« Raisonnement » : différence entre les versions

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|fait_partie_du_cours=Bases psychopédagogiques des technologies éducatives
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=Raisonnement : la vision classique=
=Raisonnement : la vision classique=


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On dit que l’individu effectue des inférences et que le mécanisme d’élaboration de ces inférences s’appelle raisonnement.
On dit que l’individu effectue des inférences et que le mécanisme d’élaboration de ces inférences s’appelle raisonnement.


==Déduction logique==
==Déduction logique (raisonnement par déduction)==
 
En logique, la déduction procède de la conception que les moyens ne sont pas plus importants que la fin (conclusion), par opposition à l'induction logique qui consiste à former des représentations générales à partir de faits particuliers. La déduction est un principe de la logique développée entre autres par Aristote. Ce dernier a en effet introduit une des formes les plus basiques du raisonnement déductif: le syllogisme. Un syllogisme comprends deux assertions  que l'on appelle "prémisses" suivies par une troisième assertion, la conclusion.


En logique, la déduction procède de la conception que les moyens ne sont pas plus importants que la fin (conclusion), par opposition à l'induction logique qui consiste à former des représentations générales à partir de faits particuliers. La déduction est un principe de la logique développée entre autres par Aristote.
D'autres théories logiques définissent le raisonnement déductif comme une inférence dont la conclusion est aussi certaine que les prémisses, tandis que dans un raisonnement inductif la conclusion peut être moins certaine que les prémisses. Dans les deux approches, la conclusion d'une inférence déductive découle des prémisses ; celles-ci ne peuvent être vraies si la conclusion est fausse. (En logique aristotélicienne, les prémisses d'un raisonnement inductif peuvent entretenir le même lien avec la conclusion.)
D'autres théories logiques définissent le raisonnement déductif comme une inférence dont la conclusion est aussi certaine que les prémisses, tandis que dans un raisonnement inductif la conclusion peut être moins certaine que les prémisses. Dans les deux approches, la conclusion d'une inférence déductive découle des prémisses ; celles-ci ne peuvent être vraies si la conclusion est fausse. (En logique aristotélicienne, les prémisses d'un raisonnement inductif peuvent entretenir le même lien avec la conclusion.)


===Exemples===
===Exemples===


Les syllogismes suivants sont corrects :
Les syllogismes suivants sont valides :


   Tous les hommes sont mortels.
   Tous les Hommes sont mortels.
   Or tous les Athéniens sont des hommes.
   Or tous les Athéniens sont des Hommes.
   Donc tous les Athéniens sont mortels.
   Donc tous les Athéniens sont mortels.


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   Par conséquent la peinture est au-dessus du sol.
   Par conséquent la peinture est au-dessus du sol.


Le syllogisme suivant est incorrect :
Le syllogisme suivant ne sont pas valides :


   Tous les criminels sont contre le gouvernement.
   Tous les criminels sont contre le gouvernement.
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   Donc tous les membres de l'opposition sont des criminels.
   Donc tous les membres de l'opposition sont des criminels.


Ce dernier raisonnement est incorrect, car les hypothèses ne parviennent pas à relier l'appartenance au parti de l'opposition et le fait d'être un criminel. Il s'agit d'une sorte de sophisme amené par un argument fallacieux : il confond certains « contre le gouvernement » (les membres de l'opposition, les criminels), et conclut sur une égalité entre tous ces individus particuliers sous prétexte qu'ils appartiennent à la même catégorie. Seulement, s'il est possible d'être à la fois membre de l'opposition et criminel, on ne peut en déduire que l'un implique nécessairement l'autre ; c'est ce que l'on appelle le sophisme du milieu non distribué (fallacy of the undistributed middle). Dans ce genre de cas, les deux prémisses peuvent être vraies sans que la conclusion soit correcte, car la forme logique est incorrecte.
Ce dernier raisonnement est invalide, car les hypothèses ne parviennent pas à relier l'appartenance au parti de l'opposition et le fait d'être un criminel. Il s'agit d'une sorte de sophisme amené par un argument fallacieux : il confond certains « contre le gouvernement » (les membres de l'opposition, les criminels), et conclut sur une égalité entre tous ces individus particuliers sous prétexte qu'ils appartiennent à la même catégorie. Seulement, s'il est possible d'être à la fois membre de l'opposition et criminel, on ne peut en déduire que l'un implique nécessairement l'autre ; c'est ce que l'on appelle le sophisme du milieu non distribué (fallacy of the undistributed middle). Dans ce genre de cas, les deux prémisses peuvent être vraies sans que la conclusion soit correcte, car la forme logique est incorrecte.
 
==Induction logique (raisonnement par induction)==
 
L'induction est historiquement le nom utilisé pour signifier un genre de raisonnement qui se propose de chercher des lois générales à partir de l'observation de faits particuliers, sur une base probabiliste. Autrement dit, dans un raisonnement inductif, les premisses sont basées sur l'observation d'un cas, puis on généralise de ce cas particulier à une conclusion plus générale.
Ainsi, pour le raisonnement inductif, les conclusions ne découlent pas des prémisses mais sont plutôt suggérées, avec des différents degrés de certitude.


==Induction logique==
===Exemple===


L'induction est historiquement le nom utilisé pour signifier un genre de raisonnement qui se propose de chercher des lois générales à partir de l'observation de faits particuliers, sur une base probabiliste.
Remarque : Bien qu'associée dans le titre de cet article à la logique, la présentation qui suit correspond surtout à la notion « philosophique » de l'induction. En effet, en mathématiques, en logique et en informatique, l'induction complète, aujourd'hui très souvent abrégée en induction, est une autre façon de désigner la récurrence, aussi bien le raisonnement par récurrence que les définitions par récurrence. Le terme est souvent employé pour les généralisations de la récurrence aux bons ordres et aux relations bien fondées. En raisonnement automatisé, l'abduction est un mode de raisonnement qui vise à émettre une hypothèse pour expliquer un fait et elle ne doit pas être confondue avec l'induction présentée ici.
Remarque : Bien qu'associée dans le titre de cet article à la logique, la présentation qui suit correspond surtout à la notion « philosophique » de l'induction. En effet, en mathématiques, en logique et en informatique, l'induction complète, aujourd'hui très souvent abrégée en induction, est une autre façon de désigner la récurrence, aussi bien le raisonnement par récurrence que les définitions par récurrence. Le terme est souvent employé pour les généralisations de la récurrence aux bons ordres et aux relations bien fondées. En raisonnement automatisé, l'abduction est un mode de raisonnement qui vise à émettre une hypothèse pour expliquer un fait et elle ne doit pas être confondue avec l'induction présentée ici.


