« Apprentissage en réseau » : différence entre les versions
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Dans les années 80, le Dr Charles A. Findley travaille sur l'apprentissage coopératif en réseau. Ses recherches se portent sur l’analyse des tendances et développement de prototypes d'environnements d'apprentissage collaboratifs, il appelle ses découvertes l’apprentissage en réseau coopératif (CLN, Collaborative Networked Learning) et l'apprentissage coopératif-travail (CLW). | Dans les années 80, le Dr Charles A. Findley travaille sur l'apprentissage coopératif en réseau. Ses recherches se portent sur l’analyse des tendances et développement de prototypes d'environnements d'apprentissage collaboratifs, il appelle ses découvertes l’apprentissage en réseau coopératif (CLN, Collaborative Networked Learning) et l'apprentissage coopératif-travail (CLW). | ||
Cette tendance est présente dans nos classes primaires uniquement depuis peu. Une pédagogie de collectivité et de construction de ses propres connaissances fait actuellement une montée en puissance avec l’arrivée des tableaux interactifs, des tablettes électroniques ainsi que des nombreux ordinateurs dans les classes. Om prône beaucoup l’implication des élèves dans la construction des savoirs et on tente de se rapprocher de leurs intérêts. L’apprentissage en réseau permet à la classe d’aujourd’hui de prendre en compte tous ces aspects, tout en rendant la pédagogie plus attrayante pour les élèves. | |||
==Enjeux== | ==Enjeux== |
Version du 3 décembre 2012 à 00:07
L'APPRENTISSAGE EN RESEAU
Introduction
Comme disait le psychologue américain John Dewey, "L’éducation est un apprentissage social. Elle nous aide à grandir et à vivre." Cette citation prend un sens tout à fait nouveau dans le domaine de l'apprentissage en réseau (Networked learning en anglais). On enttend par "apprentissage en réseau" le fait de collaborer à distance entre classes, professeurs, chercheurs ou autres à l’aide des "TIC" (Technologies de l'information et de la communication}, Cette approche de l'apprentissage est un phénomène grandissant et en perpetuelle évolution. Elle permet de mettre rapidement en place des plates-formes numériques sur lesquelles on peut partager données, informations, connaissances, aider les autres et apprendre des autres; en quelques sortes,une connection virtuelle pour créer des solutions, interagir de façon significative avec des outils qui élargissent les capacités mentales et améliorent la réflexion.
Les outils informatiques permettent aujourd'hui de poser et de répondre aux questions les plus complexes que nous nous posons et cela en tous temps, ils ont aussi la capacité de faciliter la communication, ce qui fait de l'apprentissage en réseau un moyen de voir la formation cognitive de l'être humain différemment que par le passé. Dans le passage au 21ème siècle avec tous ces progrès technologiques, il est devenu quelque peu dépassé de voir l'éducation de de manière formelle exclusivement, celle qui se fait exclusivement à l'intérieur des murs d'une école par exemple. L'idée d'attendre la réédition d'un manuel pour s’adapter aux dernières découvertes de n'importe quel sujet est aujourd'hui, grâce à ce nouveau système d'apprentissage, remise en question.
Définition(s)
L'apprentissage en réseau
L’apprentissage en réseau est une nouvelle approche de l’éducation et de l’apprentissage qui est tout à fait représentative de l’ère numérique dans laquelle nous sommes. Cette approche se centre davantage sur l’aspect social de l’éducation et permet une ouverture sur le monde beaucoup plus accessible, et ce, par le biais de toutes les données et les connaissances disponibles sur internet. Le fondement même de l’apprentissage en réseau se trouve dans la collaboration. Les élèves d’aujourd’hui, lorsqu’on leur en donne la chance, sont en mesure de mener leurs propres recherches et de construire ou d’approfondir eux-mêmes leur compréhension d’une notion. L’enseignant qui prône l’apprentissage en réseau permet à ses élèves de profiter des nombreuses ressources informatiques qui sont à notre disposition. Ils ont la chance de communiquer avec des élèves d’autres classes, d’autres niveaux et même d’autres villes et de partager leurs connaissances. Les nombreuses plateformes interactives facilitent le partage des savoirs et la collaboration. Il devient donc possible de «co-créer» et de «co-apprendre». L’enseignant n’est plus le seul transmetteur de savoir, mais il est davantage un guide pour l’apprenant ainsi qu’un médiateur. L’apprentissage en réseau permet également de donner un tout autre sens au travail d’équipe puisque ces équipes ne sont plus formées uniquement par les élèves de la classe, mais à une bien plus grande échelle.
