« Communauté d’intérêt » : différence entre les versions

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Des individus intègrent une communauté d’intérêt, car ils sont conscients qu’ils ne peuvent pas résoudre leurs problèmes seuls. Ils cherchent donc à comprendre et interpréter leur expérience personnelle en la comparant aux expériences des autres membres. Ils cherchent également des solutions pratiques à leurs problèmes quotidiens, mais ces solutions n’ont aucun processus résolutoire. Ces solutions de problèmes sont presque toujours parcellaires et individualisées; elles sont plus personnelles que collectives. C'est l'apanage de communautés d'intérêt dont les membres communiquent et échangent en ligne des informations : des amateurs de jeux de rôles, des participants à certains forums de discussion en temps réel ou en temps asynchrone, des personnes touchées par une maladie, … Par exemple pour ces derniers personnes, la distance ajoute de la valeur à leur relation parce qu’ils n’aiment pas se rencontrer face à face de peur d’être confrontés à l’image de possibles évolutions de leur maladie.
Des individus intègrent une communauté d’intérêt, car ils sont conscients qu’ils ne peuvent pas résoudre leurs problèmes seuls. Ils cherchent donc à comprendre et interpréter leur expérience personnelle en la comparant aux expériences des autres membres. Ils cherchent également des solutions pratiques à leurs problèmes quotidiens, mais ces solutions n’ont aucun processus résolutoire. Ces solutions de problèmes sont presque toujours parcellaires et individualisées; elles sont plus personnelles que collectives.  
Une grande partie des informations dont ils ont besoin est tacite et ne peut être transmise que par des interactions fréquentes. Ce type d'interactions a peu d'incidences sur la réflexion et la maturation d'un travail au quotidien. (Dillenbourg, P., & Poirier, Ch., & Carles, L., 2003, p.4)
Une grande partie des informations dont ils ont besoin est tacite et ne peut être transmise que par des interactions fréquentes. Ce type d'interactions a peu d'incidences sur la réflexion et la maturation d'un travail au quotidien. (Dillenbourg, P., & Poirier, Ch., & Carles, L., 2003, p.4)<br>
Henri et Pudelko (2006) nous disent que :<br>
{{citation encadrée|Une communauté d’intérêt est un regroupement de personnes qui se rassemblent autour d’un sujet d’intérêt commun. Ses membres participent à la communauté en vue d’échanger des informations, d’obtenir des réponses à des questions ou à des problèmes personnels, de mieux comprendre un sujet, de partager des passions communes ou de jouer. (p.112)}} Dans ce type de communauté les membres partagent de connaissances et collaborent occasionnellement, leur participation est sporadique et l’appartenance au groupe est éphémère.<br>
La question du degré d’engagement à la communauté est complexe et elle est conditionnée par l’adhésion de ses participants à d’autres communautés ou à la ramification de communautés de taille plus petite sur la base de sujet d’intérêt (nomadisme virtuel).<br>
Ce minimum engagement envers la communauté a pour but de concilier les différents univers de référence utilisés. 
 
 
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===Références===
===Références===
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Dillenbourg, P., Poirier, C. & Carles, L. (2003). [http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/staf11/textes/Dillenbourg03.pdf Communautés virtuelles d’apprentissage : e-jargon ou nouveau paradigme ? In A. Taurisson et A. Sentini. ''Pédagogiques.Net.'' Montréal, Presses.]
Dillenbourg, P., Poirier, C. & Carles, L. (2003). [http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/staf11/textes/Dillenbourg03.pdf Communautés virtuelles d’apprentissage : e-jargon ou nouveau paradigme ? In A. Taurisson et A. Sentini. ''Pédagogiques.Net.'' Montréal, Presses.]
Henri, F., et Pudelko, B. (2006). Le concept de communauté virtuelle dans une perspective d’apprentissage social in Daele, A., et Charlier, B. Comprendre les communautés virtuelles d’enseignants. Pratiques et recherches. Ed. L’Harmattan. (p. 105-126)
[[en:community of interest]]
[[Category:Communautés]]

Dernière version du 31 janvier 2007 à 12:54

Des individus intègrent une communauté d’intérêt, car ils sont conscients qu’ils ne peuvent pas résoudre leurs problèmes seuls. Ils cherchent donc à comprendre et interpréter leur expérience personnelle en la comparant aux expériences des autres membres. Ils cherchent également des solutions pratiques à leurs problèmes quotidiens, mais ces solutions n’ont aucun processus résolutoire. Ces solutions de problèmes sont presque toujours parcellaires et individualisées; elles sont plus personnelles que collectives. Une grande partie des informations dont ils ont besoin est tacite et ne peut être transmise que par des interactions fréquentes. Ce type d'interactions a peu d'incidences sur la réflexion et la maturation d'un travail au quotidien. (Dillenbourg, P., & Poirier, Ch., & Carles, L., 2003, p.4)
Henri et Pudelko (2006) nous disent que :

Une communauté d’intérêt est un regroupement de personnes qui se rassemblent autour d’un sujet d’intérêt commun. Ses membres participent à la communauté en vue d’échanger des informations, d’obtenir des réponses à des questions ou à des problèmes personnels, de mieux comprendre un sujet, de partager des passions communes ou de jouer. (p.112)

Dans ce type de communauté les membres partagent de connaissances et collaborent occasionnellement, leur participation est sporadique et l’appartenance au groupe est éphémère.

La question du degré d’engagement à la communauté est complexe et elle est conditionnée par l’adhésion de ses participants à d’autres communautés ou à la ramification de communautés de taille plus petite sur la base de sujet d’intérêt (nomadisme virtuel).
Ce minimum engagement envers la communauté a pour but de concilier les différents univers de référence utilisés.


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Références


Dillenbourg, P., Poirier, C. & Carles, L. (2003). Communautés virtuelles d’apprentissage : e-jargon ou nouveau paradigme ? In A. Taurisson et A. Sentini. Pédagogiques.Net. Montréal, Presses.

Henri, F., et Pudelko, B. (2006). Le concept de communauté virtuelle dans une perspective d’apprentissage social in Daele, A., et Charlier, B. Comprendre les communautés virtuelles d’enseignants. Pratiques et recherches. Ed. L’Harmattan. (p. 105-126)