===Exemples===
Par exemple :
 
''Si la loi de la gravitation universelle détermine que, une pomme qui se détache de son arbre tombera sur le sol, et de quelle manière elle le fera, l'observation du mouvement de cette même pomme permet d'établir la loi générale, mais avec un degré de certitude très faible. Si ensuite, on observe que toutes les pommes et tous les corps tombent de la même façon, si on observe que les corps dans l'espace respectent la même loi, alors la probabilité de la loi augmentera jusqu'à devenir une quasi certitude. Dans le cas de la gravitation universelle, cependant, on a observé que l'orbite de Mercure présentait un effet de précession qui n'était pas expliqué par la loi. La loi de la gravitation universelle est cependant restée considérée comme universellement valide jusqu'à ce que Henri Poincaré explique le phénomène par une nouvelle loi de composition des vitesses qui conserve l'invariance de la vitesse de la lumière et qui sera expliqué par Einstein dans la théorie de la relativité restreinte. Malgré tout, la gravitation universelle reste utilisée car elle reste valable dans les cas courants, et elle est plus simple à utiliser et à comprendre que la théorie de la relativité.''


Par exemple : Si la loi de la gravitation universelle détermine que, une pomme qui se détache de son arbre tombera sur le sol, et de quelle manière elle le fera, l'observation du mouvement de cette même pomme permet d'établir la loi générale, mais avec un degré de certitude très faible. Si ensuite, on observe que toutes les pommes et tous les corps tombent de la même façon, si on observe que les corps dans l'espace respectent la même loi, alors la probabilité de la loi augmentera jusqu'à devenir une quasi certitude. Dans le cas de la gravitation universelle, cependant, on a observé que l'orbite de Mercure présentait un effet de précession qui n'était pas expliqué par la loi. La loi de la gravitation universelle est cependant restée considérée comme universellement valide jusqu'à ce que Henri Poincaré explique le phénomène par une nouvelle loi de composition des vitesses qui conserve l'invariance de la vitesse de la lumière et qui sera expliqué par Einstein dans la théorie de la relativité restreinte. Malgré tout, la gravitation universelle reste utilisée car elle reste valable dans les cas courants, et elle est plus simple à utiliser et à comprendre que la théorie de la relativité.
===Raisonnement inductif en sciences===
Le raisonnement par induction constitue la procédure basique permettant de faire des découvertes scientifiques. En effet, l'objectif principal des sciences est de découvrir quelque chose de nouveau. Pour cela les scientifiques commencent souvent par des observations systématiques. En résumé, lorsque ces observations sont testées et qu'elles permettent de produire des résultats intéressants et significatifs, alors on peut les généraliser à une population plus large et parfois créer une théorie qui explique l'occurence de ces observations spécifiques. Dans ce cas le raisonnement inductif permet surtout de générer des hypothèses et ce sont ces hypothèses qui sont testées. Rappelons que la génération des hypothèses de recherche constitue véritablement la partie cruciale de la méthodologie scientifique!


=Apprentissage de concept=
=Apprentissage de concept=
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L'apprentissage de concept, également connu sous les noms d'"apprentissage catégoriel", "atteinte de concept" (concept attainment), et "formation de concept", est largement basé sur les travaux du cognitiviste Jerome Bruner. Bruner, Goodnow et Austin (1967), ont défini l'apprentissage de concept comme la recherche et le listage des attributs qui peuvent être utilisés pour distinguer des exemplaires de non exemplaires d'une catégorie. En clair, les concepts sont les catégories mentales qui nous aident à classifier des objets, des événements, des idées, en se basant sur la compréhension du fait que chaque objet, événement, ou idée a un ensemble de traits caractéristiques. Par conséquent, l'apprentissage de concept est une stratégie qui requiert qu'un apprenant compare et différencie des groupes ou des catégories qui ont des caractéristiques pertinentes concernant le concept en question avec des groupes ou des catégories qui n'ont pas de telles caractéristiques.
L'apprentissage de concept, également connu sous les noms d'"apprentissage catégoriel", "atteinte de concept" (concept attainment), et "formation de concept", est largement basé sur les travaux du cognitiviste Jerome Bruner. Bruner, Goodnow et Austin (1967), ont défini l'apprentissage de concept comme la recherche et le listage des attributs qui peuvent être utilisés pour distinguer des exemplaires de non exemplaires d'une catégorie. En clair, les concepts sont les catégories mentales qui nous aident à classifier des objets, des événements, des idées, en se basant sur la compréhension du fait que chaque objet, événement, ou idée a un ensemble de traits caractéristiques. Par conséquent, l'apprentissage de concept est une stratégie qui requiert qu'un apprenant compare et différencie des groupes ou des catégories qui ont des caractéristiques pertinentes concernant le concept en question avec des groupes ou des catégories qui n'ont pas de telles caractéristiques.


L'apprentissage de concept se réfère également à une tâche d'apprentissage dans laquelle un humain ou une machine sont entraînés pour classer des objets en leur montrant des exemples d'objets avec leur nom de classe. L'apprenant simplifie ce qui a été observé en considérant cela comme une forme d'un exemple (un exemplaire d'une catégorie). Cette version simplifiée de ce qui a été appris est ensuite appliquée à des exemples futures. L'apprentissage de concept peut être simple ou complexe parce qu'il peut se faire dans de nombreux domaines différents. Quand un concept est difficile, il est moins probable qu'un apprenant soit capable de le simplifier, et, par conséquent il est moins probable qu'il apprenne. Couramment, cette tâche est connue comme "apprentissage à partir d'exemples". La plupart des théories sur l'apprentissage de concept sont basées sur le stockage d'exemplaires et évitent n'importe quel type de synthèse, ou d'abstraction.
L'apprentissage de concept se réfère également à une tâche d'apprentissage dans laquelle un humain ou une machine sont entraînés pour classer des objets en leur montrant des exemples d'objets avec leurs noms de classes. L'apprenant simplifie ce qui a été observé en considérant cela comme une forme d'un exemple (un exemplaire d'une catégorie). Cette version simplifiée de ce qui a été appris est ensuite appliquée à des exemples futurs. L'apprentissage de concept peut être simple ou complexe parce qu'il peut se faire dans de nombreux domaines différents. Quand un concept est difficile, il est moins probable qu'un apprenant soit capable de le simplifier, et, par conséquent il est moins probable qu'il apprenne. Couramment, cette tâche est connue comme "apprentissage à partir d'exemples". La plupart des théories sur l'apprentissage de concept sont basées sur le stockage d'exemplaires et évitent n'importe quel type de synthèse, ou d'abstraction.
 
==Le rôle du raisonnement dans l'apprentissage des concepts==
[[Fichier:Rnmt-Mo v4.png|1200px|center|thumb|Le rôle du raisonnement dans l'apprentissage des concepts]]
[[Fichier:Mouhamed-video.webm|thumb|center|1200px|Vidéographie: Le rôle du raisonnement dans l'apprentissage des concepts]]
 
<!-- Cette carte conceptuelle est remplie de fautes d'orthographe, je le sais. Je l'ai insérée dans un état agentique. Je ne voulais pas mais le cours base m'a sans cesse répété "c'est pour ton diplôme". A toi qui explore plus loin que la surface de ce wiki, sache que j'adhère à la pensée que la forme doit être en adéquation avec l'importance du fond. -->
 
Ici, l'apprentissage de concepts fait référence à la construction de catégories. Dans ce processus de construction, chaque catégorie se définit par un ensemble de règles permettant d'inclure ou de rejeter un élément. On définit alors ce que sont les attributs nécessaires pour appartenir à la catégorie.
 
De ce fait, le raisonnement est employé pour construire des concepts. Ils s'expriment sous forme de catégories mentales qui acceptent ou rejettent des objets en fonction de leurs caractéristiques.
 
