FACLAB UNIGE

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Introduction

Le FACLAB de l’Université de Genève est un espace de travail ouvert consacré à la fabrication d’artéfacts (impression 3D, découpe laser, broderie etc.) et à la production de nouveaux modèles économiques, de politiques publiques, de pratiques et de création de savoirs.

Le FACLAB se focalise sur les missions suivantes

  • La réforme des méthodes pédagogiques (Build to Think, Build to learn)
  • Les nouvelles approches de recherche (Design Thinking, Living Labs, etc.)
  • Ouverture sur la Cité (approches participatives, délibératives, etc.)

Cette page est dédiée à la construction d'un travail autour du troisième axe d’intérêt, c'est-à-dire l'ouverture sur la Cité (approches participatives, délibératives, etc.). La question consiste à savoir comment connecter le FACLAB à la Cité? Quelles activités ou quels projets faut-il réaliser pour inciter l’intérêt et la faire migrer la population extérieure vers le FACLAB et développer au sein de l'espace des communautés de pratique [1] . Le concept de pratique tel que défini par Etienne Wenger[2] est avant tout d'ordre social. Il implique selon l'auteur un champ de l’explicite (le langage, les outils, les documents, les symboles, les procédures, les règles que les différentes pratiques rendent explicites) et un champ du tacite (relations implicites, conventions, hypothèses, représentations sur le monde) (Wenger, 2009). Aussi, dans une communauté de pratique on retrouve la participation et la production collaborative de groupes d'individus aux activités courantes de leur communauté d’où s’en suit une représentation commune de ce qui se produit. En ce sens les besoins et attentes des membres de la communauté de pratique rentrent en interaction avec les objectifs de travail et cette relation interdépendante provoque les changements de pratiques et la construction de nouvelles cultures[3] .

Comment construire une communauté de pratique au FACLAB?

La problématique consiste à trouver l'activité collective qui regrouperait l'ensemble des membres actuel du FACLAB et qui serait le projet à présenter à la CITE. EN effet, le travail au FACLAB n'est pas organisé autour de la réalisation d'un projet collectif. Il est plutôt organisé en mode individuel et asynchrone où l'on retrouve plusieurs acteurs travaillant sur des projets avec des mandats, des objectifs et des intérêts différents. Cependant, les expériences vécues et les savoirs acquis dans le processus de conceptions et de développement de projets (que ce soit les projets de formation ou de fabrication) sont quand même partagées, mais de manière sporadique, en mode asynchrone selon les motivations et les intérêts individuels de chacun. Il y a très peu de traces de ces moments de partages et ils n'ont pas pour viser la réalisation d'un projet commun. De plus, s'il existent deux plateformes de discussions (TELEGRAME et le forum de discussion du site du FACLAB) elles sont principalement utilisées pour la communication, le partages et la diffusion d'informations. Ainsi l'organisation des activités de travail au sein du FACLAB ne présentent pas les dimensions d'activités en communautés de pratique. En effet, le concept se réfère à l'adhésion volontaire de groupes d'individus à un projet spécifique dont le but poursuivi est de maximiser l’efficacité et la performance professionnelle du groupe en structurant les échanges interpersonnels, en optimisant les partages d'expériences, les transmissions de savoirs, les constructions collaboratives et le travail en communauté. Les communautés de pratiques s'organisent de manière informelle, les membres se choisissent entre eux pour constituer un groupe d'acteurs, ils définissent leurs agendas, bâtissent leurs répertoires et construisent généralement leurs projets de manière libre et créative [4]. Aussi est-il très difficile de créer et de mettre en place en place des communautés de pratique à partir d'un mandat organisationnel.Il n'y a donc pas de

UTOPIA: jeux de lego u FACLAB de l'UNIGE- 20.01.23

Soirées jeux et apéros

Les moments de partage en commun sont plutôt marqués par les périodes de rangement et de nettoyage du FACLAB organisés par le directeur du FACLAB. A ces occasions, les différents membres du FACLAB échanges entre eux sur leurs différentes activités et partagent le plus souvent un repas: La raclette. Aussi, serait-il intéressant de capitaliser sur ce type d'activités pour renforcer les partages et échanges informels au FACALAB. Par exemple, des soirées apéros avec des jeux divers (virtuels ou physiques) pourraient être organisées dans le but de renforcer les liens entre les membres de la communauté FACLAB de l'Unige. Ces soirées apéros-jeux sont d'ailleurs très adaptés au milieu qui s'apparente bien à un espace de travail GEEK. Elles peuvent tout aussi bien s'ouvrir à la participation des membres de la cité universitaire qui en profiteraient pour s'informer lors des échanges informels sur le travail et les projets des membres de la communauté.Toutefois, si l'on se réfère aux définitions précitées, on comprend que l'objectif de développer un esprit d'équipe et la socialisation au sein du FACLAB ne suffit pas pour créer des communautés de pratique au sein du FACLAB. La réalisation d'un tel projet impliquerait la prise en compte des intérêts des différents membres du FACLAB pour les converger vers la conception, le développement et l'implémentation d'un projet unique où chacun apporterait son expertise. Sur la base de cette dernière considération je me suis alors focalisée sur ce qui regroupait ou plus précisément sur l'identité commune des différents membres du FACLAB

