Classe renversée

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Introduction

La classe renversée est un modèle de pédagogie active inventée par Jean-Charles Caillez en 2014 (12 séances de 2 heures pour écrire 2 chapitres d’un livre de cours collectif de 12 chapitres)[1]. La classe renversée est aussi appelée par son inventeur pédagogie en Do-It-Yourself (DIY) en "faites le vous même"[2]. La classe renversée est pédagogiquement proche de la Classe inversée. Dans la classe inversée, les élèves étudie la partie théorique à la maison et réalise la mise en pratique de ces connaissances via des exercices individuels ou de groupes en classe. La classe renversée repousse encore les limites en confiant les rênes de la classe aux élèves. Il s'agit d'un véritable "renversement pédagogique" dans le sens où l'enseignant devient l'élève et l'élève devient l'enseignant-e. Ainsi, dans une classe traditionnelle de 20 élèves, il y aurait donc 20 professeur-es pour un-e élève (l'enseignant-e)

Cette approche étant relativement récente[3], peu d'expériences ont été réalisées pour le moment. Il subsiste néanmoins l'expérience de son inventeur Jean Charles Caillez qui a expérimenté sa méthode dans sa classe à l’université catholique de Lille qu'il relate en juin 2015, au TedxLille (https://youtu.be/KMAONv3BPhs)

Philosophie et intérêt

Cette pédagogie est une méthode active qui part de l'idée que la meilleure manière d'apprendre est d'enseigner. Dans la classe renversée, si les apprenant-es sont capables de structurer un cours, concevoir les contenus et déterminer l'évaluation en ciblant les bonnes questions, ils/elles démontrent de leur maîtrise de la matière c'est à dire non seulement une acquisition de connaissances mais aussi une compréhension de celles-ci. A l'inverse, si l'élève-enseignant-e constate des lacunes concernant la structuration, des manquements ou un manque de clarté dans les contenus etc., il/elle peut guider les enseignant-es-élèves en leur posant des questions ou en réalisant des critiques "d'apprenant-es".

Principes

Les expérimentations réalisées au niveau de la classe renversée se situe à l'échelle d'une séance de cours c'est à dire sur 1 ou 2 heures. Voici les principes relevés dans les lectures situées dans la bibliographie

Renversement pédagogique
Dans la classe renversée, il y a un renversement des rôles:

  • Les apprenant-es prennent la posture de enseignant-e. Ils/elles travaillent en équipes pour concevoir le plan de cours, les contenus et l'évaluation.
  • L'enseignant-e prend la posture de l'apprenant-e. Il/elle posera des questions, fera ses devoirs et réalisera l'évaluation.

Préparation des contenus

  • Enseignant-es-apprenant-es
    • Travail collaboratif (en équipe de 4 ou 5 enseignant-es-élèves) sur des éléments de contenu.
    • Apprentissage par les pair-es (Angl. peer instruction) que Mazur (1997) définit comme un style d’enseignement interactif qui impliquent activement les apprenant·e·s dans le processus d’enseignement. Les enseignant-es-apprenant-esdoivent compléter la production d'une autre équipe (correction, suppression, réorganisation).
  • Elève-enseignant-e :
    • Rôle ?

Dispense des contenus

  • Oral : les enseignant-es-élèves présentent le cours à l'élève-enseignant-e qui pose des questions. Ceci permet à l'élève-enseignant-e que les enseignant-es-élèves maîtrisent les connaissances.

Prérequis

  • Bien fixer le cadre des activités

Environnement

  • Importance de l'environnement en fonction


Technos :

  • Outil pour avoir du versionning

Plusieurs principes de bases pré

  • Mazur, E., & Hilborn, R. C. (1997). Peer instruction: A user's manual(vol. 5). Upper Saddle River, NJ: Prentice Hall



  • Utiliser des outils créatifs pour permettre aux étudiant-es de s'approprier le cours ("obligations de tricher", QCM intelligents, tableaux tournants etc.)

