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*'''Compte-rendu : [[Apprentissage et enseignement des langues secondes à de jeunes apprenants]]''' (2017) - Responsable UER: Ingo Thonhauser | *'''Compte-rendu : [[Apprentissage et enseignement des langues secondes à de jeunes apprenants]]''' (2017) - Responsable UER: Ingo Thonhauser | ||
*: ''Résumé: Multiculturalité, voilà un mot qui définit bien la Suisse. Ce petit pays en plein cœur de l’Europe jouit d’une situation bien singulière. Contrairement à ses pays voisins qui ont chacun une seule langue nationale bien définie, la Confédération Helvétique en a quant-à-elle quatre : l’allemand , le français, l’italien et le romanche (les trois premières étant des langues officielles). La place des langues à l’école est depuis longtemps un sujet de discussions et de controverses. Si au début du XXe siècle certains courants de pensée décrétaient encore que le bilinguisme pouvait être nocif, les mentalités ont depuis énormément évolué, celles-ci prônant dorénavant la richesse du plurilinguisme inhérent à nos sociétés multiculturelles. Comme l’évoquait Isabelle Chassot en 2013 alors qu’elle était présidente de la CDIP, « la conception que nous avons en Suisse de l’enseignement des langues au niveau de la scolarité obligatoire est ambitieuse, mais elle est appropriée à la situation linguistique particulière de notre pays ». Ainsi en Suisse, l’apprentissage d’une deuxième langue officielle est préconisé, ce avant l’instruction de tout autre langue étrangère. Les cantons de Suisse alémanique suivent cette recommandation diversement, contrairement aux cantons romands qui l’appliquent. Quant au Tessin, seul canton italophone, l’apprentissage à l’école primaire de trois langues étrangères, dont deux officielles, a été décidé de par sa situation linguistique particulière. Alors quels sont les arguments en faveur de l'enseignement d'une deuxième langue? Quid de l'évolution des méthodologies? Y a-t-il des recommandations pour les enseignants? État des lieux de ce que préconise les dernières recherches en | *: ''Résumé: Multiculturalité, voilà un mot qui définit bien la Suisse. Ce petit pays en plein cœur de l’Europe jouit d’une situation bien singulière. Contrairement à ses pays voisins qui ont chacun une seule langue nationale bien définie, la Confédération Helvétique en a quant-à-elle quatre : l’allemand , le français, l’italien et le romanche (les trois premières étant des langues officielles). La place des langues à l’école est depuis longtemps un sujet de discussions et de controverses. Si au début du XXe siècle certains courants de pensée décrétaient encore que le bilinguisme pouvait être nocif, les mentalités ont depuis énormément évolué, celles-ci prônant dorénavant la richesse du plurilinguisme inhérent à nos sociétés multiculturelles. Comme l’évoquait Isabelle Chassot en 2013 alors qu’elle était présidente de la CDIP, « la conception que nous avons en Suisse de l’enseignement des langues au niveau de la scolarité obligatoire est ambitieuse, mais elle est appropriée à la situation linguistique particulière de notre pays ». Ainsi en Suisse, l’apprentissage d’une deuxième langue officielle est préconisé, ce avant l’instruction de tout autre langue étrangère. Les cantons de Suisse alémanique suivent cette recommandation diversement, contrairement aux cantons romands qui l’appliquent. Quant au Tessin, seul canton italophone, l’apprentissage à l’école primaire de trois langues étrangères, dont deux officielles, a été décidé de par sa situation linguistique particulière. Alors quels sont les arguments en faveur de l'enseignement d'une deuxième langue? Quid de l'évolution des méthodologies? Y a-t-il des recommandations pour les enseignants? État des lieux de ce que préconise les dernières recherches en didactiques des langues.'' | ||
==Ressources pédagogiques== | ==Ressources pédagogiques== |
Version du 17 octobre 2023 à 22:41
Présentation
Au bénéfice d'un Bachelor of Arts en sciences de l'éducation ainsi que d'un Diplôme d'enseignant délivrés par la Haute École Pédagogique du canton de Vaud (HEPL), j'ai l'opportunité d'enseigner depuis 2019 au sein des écoles primaires genevoises dans les degrés 5P à 8P.
