« Mémoire et émotion » : différence entre les versions
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Version du 8 octobre 2013 à 15:17
Systèmes de mémoire
La mémoire à long terme (MLT) se décompose en plusieurs autres types de mémoires (Markowitsch & Staniloiu, 2011):
- la mémoire procédurale est la mémoire grâce à laquelle on peut se souvenir comment exécuter une séquence de gestes. Elle est très stable dans le temps;
- la mémoire perceptuelle est ce qui permet de reconnaitre ce qui est perçu (les stimuli);
- c'est elle qui permet de distinguer une pêche d'une poire, par exemple. On dit que c'est une mémoire pré-semantique puisque les personnes dont la mémoire sémantique est atteinte ne sont pas affectés par des pertes de capacité de mémoire perceptuelle,
- la mémoire sémantique est orientée vers le moment présent et représente les faits, sans contexte particulier;
- c'est, par exemple, le fait de savoir que Paris est la capitale de la France. Nous savons que nous le savons, mais nous ne sommes pas capables de contextualiser cette information, c'est-à-dire que nous ne savons pas où nous l'avons appris,
- la mémoire épisodique/autobiographique est reliée au moment de l'encodage de l'information, c'est la mémoire qui nous permet de nous projeter dans le passé et/ou dans le futur.
le priming (ou amorçage) est l'indice permettant la reconnaissance d'une information perçue au préalable;
Dans cet article, nous allons porter notre attention sur la mémoire sémantique autobiographique (mais c'est quoi cette mémoire?). Nous allons tenter de comprendre pourquoi certaines choses reviennent facilement en mémoire alors que d'autres choses semblent être oubliées.
Systèmes de mémoire
Dans cette représentation hiérarchique de la MLT (figure 1) deux choses sont à retenir :
- il se peut que les mémoires procédurale et le priming se développent de manière parallèle plutôt que séquentielle;
- la mémoire joue un rôle important pour le langage, la théorie de l'esprit, la représentation de soi mais surtout dans le concept du tempsl
Mémoire
Le temps est important pour la mémoire. Muller & Pilzecker en faisaient déjà mention en 1900 (figure 2).
Dans leur modèle, une information est encodée, puis elle est consolidée, et enfin elle est récupérée. Ainsi, selon ces auteurs, la mémoire est initialement labile (sujette à changement) puis se stabilise à travers le temps.
Depuis lors, il y a eu une évolution dans les modèles de mémoire. Pour Nader et al. (2000), la mémoire peut également être labile, mais à un stade ultérieur. Un événement ne va pas rester stable dans le temps, il va être mis à jour, reconsolidé, remis à jour, etc. (figure 3).
Mémoire ≠ réalité
Le fait de se remémorer un événement et de le rediscuter peut créer des hésitations quant à ce qui s'est passé, où cela s'est passé, quand cela s'est passé... De plus, chaque personne ayant pris part à un même événement aura son propre souvenir, pas forcément équivalent à celui des autres personnes.
Dans la suite de cet article, nous allons chercher à déterminer ce qui fait qu'un événement sera rappelé, et ce qui fait que le souvenir sera de plus ou moins bonne qualité.
Émotion & mémoire
Les événements émotionnels sont mieux rappelés que d'autres types d'événements. Il y a un effet de facilitation sur la mémoire. Mais quelle est la raison de cette facilitation?
Un souvenir n’est pas une copie conforme de la réalité, ils peut subir des déformations voire être un faux souvenir. La mémoire épisodique a un aspect affectif. Dans la vision classique, la mémoire est représentée par une ligne du temps: encodage → consolidation → récupération (figure 2). Nader a ajouté sur cette ligne de temps la réactivation et la reconsolidation (figure 3), qui permettrait l’intégration de nouvelles informations sur un souvenir déjà existant. La mémoire serait donc plutôt labile. Nous savons en outre que les stimuli émotionnels ont un effet de facilitation sur la mémoire. Les trois modèles que nous discutons dans les sections suivantes de cet article s'attèlent à expliquer cet effet de facilitation de l'émotion sur la mémoire :
- la théorie de la valence;
- la théorie de l'arousal;
- la théorie de la pertinence.
