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Gonzalez, L. (2004). ''Etude pilote sur la mise en oeuvre et les perceptions des TIC''. Mémoire de DESS. Université de Genève, FAPSE. | Gonzalez, L. (2004). ''Etude pilote sur la mise en oeuvre et les perceptions des TIC''. Mémoire de DESS. Université de Genève, FAPSE. | ||
IsaBelle, C., Lapointe, C. et Chiasson, M. (2002). Pour une intégration réussie des TIC à l’école. De la formation des directions | |||
à la formation des maîtres. In ''Revue des sciences de l’éducation'', Vol. XXVIII, no 2, (pp. 325 à 343). | |||
Karsenti, T., Larose, F., Savoie-Zajc, L. et Thibert, G. (2001). TIC : Impact sur la motivation et les attitudes des apprenants in Karsenti, T. et Larose, F. (Eds.) ''Les TIC… au cœur des pédagogies universitaires''. Presse de l’Université du Québec. | Karsenti, T., Larose, F., Savoie-Zajc, L. et Thibert, G. (2001). TIC : Impact sur la motivation et les attitudes des apprenants in Karsenti, T. et Larose, F. (Eds.) ''Les TIC… au cœur des pédagogies universitaires''. Presse de l’Université du Québec. |
Version du 25 janvier 2007 à 12:12
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Définition
Le concept d'intégration est d'abord un terme à connotation culturelle. On parle volontiers d'intégration de personnes de cultures différentes, de personnes présentant un handicap). L’idée sous-jacente est celle d’enrichir un système par l’adjonction d’un nouveau membre mais également l’idée de rassembler en vue d’un fonctionnement harmonieux.
Ce concept possède également un versant pédagogique. Rogiers (2000) définit l’intégration comme une interdépendance de différents éléments que l’on cherche à intégrer. On cherche à savoir ce qui rapproche ces éléments, les points communs sont mis en évidence, les liens existant entre eux sont renforcés, un réseau entre ces éléments est tissé. Ils sont rendus solidaires entre eux, assemblés, associés, mais sans toutefois fusionner ni confondre ces éléments.
L’intégration, c’est aussi la coordination de ces éléments, en vue d’un fonctionnement harmonieux. On parlera d’articulation des éléments, de mobilisation, de réinvestissement (des acquis).
L'intégration implique l'idée de polarisation, de mise en mouvement dans un but précis, en particulier pour produire un sens. L'intégration, c'est la mobilisation de capacités dans des disciplines différentes en vue de garantir une maîtrise plus large et plus profonde de ces capacités. On fait référence ici à la transdisciplinarité ou transversalité, c'est-à-dire à l'intégration de contextes.
L’intégration des acquis rappel aussi que le curriculum de l’enseignant évolue et qu’il doit être réactualisé avec les nouvelles technologies qui se présentent. La recherche du sens concerne tout ce qui amène à se demander pourquoi on fait ce que l’on fait (Roegiers, 2000).
Application
Une activité pédagogique demande de faire appel à tout un panel de connaissances que l'enseignant a en principe acquis durant sa formation (initiale ou continue) ou dans d'autres contextes. L'activité proposée aux élèves est construite à partie de ce qu'il a intégré, mais aussi des liens qu'il a pu tisser entre les différents éléments pour leur donner du sens.
Il est possible que les activités avec les technologies posent des problèmes aux enseignants car ils n'ont pas une vision claire de ce qu'ils peuvent réaliser. Ils intègrent les différentes compétences nécessaires mais ont peut-être des difficultés à faire le lien entre les méthodes pédagogiques et l'aspect technique d'activités intégrant les technologies, d'où l'importance des usages pédagogiques (Gonzalez, 2004) car c'est un moyen de percevoir les liens entre la pédagogie utilisée et les outils TIC dans le contexte de la pédagogie choisie. De plus, et c'est confirmé dans la littérature, on a tendance à reproduire l'enseignement subit ultérieurement.
Il est plus facile d'intégrer un apprentissage et établir des liens entre diverses compétences en mettant la main à la pâte. Les enseignants ont tendance à reproduire l'enseignement qu'ils ont pu s'approprier (Karsenti and col., 2001), d'où l'importance de pouvoir tester eux-mêmes une approche techno-pédagogique. Le changement de rôle de l'enseignant, se retrouvant ainsi dans le rôle de l'élève permet une prise de recul et une meilleure réflexion quant aux paramètres essentiels à prendre en compte pour la mise en place d'une activité intégrant les technologies. La possibilité d'observer permet également de se rendre compte de des possibilités. Vivre concrètement une activité d'intégration des TIC donne aussi davantage de sens à le faire puisque les avantages ainsi sont visibilisés.
En appliquant cette définition de l'intégration au concept de compétence, la compétence devient alors un savoir-agir, c'est-à-dire un savoir intégrer, mobiliser et transférer un ensemble de ressources (connaissances, savoirs, aptitudes, raisonnements, etc.) dans un contexte donné pour faire face aux différents problèmes rencontrés ou pour réaliser une tâche.
Pour Touzin, l'autonomie est un indice permettant de reconnaître l'intégration des apprentissages. À la phase de l'intégration, la compétence n'est pas entièrement acquise. L'apprenant expérimente son potentiel. C'est au cours de la phase du transfert et de l'enrichissement qu'il acquérra son indépendance en se plaçant dans des situations nouvelles et variées et en intervenant de moins en moins. L'enseignement peut passer ensuite graduellement de la directivité vers la délégation en fonction des grandes phases d'acquisition d'une nouvelle compétence (Touzin, 1997).
Les compétences générales sont acquises séparément puis renforcées progressivement en les intégrant dans des compétences particulières alors que celles-ci sont développées à leur tour en augmentant progressivement leur niveau de complexité. Ainsi, l'intégration des apprentissages s'articule autour de deux axes : l'acquisition et le renforcement de compétences générales en les expérimentant dans des contextes variés et l'acquisition de compétences particulières intégratices de plusieurs compétences générales (Touzin, 1997).
Pettenati, Guili et Abou Khaled (2001, cité par IsaBelle, Lapointe et Chiasson, 2002) soulignent que pour favoriser une utilisation efficiente des TIC à l'école, les enseignants ont non seulement besoin de développer de nouvelles habiletés technologiques, mais ils doivent aussi apprendre à intégrer les TIC dans une perspective pédagogique.
Références
Gonzalez, L. (2004). Etude pilote sur la mise en oeuvre et les perceptions des TIC. Mémoire de DESS. Université de Genève, FAPSE.
IsaBelle, C., Lapointe, C. et Chiasson, M. (2002). Pour une intégration réussie des TIC à l’école. De la formation des directions à la formation des maîtres. In Revue des sciences de l’éducation, Vol. XXVIII, no 2, (pp. 325 à 343).
Karsenti, T., Larose, F., Savoie-Zajc, L. et Thibert, G. (2001). TIC : Impact sur la motivation et les attitudes des apprenants in Karsenti, T. et Larose, F. (Eds.) Les TIC… au cœur des pédagogies universitaires. Presse de l’Université du Québec.
Roegiers, X. (2000). Une pédagogie de l'intégration : compétences et intégration des acquis dans l'enseignement. Editions De Boeck, Bruxelles.
Touzin, G. (1997). La contribution de l'approche par compétences à l'intégration des apprentissages. CÉGEP DE CHICOUTIMI - Volume 8, Numéro 1, Décembre.