Psychologie différentielle
Introduction
Psychologie différentielle et psychologie de la personnalité
Le quotient intellectuel ou QI est le résultat d'un test psychométrique qui, lorsqu'il est corrélé avec les autres éléments d'un examen psychologique, entend fournir une indication quantitative standardisée liée à l'intelligence abstraite. Le résultat fournit un indice sur la vivacité intellectuelle de l'enfant ou de l'adulte, que les parents ou éducateurs sont libres d'utiliser ou non. En effet, la construction des tests de QI est empirique : aucune théorie complète ne la sous-tend. Des psychologues ne fondant leurs consultations que sur la mesure du QI feraient preuve de désinvoltre, ce facteur ne constituant qu'un élément de la personnalité.
On distingue :
- le QI classique (ou « en âge mental »). C'est le rapport entre l'âge « mental » que donne le résultat du test sur l'âge réel, multiplié par 100. Ainsi un enfant de 10 ans montrant les mêmes résultats que la moyenne des enfants de 12 ans a « douze ans d'âge mental » et un QI de 120 = (12 / 10) ⅹ 100. Conçu pour détecter et aider les enfants en difficulté, il n'a plus vraiment d'utilité pour un adulte
- le QI par rang ou QI standard qui correspond au rang auquel se situe une personne relativement à une population représentée par une loi normale (Courbe de Gauss). Il ne s'agit pourtant que d'une approximation. Tous les tests fixent la moyenne à 100. L'écart-type est le plus souvent fixé à 15 (on parle alors de QI Standard), parfois à 16 ou même à 24.
Conception
La moyenne du QI standard est fixée à 100 pour des raisons historiques. L'écart-type à 15 est arbitraire, mais il correspond à un écart probable de 10, ce qui veut dire qu'entre un QI de 90 et de 110, il y a 50 % de la population. Pour les psychologues américains "un individu sur deux est normal", donc entre 90 et 110".
Le test dépend d'une plus ou moins grande familiarité préalable avec les notions utilisées par le test; c'est pourquoi il est bon lorsqu'on échoue à un test de le retenter quelques mois après.
Dans la pratique, si le QI constitue un indicateur, un repère valable de quelque chose, il lui manque certaines caractéristiques qui définissent un instrument de mesure scientifique. Cela ne supprime pas pour autant l'intérêt de ce type de tests, mais rappelle qu'ils n'ont pas dans leur état actuel le caractère précis de la mesure d'une température ou d'une longueur.
Les tests de QI ne font pas appel à des questions spécifiquement culturelles (comme des connaissances en histoire ou en géographie), mais il restent orientés culturellement dans la mesure où ils font appel à des connaissances en arithmétique, et parfois même de vocabulaire.
Mises en cause du QI
Que mesure réellement le QI ? « Je nomme intelligence ce que mesurent mes tests », auraient répondu, dit-on, ironiquement peut-être, Alfred Binet, puis, dubitatif, Jean Piaget. Il n’y a pas actuellement consensus autour de la définition même de l'intelligence.
Selon une autre définition, l'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre eux et d'aboutir à la connaissance conceptuelle et rationnelle (par opposition à la sensation et à l'intuition). Elle se perçoit dans l'aptitude à comprendre et à s'adapter facilement à des situations nouvelles. L’intelligence peut ainsi être conçue comme la faculté d'adaptation. Le QI est mesure peut-être partiellement les facultés d'adaptation d'une personne, mais il est néanmoins difficile de considérer le QI exclusivement comme une mesure de cette capacité.
Les tests de QI ne prétendent donner une image approximative que d'une partie de ce qu'on entend communément par « intelligence », partie qui serait plutôt une adaptation à certains codes de raisonnement logique simples ou complexes. Des aptitudes plus difficiles à apprécier telles que la résolution rapide d’un problème logique donné, parfois déterminantes — comme l'opiniâtreté — dans la vie réelle, ne sont pas prises en compte dans ces tests, puisque chaque question doit être résolue en trente secondes en moyenne.