Organisation de la classe renversée

L'organisation de la classe renversée repose sur une inversion des rôles :


Suivi des étudiant-es

=> il faut donc des étapes. À l’inverse, si leur plan de cours et le contenu des chapitres ne sont pas clairs ou exacts, le professeur peut voir des lacunes de compréhension chez les étudiants et essayer de les guider par ses questions et ses critiques « d’apprenant ».

Evaluation des compétences

  • A s'entraider
  • A respecter les délais
  • A poser des questions

Observations

  • Comportement des étudiant-es : points positifs / points négatifs à chaque fin de classe pour voir les faiblesses. Bons élèves trouvent de nouveaux plaisirs à aider les étudiant-es moins bons; les moins bons ne sont plus laissés à l'abandon : eux sont capables de trouver de l'info mais pas forcément de synthétiser
  • Impact sur les enseignant-es: chacun-e peut venir aux cours - comme des enseignants pour venir voir cette méthode.
  • Entreprises: tout ce qui est fait dans la classe inversée se retrouve sur une internet i.E l'expérience est relatée dans un blog.

Scénarios de mise en application

Aux vues des lectures réalisées, Lydie Boufflers propose la mise en place suivante :

  • Organiser les rôles : recherche, création, rédaction, relecture, organisation etc.
  • la coreection de l'évaluation permet au formateur de voir si les étudiantes maitrise le sujet
  • Structurer en étapes pour pouvoir faire un suivi. Par exemple, si leur plan de cours et le contenu des chapitres ne sont pas clairs ou exacts, le professeur peut voir des lacunes de compréhension chez les étudiants et essayer de les guider par ses questions et ses critiques « d’apprenant ».
  • Groupes doivent être équilibrés dans les compétences ; on fera le casting pour mettre bon élève dans tel matière, élèves moyens et ceux qui n'aiment pas trop.
    • Auto-organisation des groupes : rôles à déterminer => organiser le travail, faire des recherches, rédiger les documents etc. => a eux de définir les rôles dont ils ont besoin
    • Les faire travailler ensemble et s'échanger la construction des connaissances => il faudrait donc un système de validation collective et que certain-es qui ont rédigé joue d'abord le rôle de l'élève pour qu'il/elle puisse poser des questions.
  • Se distribuer les chapitres - évaluation par les pair-es
  • Interactions entre équipe avec des tableaux tournants (tableaux qu'on peut faire virtuel pour la mise en distance): tableaux avec des roulettes => poser des questions, compléter le travail fait par un autre. Au bout de 3 ou 4 iterations, l'enseignant pourra expliquer les éléments lacunaires
  • Mini business unit : produisent les cours, ils écrivent (edutechwiki), ils échangent (page discussion), ils publient sur des plateformes (EdutechWiki)
  • Enseignant-élève travaille à distance
  • l’évaluation de chaque travail était corrigée par une équipe n’ayant pas travaillé sur ledit chapitre
  • Structuration en classe plenière, travaux sur des chapitres en sous groupes, travail sur l'évaluation en plenière
  • Utilisation utilisent les différents supports et ressources à disposition pour élaborer leur contenu pédagogique. + utilisation de nouvelles technologies (imposées utimosation de nouvelle technologies)

VOIR

Présentielle:

  • Questionnaire en amont sur les compétences
  • Répartition en équipe
  • Auto-organisation : déterminer les rôles => leur donner des pages wiki sur les rôles dans une équipe
  • Classe est transformer en FabLab, en laboratoire de fabrication (intangibles)

Etude :

  • Journal de bord pour expliquer l'expérience (page utilisateur)


Outils :

  • Prévoir un système d'outils collaboratifs pour l'échange et le partage de documents
  • Travail synchrone

Bibliographie et références

  1. https://eduq.info/xmlui/bitstream/handle/11515/37565/717-cossette-menard-nault-colloque-aqpc-2016.pdf?sequence=2&isAllowed=y (slide 11)
  2. CAILLIEZ, J. C. (2017). La classe renversée. Reflets, 19.
  3. Jean-Charles Caillez, Université Catholique de Lille, 2015