Chercheurs- Designeurs - Entrepreneurs

BEEKEE- Faclab de l'Unige- 20.01.23

Le FACLAB de l'UNIGE regroupe majoritairement des chercheurs (jeunes et expérimentés) évoluant dans le domaine des technologies numériques qui ont su exploiter leur recherche et la transformer en des projets innovants ayant un impact social immédiat.

Savoir exploiter et transformer sa recherche en un projet innovant et la communiquer n'est pas une compétence enseignée ou disponible dans le milieu académique Aussi serait-il intéressant que le monde universitaire puisse bénéficier de ces savoirs et expertises du FACLAB. L'objectif serait de réaliser des ateliers et des portes ouvertes pour présenter les différents projets conçus et réalisés au FACLAB et accompagner les universitaires dans l'exploitation du plein potentiel de leurs projets de recherche.

La page Développer le plein potentiel de recherche présente les premières activités et le contenu de ces ateliers et journées portes ouvertes .


Comment développer le plein potentiel de sa recherche

Le projet vise à travailler sur le développement d’une communauté de pratiques sur l'exploration, le développement et la transformation des projets de recherche en projet d'innovation sociale. Plus concrètement il s’agit dans un premier temps de se rencontrer entre chercheurs entrepreneurs pour apprendre des expériences et expertises d’entreprenariat du FACLAB et de collaborer sur la conception et a création de projets innovants et de les communiquer à la cité universitaire. Les questions suivantes sont posées pour nourrir l'idée:

  • Comment découvrir ce potentiel et le promouvoir ?
  • Comment faire la transition de la recherche vers l’entreprenariat ?
  • Comment connecter les universitaires avec la cité à travers des dialogues sur les initiatives de recherche, de projets sur la manière de migrer de la recherche vers l’entrepreneuriat et développer des compétences d’entrepreneurs.

Quels sont les défis et opportunités liées au potentiel entrepreneurial d’une recherche à l’intérieur comme à l’extérieur de la cité universitaire ?

Travailler sur les compétences transférables et transversales et qui ont des impacts directs sur la visibilité de la recherche. Il faut savoir embrasser différents profils et apprendre à se mettre dans la peau de son public cible et savoir comment livrer son message / produit. Apprendre à sortir de sa zone de confort. What kind of knowledge we want to transfer to the public? Et comment sortir la recherche de sa tour d’ivoire pour l’amener vers la population pour qu’elle en profite ? Quelles sont les étapes et comment entreprendre cette transition ?  Explorer comment soutenir la recherche et l’entreprenariat : comment supporter l’innovation dans la recherche et la rendre accessible en termes d’impact ? Comment faire pour que le produit de sa recherche ait un impact sur et dans la société ?

Quels sont les mythes et que faut-il démystifier ?

Si la définition française du terme entreprenariat dans Wikipédia réfère à la création d’entreprise,il faut comprendre qu'il n'en existe pas une seule et unique définition du terme. En anglais Entrepreneurship signifie innover et le fait de voir les problèmes comme des opportunités. Ainsi, entreprendre n’est pas seulement une question de réaliser un projet d’entreprise financière,mais bien plus que la productivité il implique un état d'esprit et de créativité. Le chercheur entrepreneur est avant tout une personne passionnée par un projet, qui travaille avec d'autres et qui cherche à résoudre un problème ou à trouver une réponse à une question. Une chose qu'un chercheur peut vraiment apprendre des entrepreneurs est d'apprendre à se concentrer sur l'impact immédiat de ce sur quoi il travaille. Il est important de chercher comment avoir un impact sur la société pour laquelle on travaille. Cela donne de l'ampleur à la recherche.


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Bibliographie

  1. Wenger, E. (1998). Communities of practice: learning as a social system. Systems Thinker, 2008(Oct 14), 1–10
  2. Wenger, E. (2009). La théorie des communautés de pratique: Apprentissages, Sens et Identité (2nd ed.). Les Presses de l’Université Laval.
  3. Payen Jean Baptiste, V.(2022). Apprentissage et développement de compétences dans l’activité médiatisée : cas des communautés de vente et de réparation technologies numériques en Haïti [Thèse de doctorat : Université de Genève no. FPSE 825] DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige :165946
  4. Snyder, W. M., & Wenger, E. C. (2000). Communities of practice: The organizational frontier. Harvard Business Review, 78(1), 139–145.