Arousal & mémoire
Note: "arousal" est un terme anglais signifiant éveil ou stimulation. Le sens dans lequel il est généralement utilisé en psychologie n'est pas exactement celui-là, aussi, il est difficilement traduisible, et nous le laisserons tel quel dans la suite du texte. Ainsi, un mot "haut en arousal" est un mot qui sucscite des émotions, tel que les mots "mort", "sexe", "violence", etc.
L’arousal a un effet de facilitation en mémoire.
L'expérience de Sharto et Phelps
Dans une expérience (Sharto et Phelps, 2004), un mot neutre (peu chargé émotionnellement, c'est-à-dire "bas en arousal") est présenté au centre de l’écran accompagné d'un autre mot en périphérie de l'écran. Le mot en périphérie de l'écran est soit un mot neutre soit un mot haut en arousal. Les participants doivent dire à quel point le mot du centre est fréquent dans la langue. Il s'agit d'une tâche incidente, à savoir que les sujets ne sont pas conscients qu'ils participent à une expérience sur la mémoire. La question sur la fréquence du mot dans la langue n'intéresse absolument pas les expérimentateurs, elle n'est qu'un leurre destiné à tester la mémoire des sujets.
Par la suite (tout de suite après pour une moitié des sujets, 24 heures après pour l'autre moitié) un mélange de mots jamais vus par les participants et de mots présentés en périphérie de l'écran dans la première tâche sont présentés et les participants doivent dire s’ils les ont déjà rencontrés dans la première tâche.
Résultats et interprétation
Les mots hauts en arousal sont mieux rappelés que les mots neutres seulement dans la condition où les sujets sont interrogés 24 heures après la première tâche. Par contre Les mots neutres sont mieux rappelés que les mots hauts en arousal quand on interroge les sujets directement après la première tâche. Il y a donc une stabilité dans le temps des mots émotionnellement chargés. Un stimulus émotionnel en périphérie attire l'attention du sujet bien qu'il n'en soit pas conscient. Ainsi, il y aurait une consolidation de la trace mnésique grâce au sommeil.
Valence & mémoire
les stimuli négatifs ont un effet facilitateur sur la mémoire. Ils seraient mieux rappelés que les stimuli neutres ou positifs.
L'expérience de Kensinger (2007)
Deux images sont présentées à des participants : soit un serpent (image négative) soit un singe (image neutre). Les animaux sont placés dans un contexte neutre constitué soit par l'image d'une forêt, soit par l'image d'une rivière. Les participants doivent ensuite retrouver l’image qu'ils ont vue précédemment. Cette image leur est présentée parmi des images de serpents ou de singes appartenant à d'autres espèces (donc similaires mais pas complètement).
Résultats et interprétation
Les serpents sont plus facilement retrouvés. Le contexte quant à lui (rivière ou forêt) est mieux rappelé lorsqu’il est associé au singe (image neutre), car l’attention du participant n’est pas focalisée sur le serpent et il peut ainsi regarder les détails de l'image qui lui est présentée.
Pour Kensinger et al. (2007)[2], il ne s'agit pas d'arousal, mais de valence. La valence est l'attractivité intrinsèque d'un objet, qui peut être soit positive soit négative. Elle se distingue de l'arousal qui constitue plutôt une mesure du "taux d'excitation" provoqué par un objet. Ainsi, le serpent serait mieux rappelé, parce qu'il est jugé très négativement par les participants et attirerait par conséquent leur attention.
Cette expérience contredit la théorie de l'arousal. En effet, selon cette dernière, le contexte neutre, donc faible en arousal, ne devrait pas être plus ou moins bien rappelé selon l'image que qu'on lui associe.
Pertinence & mémoire
Une autre interprétation possible du lien entre mémoire et émotion est celle de la pertinence du stimulus. Ainsi, un stimulus pertinent par rapport à nos buts, à nos valeurs, à notre survie, faciliterait la mémorisation.
