« Critères de scientificité » : différence entre les versions
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== Définition de critères de scientificité == | |||
Donner une définition aux critères de scientificité n’est pas tâche facile, comme le concept semble être débattu. Par exemple, Mathieu Albert présente dans son essai en 2013, deux positions sur la scientificité: la position essentialiste issue de personnages tels que Karl Popper (1978) selon qui une discipline scientifique nécessite de produire des résultats réfutables impliquant que les critères de scientificité servent donc à distinguer ce qui est science de ce qui ne l’est pas; et la position constructiviste développée par exemple par le sociologue Pierre Bourdieu. La position essentialiste est vue comme une lutte où “plusieurs définitions concurrentes de la science, et donc de la scientificité, s’affrontent pour acquérir une légitimité" (Albert, 2013) et les critères de scientificité sont un construit social. | Donner une définition aux critères de scientificité n’est pas tâche facile, comme le concept semble être débattu. Par exemple, Mathieu Albert présente dans son essai en 2013, deux positions sur la scientificité: la position essentialiste issue de personnages tels que Karl Popper (1978) selon qui une discipline scientifique nécessite de produire des résultats réfutables impliquant que les critères de scientificité servent donc à distinguer ce qui est science de ce qui ne l’est pas; et la position constructiviste développée par exemple par le sociologue Pierre Bourdieu. La position essentialiste est vue comme une lutte où “plusieurs définitions concurrentes de la science, et donc de la scientificité, s’affrontent pour acquérir une légitimité" (Albert, 2013) et les critères de scientificité sont un construit social. | ||
Les débats ne s'arrêtent pas seulement à la définition des critères de scientificité, mais aussi à leur utilisation. Par exemple Drapeau (2004) met en avant deux positions principales sur l’application de ces critères: la première, en citant Boudreau et Arsenault (1994) et LeCompte et goetz (1982) affirme que les critères de scientificité sont adaptés “tant aux recherches qualitatives que quantitatives” en étendant “les paradigmes de la science naturelle à la science sociale/humaine”. En opposition, nous trouvons la position de chercheurs comme Becker (1998) et Mucchielli (1996), qui affirment qu’on ne peut pas traiter la recherche qualitative et quantitative de la même façon et donc on ne peut pas appliquer les mêmes critères, ou les appliquer de la même façon.Drapeau va plus loin en exposant la position de Henwood et Pidgeon (1994) affirmant que les critères de scientificité varient aussi parmi les différents types de recherche qualitative influencées par la posture épistémologique du chercheur. | Les débats ne s'arrêtent pas seulement à la définition des critères de scientificité, mais aussi à leur utilisation. Par exemple Drapeau (2004) met en avant deux positions principales sur l’application de ces critères: la première, en citant Boudreau et Arsenault (1994) et LeCompte et goetz (1982) affirme que les critères de scientificité sont adaptés “tant aux recherches qualitatives que quantitatives” en étendant “les paradigmes de la science naturelle à la science sociale/humaine”. En opposition, nous trouvons la position de chercheurs comme Becker (1998) et Mucchielli (1996), qui affirment qu’on ne peut pas traiter la recherche qualitative et quantitative de la même façon et donc on ne peut pas appliquer les mêmes critères, ou les appliquer de la même façon.Drapeau va plus loin en exposant la position de Henwood et Pidgeon (1994) affirmant que les critères de scientificité varient aussi parmi les différents types de recherche qualitative influencées par la posture épistémologique du chercheur. | ||
== Composantes de la notion de scientificité== | |||
Validité interne, acceptation interne ou crédibilité | === Validité interne, acceptation interne ou crédibilité === | ||