Comme indiqué, le processus cognitif qu'est le raisonnement s'appuie sur trois éléments principaux:
*l'abduction
*l'induction logique
*la déduction logique
 
Comme la déduction et l'induction logique sont déjà traitées dans cette page, seule l'abduction sera traitée ici. L'[https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/abduction/85 abduction] est le "raisonnement par lequel on restreint dès le départ le nombre des hypothèses susceptibles d'expliquer un phénomène donné". Selon Pierce, elle est la seule forme de raisonnement "capable d'introduire des idées nouvelles" (p.95, Tiercin, 1993).


== Types de concepts ==
== Types de concepts ==
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'''Concepts définis (ou relationnels) et concepts associés'''
'''Concepts définis (ou relationnels) et concepts associés'''


'''Concepts complexes'''. Des notions telles qu'un [[schema]] ou un script sont des exemples de concepts complexes. Un schema est une organisation de concepts plus petits (ou de catactéristiques) qui est corrigé par de l'information en provenance de la situation pour aider à la compréhension. Un script quant à lui est une liste d'actions qu'une personne suit afin d'atteindre un but. Un exemple de script serait le processus d'achat d'un CD. Il y a dans ce cas un certain nombre d'actions qui doivent se produire avant le véritable acte d'achat du CD. Ainsi, le script fournit une séquence des actions nécessaires et un ordre correct pour ces actions afin de réussir à acheter le CD.
'''Concepts complexes'''. Des notions telles qu'un schéma ou un script sont des exemples de concepts complexes. Un schéma est une organisation de concepts plus petits (ou de caractéristiques) qui est corrigé par de l'information en provenance de la situation pour aider à la compréhension. Un script quant à lui est une liste d'actions qu'une personne suit afin d'atteindre un but. Un exemple de script serait le processus d'achat d'un CD. Il y a dans ce cas un certain nombre d'actions qui doivent se produire avant le véritable acte d'achat du CD. Ainsi, le script fournit une séquence des actions nécessaires et un ordre correct pour ces actions afin de réussir à acheter le CD.
 
== Méthodes pour apprendre un concept ==
 
'''Découverte:''' n'importe quel bébé découvre des concepts par lui-même, tel que le fait de découvrir que chacun de ses doigts peut être contrôlé individuellement ou que les personnes qui prennent soin de lui sont des individus. Bien que cela soit guidé par la perception, la formation du concept est plus complexe que le simple fait de mémoriser des perceptions.


== Methods of learning a concept ==
'''Exemples:''' la généralisation, supervisée ou non à partir d'exemples pourrait amener à l'apprentissage d'un nouveau concept, mais la formation de concept est plus complexe qu'une simple généralisation à partir d'exemples.
'''Discovery - ''' Every baby discovers concepts for itself, such as discovering that each of its fingers can be individually controlled or that care givers are individuals.  Although this is perception driven, formation of the concept is more than memorizing perceptions.


'''Examples - ''' Supervised or unsupervised generalizing from examples may lead to learning a new concept, but concept formation is more than generalizing from examples.
'''Mots:''' Ecouter ou lire de nouveaux mots amène à l'apprentissage de concepts, mais la formation d'un nouveau concept est plus complexe que l'apprentissage d'une définition de dictionnaire. Une personne pourrait avoir formé au préalable un nouveau concept avant d'avoir trouvé un mot une phrase pour l'exprimer.
'''Words - ''' Hearing or reading new words leads to learning new concepts, but forming a new concept is more than learning a dictionary definition. A person may have previously formed a new concept before encountering the word or phrase for it.


'''Exemplars comparison - ''' Another efficient way to learn new categories and induce new categorization rules is to compare a few objects when their categorical relation is known. For example, comparing two exemplars while being informed that the two are from the same category allows the attributes shared by the category members to be identified, and illustrates the variability permitted within this category. On the other hand, comparing two exemplars while being informed that the two are from different categories may allow an identification of attributes which has diagnostic value. Interestingly, within a category and between categories comparisons are not always similarly useful for category learning, and the capacity to use either one of these two forms of learning by comparison is subject to change during early childhood (Hammer et al., 2009).
'''Comparaison d'exemplaires:''' Une autre manière efficace d'apprendre de nouvelles catégories et d'induire de nouvelles règles de catégorisation consiste à comparer un certain nombre d'objets quand leur relation catégorielle est connue. Ainsi, le fait de comparer deux exemplaires alors que l'on est informé que les deux appartiennent à la même catégorie permet d'identifier les attributs partagés par les membres de la catégorie, et illustre la variabilité à l'intérieur de cette catégorie. D'autre part, la comparaison de deux exemplaires, alors que l'on sait qu'ils appartiennent à des catégories différentes pourrait permettre une identification des attributs qui ont une valeur diagnostique. Il est intéressant de constater que les comparaisons à l'intérieur d'une catégorie, et entre deux catégories pourraient ne pas être équivalentes en termes d'efficacité pour connaître ces catégories. La capacité à utiliser l'une ou l'autre de ces formes d'apprentissage par comparaison est sujette à changement au cours de la petite enfance.


'''Invention - ''' When prehistoric people who lacked tools used their fingernails to scrape food from killed animals or smashed melons, they noticed that a broken stone sometimes had a sharp edge like a fingernail and was therefore suitable for scraping food. Inventing a stone tool to avoid broken fingernails was a new concept.
'''Invention''': quand les hommes préhistoriques qui manquaient d'outils utilisaient leurs ongles pour racler la nourriture des animaux qu'ils avaient tués ou de melons fracassés, ils remarquèrent qu'une pierre cassée avait parfois un côté tranchant comme un ongle et était, par conséquent, adaptée au raclage de la nourriture. L'invention d'un nouvel outil pour éviter de se casser les ongles était un nouveau concept.


== Theoretical issues ==
== Problèmes théoriques ==


In general, the theoretical issues underlying concept learning are those underlying induction. These issues are addressed in many diverse publications, including literature on subjects like Version Spaces, Statistical Learning Theory, PAC Learning, Information Theory, and Algorithmic Information Theory. Some of the broad theoretical ideas are also discussed by Watanabe (1969,1985), Solomonoff (1964a,1964b), and Rendell (1986).
En général, les problèmes théoriques qui concernent l'apprentissage de concept sont les mêmes que ceux qui concernent l'induction logique. Ces problèmes sont traités dans de nombreuses publications, qui incluent la littérature sur les espaces de version, la théorie de l'apprentissage statistique, l'apprentissage PAC, la théorie de l'information, et la théorie algorithmique de l'information.


=Résolution de problème=
=Résolution de problème=
'''Pour plus d'informations, voir la page [[Résolution de problème]] dans l'edutechwiki.'''
==Généralités==
La résolution de problème consiste à utiliser des méthodes génériques ou "ad hoc", d'une manière ordonnée, afin de trouver des solution à des problèmes. Certaines des techniques de résolution de problème développées et utilisées en intelligence artificielle, en sciences informatiques, en ingénierie, en mathématiques, en médecine, etc. sont liées aux techniques de résolution mentale de problème étudiées en psychologie.


