ClimWay

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Page réalisée dans le cadre du cours Jeux Vidéo Pédagogiques (VIP)
(volée "Volt" 2015-2016) de la formation maltt, au TECFA.

Cette page est une ébauche en cours de réalisation. Ne pas citer.


Description

Editeur / concepteur Cap Sciences, Centre de culture scientifique de la région Aquitaine en collaboration avec de nombreux partenaires (on trouve dans le comité scientifique des représentants de l'ADEME, du CNRS, de l'INRA, du CNRM, de l'université, de la région, de GDF Suez).
Année de création Janvier 2008
Environnement informatique en ligne sur le web, développé en flash
Sauvegarde Sauvegarde possible avec la création d’un profil
Langues français et anglais
Prix Ce jeu est entièrement gratuit
Lien le jeu http://climway.cap-sciences.net/climcity.php
Lien le tutoriel http://www.cap-sciences.net/upload/guide_clim_last.pdf
Lien le dossier pédagogique http://climcity.cap-sciences.net/images/livretcomplet.pdf


Contenu enseigné

Clim’City est un serious game, selon la définition d’Amato (2007 cité par Szilas et Costa 2015). En effet, le jeu transmet un message écologique au joueur tout en favorisant la compréhension du réchauffement climatique, le jeu a par conséquent une approche pédagogique. L’objectif principale et de mieux comprendre les mécanismes du réchauffement climatique et les moyens que nous possédons afin de limiter le réchauffement causé par l’homme. Le jeu se déroule sur Clim’City, débute en 2008 et se déroule sur 50 ans. Sans l’intervention du joueur, les gaz à effet de serre (GES) augmenteront chaque année, cette évolution tendancielle est basée sur les données réelles pour une agglomération de 115'000 habitants. (Clim’Way 2008a, p. 6 et 7).

Mécanique de jeu

Au début du jeu, le joueur consomme 33’1907 d’énergie (NRJ) et émet 865'456 de GES. Afin de réduire l’évolution tendancielle, le jeu propose trois objectifs principaux, le premier est de réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES), le second est réduire la consommation d’énergie de 40% tout en augmentant la part d’énergie renouvelable à 60%. Enfin, le troisième objectif, adaptation, vise à entreprendre des mesures pour s’adapter à réchauffement climatique. En effet, le réchauffement climatique est inévitable et ses actions permettent de se préparer aux conséquences du réchauffement (Clim’Way 2008a,p.8)

Objectifs Point de départ (quantité) Objectif (quantité)
Gaz à Effet de Serre (GES) 865’446 217'000 (-75%)
Energie (NRJ) Renouvelable 9’957 (plus de 60% du total NRJ)
Autres Texte de la cellule (moins de 40% du total NRJ)
Adaptation 0 20

Principes pédagogiques

Le jeu seul adopte des principes pédagogiques de plusieurs courants, cependant les deux courants les plus présents sont le constructivisme et cognitivisme. Le livret pédagogique fournit à l’intention des enseignants proposent une vision plutôt socio-constructivisme en promovant l’échange oral, le débat et la communication (Clim’ Way 2008b, p.2-18) Simulation Clim’City est un jeu de simulation par tour, chaque tour équivaut a une année. Celui se base sur les connaissances scientifiques de 2008 et a comme but de limiter l’influence de l’homme sur le changement climatique. Cette notion d’authenticité et d’environnement proche de la réalité est essentielle pour la construction de l’apprentissage (Doolittle, 1999). Le joueur a 50 ans pour changer ses choix énergétiques faute de quoi il ne pourra pas réaliser ses objectifs. Les points d’actions sont insuffisants pour réaliser tous les changements et certains choix sont définitifs. Par conséquent, les choix effectués par le joueur ont un impact réel sur le jeu et des conséquences irréversibles.

Facteurs motivationnels

Le jeu est intrinsèquement source de motivation, en effet celui-ci ne nécessite pas récompense ou punition(Malone, 1987). La difficulté du jeu est un facteur motivationnels importants, pour certains la difficulté pourrait être source de frustration menant à l’abandon du jeu. D’autres joueurs pourraient y voir un défi et les amènerai à une immersion totale dans le jeu. Par conséquent, cet état de flow n’est pas atteint par tous les joueurs car certains choix se révèlent cruciaux dès le début du jeu. Il est cependant difficile pour le joueur de s’en apercevoir. D’un autre côté, cet aspect du jeu donne un peu plus de réalisme et fais prendre conscience de la difficulté de certains choix. Un autre facteur motivationnels est l’objectif général du jeu qui est de réduire notre impact écologique sur la planète. En effet, le jeu met en évidence que l’impact de l’effet de serre sur la planète. Sa réduction permettra de «  contenir le réchauffement à un niveau acceptable pour la planète et ses habitants » (Clim’Way, 2008a, p. 2)

Apprentissage actif

Le joueur est activement impliqué dans le jeu, chaque objet possède des actions propres qui influencent l’écosystème de Clim’City. Le nombre de points limités à distribuer rend les choix du joueur cruciaux. Cette mécanique du jeu est essentielle car elle force le joueur à rationaliser ses choix et ne permet pas une distribution aléatoire des points. L’apprentissage actif est un élément important pour l’apprentissage généralement cette notion se retrouve dans les principes constructiviste et cognitiviste (Doolittle, 1999 et Tardif, 1992),.

