« Connectivisme » : différence entre les versions
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Version du 7 janvier 2017 à 14:14
Cet article est une ébauche à compléter. Une ébauche est une entrée ayant un contenu (très) maigre et qui a donc besoin d'un auteur.
Définition
La théorie connectiviste est présentée par Siemens (2004) comme la nécessaire évolution des théories classiques de l’apprentissage (behaviorisme, cognitivisme, constructivisme et socio-constructivisme), adaptée aux nouvelles réalités de la société du savoir et du numérique. Ce modèle de l’apprentissage, décliné en huit principes, se fonde sur l’idée que les connaissances sont distribuées à travers un réseau de connexions (individuelles et organisationnelles) ; tout l’enjeu de l’apprentissage aujourd’hui consiste à savoir exploiter le potentiel de ces réseaux pour construire des connaissances.
Les huit principes du connectivisme
Principe 1 : Learning and knowledge rests in diversity of opinions
Selon le premier principe, l’apprentissage et le savoir sont liés à la diversité des opinions et des ressources.
Principe 2 : Learning is a process of connecting specialized nodes or information sources
Le deuxième principe énonce qu’apprendre est un processus de mise en relation de contacts ou de sources d’informations spécialisés.
Principe 3 : Learning may reside in non-human appliances
Le troisième principe indique que l’apprentissage peut être généré par des processus non-humains (bases de données contenant les connaissances organisationnelles par exemple).
Principe 4 : Capacity to know more is more critical than what is currently known
Le quatrième principe évoque la nécessité, pour l’individu, de savoir identifier ses besoins de connaissances à venir afin de mettre en œuvre les bonnes stratégies, d’actionner les bons leviers, etc. Cette capacité serait plus essentielle encore que les connaissances qu’il possède déjà.
Principe 5 : Nurturing and maintaining connections is needed to facilitate continual learning
Quant au cinquième principe, l'auteur souligne que le développement et la préservation des contacts établis est un élément essentiel pour faciliter l’apprentissage tout au long de la vie. Le développement actuel des réseaux sociaux constitue, à cet égard un élément facilitateur indéniable pour la concrétisation de ce principe.
Principe 6 : Ability to see connections between fields, ideas, and concepts is a core skill
Le sixième principe insiste sur le fait que la capacité à faire des liens entre les domaines de connaissances, les idées et les concepts est une compétence essentielle.
Principe 7 : Currency (accurate, up-to-date knowledge) is the intent of all connectivist learning activities
Le septième principe met en avant l’importance de la valeur des sources de connaissances, de leur pertinence et de leur validité, dans toute activité d’apprentissage connectiviste.
Principe 8 : Decision-making is itself a learning process. Choosing what to learn and the meaning of incoming information is seen through the lens of a shifting reality. While there is a right answer now, it may be wrong tomorrow due to alterations in the information climate affecting the decision
Enfin, le huitième principe met en valeur la prise de décision comme étant un processus d’apprentissage car elle implique un vrai regard sur la pertinence et l’actualité de l’information utilisée pour les besoins de l’instant.
Webographie
Siemens, G. (2004). Connectivism : a learning theory for the Digital Age. Récupéré de http://www.elearnspace.org/Articles/connectivism.htm, le 09.03.2011