La validité : Le QI mesure-t-il l'intelligence ?
Un test est dit valide lorsqu’il mesure bien ce qu'il prétend mesurer. Dans le cas de l’intelligence, pour qu’un test soit valide, il sera nécessaire (sans être suffisant) de démontrer que celui-ci ne mesure qu’une seule et unique dimension (l'intelligence).
À supposer que l'intelligence soit définie de façon consensuelle et scientifique, il reste à savoir comment un test peut entendre la mesurer. C'est pourquoi on utilise des batteries de tests, faisant appel à des techniques de tempérance, comme des évaluations du niveau de langage.
Des individus particulièrement doués, voire géniaux, dans la discipline qui les passionne peuvent être très démunis dans d'autres domaines : vie courante, formalités administratives... Ils peuvent même obtenir de mauvais résultats au test de QI.
Enfin, les résultats permettent de calculer les capacités du cerveau confrontés à une expérience de réflexion le jour où cette expérience a été menée. Il existe une certaine variabilité intra-individuelle dans les résultats à un test de QI.
Un rôle pragmatique
Le quotient intellectuel constitue ainsi surtout un classement (d'adaptation à des types de raisonnements logiques, voire de cognition, prédéfinis) d’un individu par rapport à une population donnée, et ne renseigne que sur son écart par rapport à la norme. Il ne s'ensuit pas pour autant que cette information soit dénuée d'utilité.
Prendre en compte les dimensions multiples de l’intelligence pourrait représenter une voie pour l’établissement de futurs tests visant à l’orientation, alors que le QI s'intéresse essentiellement soit à un potentiel, soit au contraire à des difficultés prévisibles pour un futur cursus.
En d'autre termes, la question réside moins dans le fait de savoir quel nom donner à ce que le QI mesure que de savoir à quelles capacités de réalisation sa valeur est corrélée.
Applications et précautions
Le QI doit être mesuré par un psychologue professionnel dans le cadre d'un examen psychologique qui comporte une réflexion et des analyses qui vont au-delà de simples chiffres. L'analyse clinique d'un test de Wechsler est un élément primordial, notamment pour apprécier les dysharmonies cognitives. On n'utilise pas ou rarement qu'un seul test comme celui du QI, on y adjoint d'autres tests qui, mis en concordance avec le QI, donnent une appréciation plus complète et globale de la personnalité de l'enfant, de l'adolescent ou de l'adulte. Bien utilisé et travaillé, c'est un instrument précieux. Hors contexte, il perd de sa pertinence et devient un banal test comme on en consulte particulièrement en été, dans les magazines lus pendant les vacances. Les conditions du test sont extrêmement importantes, les tests effectués sur des personnes trop stressées (si ce n'est pas leur état habituel), dépressives, traumatisées ou ayant une hygiène de vie trop mauvaise ne sont pas nécessairement représentatifs de leur potentiel intellectuel réel. Ainsi, pour les enfants, vaut-il mieux préparer le test par quelques séances préalables de prise de contact et de mise en confiance.
Introduction
(Paul T. Costa et Robert R. McCrae)
Le modèle dominant dans l'approche de la psychologie différentielle est le modèle des cinq grands facteurs indépendants de la personnalité, le "big five". Les inventaires de la personnalité les plus utilisés aujourd'hui se servent de ce modèle comme cadre de référence. Les cinq facteurs de la personnalité (avec quelques variations selon les modèles) sont les suivants : névrosisme, extraversion, ouverture à l'expérience, agréabilité (longtemps traduit comme facteur d'altruisme) et "consciencieusité". Il existe un moyen mnémotechnique simple pour se rappeler ces facteurs qui consiste à prendre la première lettre de chaque facteur pour former les mots suivants : OCEAN ou CANOE
Dans le cadre de cette approche, décrire la personnalité d'un individu, c'est décrire la position d'un individu sur chacun des ces cinq facteurs indépendants (donc non corrélés entre eux).