La validité interne a pour but de poser un regard critique afin de déterminer si les observations faites sont réellement représentatives de la réalité. La recherche qualitative s’y prête particulièrement dans la mesure où le chercheur est directement mis en relation avec les participants à la recherche sur une période de temps plutôt longue. Ce type de recherche se déroule également en contextes écologiques et Bachelor et Joshi (1986) cités par Drapeau (2004) proposent même de soumettre les observations aux participants afin de recueillir leurs feedbacks sur l’interprétation du chercheur. Cette idée se retrouve chez Guba (1981) et Pourtois(1988) cités par Drapeau(2004) dans la technique de triangulation des sources et des méthodes qui formalise l’idée que le chercheur cherche à valider son interprétation auprès de ses sujets. | La validité interne a pour but de poser un regard critique afin de déterminer si les observations faites sont réellement représentatives de la réalité. La recherche qualitative s’y prête particulièrement dans la mesure où le chercheur est directement mis en relation avec les participants à la recherche sur une période de temps plutôt longue. Ce type de recherche se déroule également en contextes écologiques et Bachelor et Joshi (1986) cités par Drapeau (2004) proposent même de soumettre les observations aux participants afin de recueillir leurs feedbacks sur l’interprétation du chercheur. Cette idée se retrouve chez Guba (1981) et Pourtois(1988) cités par Drapeau(2004) dans la technique de triangulation des sources et des méthodes qui formalise l’idée que le chercheur cherche à valider son interprétation auprès de ses sujets. | ||
=== Validité externe ou transférabilité === | |||
Validité externe ou transférabilité | |||
Le concept de validité externe est présenté de façon très semblable par Drapeau (2004) et Meyer (2005). Elle se différencie de la validité interne parce qu'elle porte sur “la possibilité de généraliser les résultats observés au-delà de la situation expérimentale elle-même”(Meyer, 2005). Drapeau explique que pour satisfaire ce critère il est important d'avoir un échantillon représentatif de la problématique et il faut décrire le plus exactement possible la population étudiée. Meyer explique cela de manière similaire en définissant quatre dimensions de la validité externe regroupées sous l’acronyme UTOS (unités, traitements, observations et sites), un concept emprunté à Lee Cronbach (1982). | Le concept de validité externe est présenté de façon très semblable par Drapeau (2004) et Meyer (2005). Elle se différencie de la validité interne parce qu'elle porte sur “la possibilité de généraliser les résultats observés au-delà de la situation expérimentale elle-même”(Meyer, 2005). Drapeau explique que pour satisfaire ce critère il est important d'avoir un échantillon représentatif de la problématique et il faut décrire le plus exactement possible la population étudiée. Meyer explique cela de manière similaire en définissant quatre dimensions de la validité externe regroupées sous l’acronyme UTOS (unités, traitements, observations et sites), un concept emprunté à Lee Cronbach (1982). | ||
Chaque dimension se focalise sur une caractéristique particulière. Dans les unités Meyer et Drapeau soulignent l’importance des échantillons. Dans les traitements sont concernés “le message, le contexte de communication et les caractéristiques des participants” (Meyer, 2005). Les observations quant à elles se concentrent sur les effets et les sites,sur l’environnement dans lequel les observations sont menées. | Chaque dimension se focalise sur une caractéristique particulière. Dans les unités Meyer et Drapeau soulignent l’importance des échantillons. Dans les traitements sont concernés “le message, le contexte de communication et les caractéristiques des participants” (Meyer, 2005). Les observations quant à elles se concentrent sur les effets et les sites,sur l’environnement dans lequel les observations sont menées. | ||