Apprentissage par le discours

Chaque menu possède une fiche explicative (cf.image ) et chaque action possède une explication des effets de l’action avec généralement les avantages et les inconvénients pour chaque action (cf. image). De plus, Clim’Way propose « l’expo’» présentant des informations complémentaires au jeu. L’expo’ propose ainsi des vidéos pour chaque élément jouable de Clim’City.

Régulations métacognitives

Le jeu favorise la réflexion et encourage l’observation, en effet les statistiques, disponibles tout au long du jeu, permettent au joueur d’observer l’impact des ses actions. Ceci permet une auto-évaluation du joueur qui pourra adapter sa stratégie à chaque tour (l’équivalent d’une année). Ces stratégies métacognitives sont essentielles pour le développement d’une compétence (Tardif, 1992). Le feeback donnée par les Clim’Stats (tout au long du jeu) et le Plan climat (à la fin du jeu) sont des points importants dans la construction des stratégies métacognitives, en effet il serait très difficile pour le joueur de faire une auto-évaluation sans celles-ci.


Intégration du contenu enseigné dans le jeu

Le contenu enseigné est très bien intégré dans le jeu, tout d’abord parce ce que la simulation est très réaliste car elle se base sur des chiffres existants. Ensuite le jeu est pensé comme un écosystème, certains objets comme l’école influence d’autres objets comme les voitures. Ainsi la mise en place de cyclo bus et de pédibus permet de réduire la tendanciel carburants de -0.1%. Enfin certaines actions ne peuvent pas être effectuées sans la mise en place de politiques antérieures, ainsi une centrale de biomasse nécessite le lancement et l’augmentation de la filière bois-énergie Ce choix rend simultanément le jeux plus complexe et plus réaliste. Le contenu est transmis à travers la mécanique de jeu et les nombreux menus et fenêtres explicatives.

Concernant la partie intégration, globalement le jeu est bien intégré mais le manque de lien entre le développement de la ville 2D et nos décisions permet de relativiser un peu cet aspect. (Da Costa)

Points forts et point faibles

Points forts

  • Le jeu sensibilise sur les enjeux climatiques. Grâce à ses points PP, PE et PC, ce jeu met l’accent sur l’importance de la participation public, citoyen et des entreprise à agir pour l’environnement et présente une diversité d’énergie (nucléaire, solaire, hydrogène, thermique, biomasse). Il n’est pas facile d’arriver à la fin du jeu car l’attribution des points est très importante.
  • La multitude de possibilité d’atteindre ses objectifs ou au contraire de ne pas les atteindre permet au jeu d’être joué de nombreuses fois.
  • Le plan climat permet de vous comparez aux autres joueurs et peut être un facteur motivationnel pour améliorer son score et augment la jouabilité.
  • Le jeu est basé sur des chiffres réels ce qui lui donne un aspect authentique.
  • Les Clim’Stats sont un réel atout car elle permettent de voir la répercussion des choix. De plus, le menu permet de voir les statistiques détaillées pour chaque objet avec généralement le type de GES émis ou le type d’énergie consommée.

Point faibles

  • Le jeu est assez complexe et cela peut être une source de découragement. Il faut attendre relativement longtemps pour se rendre compte des mauvaises décisions. Certaines actions influencent toute la durée du jeu alors que d’autres influencent seulement une partie, mais cela rend le jeu aussi plus réaliste.
  • Il n’est pas nécessaire de lire toutes les explications pour avance dans le jeu, ce qui peut endommager l’apprentissage.
  • La bande son est assez répétitive et nuit à la qualité du jeu.

Logiciels similaires

Clim’Way Paris: Adaptation du même jeu mais pour la ville parisienne, ce jeu a été conçue à la demande de la mairie (Clim’Way 2013, p. 9).

  • Energize : l’objectif de ce jeu est de fournir de l’électricité à une ville en croissance, en diversifiant les sources d’énergie et en maintenant au plus bas les émissions de gaz à effet de serre tout en respectant la demande et les besoins économiques. Cinq types d’énergie sont à dispositions : énergies fossiles, éolienne, solaire, nucléaire et biomasse. Les gens quittent la ville lorsque leurs besoins énergétiques sont insatisfaits.
  • Chevron : jeu pédagogique dont l’objectif est d’approvisionner une ville en énergie http://edutechwiki.unige.ch/fr/Chevron
  • Energy City : l’objectif est de fournir de l’électricité à une ville imaginaire pour qu’elle se développe en harmonie avec l’environnement et ses habitants.
  • Ecoville: jeu pédagogique de simulation visant à construire une ville en tenant compte du développement durable et bien évidemment de l’efficacité énergétique. http://www.cite-sciences.fr/archives/francais/ala_cite/expo/tempo/planete/portail/labo/ademe/ECOVILLE/jeu.html

Références


Andrés Gomez (discussion)