Chaque facteur est composé de six éléments appelés "facettes" qui elles ont une corrélation. Cela signifie que le névrosisme comporte six facette, l'extraversion également, et ainsi de suite.
Description du modèle
Le «Big Five» est le modèle dominant depuis les années 1990. Il est devenu incontournable pour les chercheurs travaillant dans le cadre de l'approche différentielle de la personnalité. Ils doivent ainsi utiliser les questionnaires issus de cette perspective théorique. Les autres modèles (ceux de Cattell et Eysenck, par exemple) sont utilisés beaucoup plus rarement).
Ce modèle s'inscrit dans la perspective [¿nomothétique], c'est-à-dire qu'il vise à expliquer les différences individuelles. Le but n'est pas de comprendre la particularité d'un individu, mais d'organiser les différences interindividuelles, c'est à partir de cet objectif qui vise à étudier ces différences individuelles, que les auteurs, Costa et McCrae, vont arriver à l'idée qu'il y a cinq facteur permettant de différencier les individus les uns des autres.
Nous revenons sur les particules élémentaires, ici les éléments de base qui permettent de décrire un individu que sont ces cinq grands facteurs. Si on veut une lecture plus précise, on va descendre au niveau des facettes. Ce qui nous ramène sur un point important où on fait l'hypothèse que tout individu peut être qualifié/caractérisé sur ces cinq facteurs de personnalité (ou dimensions).
L'hypothèse est que ces cinq facteurs sont nécessairement présents chez tous les individus.
Cela nous permet de voir qu'on s'est «beaucoup» éloigné de la perspective d'Allport puisqu'il considérait que tous les facteurs n'étaient pas nécessairement présents chez les individus.
Dans la continuité de la perspective d'Eysenck, nous sommes définitivement dans une résolution dimensionnelle. La lecture typologique a été abandonnée: nous ne sommes pas introverti ou extraverti, nous ne sommes pas agréable vs désagréable, en fait à chaque fois on va avoir une perspective s'inscrivant sur une dimension continue et pour chacun de ces facteurs, l'objectif va être de situer l'individu par rapport à la distribution normale. À la suite de cela, à chaque ouverture, il sera dit au sujet que par rapport à ouverture, «tel est votre position par rapport à la distribution normale» et ce pour toutes les dimensions psychologiques.
Si ce modèle est devenu incontournable et dominant aujourd'hui, c'est aussi parce que quasiment tous les questionnaires et inventaires de personnalités utilisés finissent par arriver sur ces cinq facteurs. On verra que même Cattell avec ces 16 facteurs va s'approcher d'une perspective en cinq facteurs.
L'arguments de Costa et McCrae est de dire qu'ils ont raison de considérer que le modèle à cinq facteur est dominant, parce que quelque soit l'instrument (le questionnaire) utilisé, on arrive sur ces cinq facteurs. Ils sont donc réels dans ce sens qu'ils sont observés à partir de n'importe quel questionnaire de personnalité. Ce n'est donc pas lié à un seul questionnaire avec des biais éventuels qui pourrait y être associé.
Ce qui va finir de solidifier ce modèle et de let rendre incontournable est l'idée que ces cinq grands facteurs de la personnalité représenteraient une structure universelle. Ils seraient présent chez tous les individus de la planète. Pour eux, ces facteurs, reposent sur des bases biologiques et ils cherchent à définir quelles sont les bases biologiques, mais donc si nos comportements, si notre position sur un facteur dépend de structures biologiques, à partir du moment où la structure biologique est la même pour tous les individus, il est logique, pour eux, que tous les individus puissent être définis par rapport à ces cinq grands facteurs de la personnalité.