'''Problem-solving''' consists of using generic or ''ad hoc'' methods, in an orderly manner, for finding solutions to problems. Some of the problem-solving techniques developed and used in [[artificial intelligence]], [[computer science]], [[engineering]], [[mathematics]], [[medicine]], etc. are related to mental problem-solving techniques studied in [[psychology]].
La carte conceptuelle ci-dessous détaille comment est décrite la résolution de problème par différents modèles.
[[Fichier:Stratégies de résolution de problèmesV3.jpg|1200px|center|thumb|Stratégies de résolution de problèmes]]


== Characteristics of Difficult Problems ==
[[Fichier:Videographie probleme 1.mp4|thumb|center|1200px|Vidéographie: Stratégies de résolution de problèmes]]


As elucidated by [[Dietrich Dörner]] and later expanded upon by [[Joachim Funke]], difficult problems have some typical characteristics that can be summarized as follows:
La carte conceptuelle ci-dessus renseigne sur différentes approches possibles permettant d'appréhender la résolution de problèmes.


*Intransparency (lack of clarity of the situation)
L'approche '''béhavioriste''' postule que si l'un des comportements adopté permet la résolution de problème, alors celui-ci sera renforcé par les feedbacks reçus. Dans cette approche, la part inférentielle qui constitue le raisonnement n'est pas directement considérée puisque l'ajustement se fait par une répétitions de différents essais tant que l'erreur persiste.
**commencement opacity
**continuation opacity
*[[Polytely]] (multiple goals)
**inexpressiveness
**opposition
**transience
*[[Complexity]] (large numbers of items, interrelations and decisions)
**[[enumerability]]
**[[:wikt:connectivity|connectivity]] (hierarchy relation, communication relation, allocation relation)
**[[Homogeneity and heterogeneity|heterogeneity]]
*[[Dynamics (physics)|Dynamics]] (time considerations)
**temporal constraints
**temporal sensitivity
**phase effects
**dynamic [[unpredictability]]


The resolution of difficult problems requires a direct attack on each of these characteristics that are encountered.<ref>resolver.scholarsportal.info.myaccess.library.utoronto.ca/resolve/02692821/v34i0003/221_pstics</ref>
L'approche '''gestaltiste''' puis, dans la continuité l'approche '''cognitiviste''', indique que la résolution d'un problème s'opère par une modification de la représentation mentale. La pensée est amenée à être réorganisée jusqu'à ce qu'elle décrive adéquatement la situation.


== Problem-Solving Strategies ==
Une résolution par '''[[analogie]]''' se traduit par le fait que le problème rencontré sera appréhendé en fonction des similarités qu'il partage avec des situations précédemment rencontrées.
Problem-solving strategies are the steps that one would use to find the problem(s) that are in the way to getting to one’s own goal. Some would refer to this as the ‘problem-solving cycle’. (Bransford & Stein, 1993) In this cycle one will recognize the problem, define the problem, develop a strategy to fix the problem, organize the knowledge of the problem, figure-out the resources at the user's disposal, monitor one's progress, and evaluate the solution for accuracy. Although called a cycle, one does not have to do each step in order to fix the problem, in fact those who don’t are usually better at problem solving.{{Citation needed|date=December 2012}} The reason it is called a cycle is that once one is completed with a problem another usually will pop up.
Blanchard-Fields (2007) looks at problem solving from one of two facets. The first looking at those problems that only have one solution (like math problems, or fact based questions) which are grounded in psychometric intelligence. The other that is socioemotional in nature and are unpredictable with answers that are constantly changing (like what’s your favorite color or what you should get someone for Christmas).


The following techniques are usually called ''problem-solving strategies'':{{Citation needed|date=December 2012}}
L'approche des '''schémas pragmatiques de raisonnement''' s'appuie sur l'analyse des conditions. Ici, il n'est pas fait état d'une théorie générale du raisonnement puisque l'analyse est centrée sur le contexte. Les schémas pragmatiques sont issus de l'expérience et sont réactivés par le contexte (Cheng & Holyoak, 1985). Bien que comportant des similarités avec l'[[analogie]], cette approche se différencie par l'existence de règles de permission ou d'obligation. Ces règles revêtent un caractère déontique puisqu'elles sont constituées de ce qui "peut ou doit être fait" (p.55, Grosset, Barouillet & Misuraca, 2004).


* [[Abstraction]]: solving the problem in a model of the system before applying it to the real system
Dans une conception axée sur le '''traitement de l'information''', le problème est vu comme un espace à travers lequel l'individu chemine. La résolution du problème se dessine alors comme l'exploration de cet espace. La rencontre du problème peut être vue comme l'entrée dans un labyrinthe. En empruntant le mauvais chemin le problème reste irrésolu, il y a alors lieu de revenir au précédent embranchement pour explorer une autre voie. Dans cette optique, le problème est résolu lorsque l'on parvient à sortir du labyrinthe.
* [[Analogy]]: using a solution that solves an analogous problem
* [[Brainstorming]]: (especially among groups of people) suggesting a large number of solutions or ideas and combining and developing them until an optimum solution is found
* [[Analysis|Divide and conquer]]: breaking down a large, complex problem into smaller, solvable problems
* [[Hypothesis testing]]: assuming a possible explanation to the problem and trying to prove (or, in some contexts, disprove) the assumption
* [[Lateral thinking]]: approaching solutions indirectly and creatively
* [[Means-ends analysis]]: choosing an action at each step to move closer to the goal
* [[Method of focal objects]]: synthesizing seemingly non-matching characteristics of different objects into something new
* [[Morphological analysis (problem-solving)|Morphological analysis]]: assessing the output and interactions of an entire system
* [[Proof (truth)|Proof]]: try to prove that the problem cannot be solved. The point where the proof fails will be the starting point for solving it
* [[Reduction (complexity)|Reduction]]: transforming the problem into another problem for which solutions exist
* [[Research]]: employing existing ideas or adapting existing solutions to similar problems
* [[Root cause analysis]]: identifying the cause of a problem
* [[Trial-and-error]]: testing possible solutions until the right one is found


=Le modèle ACT=
L'allégorie du labyrinthe est intéressante puisqu'elle renvoie aux différentes stratégies employées pour en explorer les couloirs. Ceci nous amène à la notion d’algorithmes et d'heuristiques exprimés dans cette carte. Une stratégie heuristique se traduirait par une pérégrination moins systématique dans les couloirs du labyrinthe, la rapidité de sortie s'expliquerait alors partiellement par la chance. Dans l'algorithme, l'exploration diffère par son caractère systématique.


