« Écriture collaborative » : différence entre les versions

De EduTech Wiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
Ligne 21 : Ligne 21 :
Balpe, J-P. et Christin, A-M. définissent l'apparition de cette nouvelle forme d'écriture collective dans leur article sur universalis 2010 en ces termes:
Balpe, J-P. et Christin, A-M. définissent l'apparition de cette nouvelle forme d'écriture collective dans leur article sur universalis 2010 en ces termes:


"'' Si l'informatique bouleverse la pratique quotidienne et commune de l'écriture, son action est plus profonde encore en ce qui concerne l'écriture littéraire. Certains écrivains n'ont pas tardé à se rendre compte des possibilités nouvelles que cet outil permettait, des effets qu'ils pouvaient en obtenir dans leur domaine. Beaucoup d'entre eux se sont bien entendu servis des particularités de l'hypertexte pour concevoir des récits non linéaires. Sont ainsi apparus des textes interactifs, dans lesquels un lecteur agit sur ses parcours de lecture en induisant, par ses réponses aux propositions de l'ordinateur, des variations textuelles diverses ou en modifiant le déroulement des textes qu'il lit, parfois même leur contenu. Dans un texte interactif, il est tout à fait concevable qu'un lecteur ne rencontre jamais deux fois les mêmes séquences de textes. Ceux-ci deviennent les produits d'une lecture réellement active induite par les comportements du lecteur. Un texte interactif ne prend sens qu'au travers de la lecture. Plus que n'importe où ailleurs, la signification passe ici par l'élaboration du sens au travers de réseaux d'indices. Le texte est nécessairement « à faire », porteur de potentialités latentes que la participation du lecteur accepte – ou non – de révéler.
"'' Si l'informatique bouleverse la pratique quotidienne et commune de l'écriture, son action est plus profonde encore en ce qui concerne l'écriture littéraire. Certains écrivains n'ont pas tardé à se rendre compte des possibilités nouvelles que cet outil permettait, des effets qu'ils pouvaient en obtenir dans leur domaine. Beaucoup d'entre eux se sont bien entendu servis des particularités de l'hypertexte pour concevoir des récits non linéaires. Sont ainsi apparus des textes interactifs, dans lesquels un lecteur agit sur ses parcours de lecture en induisant, par ses réponses aux propositions de l'ordinateur, des variations textuelles diverses ou en modifiant le déroulement des textes qu'il lit, parfois même leur contenu. Dans un texte interactif, il est tout à fait concevable qu'un lecteur ne rencontre jamais deux fois les mêmes séquences de textes. Ceux-ci deviennent les produits d'une lecture réellement active induite par les comportements du lecteur. Un texte interactif ne prend sens qu'au travers de la lecture. Plus que n'importe où ailleurs, la signification passe ici par l'élaboration du sens au travers de réseaux d'indices. Le texte est nécessairement à faire, porteur de potentialités latentes que la participation du lecteur accepte – ou non – de révéler.
La délocalisation du signal, elle, ouvre sur les « réseaux d'écriture » – écriture collective d'écrivains sur les mêmes textes qui n'appartiennent plus à un seul d'entre eux, mais à l'ensemble. Plusieurs écrivains ont aussi réalisé des œuvres exploitant la mobilité comme composante majeure de la lecture, avec toutes ses conséquences : irruption de la temporalité comme modalité de transformation du texte, partie intégrante de la constitution d'un sens. Le lecteur est confronté à une écriture en modification perpétuelle qui, sans être dénaturée, ne peut être imprimée au sens classique du terme. La mobilité du signal permet la typographie dynamique''." (2010)  
La délocalisation du signal, elle, ouvre sur les « réseaux d'écriture » – écriture collective d'écrivains sur les mêmes textes qui n'appartiennent plus à un seul d'entre eux, mais à l'ensemble. Plusieurs écrivains ont aussi réalisé des œuvres exploitant la mobilité comme composante majeure de la lecture, avec toutes ses conséquences : irruption de la temporalité comme modalité de transformation du texte, partie intégrante de la constitution d'un sens. Le lecteur est confronté à une écriture en modification perpétuelle qui, sans être dénaturée, ne peut être imprimée au sens classique du terme. La mobilité du signal permet la typographie dynamique''." (2010)  
Dans le développement des outils de co-élaboration des savoirs au sein des organisations et des entreprises. Une nouvelle modalité de travail est apparue progressivement. C'est la co-élaboration écrite de projet au sein d'unité, d'un secteur ou d'une organisation. Cette fonction de co-élaboration des savoirs collectifs nécessite l'apprentissage de nouvelles compétences et l'usage de nouveaux instruments. Le wiki est la forme de dispositif qui fait le plus appel à cette dimension de l'écriture collective. Cette pratique de co-élaboration des savoirs par l'écriture collective est un des enjeux majeurs de l'apprentissage de ces nouvelles formes de travail en commun. Cette co-élaboration de sens commun passe par la construction progressive de connaissance sous forme écrite et leur diffusion à un groupe plus ou moins élargi de lecteur.
Dans le développement des outils de co-élaboration des savoirs au sein des organisations et des entreprises. Une nouvelle modalité de travail est apparue progressivement. C'est la co-élaboration écrite de projet au sein d'unité, d'un secteur ou d'une organisation. Cette fonction de co-élaboration des savoirs collectifs nécessite l'apprentissage de nouvelles compétences et l'usage de nouveaux instruments. Le wiki est la forme de dispositif qui fait le plus appel à cette dimension de l'écriture collective. Cette pratique de co-élaboration des savoirs par l'écriture collective est un des enjeux majeurs de l'apprentissage de ces nouvelles formes de travail en commun. Cette co-élaboration de sens commun passe par la construction progressive de connaissance sous forme écrite et leur diffusion à un groupe plus ou moins élargi de lecteur.