Durant mon parcours académique, j'ai eu l'occasion d'être initié aux avantages et aux limites des MITIC comme soutien à l'enseignement et à l'apprentissage. Cela s'est notamment traduit par la création d'exerciseurs permettant aux élèves de consolider leurs connaissances au travers d'un environnement multimédia ou encore de leur permettre de produire des réalisations médiatiques sur fond d'interdisciplinarité (cf section Ressources pédagogiques).
Les quelques années de pratique du métier d'enseignant m'ont apporté de nouvelles idées et perspectives d'utilisation quant aux TICE: j'ai identifié une multitude d'objectifs d'apprentissage pour lesquels il serait possible de développer des drilliciels ou applications. Ces outils permettant entre autres autonomisation et différenciation, il paraît dès lors judicieux d'utiliser leur potentiel.
Passionné par les nouvelles technologies et convaincu des possibilités qu'elles offrent au domaine de l'éducation, je me forme actuellement aux sciences informatiques du côté de l'Université de Genève (UNIGE). L'unité TECFA propose en effet le Master of Science in Learning and Teaching Technologies (MALTT), formation permettant entre autres d'acquérir les compétences nécesssaires au développement de nouveaux moyens et outils numériques visant la transmission de connaissances au plus grand nombre.
Vous trouverez plus d'informations quant à mon parcours académique et professionnel sur mon profil LinkedIn.
Travaux de recherche
Voici ma contribution à la littérature scientifique des sciences de l'éducation:
- Mémoire de Bachelor : Élèves ayant de grandes facilités d'apprentissage : les oubliés de l'inclusion scolaire ? (2019) - Directeur du mémoire: Serge Ramel
- Résumé: Depuis quelques décennies et suite à plusieurs mouvements sociaux du XXe siècle, la préoccupation de savoir comment adapter la transmission de connaissances à une diversité d’apprenants n’a cessé de faire évoluer la forme scolaire. De nos jours, le concept d’école inclusive occupe une place importante car c’est le modèle vers lequel tendent beaucoup de systèmes éducatifs, dont celui de la Suisse actuellement dans une logique d’intégration. Différents concepts, tels que la différenciation pédagogique ou la pédagogie universelle, s’articulent autour de cette volonté institutionnelle qui est d’inclure tous les élèves dans un milieu scolaire ordinaire. Toutefois, les mesures mises en place pour accueillir des élèves ayant des besoins éducatifs particuliers semblent ne pas profiter à tous. Malgré les injonctions légales stipulant que chaque élève doit être mis en situation d’atteindre son plein potentiel, un décalage subsiste entre le projet visé par l’école inclusive et la réalité du terrain : l’attention semble davantage portée sur les catégories d’élèves ayant des difficultés alors que la diversité des apprenants inclut aussi les élèves ayant de grandes facilités. Pour expliquer cette rupture au niveau des pratiques pédagogiques, de nombreux ouvrages rendent compte de la place déterminante qu’occupent les conceptions enseignantes et institutionnelles, notamment vis-à-vis des notions de différenciation pédagogique, d’école inclusive, mais aussi d’intelligence et de handicap. Le phénomène de catégorisation des enfants, largement répandu dans la documentation scientifique, influence l’enseignant dans sa perception des apprenants. Ceux ayant de grandes facilités d’apprentissage n’échappent pas à ce constat : aucune littérature ne leur est directement associée, si bien que les ressources à disposition des enseignants ne concernent que les enfants diagnostiqués HPI.