==Le modèle==
== Stratégies de résolution de problèmes ==
Le modèle ACT (Adaptative Control of Thought) de Anderson (1983, 1993) est un modèle important ayant recours au concept de Mémoire de Travail. C’est l’un des modèles phares de l’approche dite de la « computation symbolique » qui s’est développée depuis les années 80. Son architecture se compose de 3 systèmes mnésiques: une mémoire de travail, une mémoire déclarative et une mémoire procédurale.
==Mémoires==
La mémoire de travail contient la représentation courante de l'environnement ou de la situation du moment. A l'image de la MCT dans le modèle modal, elle assure le maintien temporaire d'informations, mais elle est surtout considérée par Anderson comme un espace de traitement dans lequel s’accumulent les données nécessaires ou produites au cours des raisonnements effectués par le système cognitif pour résoudre des problèmes. L'originalité de ce modèle tient dans la présence de deux structures de stockage à long terme de l’information: la mémoire permanente déclarative, qui contient des informations factuelles ou conceptuelles (sous la forme de propositions logiques, d’images mentales, ou de schémas cognitifs) organisées sous la forme d'un réseau sémantique, et la mémoire permanente procédurale, qui contient des savoir-faire encodés sous la forme de règles de production, et qui sont susceptibles de s'appliquer à elles-mêmes.


==Processus du modèle==
Afin de résoudre les problème qu'il rencontre, les individus élaborent différentes stratégies. Ces stratégies de résolution de problème comportent plusieurs étapes. On appelle également cela le "cycle de résolution de problèmes" (Bransford & Stein, 1993). Dans ce cycle, la personne reconnaît le problème, définit le problème, développe une stratégie pour résoudre le problème, organise la connaissance concernant le problème, définit les ressources qu'elle a à disposition, contrôle ses progrès, et évalue l'exactitude de la solution au problème. On appelle cela un "cycle" parce qu'une fois qu'un problème est résolu, généralement, un autre apparaît. Voici quelques exemple de stratégies de résolution de problème :
Au-delà de ces trois systèmes de mémoire, le modèle ACT repose sur 4 processus fondamentaux :
* le stockage (qui permet la mémorisation à long terme des représentations élaborées et contenues dans la MDT.
* la récupération (qui assure le recouvrement d'informations en mémoire déclarative).
* le matching ou appariement (qui permet de comparer le contenu de la MDT avec les prémisses  des règles de production stockées en mémoire procédurale).
* l'exécution (qui provoque le transfert en MDT de la partie « action » des règles de productions dont l'appariement a réussi).  


==Fonctionnement==
*Abstraction: résoudre le problème grâce à un modèle du système avant d'appliquer la solution au système réel
D'une façon schématique, le fonctionnement du modèle ACT est le suivant: lorsqu'une information est prélevée dans l'environnement, elle est encodée puis stockée en mémoire de travail. Cette information peut alors activer une partie de la mémoire déclarative et se propager dans le réseau relationnel qui la compose. L'activation peut également s'étendre à la mémoire procédurale. Les connaissances déclaratives activées sont transférées en Mémoire de Travail où elles viennent se combiner avec les informations perceptives, afin de constituer une représentation cognitive ou un modèle mental de l'environnement. L'appariement du contenu de la MDT avec les prémisses de certaines règles de production peut alors provoquer le transfert de ces dernières en MDT puis, dans un second temps, leur mise en œuvre pour la production de performances.
*[[Analogie]]: utiliser une solution qui résout un problème similaire
*Brainstorming: (en particulier dans les groupes) suggérer un grand nombre de solutions ou d'idées, les combiner et les développer jusqu'à ce qu'une solution optimale soit trouvée
*Diviser et conquérir: diviser un problème complexe de grande taille en problèmes plus petits et plus faciles à résoudre
*Test d'hypothèses: supposer une explication possible au problème et essayer de la prouver
*Pensée latérale: approcher la solution indirectement et avec créativité
*Analyse des moyens et des buts: choisir une action pour chaque étape afin de s'approcher du but
*Méthode des objets focaux: faire la synthèse de caractéristiques qui n'ont apparemment pas de relation
*Analyse morphologique: évaluer le résultat et les interactions d'un système entier
*Preuve: essayer de prouver que le problème ne peut être résolu. Le point où la preuve ne marche pas sera le point de départ pour résoudre le problème
*Réduction: transformer le problème en un autre problème pour lequel il existe une solution
*Recherche: employer des idées ou adapter des solutions qui existent à des problèmes similaires
*Analyse de la cause première: identifier la cause d'un problème
*Essais et erreurs: tester les solutions possibles jusqu'à ce que la bonne soit trouvée


Ce qui est intéressant dans ce modèle, c’est qu’il place la Mémoire de Travail comme la structure centrale des raisonnements et des décisions humaines, comme le siège des représentations cognitives occurrentes assimilées ici a des « modèles mentaux » de l’environnement extérieur ou du problème à résoudre, et qui vont servir de guide à l’activité humaine.
=Le raisonnement comme outil de compréhension dans l'échange=
Cette carte conceptuelle détaille la place du raisonnement dans l'échange entre l'émetteur et le récepteur d'un message:
[[Fichier:Grice4ememap.svg|1200px|center|thumb|Raisonnement et compréhension dans l'échange interindividuel]]
 
Une utilité sociale du raisonnement est exprimée ici. Cette carte met en évidence deux composantes principales. La première est définie comme les maximes de conversation. Au nombre de quatre, elles visent à optimiser la bonne réception du message par l'interlocuteur. En respectant ces règles, l'émetteur minimise les risques "d'échec conversationnel" avec le récepteur. En d'autres mots, il limite les risques d’incompréhensions et favorise ainsi une possible coopération.
 
La deuxième composante principale réside dans le fait que le strict respect de ces règles n'est pas obligatoire et que la transgression d'une ou plusieurs de ces règles reste possible sans entrainer d'échec. Cette transgression possible est dictée par le contexte et l'implicature conversationnelle. Les opportunités de transgressions sont pertinemment illustrées par les exemples repris dans cette carte. L'exemple de la question sur Jean démontre parfaitement une situation de coopération réussie. La vidéographie nous renseigne sur le fait que la conversation peut être audible pour Jean. La réponse dénuée de pertinence du récepteur peut indiquer à l'émetteur que Jean est présent. Le but de la coopération est alors de ne pas se retrouver dans une situation conflictuelle avec Jean.
 
Pour mesurer pleinement la nécessité du respect de ces règles et les possibles transgressions, il y a lieu de ne pas limiter la définition de l'énoncé aux seuls mots qui le compose. L'énoncé doit également s'étendre à la dimension non verbale du langage.


=Pour aller plus loin=
=Pour aller plus loin=
 
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*Anderson, J. R. (1982). ''[http://web.ebscohost.com/ehost/pdfviewer/pdfviewer?sid=b86c8cfb-31f3-4cd6-a5f3-0072ef8b5be6%40sessionmgr11&vid=4&hid=23 Acquisition of cognitive skill]''. Psychological review, 89(4), 369. '''Article très long, début intéressant.'''
*Anderson, J. R. (1982). ''[http://web.ebscohost.com/ehost/pdfviewer/pdfviewer?sid=b86c8cfb-31f3-4cd6-a5f3-0072ef8b5be6%40sessionmgr11&vid=4&hid=23 Acquisition of cognitive skill]''. Psychological review, 89(4), 369. '''Article très long, début intéressant.'''