Version du 9 avril 2010 à 18:20


Cet article est en construction: un auteur est en train de le modifier.

En principe, le ou les auteurs en question devraient bientôt présenter une meilleure version.





Resumé - Abstract

ici résumé français et anglais

mots clé : écriture collaborative, Co-élaborative, wiki, écrire pour apprendre,,


Historique et contexte

Introduction

Au milieu du tourbillon des nouvelles technologies en réseaux et des possibilités offertent par les nouveaux outils communautaires en ligne ( communauté d'apprentissage ), forum, chat, espace e-learning. Le rapport à l'écriture individuelle et collective est profondément impacté, tout les auteurs sont d'accord sur ce point. Pourtant au sein de ce courant très enthousiasmant, des difficultés importantes et des échecs plus ou moins retentissant posent la question de l'écriture collective. L'illusion qui apparaît dans certains articles ou ouvrages semble être croire que la connaissance sur internet se génère toute seule, sans effort de structuration. L'illusion que cette structuration se fait d'elle- même ou peut - être simplement que ce travail peut-être dévolu aux programmes ou aux interfaces logicielle tout simplement. Je ne partage pas du tout cette impression, ma conviction et mon expérience m'ont convaincu de la nécessité d'apprendre à structurer à co-élaborer le savoir en utilisant les instruments des nouvelles technologies. Collaboration, Co-élaborer nécessite le travail ( En latin laboro : travailler, se fatiguer, s'efforcer de, être en peine.) En plus de la dimension de "labor", de peine, de difficulté, il existe une dimension temporelle, qu'on ne peut négliger. Co-élaborer un savoir sur internet ou intranet nécessite du temps, beaucoup de temps. Le but de cet article est donc de chercher à mettre en évidence ce que nous savons, aujourd'hui de l'écriture collaborative. Elle est un travail permettant l'émergence de savoir collaboratif, ce travail nécessite des compétences et des apprentissages particulier. Cet article est la suite d'une série de trois articles qui consistaient à mettre en évidence les avantages et les inconvénients des outils de partage et d'échange en ligne (Facteurs de réussite d'un forum, Analyse économique des dispositifs en ligne, Écriture collaborative). La thématique centrale de ce travail s'est concentrée sur l'utilisation des forums. Aujourd'hui après une année de réflexion, je peut dire que ce travail se termine par un intérêt marqué pour la mobilisation de l'outil wiki comme outil de mobilisation et d'apprentissage d'une écriture collaborative.