Le connectivisme
Le connectivisme est un modèle d'apprentissage, au même titre que le béhaviorisme ou le constructivisme, par exemple. Ce modèle prend en considération l'utilisation des nouvelles technologies, permettant de construire des savoirs et de les partager avec autrui. Il considère que l'apprentissage et la construction des savoirs ne sont pas l'affaire de l'apprenant et de son processus interne uniquement, mais du partage entre tous, grâce aux outils de communication auxquels nous avons accès très facilement aujourd’hui.
Les connaissances distribuées
La connaissance que l’on nomme distribuée, lorsque l’on parle de connectivisme, est un concept que l’on définit comme étant un savoir que l’on confronte continuellement grâce aux réseaux. On dit qu’elles sont distribuées puisque n’importe qui, n’importe quand, peut y avoir accès et peut l’apprendre, la contredire ou l’élaborer. L’avantage des réseaux d’apprentissage est, en autre, la formation d’un ensemble d’éléments permettant la construction de savoirs dits malléables, que l’on peut travailler à tout moment, contrairement, par exemple, aux savoirs que l’on retrouve dans les manuels scolaires, que l’on peut bonifier uniquement lors de leur réédition.
L'enseignant réseauté
L'enseignant que l'on peut qualifier de resauté est celui qui est capable d'utiliser les réseaux afin de partager ses connaissances d'une autre façon. Ainsi, les savoirs ne sont plus uniquement partagés entre les livres et les apprenants, et ce grâce à l'enseignant qui en fait le pont d’une nouvelle façon. Celui que l'on nomme l'enseignant resauté donne les moyens à ses élèves de rechercher les informations sur le Web tout en les mettant en garde contre la pollution numérique, que l’on retrouve sur certains sites internet. Il enseigne aux élèves à utiliser les réseaux sociaux à leur avantage, afin de leur permettre de construire leur savoir d'une autre façon. Grâce à cela, ceux-ci pourront, en autre, confronter plus facilement et plus momentanément leurs connaissances.
le méta-apprentissage et le méta-cognitisme
d'un point étymologique, méta, du grec μετά (meta) (après, au-delà de, avec) signifie , la réflexion, le changement, la succession, le fait d'aller au-delà, à côté de, entre ou avec.
Dans l’optique de l’apprentissage en réseau, le méta-apprentissage joue un rôle prédominant. Les élèves étant en grande partie responsables de leurs apprentissages et de l’approfondissement des connaissances acquises, ils doivent être en mesure de se questionner et de réfléchir sur leurs apprentissages. Les élèves pouvant faire des auto-références envers leurs connaissances, faire une réflexion sur les stratégies d’apprentissage et penser à propos de ce qu’ils maîtrisent réussiront beaucoup mieux dans le cadre d’un apprentissage collaboratif ou en réseau. La base de la métacognition est le fait de «penser sur ses propres pensées». Si l’élève se souvient de la façon dont il a procédé pour réussir à comprendre une certaine information et qu’il réfléchit et se questionne sur ce processus, il fait preuve de méta-apprentissage. Il est donc mieux outillé pour poursuivre la construction de notions et est conscient des stratégies qui lui sont utiles.
Historique
L’apprentissage en réseau peut être qualifié comme étant une nouvelle approche de l’apprentissage. En effet, ce n’est qu’avec l’apparition progressive des technologies telles que l’ordinateur personnel, internet et ses divers outils et plus récemment les tablettes électroniques ou les tableaux interactifs, par exemple, que nous pouvons aujourd’hui parler des réseaux d’apprentissage dans le sens moderne et tel qu'il est utilisé mondialement aujourd'hui. Cette approche, caractérisée par l’utilisation des technologies pour construire des savoirs, crée de plus en plus de débats puisqu'elle suscite aujourd'hui beaucoup de questionnements. Son utilité et ses fondements forcent plusieurs chercheurs à se questionner davantage et c'est ce qui a permis la naissance d'une théorie nouvelle appelée le connectivisme. Il est très important de comprendre que l'un ne va pas sans l'autre, l'apprentissage en réseau est donc ce qui a permis a George Siemens, Ivan Illich, le Dr Charles A. Findley et bien d'autres d'autres chercheurs, de réfléchir ces 40 dernières décennies sur un nouveau modèle d'apprentissage, nommé le connectivisme. On peux dire que le terme de réseau et les théories d'apprentissage en réseau prend source au 19ème siècle, on peux examiner alors les ancètres de l'infrastructure réseau, tels que les chemins de fer et le télégraphe. Puis par les diverses avancées technologiques de la communication et de l'information, cette notion d'apprentissage social en réseau s'est modifiée et renforcée. voici quelques uns des aspects historiques de l'apprentissage en réseau:
Années 1970
En 1970 Ivan Illich intègre ses idées novatrices et écrit "Une société sans école" où il propose une apprentissage novateur collaboratif et social assisté par les "TIC".