=Références=
=Références=
 
<!--AJOUTER/CORRIGER REFERENCES -->
*Anderson, J. R. (1983). A spreading activation theory of memory. Journal of verbal learning and verbal behavior, 22(3), 261-295.
*Anderson, J. R. (1983). A spreading activation theory of memory. Journal of verbal learning and verbal behavior, 22(3), 261-295.
*Michael R. Genesereth and Nils J. Nilsson, Logical Foundations of Artificial Intelligence, Morgan Kaufmann, 1987 [détail de l’édition], chap. 7 Induction, pp. 161-176.
*Grosset, N., Barrouillet, P., Misuraca, R. (2004). Développement du raisonnement conditionnel et tâche de sélection de Wason. In: ''L'année psychologique''. vol. 104, n°1. pp. 51-81.
 
*Cheng, P. W., & Holyoak, K. J. (1985). Pragmatic reasoning schemas. IN: ''Cognitive Psychology'', 17(4), 391–416.
=Droits d'auteur=
*Michael R. Genesereth and Nils J. Nilsson, (1987) Logical Foundations of Artificial Intelligence, Morgan Kaufmann, chap. 7 Induction, pp. 161-176.
 
*Tiercelin, C. (1993). C.S. Peirce et le pragmatisme. Paris: Presses universitaires de France.
Articles originaux disponibles sur : http://fr.wikipedia.org
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Bases psychopédagogiques des technologies éducatives
Module: Introduction aux théories psychologiques
◀▬▬▶
à améliorer débutant
2020/06/30
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Raisonnement : la vision classique

Introduction

Le raisonnement est un processus cognitif qui permet d'obtenir de nouveaux résultats ou de vérifier la réalité d'un fait en faisant appel soit à différentes lois soit à des expériences, quel que soit leur domaine d'application : mathématique, judiciaire, physique, pédagogie, etc.

On dit que l’individu effectue des inférences et que le mécanisme d’élaboration de ces inférences s’appelle raisonnement.

Déduction logique (raisonnement par déduction)

En logique, la déduction procède de la conception que les moyens ne sont pas plus importants que la fin (conclusion), par opposition à l'induction logique qui consiste à former des représentations générales à partir de faits particuliers. La déduction est un principe de la logique développée entre autres par Aristote. Ce dernier a en effet introduit une des formes les plus basiques du raisonnement déductif: le syllogisme. Un syllogisme comprends deux assertions que l'on appelle "prémisses" suivies par une troisième assertion, la conclusion.

D'autres théories logiques définissent le raisonnement déductif comme une inférence dont la conclusion est aussi certaine que les prémisses, tandis que dans un raisonnement inductif la conclusion peut être moins certaine que les prémisses. Dans les deux approches, la conclusion d'une inférence déductive découle des prémisses ; celles-ci ne peuvent être vraies si la conclusion est fausse. (En logique aristotélicienne, les prémisses d'un raisonnement inductif peuvent entretenir le même lien avec la conclusion.)

Exemples

Les syllogismes suivants sont valides :

 Tous les Hommes sont mortels.
 Or tous les Athéniens sont des Hommes.
 Donc tous les Athéniens sont mortels.
 La peinture est au-dessus du bureau.
 Le bureau est au-dessus du sol.
 Par conséquent la peinture est au-dessus du sol.

Le syllogisme suivant ne sont pas valides :

 Tous les criminels sont contre le gouvernement.
 Or tous les membres de l'opposition sont contre le gouvernement.
 Donc tous les membres de l'opposition sont des criminels.

Ce dernier raisonnement est invalide, car les hypothèses ne parviennent pas à relier l'appartenance au parti de l'opposition et le fait d'être un criminel. Il s'agit d'une sorte de sophisme amené par un argument fallacieux : il confond certains « contre le gouvernement » (les membres de l'opposition, les criminels), et conclut sur une égalité entre tous ces individus particuliers sous prétexte qu'ils appartiennent à la même catégorie. Seulement, s'il est possible d'être à la fois membre de l'opposition et criminel, on ne peut en déduire que l'un implique nécessairement l'autre ; c'est ce que l'on appelle le sophisme du milieu non distribué (fallacy of the undistributed middle). Dans ce genre de cas, les deux prémisses peuvent être vraies sans que la conclusion soit correcte, car la forme logique est incorrecte.

Induction logique (raisonnement par induction)

L'induction est historiquement le nom utilisé pour signifier un genre de raisonnement qui se propose de chercher des lois générales à partir de l'observation de faits particuliers, sur une base probabiliste. Autrement dit, dans un raisonnement inductif, les premisses sont basées sur l'observation d'un cas, puis on généralise de ce cas particulier à une conclusion plus générale. Ainsi, pour le raisonnement inductif, les conclusions ne découlent pas des prémisses mais sont plutôt suggérées, avec des différents degrés de certitude.

Exemple

Remarque : Bien qu'associée dans le titre de cet article à la logique, la présentation qui suit correspond surtout à la notion « philosophique » de l'induction. En effet, en mathématiques, en logique et en informatique, l'induction complète, aujourd'hui très souvent abrégée en induction, est une autre façon de désigner la récurrence, aussi bien le raisonnement par récurrence que les définitions par récurrence. Le terme est souvent employé pour les généralisations de la récurrence aux bons ordres et aux relations bien fondées. En raisonnement automatisé, l'abduction est un mode de raisonnement qui vise à émettre une hypothèse pour expliquer un fait et elle ne doit pas être confondue avec l'induction présentée ici.

Par exemple :

Si la loi de la gravitation universelle détermine que, une pomme qui se détache de son arbre tombera sur le sol, et de quelle manière elle le fera, l'observation du mouvement de cette même pomme permet d'établir la loi générale, mais avec un degré de certitude très faible. Si ensuite, on observe que toutes les pommes et tous les corps tombent de la même façon, si on observe que les corps dans l'espace respectent la même loi, alors la probabilité de la loi augmentera jusqu'à devenir une quasi certitude. Dans le cas de la gravitation universelle, cependant, on a observé que l'orbite de Mercure présentait un effet de précession qui n'était pas expliqué par la loi. La loi de la gravitation universelle est cependant restée considérée comme universellement valide jusqu'à ce que Henri Poincaré explique le phénomène par une nouvelle loi de composition des vitesses qui conserve l'invariance de la vitesse de la lumière et qui sera expliqué par Einstein dans la théorie de la relativité restreinte. Malgré tout, la gravitation universelle reste utilisée car elle reste valable dans les cas courants, et elle est plus simple à utiliser et à comprendre que la théorie de la relativité.

Raisonnement inductif en sciences

Le raisonnement par induction constitue la procédure basique permettant de faire des découvertes scientifiques. En effet, l'objectif principal des sciences est de découvrir quelque chose de nouveau. Pour cela les scientifiques commencent souvent par des observations systématiques. En résumé, lorsque ces observations sont testées et qu'elles permettent de produire des résultats intéressants et significatifs, alors on peut les généraliser à une population plus large et parfois créer une théorie qui explique l'occurence de ces observations spécifiques. Dans ce cas le raisonnement inductif permet surtout de générer des hypothèses et ce sont ces hypothèses qui sont testées. Rappelons que la génération des hypothèses de recherche constitue véritablement la partie cruciale de la méthodologie scientifique!