Définition et enjeux

Balpe, J-P. et Christin, A-M. définissent l'apparition de cette nouvelle forme d'écriture collective dans leur article sur universalis 2010 en ces termes:

" Si l'informatique bouleverse la pratique quotidienne et commune de l'écriture, son action est plus profonde encore en ce qui concerne l'écriture littéraire. Certains écrivains n'ont pas tardé à se rendre compte des possibilités nouvelles que cet outil permettait, des effets qu'ils pouvaient en obtenir dans leur domaine. Beaucoup d'entre eux se sont bien entendu servis des particularités de l'hypertexte pour concevoir des récits non linéaires. Sont ainsi apparus des textes interactifs, dans lesquels un lecteur agit sur ses parcours de lecture en induisant, par ses réponses aux propositions de l'ordinateur, des variations textuelles diverses ou en modifiant le déroulement des textes qu'il lit, parfois même leur contenu. Dans un texte interactif, il est tout à fait concevable qu'un lecteur ne rencontre jamais deux fois les mêmes séquences de textes. Ceux-ci deviennent les produits d'une lecture réellement active induite par les comportements du lecteur. Un texte interactif ne prend sens qu'au travers de la lecture. Plus que n'importe où ailleurs, la signification passe ici par l'élaboration du sens au travers de réseaux d'indices. Le texte est nécessairement à faire, porteur de potentialités latentes que la participation du lecteur accepte – ou non – de révéler. La délocalisation du signal, elle, ouvre sur les « réseaux d'écriture » – écriture collective d'écrivains sur les mêmes textes qui n'appartiennent plus à un seul d'entre eux, mais à l'ensemble. Plusieurs écrivains ont aussi réalisé des œuvres exploitant la mobilité comme composante majeure de la lecture, avec toutes ses conséquences : irruption de la temporalité comme modalité de transformation du texte, partie intégrante de la constitution d'un sens. Le lecteur est confronté à une écriture en modification perpétuelle qui, sans être dénaturée, ne peut être imprimée au sens classique du terme. La mobilité du signal permet la typographie dynamique." (2010) Dans le développement des outils de co-élaboration des savoirs au sein des organisations et des entreprises. Une nouvelle modalité de travail est apparue progressivement. C'est la co-élaboration écrite de projet au sein d'unité, d'un secteur ou d'une organisation. Cette fonction de co-élaboration des savoirs collectifs nécessite l'apprentissage de nouvelles compétences et l'usage de nouveaux instruments. Le wiki est la forme de dispositif qui fait le plus appel à cette dimension de l'écriture collective. Cette pratique de co-élaboration des savoirs par l'écriture collective est un des enjeux majeurs de l'apprentissage de ces nouvelles formes de travail en commun. Cette co-élaboration de sens commun passe par la construction progressive de connaissance sous forme écrite et leur diffusion à un groupe plus ou moins élargi de lecteur.

Cette démarche d'écriture co-élaborative ou collaborative nécessite de prendre en compte les dimensions du contexte, de l'adressage, des types d'écritures. Exposer son écrit, sa réflexion est un exercice délicat et générateur de tension et stress pour l'écrivain qui n'est pas habitué à exposer son écrit. Ainsi les personnes qui doivent intervenir dans l'interligne d'une écriture individuelle et mettre leur marques ou leur traçes dans les empreintes laissées par d'autres écrivains sont confrontés à un exercice difficile qui demande à être apprivoisé. Le gain d'une telle démarche d'écriture au sein d'un collectif en terme de sécurité individuelle, plus particulièrement sur le plan psychologique est très importante. Dans un environnement en perpétuel changement, la possibilité d'écrire en commun permet de poser des structures et des balises utiles à l'action collective. Dépasser le prescrit, tout en générant un cadre sécurisant pour l'activité dans le réel trouve dans les démarches d'écriture co-élaborative un instrument intéressant et qu'il est possible de mobiliser à moindre frais, quand la phase d'apprentissage est dépassée. Cet article conclut une série de trois articles ... les premiers ont abordés la questions des forums et du coût des formations en ligne. Il termine une démarche de formation annuelle autour des recherches en technologie de l'éducation et vient conclure aussi une démarche de mémoire dont la thématique était l'émergence du savoir collaboratif en entreprise et dans les organisations en général.

