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=== L'évitement d'aide ===
=== L'évitement d'aide ===
Les apprenants peuvent avoir deux façons négatives de ressentir la recherche d'aide. La première est que la recherche d'aide est vue comme une preuve de son manque de compétences et donc menace leur image de soi (Butler, 1998). Ainsi, pour garder une image de soi et de ses compétences plutôt positive, l'apprenant va éviter de chercher de l'aide auprès de tierce personnes. La seconde vision de la recherche d'aide est qu'il s'agit d'une atteinte à son autonomie, c'est pourquoi l'apprenant continuera à effectuer sa tâche sans aide extérieure (Butler, 1998). Il se peut aussi que l'apprenant voient des côtés positifs à la recherche d'aide. Par exemple, il peut se dire que recevoir une aide peut lui permettre d'améliorer ses compétences.
Les apprenants peuvent avoir deux façons négatives de ressentir la recherche d'aide. La première est que la recherche d'aide est vue comme une preuve de son manque de compétences et donc menace leur image de soi (Butler, 1998). Ainsi, pour garder une image de soi et de ses compétences plutôt positive, l'apprenant va éviter de chercher de l'aide auprès de tierce personnes. La seconde vision de la recherche d'aide est qu'il s'agit d'une atteinte à son autonomie, c'est pourquoi l'apprenant continuera à effectuer sa tâche sans aide extérieure (Butler, 1998). Il se peut aussi que l'apprenant voient des côtés positifs à la recherche d'aide. Par exemple, il peut se dire que recevoir une aide peut lui permettre d'améliorer ses compétences.
=== La désirabilité sociale ===
=== La désirabilité sociale ===
Le concept de désirabilité sociale entre également en jeu dans l'évitement de la recherche d'aide. En effet, il s'agit d'un biais qui pousse une personne à agir de façon à être bien vue de ses pairs. Inconsciemment, elle cherche à donner une bonne image d'elle aux autres personnes de son groupe. Dans le cas de la recherche d'aide, cette personne peut être dans une stratégie d'évitement d'aide pour cacher le fait qu'elle ne sache pas comment effectuer une tâche ou un exercice. Elle espère se montrer comme une personne intelligente et qui a de bonnes compétences aux autres personnes de son groupe et donc préfère ne pas demander de l'aide. (Paulhus, 2002).
Le concept de désirabilité sociale entre également en jeu dans l'évitement de la recherche d'aide. En effet, il s'agit d'un biais qui pousse une personne à agir de façon à être bien vue de ses pairs. Inconsciemment, elle cherche à donner une bonne image d'elle aux autres personnes de son groupe. Dans le cas de la recherche d'aide, cette personne peut être dans une stratégie d'évitement d'aide pour cacher le fait qu'elle ne sache pas comment effectuer une tâche ou un exercice. Elle espère se montrer comme une personne intelligente et qui a de bonnes compétences aux autres personnes de son groupe et donc préfère ne pas demander de l'aide. (Paulhus, 2002).

Version du 27 novembre 2019 à 23:25

Cet article est en construction: un auteur est en train de le modifier.

En principe, le ou les auteurs en question devraient bientôt présenter une meilleure version.


Introduction

Concept pédagogique: socio-constructivisme.

L'application s'intéresse à

  • Entre-aide entre pairs dans des études à distance

Point de départ du projet

Nos besoins d'étudiants

Le problème qui nous a conduit à mener cette conception d'application est venu de notre ressenti durant la première période à distance. En effet, nous n'osions pas demander de l'aide aux autres étudiants. Cet évitement de la demande d'aide vient, selon nos hypothèses, d'une sensation de menace pour nos compétences et du côté « place publique » de nos canaux de communication.

Il y a aussi le problème de la notion d'intimité et de désirabilité sociale. Il est difficile de s'ouvrir à quelqu'un que l'on ne connaît pas bien car on ne se sent pas en sécurité. De plus, personne ne souhaite être catégorisé comme la personne qui pose des questions bêtes. La réunion de ces facteurs crée un phénomène d'évitement de l'aide.

Il y a souvent un problème de surcharge cognitive sur les interfaces de communication pour demander de l'aide. La personne peut hésiter sur le mode (mail, forum, WhatsApp, Slack, etc...) ou également être découragée car les demandes d'aide doivent être faites sous une certaine forme.

Réflexion sur comment pallier ces besoins

Partant de ce constat de nos besoins d'étudiants, notre technologie a été pensée de sorte à éliminer le côté publique en créant des petits groupes de 4 à 5 personnes au lieu d'un grand groupe de 20 personnes de toutes la volée. Les petits groupes sont formés grâce à un choix de thème prédéfinis (cinéma, gastronomie, musique, etc...) et grâce à des curseurs « j'aime aider » et « j'aime demander de l'aide ». Un algorithme s'occupe de répartir les personnes en groupe avec le même choix de thème, avec différents niveau de « j'aime aider/recevoir de l'aide » ainsi qu’en prenant en comptes les groupes précédemment constitué afin que cela ne soit pas toujours les mêmes personnes qui se retrouve ensemble.

Ce point commun du thème peut servir de prétexte à lancer une discussion au moment de la création du groupe. C'est pourquoi il nous a paru pertinent de devoir faire un choix de thème à chaque début de période afin de mélanger les personnes à chaque fois. Ce point commun permet aux personnes de créer un premier lien. Pour favoriser ce lien, durant la période, l'application peut proposer une question qui peut créer un débat en rapport avec le thème du groupe. Par exemple, « Quel est votre acteur préféré ? » pour le thème cinéma ou « Quel est votre groupe/chanteur préféré ? » pour le thème musique. Il y aurait quatre réponses possibles sous forme de bouton. Débattre permet de tisser des liens et ainsi créer un début de sensation d'intimité. Par la suite, nous imaginons que cela rendra plus facile la demande d'aide.