L'universalité de la structure viendrait en premier lieu du fait qu'elle se fait très tôt dans le développement, puisqu'à partir de l'âge de 10-11 ans, l'analyse des résultats factorielles aboutissent à l'existence de ces cinq grands facteurs de la personnalité. Pour eux le fait de mettre cela en évidence à partir de 10-11 ans et d'être stable jusqu'à la fin de la vie des individus, est un argument qui montre que ça représente bien l'organisation des différences interindividuelles et que ça le représente tout au long de la vie.
Ils ont bien entendu travaillé sur les groupes et le premier groupe est la distinction hommes/femmes, puisqu'il y a des variations sur la performance, mais ce qu'ils vont montrer c'est qu'indépendamment des niveaux hommes/femmes qui peuvent varier la structure, ce qui permet d'expliquer les différences individuelles, est exactement la même pour les hommes que pour les femmes. Donc ces cinq grands facteurs, on les observe aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Ce qui pour eux est cohérent puisque derrière il y a cette base biologique et que l'aspect biologique est similaire entre les deux sexes.
Ceci ne veut pas dire que les niveaux sont les mêmes chez les hommes que chez les femmes. Il y a des différences et le facteurs qui est souvent montré, est celui de névrosisme (d'instabilité émotionnelle) ou pour le facteur névrosisme on observe des différences pour les sexes. La conséquence est que lorsqu'on fait passer des questionnaires, on va avoir des barèmes différents entre hommes et femmes au niveau de la personnalité. On n'aura jamais ça sur tests d'intelligence.
Il y a eu un éclatement de l'échantillon hommes/femmes parce qu'il y a des différences de performances, de résultats sur les cinq grands facteurs.
L'étude à été étendus sur différentes populations (US, GB, puis francophones) et la conclusion est que c'est universel. Mais les critiques ont été immédiates, avec l'argument que ce sont des structures valable pour les pays industrialisés, les pays occidentalisés et que cela pourrait ne pas survenir pour d'autres pays. Depuis les études ont été étendues sur des populations africaines, asiatiques et océanique et quelque soit les pays et les continents on retrouve de manière systématique ces cinq grands facteurs. Pour Costa et McCrae c'est un argument de l'universalité de ces cinq facteurs de la personnalité.
Le dernier point à ce sujet sont les groupes cliniques. Il faut en effet démontrer, parce que ce n'est pas garanti à l'avance, que ces cinq grands facteurs de la personnalité sont aussi valable pour les différentes psychopathologies. La pertinence de ces cinq grands facteurs existe également chez les individus présentant une psychopathologie particulière.
En résumé:
- Approche nomothétique: référence depuis les années 90
- Perspective dimensionnelle
- Mis en évidence à partir de différents instruments
- Structure «universelle»:
- Tout âge (à partir de 10-11ans)
- Hommes - femmes
- Différents groupes ethniques
- Différents groupes cliniques
- Base biologique
Caractéristiques
Ce qui explique l'utilisation de ces inventaires de personnalité dans les procédures de sélection dans les aspects de diagnostic ou de pronostic, c'est le fait que comme les tests d'intelligence, les résultats sur les inventaires de personnalité et donc la position des individus sur les cinq facteurs corrèle avec certaines activités tels que la réussite scolaire ou la sélection au niveau professionnel.
Ce qui va être fait est la chose suivante:
- une entreprise a un poste à pourvoir
- il faut définir le profile de personnalité souhaité
- par exemple quelqu'un de plutôt extraverti, stable sur le plan émotionnel
- la sélection consistant à trouver la personne qui «colle» le mieux au profil souhaité.
Les données montrent qu'il y a des relation et qu'il est possible de faire des prédiction à relativement long terme sur la base des résultats des inventaires de personnalité.
Finalement, parce que jusqu'à maintenant cela avait été séparé, on a de plus en plus de relation entre ces cinq grands facteurs et les troubles de la personnalité. Pour montrer en fait que le côté psychopathologique ne représente que la partie extrême de la normalité. On s'inscrit donc de plus en plus dans une vision considérant le côté pathologique comme n'étant que l'extrême de la normalité. Tandis qu'avant, normalité et pathologie étaient deux choses différentes qu'on ne pouvait pas mélanger.