  • Apprendre à écrire ensemble

Agir pour s'entendre et s'entendre pour Agir

L'article de Jean-Paul Bronckart " S'entendre pour agir et agir pour s'entendre" tend une toile de fond théorique dans laquelle se déploie les recherches et les enseignements des sciences de l'éducation à l'université de Genève. C'est le paradygme Vygotskien de l'interactionisme socio-discursif qui nourrit aussi cet article. Le regard que l'on porte sur l'importance de l'écriture co-élaborative nécessite un regard qui prend en compte le cadre diachronique et non pas simplement synchronique. Les outils tel que le wiki offre la possibilité à un collectif de faire évoluer les savoirs au travers du temps et surtout à travailler la montée en généralité des savoirs pratiques et quotidien. Deux écoles s'affrontent dans le domaine de la formation sur l'émergence et la transmission des savoirs tel que le décrit Jean-Paul Bronckart (2001):

" Pour certains, la discipline devrait se contenter de cette tâche, et accepter dès lors que son statut relèble de l'ingénérie didactique. Une telle position s'adosse en réalité à l'idéologie selon laquelle l'éducation-formation constituerait une démarche non problématique de transmission de savoirs non discutables, et c'est bien cette idéologie qui oriente la logique applicationniste préconisée par Piaget aussi bien que par Skinner. Mais si l'on considère que les savoirs, même savants, sont toujours discutables, que les processus de transmission sont complexes et problématiques, et que leurs enjeux sont en permanence à repenser à la lumières des évolution réelles des sociétés, alors il y a place pour une science véridable dont l'objet est constitué par les processus de médiation formative, tels que sont conçus , gérés et mis en place par les sociétés humaines. " (p.138)

Ainsi le savoir et son élaboration est impliquée dans une processus itératif qui impose au formateur d'accompagner les apprenants dans une processus d'élaboration sur le long terme des savoirs collectifs. Ceux-ci étant toujours soumis à l'évolution de leur environnement. C'est inspiré par la théorie d'Habermas sur l'agir communicationnelle et sa fonction d'organisation des groupes sociaux et de leurs activités que Jean-Paul Bronckart (2001) pense les instruments de communication et les échanges permettant à un collectif d'agir sur une base commune.

" Si la pratique des signes est ainsi constitutive, simultanément, des entités collectives que constitutent les textes et les mondes formels de connaissances, et des entités individuelles que constituent la pensée des personnes, il est essentiel d'ajouter que ces constitutions ne sont jamais définitives. C'est qu'en effet, par le fait même qu'elle est un produit des négociations sociales, la valeur déclarative des signes ne peut être considérée comme stable que momentanément, synchroniquement, dans un contexte social, historique et linguistique déterminé. Le propos de cet article et de ce numéro montre, par exemple, à quel point la valeur de mots comme "activité", "action", " intention", etc., est en permanence à rediscuter et il en va de même de la valeur de tout signe, comme ne atteste l'inéluctable évolution des langues naturelles ( Saussure, op,cit.). Dés lors, le développement des connaissances humaines se présente comme un processus permanent de mise en interface et de négociation entre la valeur attribuée à un signe par une personne individuelle et les valeurs attribuées à ce même signe dans les différents pré-construits collectifs. C'est pour cette qu'il n'y a de vérité des signes que dans l'interaction, que la rationalité de nos connaissances n'est en ce sens qu'un produit d'un processus d'entente qui se renouvellent perpétuellement, et qui porte notamment sur la définition des conditions de validation de ces connaissances par confrontation aux empiries du monde réel. Et c'est pour cette raison que si le processus d'entente langagière rend possible l'agir collectif, la connaissance du statu de cet agir, et notamment la connaissance du statut et des actions et des agents, est perpétuellement à ré-élaborer, et se trouve inéluctablement codifiée de manière différenciée dans les divers lieux d'inscription évoqués précédemment." (p. 148)

