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En cohérence avec cette vision de la connaissance, l'apprentissage doit être situé dans un contexte riche, reflétant des contextes du monde réel, pour que ce processus de construction actif arrive et se transfère aux environnements autres que l'école (p. 91-2).
En cohérence avec cette vision de la connaissance, l'apprentissage doit être situé dans un contexte riche, reflétant des contextes du monde réel, pour que ce processus de construction actif arrive et se transfère aux environnements autres que l'école (p. 91-2).
On emploit également le terme de '''réification''' des [[savoir]]s (François Robert, 1998) pour décrire l'habitude des enseignants et élèves de considérer les objets d'un apprentissage comme existant par eux-mêmes, qui doivent être transmis, acquis, emmagasinés et restitués aussi fidèlement que possible lors des tests de connaissance ou contrôles.


==Voir aussi==
==Voir aussi==
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Jonassen, D. (1991). Objectivism vs constructivism: Do we need a new philosophical paradigm? Educational Technology, Research and Development, 39(3), 5-13.<br>  
Jonassen, D. (1991). Objectivism vs constructivism: Do we need a new philosophical paradigm? Educational Technology, Research and Development, 39(3), 5-13.<br>  
Web : http://www.usask.ca/education/coursework/802papers/Skaalid/definition.html
Web : http://www.usask.ca/education/coursework/802papers/Skaalid/definition.html
Robert, F. (1998). [http://perso.orange.fr/f-robert.com/evddssp.pdf Essai sur les variables de la didactique du droit et leurs significations sociales et politiques], thèse, soutenue en mai 1998 sous la direction du Professeur Michel Develay, 400p, pdf.


[[en:objectivism]]
[[en:objectivism]]
[[Catégorie: théories d'apprentissage]]

Dernière version du 23 septembre 2009 à 17:45

Définition

L'objectivisme est l'opposé du constructivisme. Pour Bednar, Cunningham, Duffy et Perry (1991), l'objectivisme est une vue de la nature de la connaissance et de ce que signifie "savoir quelque chose". De ce point de vue, l'esprit est une instantiation d'ordinateur, manipulant les symboles de la même manière. Ces symboles acquièrent une signification quand une réalité externe et indépendante leur est associée dans nos interactions dans le monde. La connaissance est donc une entité existant indépendemment de l'esprit des individus, et est internalisée. La connaissance est donc une manipluation basée sur les règles de ces sysmboles… Cette école de pensée pense que le monde exterieur est indépendant de l'esprit (donc le même pour tous) et on peut dire des choses le concernant qui sont objectives, absolues et inconditionnellement vraies ou fausses…Le but de l'instruction, en cohérence avec cette vue de la connaissance des perspectives behavioristes et cognitives de traitement de l'information, est de communiquer ou transférer la connaissance aux apprenants de la façon la plus efficace possible. La connaissance peut être complétement caractérisée en utilisant la technique de l'analyse sémantique (ou celle de la tâche d'analyse). Une des clés pour l'efficience et l'effectivité est la simplification et la régularisation : La pensée est "atomisable" car elle peut être complétement décomposée en simple bloques (~atomes) qui forment la base de l'instruction. (p. 91)

Pour Jonassen (1991, p10), le constructivisme prétend que la réalité est construite par l'apprenant sur la base de son activité mentale. Les humains percoivent et interprêtent. Ils construisent leur propres réalité engageant leurs activités mentales… Penser est limité par la perception des expériences sociales et physiques qui peuvent seulement être comprises par l'esprit. Ce que l'esprit produit, ce sont des modèles mentaux qui expliquent à l'apprenant ce qu'il ou elle a perçu. Nous concevons tous de la réalité extérieure quelque chose de différent, basé sur notre unique lot d'expériences avec le monde et nos croyances le concernant.

Bednar, et al (1991) vont plus loin. L'apprenant construit une représentation interne de la connaissance, une interprétation personnelle de l'expérience. Cette représentation est constamment soumise à des changements, sa structure et ses liens formants les fondations sur lesquelles d'autres structures de connaissance sont apposées. Apprendre est un processus actif dans lequel la signification est développée sur la base d'expréeinces… L'accroissement conceptuel vient du partage des multiples perspectives et des changements simultans de notre représentation interne en réponse à ces perspectives aussi bien qu'au travers de l'expérience cumulative.

En cohérence avec cette vision de la connaissance, l'apprentissage doit être situé dans un contexte riche, reflétant des contextes du monde réel, pour que ce processus de construction actif arrive et se transfère aux environnements autres que l'école (p. 91-2).

On emploit également le terme de réification des savoirs (François Robert, 1998) pour décrire l'habitude des enseignants et élèves de considérer les objets d'un apprentissage comme existant par eux-mêmes, qui doivent être transmis, acquis, emmagasinés et restitués aussi fidèlement que possible lors des tests de connaissance ou contrôles.

Voir aussi

constructivisme, socio-constructivisme, discovery learning, WebQuest,...

Références

Bednar, A.K., Cunningham, D., Duffy, T.M., and Perry, J.D. (1991). Theory into practice: How do we link? In G. Anglin (Ed.), Instructional Technology: Past, Present and Future. Englewood, CO: Libraries Unlimited, Inc.
Web : http://www.usask.ca/education/coursework/802papers/Skaalid/definition.html

Jonassen, D. (1991). Objectivism vs constructivism: Do we need a new philosophical paradigm? Educational Technology, Research and Development, 39(3), 5-13.
Web : http://www.usask.ca/education/coursework/802papers/Skaalid/definition.html

Robert, F. (1998). Essai sur les variables de la didactique du droit et leurs significations sociales et politiques, thèse, soutenue en mai 1998 sous la direction du Professeur Michel Develay, 400p, pdf.