Si un événement est évalué comme pertinent il y a déclenchement d’une émotion. C’est l'amygdale qui jouerait le rôle de détecteur de la pertinence des stimuli émotionnels. Ce serait donc la pertinence, repérée par l’amygdale qui permettrait une facilitation de la mémoire.
Modélisation et bases physiologiques de la pertinence
Un objet est pertinent pour quelqu'un lorsqu'il a de l'importance à ses yeux. La pertinence facilite la mémorisation de l'objet parce qu'elle déclencherait une émotion, comme montré sur la figure 10 (le mot «objet» est pris dans son acception large et représente autant une chose physique et tangible qu'une idée, ou un but).
Importance de l'amygdale pour la mémorisation
Si un événement pertinent est détecté par l'amygdale (figure 12), il provoque une émotion. L'amygdale a un rôle important dans la détection des stimuli. Elle joue également un rôle pour la mémoire. A une plus grande activation de l'amygdale correspond un meilleur rappel des stimuli.
Lors d'un événement captivant, celui-ci est détecté par l'amygdale, ce qui déclenche une émotion et facilite le stockage en mémoire où c'est l'hippocampe (figure 13) qui est sollicité.
Selon cette théorie, c'est parce qu'un événement est pertinent qu'on le mémorise (figure 14).
Facilitation mnésique
L'émotion a un rôle de facilitateur de la mémoire parce qu'elle porte l'attention du sujet sur l'objet qui provoque l'émotion. Aussi, la question se pose de savoir comment se comportera la mémoire si l'émotion est absente, ou, du moins, atténuée.
Toujours adaptatif?
L'émotion premet, par exemple, un meilleur rappel des visages qui ont facilité nos buts. Ceci est probablement fonctionnel/adaptatif (au sens darwinien du terme). Cependant, il y a des cas où cette adaptation peut porter préjudice. Notamment, pour les personnes atteintes de d'ESPT (état de stress post-traumatique) à cause des souvenirs intrusifs et des flashbacks qu'elles subissent[3].
Cette problématique est à l'origine d'un nouveau champ de recherche qui s'intéresse à la manière dont on peut modifier les souvenirs. En d'autres termes, il s'agit de trouver comment intervenir et modifier, voire empêcher, l'effet de facilitation de la mémoire provoqué par l'émotion.
Stress post-traumatique
La facilitation mnésique est adaptative car elle permet de se souvenir de stimuli dangereux (tels que le serpent) ou de visages pertinents qui ont contrecarré ou favorisé nos buts. Cependant, cette facilitation mnésique peut également se révéler non adaptative dans des pathologies telles que le syndrome de stress post-traumatique (ESPT). En effet, dans ces pathologies, l'émotion causée par des stimuli réactivant le souvenir du traumatisme provoque des flashbacks ou des intrusions incessants que les personnes qui en sont victimes vivent très mal.
Les hormones de stress (adrénaline et noradrénaline) sont fortement liées à la formation de souvenirs émotionnels. La facilitation mnésique peut être atténuée grâce à un médicament, le béta-bloquant (propranolol), qui supprime l’émotion en empêchant l'action de ces hormones. Ainsi, la consolidation mnésique se fait beaucoup plus difficilement.
Pour supprimer les intrusions provoquées par un ESPT, il faudrait prendre le béta-bloquant avant l’événement, ce qui est évidemment impossible. Néanmoins, d’autres auteurs ont montré qu’il serait possible de prendre ce médicament lors de la réactivation du souvenir et ainsi, de bloquer l’effet de facilitation mnésique.
Physiologie de l'action du bêta-bloquant sur la mémoire
Lors d'un événement stressant il y a (figure 17):
- activation du système nerveux sympathique;
- libération de noradrénaline;
- une réponse combat-fuite («fight or flight response»).
Il est possible d'inhiber les hormones adrénaline et noradrénalie grâce à des bêta-bloquants qui empêchent ces hormones d'être capturées par les récepteurs idoines. Ceci a pour effet d'empêcher la modulation au niveau de l'hippocampe et autres aires cérébrales (figure 18).
