Makestorming

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La nouvelle ère des "Makers"

Depuis peu, un nouveau courant se développe celui du « make ». Ainsi la culture maker et de tous ses dérivés comme le making design, le makestorming entre autres se répandent.

Le terme maker est inspiré du monde virtuel et notamment des hackers et de leur philosophie de la bidouille et du Do It Yourself (DIY). On peut considérer que cette culture du maker est un prolongement de la tendance DIY mais orientée technologie. Il s'agit de produire des objets uniques mais en y intégrant de l'intelligence numérique .

La makestorming : définition

Le makestorming vise à « réinventer la culture au travail pour hacker les grandes organisations et y viraliser les pratiques du monde start-up » (Définition extraite du livre Makestorming, le guide du corporate hacking.). Le postulat de départ des deux protagonistes de cette nouvelle approche, Stéphanie Bacquere et Marie-Noéline Viguié auteurs du livre, est le suivant : " l’entreprise est arrivée au bout d’un modèle et doit s’autoriser à penser autrement, à dépasser les barrières naturelles de l’entreprise (l’organisation, la hiérarchie, les processus, …) pour développer un nouvel état d’esprit, de nouvelles manières de travailler et de collaborer, à l’heure où la révolution digitale pousse les entreprises à se transformer. Une démarche dans laquelle chacun devrait trouver la réponse à cette question comment me sentir plus utile dans l’entreprise ? ".

Il s'agit donc d'une dynamique collaborative qui vise à impliquer différents collaborateurs de divers services au sein de l’entreprise.

Créer, développer en mode brainstrorming

Travailler en équipe favorise l'émergence de nouvelles idées et stimule la créativité. Faire se rencontrer et travailler ensemble des collaborateurs de différents services ou de différentes positions hiérarchiques va permettre à chacun de s'impliquer dans le projet et de nourrir la réflexion.

Le makestorming sur le modèle des séances de brainstorming vise à faire travailler ensemble sur la base d’un prototype divers collaborateurs issus de divers services de l'entreprise (marketing, bureau d'étude, ainsi que les personnes sur le terrain ou directement en contact avec les clients).

Bibliographie

Stéphanie Bacquere et Marie-Noéline Viguié (2016). Le guide du corporate hacking, Editions Diateino.