- Compte-rendu : Apprentissage et enseignement des langues secondes à de jeunes apprenants (2017) - Responsable UER: Ingo Thonhauser
- Résumé: Multiculturalité, voilà un mot qui définit bien la Suisse. Ce petit pays en plein cœur de l’Europe jouit d’une situation bien singulière. Contrairement à ses pays voisins qui ont chacun une seule langue nationale bien définie, la Confédération Helvétique en a quant-à-elle quatre : l’allemand , le français, l’italien et le romanche (les trois premières étant des langues officielles). La place des langues à l’école est depuis longtemps un sujet de discussions et de controverses. Si au début du XXe siècle certains courants de pensée décrétaient encore que le bilinguisme pouvait être nocif, les mentalités ont depuis énormément évolué, celles-ci prônant dorénavant la richesse du plurilinguisme inhérent à nos sociétés multiculturelles. Comme l’évoquait Isabelle Chassot en 2013 alors qu’elle était présidente de la CDIP, « la conception que nous avons en Suisse de l’enseignement des langues au niveau de la scolarité obligatoire est ambitieuse, mais elle est appropriée à la situation linguistique particulière de notre pays ». Ainsi en Suisse, l’apprentissage d’une deuxième langue officielle est préconisé, ce avant l’instruction de tout autre langue étrangère. Les cantons de Suisse alémanique suivent cette recommandation diversement, contrairement aux cantons romands qui l’appliquent. Quant au Tessin, seul canton italophone, l’apprentissage à l’école primaire de trois langues étrangères, dont deux officielles, a été décidé de par sa situation linguistique particulière. Alors quels sont les arguments en faveur de l'enseignement d'une deuxième langue? Quid de l'évolution des méthodologies? Y a-t-il des recommandations pour les enseignants? État des lieux de ce que préconise les dernières recherches en didactiques des langues.
Ressources pédagogiques
Voici les principales ressources numériques que j'ai eues l'occasion de créer et partager durant mes études et ma carrière d'enseignant. Celles-ci sont disponibles en libre accès:
- SkoobCast (2020) - Chaîne YouTube pédagogique
- Booktubing - Production de l'oral avec iMovie (2020) - Banque de Ressources Pédagogiques des enseignant·e·s vaudois·e·s
- Français - Travailler les graphèmes "on" et "om" avec Pages (2020) - Banque de Ressources Pédagogiques des enseignant·e·s vaudois·e·s
- Musique - Travailler les paroles d'une chanson avec Keynote (2020) - Banque de Ressources Pédagogiques des enseignant·e·s vaudois·e·s
- Homophones - Exerciseurs sur les sons /se/ et /kel/ (2018) - Banque de Ressources Pédagogiques des enseignant·e·s vaudois·e·s
Intérêts
Voici une liste non-exhaustive de notions pertinentes en lien avec la pédagogie et le numérique:
- Le modèle ASPID: outil permettant de catégoriser l'utilité d'une technologie dans l'enseignement et l'apprentissage
- L'enseignant concepteur de ses propres ressources
- Le projet au primaire
- Les médias libres d'utilisation
- La pédagogie de l´activité
- La pédagogie de l'image
- La création rapide de contenus en ligne
Contributions Wiki STIC
- Corrections orthographiques (0.25) : Corrections orthographiques
- Améliorations textuelle d'une partie existante d'une page (0.5) : Amélioration textuelle et visuelle d'un article sur le Modèle ASPID
- Utilisation d'un modèle (0.5) :
- Ajout de liens internes et/ou catégories (0.75) :
- Introduction d'une brève partie dans une page existante (0.75) :
- Création d'une page pertinente, mais avec peu de contenu (1.00) : Article sur les MITIC
- Introduction d'une partie importante dans une page existante (1.25) :
- Relecture complète d'un article avec indication dans la discussion (1.5) :
- Re-organisation pertinente du wiki (catégories, ...) (1.50) :
- Amélioration technique d'une partie d'un article (utilisation d'un modèle, ajout d'une image/schéma saillant) (1.50) :
- Ouverture et/ou participation à la discussion sur le contenu d'un article (1.75) :
- Réorganisation importante d'un article (2.00) :
- Création d'une nouvelle page pertinente avec contenu conséquent (2.50) :
- Création ou refonde d'une page existante de haute qualité au niveau technique et des contenus (5.00) : Création de la page sur l'Apprentissage et l'enseignement des langues secondes à de jeunes apprenants
Page rédigée par Alexandre Tsiklis (discussion)