 mm (≈15–18%)
Maille moyenne (t-shirt, polo) ≈0,25–0,3 mm (≈4–5%) ≈0,4 mm (≈7–8%) ≈0,3 mm (≈18–20%)
Maille extensible (jersey fin, stretch) ≈0,3–0,35 mm (≈5–6%) ≈0,45 mm (≈8–9%) ≈0,35 mm (≈20–23%)
Tissu très extensible (lycra, sport) ≈0,35–0,4 mm (≈6–7%) ≈0,5 mm (≈9–10%) ≈0,4 mm (≈25–28%)
Tissu fin et fragile (soie, voile) ≈0,15–0,2 mm (≈2–3%) ≈0,25 mm (≈4–5%) ≈0,2 mm (≈12–15%)


Informations complémentaires :

Tension du fil

Tests de tension avec résultats acceptables (recto/verso)

La tension du fil est généralement assurée par une roue qui appuie sur le fil à l’entrée de la machine. Sur certains modèles récents, ce réglage est effectué électroniquement.

Une bonne tension se reconnaît comme suit :

  • Aucun fil de canette (souvent blanc ou noir) ne doit apparaître sur le dessus,
  • Le dessous de la broderie doit montrer un peu de fil supérieur. Une répartition correcte est typiquement : 1/3 fil supérieur, 1/3 fil de canette, 1/3 fil supérieur (ou 1/4 – 1/2 – 1/4).

Voici les gestes de base pour ajuster la tension du fil :

  • Vérifiez d’abord que le tissu est bien cerclé et stabilisé.
  • Assurez-vous que le fil supérieur est correctement enfilé.
  • Si des boucles ou des "nids" apparaissent en dessous : resserrez la tension du fil supérieur.
  • Si du fil de canette est visible sur le dessus : desserrez légèrement la tension du fil supérieur.

On peut aussi ajuster la tension de la canette, mais cela est à éviter sauf nécessité. Avant toute chose, vérifiez qu’il n’y a pas de poussière sous le ressort du boîtier de canette et des débris de fils qui trainent dans le boitier.

Autres situations courantes :

  • Si les points ne sont pas assez serrés, augmentez la tension progressivement (mais cela peut accentuer l’effet d'étirement).
  • Si le fil casse (sans être coincé), diminuez légèrement la tension et vérifiez l’adéquation de l’aiguille par rapport au fil et au tissu. Il faut remplacer une aiguille tordue ou abimée et on conseille de les nettoyer avec un solvant de temps à autre..
  • Contrôlez l’état de l’aiguille : elle ne doit pas être endommagée ni collante, et le fil doit circuler librement dans le chas.

Conseils spécifiques pour la Brother PR1050X :

  • Le disque de tension doit tourner librement (mais pas trop) quand on tire sur le fil. Après plusieurs mois d’usage, il peut être utile de retirer les cadrans de tension pour enlever les résidus de poussière. Ensuite, il faut refaire les tests et faire des ajustements fins.
  • Le fil doit sortir régulièrement de la boîte à canette. Si le ressort est trop serré (même après nettoyage), desserrez-le légèrement. Sinon, resserrez-le. Enfin, dans ces cas, il vaut mieux le recalibrer avec le poids inclu dans les outils livrés avec la machine.

Conclusion

Cet article abordait brièvement quelques éléments matériels de la broderie numérique. Certains des thèmes sont repris dans d'autres articles.

Astuces générales pour réussir la combinaison tissu, fils, stabilisation, aiguille et numérisation

  • Toujours adapter le trio tissu–stabilisation–aiguille. Un bon équilibre entre ces trois éléments évite la plupart des problèmes de tension, de casse et de déformation, à condition que le motif soit bien numérisé.
  • Choisir la taille d’aiguille selon l’épaisseur du tissu et le poids du fil : plus le fil est épais, plus le chas doit être large ; plus le tissu est dense, plus l’aiguille doit être robuste.
  • Utiliser une aiguille neuve et adaptée au matériau : à broderie, à jeans, à stretch, etc. Une pointe usée provoque des boucles et des points sautés.
  • Sélectionner le type de fil selon l’usage final : viscose ou polyester pour les broderies décoratives, coton ou soie pour un aspect mat ou artisanal, métalliques pour les effets brillants.
  • Vérifier la compatibilité du tissu avec la densité du motif' : un tissu fin ou extensible demande un motif léger, tandis qu’un tissu épais tolère une densité plus forte.
  • Employer un stabilisateur adapté au tissu et au type de point (déchirable, thermocollant, hydrosoluble, auto-adhésif…). Il évite la déformation pendant la broderie.
  • Ajuster la tension du fil supérieur et inférieur lors de tout changement de matériau. La bonne tension se reconnaît à un point équilibré, sans boucle ni serrage excessif.
  • Régler la vitesse de broderie selon la nature du fil : réduire la vitesse pour les fils métalliques, épais ou délicats.
  • Toujours faire un test de broderie sur un échantillon du tissu avant le travail final, afin de corriger densité, tension et vitesse.
  • Conserver les fils et aiguilles à l’abri de l’humidité et de la lumière' : un fil fragilisé ou une aiguille oxydée altèrent la qualité du point.
  • S’assurer que la numérisation est adaptée au tissu' : éviter les concentrations excessives de points, les nœuds multiples et les transitions trop courtes.

Liens

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