Quelques articles et recherches récentes sur le sujet

Conditions de fonctionnement des communautés dans des espaces numériques

Laferrière, Th. et Nizet, I. (2006) Conditions de fonctionnement des communautés dans des espaces numériques. In Daele, A. et Charlier, B. (Ed.) Comprendre les communautés virtuelles d'enseignants (pp.157-175). Paris: L'harmattan

Les auteurs soulignent les conditions d'ordre conversationnel qui génère une co-élaboration de savoir dans des processus écrits en ligne forum ou autres.

" Il faut pousser l'analyse au niveau des échanges pour mieux comprendre les conditions ( niveau micro) qui font en sorte qu'un participant (agent) médiatise culturellement, à l'aide du langage écrit et du forum électronique (outils), son expérience et ses connaissances relatives à une question ou un problème donné (objet) pour poser et résoudre ce problème et ainsi faire avancer sa compréhension d'un activité donnée ainsi que celle de ses pairs ou collègues (Engeström, 1987; Lewis, 1997 ). Dans un tel contexte organisationnel, l'intensité de l'interaction ne tient pas seulement à la fréquence des échanges mais aussi à leur capacité à influencer le cheminement conceptuel du ou des paris ou collègues ( effet structurant et tranformateur de l'information et de l'interprétation)...Que ce soit dans une communauté de pratique, une communauté d'apprentissage, voire une communauté d'élaboration de connaissances, nous avançons que la co-construction de connaissances est la condition incontournable au niveau conversationnel pour un fonctionnement efficace. C'est une condition dynamique et à travers de laquelle se manifeste, à un niveau fin , la participation de l'individu. Elle se produit à travers le partage de connaissance déjà acquises, le développement d'interactions génératrices de connaissances et une distribution du savoir entre les participants." (p. 162).

Cette dynamique est une condition clé du processus d'écriture collaborative, en effet celle-ci exige un engagement important des participants. Cette dynamique se traduit pour les auteurs par trois axes: les interactions qui manifestent que les participants établissent diverses connexions entre eux, les interactions qui manifestent que les participants génèrent des controverses et les transactions qui manifestent une appropriation des outils tant conceptuels que techniques en jeu durant les interactions.

" Nous en dégageons qu'un premier aspect à observer en matière de co-construction de connaissances est l'élaboration d'une structure de communication dans laquelle les interactions visent le développement d'une connexion de base entre les participants. Ce sont les contributions à caractère socioaffectif au sein du du forum électronique. Un deuxième aspect est la démarche sociocognitive par laquelle les participants " déposent " dans l'espace numérique leurs croyances et connaissances et prennent connaissance des propos des autres ( extension ). Un troisième aspect est la négociation du sens incluant l'actualisation des convergences et des divergences et la manifestation des effets résultant des interventions entre des pairs au plan de la cognition individuelle ou distribuée ( appropriation ). Ces derniers ne sont pas toujours explicites. " (p.163).

Les auteurs concluent l'article en soulignant que la condition fondamentale de l'élaboration collective de savoir sur les espaces virtuels nécessite une motivation forte de la part des participants. Ils définissent trois conditions de réussite de ses espaces:

  • Engagement mutuel
  • Entreprise conjointe
  • Répertoires partagés de ressources

Les auteurs soulignent aussi que la co-élaboration de savoir collectif peut-être considéré comme finalité et comme élément de mobilisation du collectif lui-même.



