Les critères de l'apprentissage collaboratif

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Elias El Hamdaoui - Volée Aegir

Résumé

Cet article met en lien 3 lectures du cours ADID 1 afin d’analyser l’apprentissage collaboratif en déterminant les différents critères qui déterminent si son utilisation est plus efficiente que l’apprentissage individuel.
Les 3 lectures qui sont mises en lien ici sont les suivantes :

  • «Quels apports de la théorie de la charge cognitive à la différenciation pédagogique ? Quelques pistes concrètes pour adapter les situations d'apprentissage.» Tricot, A. (2017).
  • «L'apprentissage autorégulé : perspectives en formation d'adultes.» Cosnefroy, L. (2010).
  • «The evolution of research on collaborative learning.» Dillenbourg, P., Baker, M., Blaye, A. & O'Malley, C. (1996).

Introduction

L’apprentissage est depuis longtemps au cœur de notre société, dans ce vaste domaine nous nous intéressons ici à l’apprentissage collaboratif, ce dernier est bien plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord, il est important de savoir quels sont les critères à prendre en compte afin de choisir entre l’utilisation de l’apprentissage individuel et l’utilisation de l’apprentissage collaboratif.

Développement

Pour commencer, il est important de faire la distinction entre coopération et collaboration comme le fait Dillenbourg. La coopération se réfère à une répartition des tâches entre les membres d’un groupe alors que la collaboration correspond à un travail en commun sans partage de tâches.

Le travail collaboratif peut s’avérer être plus efficace que l’apprentissage individuel selon la complexité de la tâche.
En effet, l’effet de mémoire du travail collectif dont nous parle Tricot dans son article nous dit qu’apprendre en groupe est plus efficace que le travail individuel lorsqu’une tâche est complexe. Donc à l’inverse, si une tâche est simple, le travail individuel s’avère être plus efficace que le travail en groupe.

L’apprentissage collaboratif peut également s’avérer meilleur que l’apprentissage individuel dans le cadre du principe d’autorégulation abordé par Cosnefroy. Lorsqu’on est dans un groupe, la volition est moins nécessaire que dans un apprentissage individuel car dans le cadre d’un groupe les apprenants possèdent une autorégulation collective répartie entre les membres du groupe.

Dillenbourg nous dit également dans son article que le travail collaboratif peut donner de meilleurs résultats que le travail individuel, cependant ce dernier nous dit également qu’il existe énormément de critères qui déterminent la performance d’un groupe de travail tels que l’hétérogénéité du groupe, le type des tâches demandées, la taille du groupe etc.

Conclusion

Finalement, même si l’apprentissage collaboratif est un domaine bien plus vaste que le cadre abordé dans ce court article, nous avons pu voir à travers différentes lectures mises en lien que ce domaine est une réelle opportunité, cependant ce dernier contient également des limites selon certains critères qu’il est important de connaître et de prendre en considération.

Bibliographie

  • Tricot, A. (2017). Quels apports de la théorie de la charge cognitive à la différenciation pédagogique ? Quelques pistes concrètes pour adapter les situations d'apprentissage.
  • Cosnefroy, L. (2010). L'apprentissage autorégulé : perspectives en formation d'adultes.
  • Dillenbourg, P., Baker, M., Blaye, A. & O'Malley, C. (1996). The evolution of research on collaborative learning.