Bêta-bloquant & mémoire
Labar & Cabeza (2006) ont mené une expérience avec deux groupes de participants afin d'étudier l'effet du bêta-bloquant sur la mémoire. Les sujets d'un des groupes prennent du bêta-bloquant (propranolol) 1 heure avant l'expérience tandis que les sujets de l'autre groupe reçoivent un placebo. Puis les sujets écoutent une histoire en regardant un diaporama. L'histoire est d'abord neutre, puis elle devient émotionnellement chargée pour redevenir neutre.
Les résultats (figure 20) montrent que le groupe prenant du propranolol se souvient moins bien des images présentées durant la partie émotionnelle de l'histoire que que les sujets ayant pris le placebo.
Récupération
Kroes, Strange & Dolan (2010) ont également réalisé une expérience impliquant le bêta-bloquant. Au lieu de faire prendre le bêta-bloquant à leurs sujets pendant l'encodage de l'événement, ils l'ont donné dans une période de récupération en mémoire de l'événement (recodage).
Dans leur expérience, les sujets se voient présenter des mots neutres et des mots chargés émotionnellement. Il s'agit d'une tâche incidente, à savoir que les sujets ne savent pas qu'ils doivent mémoriser les mots. Pour être sûr que les sujets se concentrent bien sur la tâche, on leur demande de dire si le mot représente quelque chose de vivant ou non.
Le jour suivant, la moitié du groupe reçoit un bêta-bloquant, tandis que l'autre reçoit un placebo. Commence alors une séance de rappel indicé (les sujets doivent se rappeler s'ils ont vu ou non la veille les mots qu'on leur présente. Pour cela, ils sont aidés d'indices). Le troisième jour, les mots sont à nouveau montrés, et les sujets doivent dire s'ils les ont vus les jours précédents ou non.
Résultats
Les résultats montrent une réduction de la pression diastolique (pression minimale lors du relâchement du cœur) chez les sujets ayant pris du propranolol, alors que ceux ayant pris le placebo ne présentent pas de différence. Les résultats concernant le rappel des mots montrent que les sujets ayant pris le placebo se rappellent mieux les mots chargés émotionnellement que les mots neutres alors que les sujets ayant pris du propranolol ne montrent pas de différence dans le rappel des mots émotionnels et le rappel des mots neutres. Par conséquent, les auteurs concluent que le bêta-bloquant a un effet sur le recodage du souvenir (figure 21).
De plus, cette désactivation de l'association avec les mots chargés émotionnellement perdure dans le temps (figures 22 et 23).
Conclusion
- La norédrénaline a un rôle critique dans la récupération de souvenirs émotionnels;
- il y a un maintien dans le temps de cet effet.
Reconsolidation & mémoire
Schiller et al. (2010)[4] on effectué l'expérience suivante.
L'hypothèse que fait Schiller, est que la mémoire peut être mise à jour avec de nouvelles informations. Ainsi, un souvenir provoquant la peur peut être transformé afin de devenir inoffensif. Néanmoins, pour cela, il faudrait mettre à jour le souvenir à la fin de la période de reconsolidation, environ 6 heures après l'acquisition d'une peur conditionnée.
L'expérience
Trois groupes subissent un conditionnement et apprennent à associer un carré de couleur jaune avec un choc électrique. Le jour suivant, vient l'extinction pour les trois groupes, qui consiste à présenter à nouveau le carré de couleur jaune sans choc électrique. Mais avant l'extinction, pour deux des groupes, on réactive le souvenir de la douleur en présentant une seule fois le carré jaune associé avec le choc électrique. Pour l'un des deux groupes "réactivés", on fait cela 10 minutes avant de pratiquer l'extinction, alors que pour l'autre, on le fait 6 heures avant l'extinction. Cette différence de temps s'explique par le fait que, selon l'auteur, 6 heures correspond à la fin de la période de reconsolidation du souvenir, tandis qu'après 10 minutes, le souvenir n'est pas encore reconsolidé. On ne réactive pas le souvenir de la peur pour le troisième groupe. Puis on attend encore 24 heure, puis on pratique une ré-extinction, à savoir que l'on présente à nouveau le carré jaune sans le choc électrique. A chaque étape, on mesure la conductance de la peau (la présence de transpiration sur la peau), qui constitue une mesure de la peur.