New Work Modes for Collaborative Writing

Skaf-Molli, H., Ignat, C-L., Rahhal, C., Molli, P. New Work Modes for Collaborative Writing Author manuscript, published in " International Conference on Entreprise Information Systems and Web Technologies, EISWT-07, USA: Orlando. consulté le 10 avril 2010 sur le site: http://hal.inria.fr/inria-00129222/en/

CW collaborative writing est un phénomène en plein développement pour les auteurs, sous diverses formes, modalités, outils et technologies et cela dans des communautés de plus en plus diverses. Pour les auteurs ils existent de multiples définition du terme collaborative writing. Une définition serait : "CW is the process of two or more people working together to create a complex document" (p.1). Les avantages de l'écriture collaborative sont : réduire le temps de finalisation d'un document, réduire le nombre d'erreur, intégrer un multitude de compétences, ainsi que le fait d'obtenir un texte plus précis et plus clair. Deux axes sont à prendre en compte, la proximité géographique et la proximité temporelle. En effet, les auteurs soulignent que ces deux axes permettent de décrire la nature de l'activité d'écriture collaborative. Ensuite bien sur plusieurs types de modalités peuvent être prise en compte, travail parallèle sur le même document, ou sur des documents distincts qui peuvent être fusionné à la fin de la rédaction. Il s'agit aussi de distinguer les communautés de travail, qui peuvent être diverses, les auteurs sont-ils membre d'une même communauté ou de plusieurs communauté distincte, ou est-ce des auteurs indépendants les uns des autres lié uniquement par ce travail de rédaction. Qui organise et structure l'activité d'écriture, un collectif, une organisation, les participants eux-même.

Extrait du tableau présenté par les auteurs comme la vision habituelle du croisement des deux axes la localisation et la dimension temporelle de l'écriture collaborative:

Time / Géographics Synchrone Asynchrone
Same Place Face to Face interactions

Decision room, single display, groupware

Continuous task

Tea rooms, large public display, project, management, ...

Different Place Remote interactions

Skype - Chats - vidéo conferencing - instant messaging - shared screens

Communication + Coordination

Wikis - email - bulletin - boards - blogs - calendars - workflow

La différence entre écriture synchrone et asynchrone est pour les auteurs une distinction parfois difficile à déterminer de manière claire. Dans ce sens il souligne la possibilité offerte par google doc de travailler de manière synchrone sur le même document. Car le système distingue des espaces de travail sur une page. google docs est donc considéré comme un outil qui permet de travailler en synchrone et en asynchrone, ce qui démontre la flexibilité de cet outil.

Critique de la littérature

Ecriture collaborative

Utilisation de l'outil Mind-Map

L'avis d'un chercheur

Conclusion

Processusecriture.jpg

9 avril 2010 à 18:19 (CEST)

Ce qui me semblerait intéressant comme processus d'apprentissage de l'écriture collaborative serait de mobiliser un espace article sur un wiki pour l'élaboration d'un savoir pratique. On définirait bien sur une problématique de départ, une thématique, ensuite l'espace discussion serait mobilisé en vue de permettre des échanges type forum entre les participants. Puis progressivement l'élaboration de la page qui ferait synthèse de cette discussion et pourquoi pas à la fin de celle-ci un espace mini-projet... Le wiki peut-être implanter sur un espace internet ou intranet dans une organisation.

Références

Weblio-Biblio

Bronckart J.- P., 2001, S’entendre pour agir et agir pour s’entendre, in Baudoin & Friedrich (Eds). Théories de l’action en éducation. Bruxelles : Editions De Boeck Université, 133 – 154.