Nous souhaitons garantir l'anonymat en représentant les personnes d'un groupe avec un avatar et un pseudo en rapport avec le thème du groupe de la période. Par exemple, Tauriel avec un avatar de son masque pour le thème Cinéma. La personne sera toujours anonyme et ne peut pas dévoiler son identité. Durant les périodes en présence, cela peut créer un jeu de savoir qui était qui dans le groupe. Ainsi, cela créerait des liens plus fort car les personnes peuvent se parler en face à face physiquement. Nous imaginons que cela peut encourager à tisser de nouveaux liens, à découvrir ses collègues différemment et à créer de la proximité et de l'intimité.

Nous pensons régler le problème de la surcharge cognitive en créant un simple bouton « Question » qui permet, par la suite, de répertorier toutes les questions posées durant la période. Il y a aussi la possibilité de lui attribuer un tag (cours concerné ou question d'ordre générale par exemple). De cette manière, l'étudiant n'aura pas peur de se tromper de forum ou de moyen de communication.

Revue de littérature

L'évitement d'aide

Les apprenants peuvent avoir deux façons négatives de ressentir la recherche d'aide. La première est que la recherche d'aide est vue comme une preuve de son manque de compétences et donc menace leur image de soi (Butler, 1998). Ainsi, pour garder une image de soi et de ses compétences plutôt positive, l'apprenant va éviter de chercher de l'aide auprès de tierce personnes. La seconde vision de la recherche d'aide est qu'il s'agit d'une atteinte à son autonomie, c'est pourquoi l'apprenant continuera à effectuer sa tâche sans aide extérieure (Butler, 1998). Il se peut aussi que l'apprenant voient des côtés positifs à la recherche d'aide. Par exemple, il peut se dire que recevoir une aide peut lui permettre d'améliorer ses compétences.

La désirabilité sociale

Le concept de désirabilité sociale entre également en jeu dans l'évitement de la recherche d'aide. En effet, il s'agit d'un biais qui pousse une personne à agir de façon à être bien vue de ses pairs. Inconsciemment, elle cherche à donner une bonne image d'elle aux autres personnes de son groupe. Dans le cas de la recherche d'aide, cette personne peut être dans une stratégie d'évitement d'aide pour cacher le fait qu'elle ne sache pas comment effectuer une tâche ou un exercice. Elle espère se montrer comme une personne intelligente et qui a de bonnes compétences aux autres personnes de son groupe et donc préfère ne pas demander de l'aide. (Paulhus, 2002).

Prototype et description

Any Question est une application multiplateformes (ordinateur et téléphone portable) basé sur un système de messagerie. Son but principal est d'encourager les participants à poser des questions tout en ordrant es réponse de façon à retrouver facilement l'information.

Objectifs

  • poser des questions
  • order réponses / document afin de retrouver facilement l'information
  • créer des liens entre participants

Contexte

  • Cours & formation à distance

Fonctionnalités

  • Création de groupe anonyme
  • Tag pour trier les questions / dossiers envoyés
  • Question pop-up
  • Courtes informations sur les bienfaits de l'entraide

Déroulement

  • Description application
    • Accès "connexion"
    • Accès "créer un groupe"
  • S'inscrire à une période
  • Le profil
  • Fil de discussion (publique et privée)
  • Poser une question
  • Télécharger les documents
  • Question pop up
  • Fin d'une période

Liste des thèmes choisis

A développer

Traces laissées

Statistiques pouvant potentiellement être récoltées par chaque utilisateur et/ou par l'administrateur

  • Perception de l'apport de l'aide / envie d'aider par utilisateur (graphique linéaire)
  • Nombre de fois que j'ai aidé / le nombre de fois qu'on m'a aidé (tableau chiffré)
  • Lien entre étudiants (Nuage: une ligne = était dans le même groupe. Plus la ligne est épaisses, plus les interactions ont été abondantes)
  • Nombre de questions posées au fil des périodes (graphique linéaire)

Plus-value

Les plus-values sont

  • anonymisation (pas de peur pour la compétence, facteur important de l'évitement d'aide)
  • filtre tri de question/documents (problème fréquent dans whatsapp / slack / mattermost / skype)
  • différents groupe au long de l'année ==> élargir les contacts
  • question au hasard pour encourager l'interaction

Dans une formation à distance

  • Offre de l'interaction souvent absente

Évaluation

Que souhaite-t-on évaluer

  • Effet de l'anonymat
  • Effet de la taille du groupe

Comment?

Dans un groupe d'étudiant de même cursus, 1ère année, proposer d'utiliser l'application.

  • Test sur 1 mois avec au minimum 3 périodes
  • Groupe anonyme VS Groupe non anonyme
  • Groupe de 3-4 VS Groupe de 5-6 VS groupe de 7+

Sources

  • Butler, R. (1998). Determinants of help seeking: Relations between perceived reasons for classroom help-avoidance and help-seeking behaviors in an experimental context.
  • Paulhus, D.L. (2002). Socially desirable responding : the evolution of a construct , in Braun, H., Jackson, D.N. & Wiley, D.E. The Role of Constructs in Psychological and Educational Measurement, pp. 67-88, Erlbaum, Hillsdale.