Apprentissage de concept

L'apprentissage de concept, également connu sous les noms d'"apprentissage catégoriel", "atteinte de concept" (concept attainment), et "formation de concept", est largement basé sur les travaux du cognitiviste Jerome Bruner. Bruner, Goodnow et Austin (1967), ont défini l'apprentissage de concept comme la recherche et le listage des attributs qui peuvent être utilisés pour distinguer des exemplaires de non exemplaires d'une catégorie. En clair, les concepts sont les catégories mentales qui nous aident à classifier des objets, des événements, des idées, en se basant sur la compréhension du fait que chaque objet, événement, ou idée a un ensemble de traits caractéristiques. Par conséquent, l'apprentissage de concept est une stratégie qui requiert qu'un apprenant compare et différencie des groupes ou des catégories qui ont des caractéristiques pertinentes concernant le concept en question avec des groupes ou des catégories qui n'ont pas de telles caractéristiques.

L'apprentissage de concept se réfère également à une tâche d'apprentissage dans laquelle un humain ou une machine sont entraînés pour classer des objets en leur montrant des exemples d'objets avec leurs noms de classes. L'apprenant simplifie ce qui a été observé en considérant cela comme une forme d'un exemple (un exemplaire d'une catégorie). Cette version simplifiée de ce qui a été appris est ensuite appliquée à des exemples futurs. L'apprentissage de concept peut être simple ou complexe parce qu'il peut se faire dans de nombreux domaines différents. Quand un concept est difficile, il est moins probable qu'un apprenant soit capable de le simplifier, et, par conséquent il est moins probable qu'il apprenne. Couramment, cette tâche est connue comme "apprentissage à partir d'exemples". La plupart des théories sur l'apprentissage de concept sont basées sur le stockage d'exemplaires et évitent n'importe quel type de synthèse, ou d'abstraction.

Le rôle du raisonnement dans l'apprentissage des concepts

Le rôle du raisonnement dans l'apprentissage des concepts
Vidéographie: Le rôle du raisonnement dans l'apprentissage des concepts


Ici, l'apprentissage de concepts fait référence à la construction de catégories. Dans ce processus de construction, chaque catégorie se définit par un ensemble de règles permettant d'inclure ou de rejeter un élément. On définit alors ce que sont les attributs nécessaires pour appartenir à la catégorie.

De ce fait, le raisonnement est employé pour construire des concepts. Ils s'expriment sous forme de catégories mentales qui acceptent ou rejettent des objets en fonction de leurs caractéristiques.

Comme indiqué, le processus cognitif qu'est le raisonnement s'appuie sur trois éléments principaux:

  • l'abduction
  • l'induction logique
  • la déduction logique

Comme la déduction et l'induction logique sont déjà traitées dans cette page, seule l'abduction sera traitée ici. L'abduction est le "raisonnement par lequel on restreint dès le départ le nombre des hypothèses susceptibles d'expliquer un phénomène donné". Selon Pierce, elle est la seule forme de raisonnement "capable d'introduire des idées nouvelles" (p.95, Tiercin, 1993).

Types de concepts

Pas un concept. L'apprentissage de concept doit être distingué du fait d'apprendre en répétant quelque chose de mémoire ou en discriminant entre deux choses différentes (discrimination). Néanmoins, ces problèmes sont intimement reliés dans la mesure où le rappel mnésique de faits pourrait être considéré comme un processus conceptuel trivial où des exemplaires antérieurs représentant le concept sont invariants. De la même manière, alors que la discrimination n'est pas la même chose que le véritable apprentissage de concept, les processus de discrimination sont inclus dans l'affinement de concept par la présentation répétée d'exemplaires.

Concepts concrets ou perceptuels vs concepts abstraits

Concepts définis (ou relationnels) et concepts associés

Concepts complexes. Des notions telles qu'un schéma ou un script sont des exemples de concepts complexes. Un schéma est une organisation de concepts plus petits (ou de caractéristiques) qui est corrigé par de l'information en provenance de la situation pour aider à la compréhension. Un script quant à lui est une liste d'actions qu'une personne suit afin d'atteindre un but. Un exemple de script serait le processus d'achat d'un CD. Il y a dans ce cas un certain nombre d'actions qui doivent se produire avant le véritable acte d'achat du CD. Ainsi, le script fournit une séquence des actions nécessaires et un ordre correct pour ces actions afin de réussir à acheter le CD.

Méthodes pour apprendre un concept

Découverte: n'importe quel bébé découvre des concepts par lui-même, tel que le fait de découvrir que chacun de ses doigts peut être contrôlé individuellement ou que les personnes qui prennent soin de lui sont des individus. Bien que cela soit guidé par la perception, la formation du concept est plus complexe que le simple fait de mémoriser des perceptions.

Exemples: la généralisation, supervisée ou non à partir d'exemples pourrait amener à l'apprentissage d'un nouveau concept, mais la formation de concept est plus complexe qu'une simple généralisation à partir d'exemples.

Mots: Ecouter ou lire de nouveaux mots amène à l'apprentissage de concepts, mais la formation d'un nouveau concept est plus complexe que l'apprentissage d'une définition de dictionnaire. Une personne pourrait avoir formé au préalable un nouveau concept avant d'avoir trouvé un mot une phrase pour l'exprimer.

Comparaison d'exemplaires: Une autre manière efficace d'apprendre de nouvelles catégories et d'induire de nouvelles règles de catégorisation consiste à comparer un certain nombre d'objets quand leur relation catégorielle est connue. Ainsi, le fait de comparer deux exemplaires alors que l'on est informé que les deux appartiennent à la même catégorie permet d'identifier les attributs partagés par les membres de la catégorie, et illustre la variabilité à l'intérieur de cette catégorie. D'autre part, la comparaison de deux exemplaires, alors que l'on sait qu'ils appartiennent à des catégories différentes pourrait permettre une identification des attributs qui ont une valeur diagnostique. Il est intéressant de constater que les comparaisons à l'intérieur d'une catégorie, et entre deux catégories pourraient ne pas être équivalentes en termes d'efficacité pour connaître ces catégories. La capacité à utiliser l'une ou l'autre de ces formes d'apprentissage par comparaison est sujette à changement au cours de la petite enfance.

Invention: quand les hommes préhistoriques qui manquaient d'outils utilisaient leurs ongles pour racler la nourriture des animaux qu'ils avaient tués ou de melons fracassés, ils remarquèrent qu'une pierre cassée avait parfois un côté tranchant comme un ongle et était, par conséquent, adaptée au raclage de la nourriture. L'invention d'un nouvel outil pour éviter de se casser les ongles était un nouveau concept.

Problèmes théoriques

En général, les problèmes théoriques qui concernent l'apprentissage de concept sont les mêmes que ceux qui concernent l'induction logique. Ces problèmes sont traités dans de nombreuses publications, qui incluent la littérature sur les espaces de version, la théorie de l'apprentissage statistique, l'apprentissage PAC, la théorie de l'information, et la théorie algorithmique de l'information.

Résolution de problème

Pour plus d'informations, voir la page Résolution de problème dans l'edutechwiki.

Généralités

La résolution de problème consiste à utiliser des méthodes génériques ou "ad hoc", d'une manière ordonnée, afin de trouver des solution à des problèmes. Certaines des techniques de résolution de problème développées et utilisées en intelligence artificielle, en sciences informatiques, en ingénierie, en mathématiques, en médecine, etc. sont liées aux techniques de résolution mentale de problème étudiées en psychologie.