Bibliographie

  • Balpe, J-P. & Christin, A-M. (2010) Ecriture In Encyclopedia Universalis 2010 version DVD-ROM
  • Charlier, B., et Daele, A. (2006). Pourquoi les communautes d’enseignants aujourd’hui ? in
  • Daele, A., et Charlier, B. (2006) Comprendre les communautés virtuelles d’enseignants. Pratiques et recherches. Ed. L’Harmattan.
  • Charlier, B., et Peraya, D. (2003). Technologie et innovation en pédagogie. Dispositifs innovants de formation pour l’enseignement superieur. Ed. De Boeck Universite. Bruxelles.
  • Charlier, B & Peraya D. (2007) Transformation des regards sur la recherche en technologie de l'éducation. Bruxelles: Deboeck
  • Deaudelin, C. et Nault, T. (Eds.). (2003). Collaborer pour apprendre et faire apprendre. La place des outils technologiques. PUQ.
  • Deschryver, N. (2006). Une approche du concept de communauté de pratique dans le champ éducatif. Consulte le 01 janvier 2007. Communauté de pratique
  • Dillenbourg, P., Poirier, C., et Carles, L. (2003). Communautes virtuelles d’apprentissage : ejargon ou nouveau paradigme ? In Taurisson, A., & Sentini, A. « Pédagogiques.Net. L’essor des communautés virtuelles d’apprentissage. » Montreal, Presses. (p. 9-47) Communautés virtuelles d'apprentissage
  • Habermas, J. ( 1981 -1987) Théorie de l'agir communicationnel Tome 1 Rationalité de l'agir et rationalisation de la société. Paris: Fayard
  • Habermas, J. ( 1981 -1987) Théorie de l'agir communicationnel Tome 2 Pour une critique de la raison fonctionnaliste. Paris: Fayard
  • Heber-Suffrin, C., et Heber-Suffrin, M. (1992). Echanger les savoirs. Epi/Formation, Desclee de Brouwer. Paris.
  • Henri, F., et Pudelko, B. (2006). Le concept de communaute virtuelle dans une perspective d’apprentissage social in Daele, A., et Charlier, B. Comprendre les communautés virtuelles d’enseignants. Pratiques et recherches. Ed. L’Harmattan. (p. 105-126)
  • Henri, F. et Lundgren-Cayrol, K. (2001). Apprentissage collaboratif à distance. PUQ.
  • Guittard, C. (2006) Forums virtuels: Source de création et de diffusion des connaissances et nouvelle organisation productive ? Thèse de Doctorat en Sciences de Gestion, Université Louis Pasteur Strasbourg 1
  • Levy, P. ( 2002). Cyberdémocratie Paris: Odile Jacob
  • Leboterf, G. Ed(2006). Construire les compétences individuelles et collectives. Paris: Eyrolles
  • Palloff, R. M. et Pratt, K. (2005). Collaborating online: learning together in community. Jossey-Bass.
  • Peraya, D. (1994). Formation a distance et formation mediatisee. Recherches en communication, 11,
  • Schneuwly, B. (2008). Vygotski, l'école et l'écriture Genève: Cahiers de la section science de l'éducation Université de Genève.
  • Skaf-Molli, H., Ignat, C-L., Rahhal, C., Molli, P. New Work Modes for Collaborative Writing Author manuscript, published in " International Conference on Entreprise Information Systems and Web Technologies, EISWT-07, USA: Orlando. consulté le 10 avril 2010 sur le site: http://hal.inria.fr/inria-00129222/en/
  • Wenger, E. (2005). La théorie des communautés de pratique, apprentissage, sens et identité. Les Presses de l’Universite Laval. Canada.

Education permanente France

  • Education permanente Réciprocité et réseaux en formation Numéro 144 2000
  • Education permanente Communiquer Numéro 167 2006
  • Education permanente Pédagogie et numérique contradiction et convergences ? Numéro 169 2007
  • Education permanente Intervention et savoir la pensée au travail Numéro 170 2007
  • Education permanente La formation et la recherche Numéro 170 2009

Ressources web

Spécifique écriture collaborative

Divers

Lien Wiki en français

écrire pour apprendre

Lien Wiki en anglais

Ecriture collective Edutechwiki en anglais


Intelligence collective Edutechwiki en anglais

Références

Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales


Outils en ligne pour l'écriture collaborative