Utilisateur:Lebègue C
Depuis une vingtaine d'année, je travaille au sein d'un service formation permanente (= formation des salariés et fonctionnaires) d'une implantation régionale d'un établissement public de recherche en agronomie.
Je suis investi dans la définition de politique formation institutionnelle, l'élaboration de plan annuel de formation aux croisements des politiques de formation et des désirs d'épanouissement professionnel et personnel des collègues. je fonde le plus important de mon travail dans l'ingénierie de formation, l'ingénierie pédagogique et l'animation de formation.
Hors de mon travail, je suis impliqué dans un mouvement d'éducation populaire et de scoutisme, et dans un organisme de formation issu de milieu occitan.
la période actuelle m'a conduit à un "changement de braquet" sur l'une de mes activités d'ingénieries. En effet, depuis plusieurs années, je suis interpellé par les "difficultés intéressantes" s'accumulant sur l'organisation du classique stage. La diversité croissante des besoins et souhaits de formation, les discours des agents indiquant leurs difficultés grandissantes a s'inscrire à une formation en présentiel classique, l'impossibilités à mobiliser des formateurs sur autres choses que le diaporama et le transmissif frontal alors même que les évaluations à chaud de nos actions pointent les limites de ces modalités. j'envisage le DUREN comme un moment de prise de recul sur ma pratique, d'analyse indirecte de celle-ci afin de la faire évoluer. j'ai perçu le Covid comme l'opportunité de passer des questions et doutes à des réalisations.
Pour autant tout se passe comme si le ressenti vis-à-vis des modalités à vocation pédagogique, différentes de celles habituelles ne génèrent pas ou peu de surcroit de motivation, ou d'amélioration des apprentissages. Je souhaiterais mieux comprendre les mécanismes d'acceptation de changements en lien avec de modalités pédagogiques encore peu habituelles, en prenant sans doute au moins un exemple comme le serious game ou la classe virtuelle.