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Concernant la transférabilité, Drapeau ne fait pas de distinction avec la validité externe, et d’autres chercheurs donnent des définitions très semblables à celle déjà présentée ci-dessus: “le critère de transférabilité vise à déterminer si les conclusions d’une recherche peuvent avoir un sens dans un autre contexte que celui étudié”(Bourgeois, 2016). On considère donc que les concepts de validité externe et de transférabilité sont équivalents et interchangeables. | Concernant la transférabilité, Drapeau ne fait pas de distinction avec la validité externe, et d’autres chercheurs donnent des définitions très semblables à celle déjà présentée ci-dessus: “le critère de transférabilité vise à déterminer si les conclusions d’une recherche peuvent avoir un sens dans un autre contexte que celui étudié”(Bourgeois, 2016). On considère donc que les concepts de validité externe et de transférabilité sont équivalents et interchangeables. | ||
=== Fidélité, fiabilité, constance ou la cohérence interne === | |||
Fidélité, fiabilité, constance ou la cohérence interne | |||
La fidélité est un facteur corroborant la validité externe dans la mesure où ceux-ci combinés devraient permettre une réplication significative des résultats dans des contextes de recherche comparables. | La fidélité est un facteur corroborant la validité externe dans la mesure où ceux-ci combinés devraient permettre une réplication significative des résultats dans des contextes de recherche comparables. | ||
La fidélité peut être garantie par différents facteurs proposés par Pouart et al. (1997) tels que l’expertise d’autres chercheurs, une description exhaustive et une exposition prolongée dans le temps du chercheur dans son environnement de recherche, et la mise en corrélation des résultats avec d’autres recherches en plus du recours au feedbacks présentés dans la validité interne. | La fidélité peut être garantie par différents facteurs proposés par Pouart et al. (1997) tels que l’expertise d’autres chercheurs, une description exhaustive et une exposition prolongée dans le temps du chercheur dans son environnement de recherche, et la mise en corrélation des résultats avec d’autres recherches en plus du recours au feedbacks présentés dans la validité interne. | ||
Objectivité ou fiabilité | === Objectivité ou fiabilité === | ||
Le critère d’objectivité part du principe que toute recherche scientifique doit être présentée de façon impartiale, et que donc il faut limiter les bias. Cela permet à toute personne d’obtenir les mêmes résultats dans une expérience si on utilise les mêmes données et les mêmes conditions. Drapeau, en citant Bachelor et Joshi (1986) dit que l'objectivité “exige l’opérationnalité, la manipulation du phénomène, et conditions de recherche maximisant la prédiction et le contrôle. Il met également en avant une certaine difficulté à appliquer ce critère sur une recherche qualitative par rapport à une recherche quantitative, cela est probablement parce que dans ce type de recherche peut être présente une composante subjective du chercheur plus importante. | Le critère d’objectivité part du principe que toute recherche scientifique doit être présentée de façon impartiale, et que donc il faut limiter les bias. Cela permet à toute personne d’obtenir les mêmes résultats dans une expérience si on utilise les mêmes données et les mêmes conditions. Drapeau, en citant Bachelor et Joshi (1986) dit que l'objectivité “exige l’opérationnalité, la manipulation du phénomène, et conditions de recherche maximisant la prédiction et le contrôle. Il met également en avant une certaine difficulté à appliquer ce critère sur une recherche qualitative par rapport à une recherche quantitative, cela est probablement parce que dans ce type de recherche peut être présente une composante subjective du chercheur plus importante. | ||
Regard profond ou large | === Regard profond ou large === | ||
Becker (1998) et Patton (1990) s’accordent sur le fait que recherche qualitative et quantitative s’opposent d’une certaine manière sur des notions de breadth (largeur) et depth (profondeur) caractérisant pour chacune la difficulté de cadrer suffisamment les éléments recherchés. En effet la recherche qualitative de par son ouverture resterait en surface là où la recherche quantitative plus précise serait susceptible de contenir le chercheur dans ses hypothèses plutôt qu’à accueillir la diversité du terrain. C’est donc dans un équilibrage de ces deux méthodes que Drapeau (2004) voit la production de recherche scientifique de qualité. | Becker (1998) et Patton (1990) s’accordent sur le fait que recherche qualitative et quantitative s’opposent d’une certaine manière sur des notions de breadth (largeur) et depth (profondeur) caractérisant pour chacune la difficulté de cadrer suffisamment les éléments recherchés. En effet la recherche qualitative de par son ouverture resterait en surface là où la recherche quantitative plus précise serait susceptible de contenir le chercheur dans ses hypothèses plutôt qu’à accueillir la diversité du terrain. C’est donc dans un équilibrage de ces deux méthodes que Drapeau (2004) voit la production de recherche scientifique de qualité. | ||
==Références== | |||
* Albert, M. (2013). La définition des critères de scientificité : un débat philosophique et sociologique. ''Recherches Qualitatives'', 14. 1-5. | |||
* Bourgeois, L. (2016). Assurer la Rigueur Scientifique de la Recherche-Action. ''La Recherche-Action et la Recherche-Développement au Service de la Littératie'', 6 - 20. http://dx.doi.org/10.17118/11143/8807 | |||
* Drapeau, M. (2004). Les critères de scientificité en recherche qualitative. ''Pratiques Psychologiques'', 10(1), 79‑86. https://doi.org/10.1016/j.prps.2004.01.004 | |||
* Meyer, T. (2005). Validité externe et méthode expérimentale. ''Questions de communication'', 7, 209-221. https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.4655 |
Dernière version du 27 octobre 2022 à 19:03
Définition de critères de scientificité
Donner une définition aux critères de scientificité n’est pas tâche facile, comme le concept semble être débattu. Par exemple, Mathieu Albert présente dans son essai en 2013, deux positions sur la scientificité: la position essentialiste issue de personnages tels que Karl Popper (1978) selon qui une discipline scientifique nécessite de produire des résultats réfutables impliquant que les critères de scientificité servent donc à distinguer ce qui est science de ce qui ne l’est pas; et la position constructiviste développée par exemple par le sociologue Pierre Bourdieu. La position essentialiste est vue comme une lutte où “plusieurs définitions concurrentes de la science, et donc de la scientificité, s’affrontent pour acquérir une légitimité" (Albert, 2013) et les critères de scientificité sont un construit social.
Les débats ne s'arrêtent pas seulement à la définition des critères de scientificité, mais aussi à leur utilisation. Par exemple Drapeau (2004) met en avant deux positions principales sur l’application de ces critères: la première, en citant Boudreau et Arsenault (1994) et LeCompte et goetz (1982) affirme que les critères de scientificité sont adaptés “tant aux recherches qualitatives que quantitatives” en étendant “les paradigmes de la science naturelle à la science sociale/humaine”. En opposition, nous trouvons la position de chercheurs comme Becker (1998) et Mucchielli (1996), qui affirment qu’on ne peut pas traiter la recherche qualitative et quantitative de la même façon et donc on ne peut pas appliquer les mêmes critères, ou les appliquer de la même façon.Drapeau va plus loin en exposant la position de Henwood et Pidgeon (1994) affirmant que les critères de scientificité varient aussi parmi les différents types de recherche qualitative influencées par la posture épistémologique du chercheur.
Composantes de la notion de scientificité
Validité interne, acceptation interne ou crédibilité
La validité interne a pour but de poser un regard critique afin de déterminer si les observations faites sont réellement représentatives de la réalité. La recherche qualitative s’y prête particulièrement dans la mesure où le chercheur est directement mis en relation avec les participants à la recherche sur une période de temps plutôt longue. Ce type de recherche se déroule également en contextes écologiques et Bachelor et Joshi (1986) cités par Drapeau (2004) proposent même de soumettre les observations aux participants afin de recueillir leurs feedbacks sur l’interprétation du chercheur. Cette idée se retrouve chez Guba (1981) et Pourtois(1988) cités par Drapeau(2004) dans la technique de triangulation des sources et des méthodes qui formalise l’idée que le chercheur cherche à valider son interprétation auprès de ses sujets.