En 1971, Ivan Illich introduit le terme «d’apprentissage toiles» , un modèle de réseau d'apprentissage et utilise le terme de «toile d'opportunité» pour désigner des moyens spécifiques pour donner accès à chacun à l’information.
1977 : sortie du livre «A Pattern Language: Towns, Buildings, Construction» ouvrage sur le thème de l'architecture, le design urbain et la communauté. Dans ses lignes ce livre écrit par Christopher Alexander, Sara Ishikawa, Murray Silverstein, Max Jacobson, Ingrid Fiksdahl-Roi et Shlomo Ange reprend les idées novatrices d’Ivan Illich et la création de réseaux d'apprentissage dans la construction, c’est à dire trouver des solutions pratiques dans la connaissance collective
Durant cette décennie, «the institute for the future» basé en Californie a expérimente les pratiques d'apprentissage en réseau sur les prémisses du web mais aussi via téléconférence assistée par ordinateur. «Murray Turoff» et «Roxanne Hiltz» publient des recherches pionnières dans l'utilisation de la technologie et d'Internet dans l'éducation.
Années 1980
Dans les années 80, le Dr Charles A. Findley travaille sur l'apprentissage coopératif en réseau. Ses recherches se portent sur l’analyse des tendances et développement de prototypes d'environnements d'apprentissage collaboratifs, il appelle ses découvertes l’apprentissage en réseau coopératif (CLN, Collaborative Networked Learning) et l'apprentissage coopératif-travail (CLW).
Cette tendance est présente dans nos classes primaires uniquement depuis peu. Une pédagogie de collectivité et de construction de ses propres connaissances fait actuellement une montée en puissance avec l’arrivée des tableaux interactifs, des tablettes électroniques ainsi que des nombreux ordinateurs dans les classes. Om prône beaucoup l’implication des élèves dans la construction des savoirs et on tente de se rapprocher de leurs intérêts. L’apprentissage en réseau permet à la classe d’aujourd’hui de prendre en compte tous ces aspects, tout en rendant la pédagogie plus attrayante pour les élèves.
Enjeux
les nouvelles technologies peuvent aider à changer et à prolonger les styles d'apprentissage de manière ludique aux personnes de tous les âges, ce qui permet à chacun d'apprendre à travers la conception et le partage. les connaissances et le savoir-faire ne sont plus les seuls aspects de l'apprentissage, mais savoir où les réponses à nos questions se trouvent devient tout aussi important. le méta-apprentissage devient aussi important que l'apprentissage lui-même (méta-cognitisme). Les liens qui nous permettent d'apprendre davantage sont plus importants que l'état actuel de notre connaissance et de nouvelles informations sont acquises perpétuellement. Mais comment ces apprentissages se mettent en place ? Tout simplement en créant des blogs de groupe d'étude, en intégrant des notions dans des "pages Flakes" (portails web personnalisables), par l'utilisation d’un wiki ou ses différents systèmes ouverts de ressources éducatives : les jeux, les vidéos, les interviews mais en utilisant aussi les nouveaux systèmes de communication tels que l’audioconférence, la visioconférence, les conférence web, les podcasts pour interagir entre élèves, professeurs, chercheurs et autres scientifiques. Participer à des réseaux sociaux tels "Ning" voir même "Facebook" permet aussi l'interaction dans les divers groupes de travail.
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bibliographie et webographie
"INGENIERIE PEDAGOGIQUE POUR CONSTRUIRE L'APPRENTISSAGE EN RESEAU" Gilbert Paquette (éditions presse de l'université du Québec)
"JOURNEES COMMUNICATION ET APPRENTISSAGE INSTRUMENTES EN RESEAU" Mohamed sidir (éditions Lavoisier)
"APPRENTISSAGE COOPERATIF VIRTUEL: une Recherche-Action Sur la Productivite du Groupe Virtuel" Jean Ambassa (éditions Publibook)
"L'APPRENTISSAGE PAR LES PAIRS. Reseaux et cooperation pour le développement" Jean-H. Guilmette (éditions l'harmattan)
"META-APPRENTISSAGE D'EXPERIENCES : Nouvelles voies en data mining" Claude Petit, Claude Dussart (éditions Vuibert)