En résumé:
- Validité critérielle (prédiction) avec réussite et performance professionnelle
- Relations entre Big five et troubles de la personnalité (axe II)
Névrosisme
(vs. stabilité émotionnelle)
- Exemple d’items du [¿NEO-PI-R]:
- Je me sens souvent inférieur aux autres
- Lorsque je vis une période intense de stress, j’ai parfois l’impression que je vais m’effondrer
- Je me sens souvent tendu(e) et agité(e)
- Trop souvent, lorsque les choses vont mal, je me décourage et j’ai envie de tout laisser tomber
- Scores élevés: hypervigilance, hypersensibilité, cognitions négatives sur soi, vulnérabilité au stress, perception de la menace
Extraversion
(vs. Introversion)
- Exemples d’items:
- J’aime être entouré(e) de beaucoup de gens
- Je suis une personne enjouée, pleine d’entrain
- Je ris facilement
- Je suis une personne très active
- Comportement d’approche, hypersensibilité et réactivité aux stimuli agréables, éprouver des émotions positives, sensibilité à la récompense «affective»
Ouverture à l'expérience
- Exemples d’items :
- Je suis intrigué(e) par les formes que je trouve dans l’art et la nature
- Je goûte souvent des mets nouveaux ou étrangers
- Je démontre une très grande curiosité intellectuelle
- Intérêts ouverts, larges, rechercher et vivre des expériences nouvelles, curiosité, réactions à la nouveauté
- Conformisme-conventionnel vs. Ouverture-curiosité
Définitions:
- assertivité, affirmation de soi, ce que l'individu est capable de montrer de soi
- grégarité: aimer être entouré d'une foule de monde
Agréabilité
- Exemple d’items :
- J’essaie d’être courtois(e) envers tous ceux que je rencontre
- Je préfère coopérer avec les gens plutôt que de rivaliser avec eux
- La plupart des gens que je connais m’aiment bien
- En général, j’essaie d’être attentionné(e) et respectueux(se)
- Échanges interpersonnelles, relation avec autrui, altruisme, empathique, coopération (vs. personne indifférente ou insensible à autrui)
Caractère consciencieux
(vs. impulsivité)
- Exemple d’items :
- Je garde propres et en ordre mes effets personnels
- Je suis capable de me discipliner afin de m’acquitter de mes tâches à temps
- Je vise la perfection dans tout ce que j’entreprends
- Motivation, inhiber les impulsions ; organisation et persévérance dans les conduites dirigées vers 1 but lointain ; contrôle, planification, tenace, persévérante
Questionnaires
Le modèle de base est donc celui avec ses cinq grands facteurs et ses six facettes. Il existe un certain nombre d'instruments d'inventaire de personnalité et notamment celui qui est le plus utilisé est le NEO-PI-R. PI voulant dire «Personnality Inventory» (inventaire de personnalité) et R pour «Revised» (révisé) et il contient 240 questions. Il en existe une version française. Elle a été élaborée en 1998.
Il y a une évaluation des cinq facteurs (OCEAN) et il y a une évaluation de chacune des 30 facettes. Ceci permet de situer une personne ayant subit le test non seulement sur chacun des cinq facteurs, mais également.
Les réponses sont données sous forme d'échelle passant par «Fortement en désaccord», «En désaccord», «Neutre», «En accord» et «Fortement en accord». Pour l'analyse, les réponses sont transformées en points (forme numérique) correspondants allant de 5 à 1[1]. Ces notes vont être transformées, non pas sur les moyennes QI qui sont sur une moyenne de 100 avec un écart-type de 15[2], mais des «Notes T» ayant une moyenne de 50 et un écart-type de 10[3][4].
Ce qu'il faut retenir c'est qu'on ne garde pas les valeurs brutes, mais il y a une transformation pour créer un nouveau barème. Dans ce sens, le QI est un barème particulier et le questionnaire de personnalité a son propre barème.