La carte conceptuelle ci-dessous détaille comment est décrite la résolution de problème par différents modèles.

Stratégies de résolution de problèmes
Vidéographie: Stratégies de résolution de problèmes

La carte conceptuelle ci-dessus renseigne sur différentes approches possibles permettant d'appréhender la résolution de problèmes.

L'approche béhavioriste postule que si l'un des comportements adopté permet la résolution de problème, alors celui-ci sera renforcé par les feedbacks reçus. Dans cette approche, la part inférentielle qui constitue le raisonnement n'est pas directement considérée puisque l'ajustement se fait par une répétitions de différents essais tant que l'erreur persiste.

L'approche gestaltiste puis, dans la continuité l'approche cognitiviste, indique que la résolution d'un problème s'opère par une modification de la représentation mentale. La pensée est amenée à être réorganisée jusqu'à ce qu'elle décrive adéquatement la situation.

Une résolution par analogie se traduit par le fait que le problème rencontré sera appréhendé en fonction des similarités qu'il partage avec des situations précédemment rencontrées.

L'approche des schémas pragmatiques de raisonnement s'appuie sur l'analyse des conditions. Ici, il n'est pas fait état d'une théorie générale du raisonnement puisque l'analyse est centrée sur le contexte. Les schémas pragmatiques sont issus de l'expérience et sont réactivés par le contexte (Cheng & Holyoak, 1985). Bien que comportant des similarités avec l'analogie, cette approche se différencie par l'existence de règles de permission ou d'obligation. Ces règles revêtent un caractère déontique puisqu'elles sont constituées de ce qui "peut ou doit être fait" (p.55, Grosset, Barouillet & Misuraca, 2004).

Dans une conception axée sur le traitement de l'information, le problème est vu comme un espace à travers lequel l'individu chemine. La résolution du problème se dessine alors comme l'exploration de cet espace. La rencontre du problème peut être vue comme l'entrée dans un labyrinthe. En empruntant le mauvais chemin le problème reste irrésolu, il y a alors lieu de revenir au précédent embranchement pour explorer une autre voie. Dans cette optique, le problème est résolu lorsque l'on parvient à sortir du labyrinthe.

L'allégorie du labyrinthe est intéressante puisqu'elle renvoie aux différentes stratégies employées pour en explorer les couloirs. Ceci nous amène à la notion d’algorithmes et d'heuristiques exprimés dans cette carte. Une stratégie heuristique se traduirait par une pérégrination moins systématique dans les couloirs du labyrinthe, la rapidité de sortie s'expliquerait alors partiellement par la chance. Dans l'algorithme, l'exploration diffère par son caractère systématique.

Stratégies de résolution de problèmes

Afin de résoudre les problème qu'il rencontre, les individus élaborent différentes stratégies. Ces stratégies de résolution de problème comportent plusieurs étapes. On appelle également cela le "cycle de résolution de problèmes" (Bransford & Stein, 1993). Dans ce cycle, la personne reconnaît le problème, définit le problème, développe une stratégie pour résoudre le problème, organise la connaissance concernant le problème, définit les ressources qu'elle a à disposition, contrôle ses progrès, et évalue l'exactitude de la solution au problème. On appelle cela un "cycle" parce qu'une fois qu'un problème est résolu, généralement, un autre apparaît. Voici quelques exemple de stratégies de résolution de problème :

  • Abstraction: résoudre le problème grâce à un modèle du système avant d'appliquer la solution au système réel
  • Analogie: utiliser une solution qui résout un problème similaire
  • Brainstorming: (en particulier dans les groupes) suggérer un grand nombre de solutions ou d'idées, les combiner et les développer jusqu'à ce qu'une solution optimale soit trouvée
  • Diviser et conquérir: diviser un problème complexe de grande taille en problèmes plus petits et plus faciles à résoudre
  • Test d'hypothèses: supposer une explication possible au problème et essayer de la prouver
  • Pensée latérale: approcher la solution indirectement et avec créativité
  • Analyse des moyens et des buts: choisir une action pour chaque étape afin de s'approcher du but
  • Méthode des objets focaux: faire la synthèse de caractéristiques qui n'ont apparemment pas de relation
  • Analyse morphologique: évaluer le résultat et les interactions d'un système entier
  • Preuve: essayer de prouver que le problème ne peut être résolu. Le point où la preuve ne marche pas sera le point de départ pour résoudre le problème
  • Réduction: transformer le problème en un autre problème pour lequel il existe une solution
  • Recherche: employer des idées ou adapter des solutions qui existent à des problèmes similaires
  • Analyse de la cause première: identifier la cause d'un problème
  • Essais et erreurs: tester les solutions possibles jusqu'à ce que la bonne soit trouvée

Le raisonnement comme outil de compréhension dans l'échange

Cette carte conceptuelle détaille la place du raisonnement dans l'échange entre l'émetteur et le récepteur d'un message:

Raisonnement et compréhension dans l'échange interindividuel

Une utilité sociale du raisonnement est exprimée ici. Cette carte met en évidence deux composantes principales. La première est définie comme les maximes de conversation. Au nombre de quatre, elles visent à optimiser la bonne réception du message par l'interlocuteur. En respectant ces règles, l'émetteur minimise les risques "d'échec conversationnel" avec le récepteur. En d'autres mots, il limite les risques d’incompréhensions et favorise ainsi une possible coopération.

La deuxième composante principale réside dans le fait que le strict respect de ces règles n'est pas obligatoire et que la transgression d'une ou plusieurs de ces règles reste possible sans entrainer d'échec. Cette transgression possible est dictée par le contexte et l'implicature conversationnelle. Les opportunités de transgressions sont pertinemment illustrées par les exemples repris dans cette carte. L'exemple de la question sur Jean démontre parfaitement une situation de coopération réussie. La vidéographie nous renseigne sur le fait que la conversation peut être audible pour Jean. La réponse dénuée de pertinence du récepteur peut indiquer à l'émetteur que Jean est présent. Le but de la coopération est alors de ne pas se retrouver dans une situation conflictuelle avec Jean.

Pour mesurer pleinement la nécessité du respect de ces règles et les possibles transgressions, il y a lieu de ne pas limiter la définition de l'énoncé aux seuls mots qui le compose. L'énoncé doit également s'étendre à la dimension non verbale du langage.

Pour aller plus loin

Références

  • Anderson, J. R. (1983). A spreading activation theory of memory. Journal of verbal learning and verbal behavior, 22(3), 261-295.
  • Grosset, N., Barrouillet, P., Misuraca, R. (2004). Développement du raisonnement conditionnel et tâche de sélection de Wason. In: L'année psychologique. vol. 104, n°1. pp. 51-81.
  • Cheng, P. W., & Holyoak, K. J. (1985). Pragmatic reasoning schemas. IN: Cognitive Psychology, 17(4), 391–416.
  • Michael R. Genesereth and Nils J. Nilsson, (1987) Logical Foundations of Artificial Intelligence, Morgan Kaufmann, chap. 7 Induction, pp. 161-176.
  • Tiercelin, C. (1993). C.S. Peirce et le pragmatisme. Paris: Presses universitaires de France.

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