STIC:STIC III (2018)/Occurence des lettres dans le langage
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Description du projet
- Ce projet a été réalisé dans le cadre du cours STIC 3
- Il réutilise des données calculées et récoltées suite à des expériences partagées sur internet.
Objectif
- Il s'agit de physicaliser (représenter par une visualisation) le taux de fréquence de chaque lettre de l'alphabet. Ce projet se basera sur les langues française et anglaise.
Présentation
- Vous trouverez dans le chapitre sur les prototypes, des physicalisations représentants l'apparition des lettres (en pourcent) dans la langue française.
- Ce projet a pour but d'identifier les lettres les plus fréquentes en fonction des langages. Une fois ces fréquences identifiées, nous analysons suivant la disposition d'un clavier suisse (QWERTZ), si la disposition des lettres sur un tel clavier est pertinent ou non.
- Ce projet n'a pas la prétention de juger, ni de résoudre les problèmes ergonomiques ou non de ce type de clavier QWERT.
Projet
Prototypages
- Cette partie du projet correspond à la première partie du cours STIC 3. Le but de ce module était de nous initier à l'utilisation des trois machines :
Les prototypes physicalisent le taux d'apparition des lettres dans la langue française. Pour les autres langages, il faut regarder la partie "Projet".
Découpeuse laser - Trotec
- Pour ce prototype, l'idée était d'utiliser un outil connu et utilisé dans la vie de tout les jours pour représenter la fréquence d'apparition des lettres dans la langue française.
- L'illustration montre un dessin de clavier d'ordinateur. Le but est de jouer avec les nuances des couleurs pour fournir un dégradé permettant de visualiser le taux d'apparition :
- Plus la lettre a une occurence élevée, plus elle sera assombrie par la gravure de la machine. Les lettres les moins fréquentes seront donc plus claires.
- Pour le rendu final, j'ai modifier les paramètres de la découpeuse laser. Avec le logiciel de la machine Trotec, il est possible de paramétrer le comportement de la machine en fonction des couleurs rencontrées. En effet, il est possible de :
- modifier la puissance de gravure ; cela créera une gravure plus foncée et cela creusera le bois.
- modifier la vitesse de gravure ; cela impliquera le temps que la machine passera sur un élément. Plus elle passe de temps, plus la gravure s'assombrira.
- modifier l' offset de gravure; cela aggrandira le rayon de gravure et assombrira d'avantage l'élément graver.
- Pour ce rendu illustré ci-dessus, les paramètres programmés sont les suivants :
- Entre chaque couleur, la puissance est augmenté de +1
- Entre chaque couleur, l' offset est augmenté de +1
Machine à broder
- Pour cette étape, l'objectif était d'avoir un dessin "simple" pour ne pas rencontrer trop de problème avec la broderie.
- Un premier prototype a été dessinée. La seconde étape était de voir si la brodeuse serait capable d'interprété les éléments du dessin. Après plusieurs test, un nouveau dessin est proposé pour cette réalisation.
- Ce dessin a été interprété correctement par la machine à broder et le résultat final de ce protoype est le suivant.
Imprimante 3D
- L'initiation des deux premières machines fut longue, c'est pourquoi le prototype 3D a été repoussé. A ce stade, nous ne possèdons que le prototype dessiné du modèle 3D. Le résultat final sera montré dans le chapitre discutant du projet.
- Pour ce prototype, l'idée était de représenté l'occurence de la lettre avec une certaine hauteur :
- Sur un base, les lettres sont disposés comme sur le clavier QWERTZ. Comme le taux d'apparition des lettres correspond à un pourcentage, il s'agissait de reprendre ce pourcentage et de le représenter avec une certaine hauteur. Comme l'illustre l'image, les lettres avec le plus grand taux d'occurence se verront avec une hauteur plus grande.
Résultats
- Une fois les objets 3D imprimés, nous pouvons voir que quel que soit le langage (français ou anglais) les lettres les plus fréquentes sont plus ou moins similaires, à l’exception du H qui est possède une fréquence plus élevée dans la langue anglaise.
- Dans un clavier suisse (QWERT), les dispositions des doigts de départ sont théoriquement :
- index gauche sur la lettre "F"
- index droit sur la lettre "J"
- Il est intéressant de se demander "pourquoi".
- En effet, ces deux lettres ne sont de toutes évidences pas les lettres les plus fréquentes dans les deux langages.
- De plus, dans la pratique, les doigts les plus utilisés lorsque l'on écrit sur un clavier sont : l'index et le majeur.
- Hors, lorsque les doigts sont posés en suivant la "théorie" (index gauche = F, majeur gauche = D, index droit = J et majeur droit = K), nous pouvons observer que les lettres : "F", "G", "J", "K", "Z", "V" et "X" se trouvent à proximité des doigts les plus utilisés.
- Cette mise en place n'a vraisemblablement pas de logique directe avec la fréquence des lettres dans les langages.
- Pour finir, pleins de recherches existent et ont été faites avec pour objectif d'apporter des solutions et de proposer des claviers dits "plus ergonomique".
- Cependant, depuis le tout début, nous nous faisons à ce style de clavier, et à l'heure actuelle, il est difficile de changer des habitudes biens encrées.
Conclusion
Liens
- Le modèle 3D FR au format STL :
- Le modèle 3D EN au format STL :
- Lien du modèle au format SVG : Le clavier QWERTZ
Page réalisée par Florian Ribon (discussion) le 13 décembre 2018 à 23:37 (CET)