Partage de signets
Introduction
Par partage de signets, nous entendons la possibilité d'enregistrer des signets, de les partager et de les accéder facilement car on les retrouvera rapidement et on pourra les consulter depuis n'importe où.
Description et intérêt
Un outil de partage de signets permet d'enregistrer et de partager des signets en utilisant pour cela un site web public.
D’après Wikipedia : "Le social bookmarking (en français « marque-page social », « navigation sociale » ou « partage de signets ») est une façon pour les internautes de stocker, de classer, de chercher et de partager leurs liens favoris. Dans un système ou réseau de bookmarking social, les utilisateurs enregistrent des listes de ressources web qu’ils trouvent utiles ..."
Cependant, dans cette définition, on ne trouve pas la dimension des mots-clés (tags en anglais) : l'attribution de mots clés aux signets mémorisés permet également d'en faciliter la recherche (d'après une autre définition trouvée sur Eduscol).
Le mot "signet" (en anglais bookmark), dans son acception numérique, est -par métaphore avec le marque-page- soit un site web prescrit par une bibliothèque aux internautes (dans une sitothèque par exemple), soit (plus couramment) une page web (disposant donc d'une URL) que l'on garde en mémoire dans une bibliothèque ou base de données de références en ligne (sur des plateformes comme Diigo, Delicious). Dans ce wiki, c'est la deuxième acception que nous retenons. (Définition extraite de "Les plateformes de partage de signets (social bookmarking)"). Le terme marque-page désigne le même concept et est moins répandu.
Historiquement, le premier site à proposer ce genre de services en avril 1996 est itList.com
L'intérêt du partage de signets réside dans:
- le potentiel de modifier la manière dont l'information est stockée et récupérée dans un groupe
- la possibilité de partager entre pairs, dans un cadre commun, des listes de références, bibliographies, articles etc.
Architecture et fonctions
Un outil de partage de signets a les fonctions suivantes :
- enregistrer tous ses signets
- accéder à ses signets depuis n'importe quel ordinateur, que ce soit à la maison ou au travail
- classer ses signets selon le principe de folksonomie à l'aide de mots-clés libres (tags)
- ajouter une description
- partager ses signets avec d'autres internautes
- découvrir ce que d'autres utilisateurs ont ajouté à leur collection de signets
Il est à souligner que l'utilisation d'une folksonomie a ses limites, car les mots-clés étant entrés librement, une grande rigueur est nécessaire si on veut pouvoir retrouver l'information facilement.
Quand à son architecture, ce genre d’outils est basé sur un site web social public. Il est nécessaire de s’inscrire sur le site web soit en créant un compte soit en utilisant un compte sur un web social existant (Facebook etc).
Exemples d'applications et d'utilisation
Dans le domaine de la formation, l'utilisation principale consiste à ouvrir un compte pour un groupe d’apprenants et à leur demander d’enregistrer une collection de signets pour un projet.
Cette pratique permet, selon l'article de l'Agence des usages des TICES "Partage des signets pour la collaboration et l’apprentissage" de :
- favoriser l’efficacité de la recherche d’informations
- favoriser le travail de collaboration entre pairs
- renforcer l’autonomie et améliorer les stratégies de recherche sur le Web
L'article conclut que "Le partage de signets est une pratique pédagogique pertinente puisqu’elle contribue à responsabiliser et impliquer les élèves dans le travail de groupe."
Sites populaires :
Liens et bibliographie
- Eduscol : Pratiques Collaboratives, de quoi parle-t-on?
- form@doct : Les plateformes de partage de signets
- Agence des usages des TICES : Le partage de signets pour la collaboration et l’apprentissage
- 20 outils de Bookmarks et Social Bookmarks pour une veille efficace
- Video "Le monde en images" - Le partage des signets, étape par étape