Validité externe ou transférabilité
Le concept de validité externe est présenté de façon très semblable par Drapeau (2004) et Meyer (2005). Elle se différencie de la validité interne parce qu'elle porte sur “la possibilité de généraliser les résultats observés au-delà de la situation expérimentale elle-même”(Meyer, 2005). Drapeau explique que pour satisfaire ce critère il est important d'avoir un échantillon représentatif de la problématique et il faut décrire le plus exactement possible la population étudiée. Meyer explique cela de manière similaire en définissant quatre dimensions de la validité externe regroupées sous l’acronyme UTOS (unités, traitements, observations et sites), un concept emprunté à Lee Cronbach (1982). Chaque dimension se focalise sur une caractéristique particulière. Dans les unités Meyer et Drapeau soulignent l’importance des échantillons. Dans les traitements sont concernés “le message, le contexte de communication et les caractéristiques des participants” (Meyer, 2005). Les observations quant à elles se concentrent sur les effets et les sites,sur l’environnement dans lequel les observations sont menées.
Concernant la transférabilité, Drapeau ne fait pas de distinction avec la validité externe, et d’autres chercheurs donnent des définitions très semblables à celle déjà présentée ci-dessus: “le critère de transférabilité vise à déterminer si les conclusions d’une recherche peuvent avoir un sens dans un autre contexte que celui étudié”(Bourgeois, 2016). On considère donc que les concepts de validité externe et de transférabilité sont équivalents et interchangeables.
Fidélité, fiabilité, constance ou la cohérence interne
La fidélité est un facteur corroborant la validité externe dans la mesure où ceux-ci combinés devraient permettre une réplication significative des résultats dans des contextes de recherche comparables.
La fidélité peut être garantie par différents facteurs proposés par Pouart et al. (1997) tels que l’expertise d’autres chercheurs, une description exhaustive et une exposition prolongée dans le temps du chercheur dans son environnement de recherche, et la mise en corrélation des résultats avec d’autres recherches en plus du recours au feedbacks présentés dans la validité interne.
Objectivité ou fiabilité
Le critère d’objectivité part du principe que toute recherche scientifique doit être présentée de façon impartiale, et que donc il faut limiter les bias. Cela permet à toute personne d’obtenir les mêmes résultats dans une expérience si on utilise les mêmes données et les mêmes conditions. Drapeau, en citant Bachelor et Joshi (1986) dit que l'objectivité “exige l’opérationnalité, la manipulation du phénomène, et conditions de recherche maximisant la prédiction et le contrôle. Il met également en avant une certaine difficulté à appliquer ce critère sur une recherche qualitative par rapport à une recherche quantitative, cela est probablement parce que dans ce type de recherche peut être présente une composante subjective du chercheur plus importante.
Regard profond ou large
Becker (1998) et Patton (1990) s’accordent sur le fait que recherche qualitative et quantitative s’opposent d’une certaine manière sur des notions de breadth (largeur) et depth (profondeur) caractérisant pour chacune la difficulté de cadrer suffisamment les éléments recherchés. En effet la recherche qualitative de par son ouverture resterait en surface là où la recherche quantitative plus précise serait susceptible de contenir le chercheur dans ses hypothèses plutôt qu’à accueillir la diversité du terrain. C’est donc dans un équilibrage de ces deux méthodes que Drapeau (2004) voit la production de recherche scientifique de qualité.
Références
- Albert, M. (2013). La définition des critères de scientificité : un débat philosophique et sociologique. Recherches Qualitatives, 14. 1-5.
- Bourgeois, L. (2016). Assurer la Rigueur Scientifique de la Recherche-Action. La Recherche-Action et la Recherche-Développement au Service de la Littératie, 6 - 20. http://dx.doi.org/10.17118/11143/8807
- Drapeau, M. (2004). Les critères de scientificité en recherche qualitative. Pratiques Psychologiques, 10(1), 79‑86. https://doi.org/10.1016/j.prps.2004.01.004
- Meyer, T. (2005). Validité externe et méthode expérimentale. Questions de communication, 7, 209-221. https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.4655