Résultats
L’extinction fonctionne pour tous les groupes. En ce qui concerne la ré-extinction, le groupe dont le conditionnement n'a pas été réactivé et le groupe ayant subi la réactivation 6 heures avant la ré-extinction montrent toujours un niveau élevé de conductance de la peau. Le groupe ayant subi la réactivation 10 minutes avant la ré-extinction ne montre plus de réponse cutanée. Ainsi, grâce à une réactivation du souvenir dans une fenêtre temporelle très restreinte, ce groupe ne peut plus associer le carré jaune au choc électrique. Il y a donc une mise à jour du souvenir qui se fait entre la reconsolidation et la récupération (figure 24).
Les sujets ont été revus 1 an après l'expérience et le groupe ayant eu le reminder 10 minutes avant avait la peur toujours éteinte alors que le groupe de 6 heures avait toujours la manifestation physiologique (figure 25).
Les souvenirs sont donc malléables: ils peuvent être rappelés et modifiés.
Faux souvenirs
Les faux souvenirs constituent un champ important de recherche. Loftus (1994) a ainsi réussi à implanter un faux souvenir à des personnes ayant participé à son expérience (rencontrer Bugs Bunny à Disneyland alors que le lapin n'est pas de Disney).
Pour arriver à ce résultat, l’expérimentateur recueille auprès de la famille le récit d'événements véridiques, qui se sont réellement produits dans l’enfance du sujet, puis y ajoute un évènement inventé, et lui raconte l’ensemble de l’histoire ainsi enrichie. Lorsque, plusieurs mois plus tard, on leur demande de raconter leurs souvenirs, 34 % des sujets intègrent à leur récit l’évènement inventé. Cette facilité pour implémenter des faux souvenirs peut avoir des répercussions sur les témoignages oculaires et sur la suggestivité en thérapie.
Loftus a réussi à implanter des faux souvenirs encore bien plus cocasses chez certains participants : se faire lécher par Pluto à Disneyland, faire une demande en mariage à un distributeur de Pepsi...
Pour aller plus loin
Pour des raisons de droits d'auteur, nous ne pouvons pas vous donner directement accès aux articles et chapitres de livres ci-dessous. Certains d'entre eux, en particulier les articles de revues, requièrent soit d'être connecté sur le réseau de l'unige, soit d'installer le VPN qui vous permet d'accéder au réseau de l'unige depuis votre machine. D'autres sont directement accessibles sans passer par le réseau de l'unige.
- Loftus, E. F., & Pickrell, J. E. (1995). The formation of false memories. Psychiatric Annals, 25(12), 720-725.
- Sharot, T., & Phelps, E. A. (2004). How arousal modulates memory: Disentangling the effects of attention and retention. Cognitive, Affective, & Behavioral Neuroscience, 4(3), 294-306.
Notes & références
- ↑ Sharot, T., Phelps, E.A.(2004) How arousal modulates memory: Disentangling the effects of attention and retention. Cogn. Affect. Behav. Neurosci. 4:294–306. L'article est disponible en cliquant sur le lien suivant: [1], consulté le 2013.04.20.
- ↑ Kensinger, E. A., Garoff-Eaton, R. J., & Schacter, D. L. (2007). Effects of emotion on memory specificity: Memory trade-offs elicited by negative visually arousing stimuli. Journal of Memory and Language, 56, 575–591. L'article est disponible en cliquant sur le lien suivant: [2], consulté le 2013.04.20.
- ↑ À ce sujet, le lecteur pourra apprécier le cours de Psychopathologie de l'adulte au sujet de L’état de stress post-traumatique.
- ↑ Schiller, D. , Monfils, M., Raio, C., Johnson, D., LeDoux, J.E., & Phelps, E.A. (2010). Preventing the return of fear in humans using reconsolidation update mechanisms. Nature 463: 49-53.
Doits d'auteur
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