Discussion utilisateur:Sylviane

De EduTech Wiki
Version datée du 17 décembre 2006 à 21:50 par Sylviane (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • Générativité

Nous avons repéré des caractéristiques liées à la générativité. L’utilisateur peut dessiner un élément puis opérer différentes déformations de celui-ci afin d'en observer le résultat. Non seulement le logiciel répond en temps réel aux manipulations de l’apprenant sur la figure géométrique, mais en plus les données chiffrées s’actualisent, elles aussi, en temps réel. L’intérêt pédagogique d’une telle souplesse est évident : l’élève peut simuler toutes sortes de situations sans subir, d’une part les contraintes du réel (voir l’exemple de l’échelle) et d’autre part en bénéficiant du statut formatif que prend alors l'erreur.

  • Capacité de stockage

Ce logiciel propose d’enregistrer les manipulations successives de l’utilisateur (voir menu "session"/ "commencer l'enregistrement"). Ça signifie qu'il détermine un répertoire dans lequel vont être stockés ces enregistrements (répertoire que l'apprenant peut vraisemblablement modifier ou c’est un répertoire temporaire, la version démo ne permet pas de le déterminer). On peut donc bien parler de "fonctions de stockage". Cette fonction nous paraît très importante : En visionnant cet enregistrement, l’apprenant n’est plus dans l’action ludique mais resitue sa production par rapport aux buts et ce faisant, peut avoir une attitude métacognitive. D’autre part, cet enregistrement peut être le support d’un travail collaboratif dans lequel, d’autres élèves examineront et commenteront la démarche d’un élève (par exemple). Ce retour sur les processus est un bon outil pour s’assurer que l’élève n’a pas appris « par hasard » mais a réellement construit son savoir.

  • Informations partagées

Si le fichier généré par "enregistrer la session" l'est dans un format compatible (c'est-à-dire non propriétaire)ou lisible grâce à un plugin téléchargeable, alors il est facilement diffusable. Si ce fichier est partageable, cela signifie qu'il peut être intégré à un cours sous différentes forme : diaporama et rétroprojection, site internet etc. D’après ce que nous avons pu voir sur les sites dédiés à Cabri, plusieurs démonstrations de figures générées par Cabri étaient sous forme d’application java. Apparemment pour la lecture, il suffit de télécharger une application supplémentaire gratuite : Cabrijava. Nous pensons donc que ce logiciel permet un partage d’information. D’autre part il propose une fonction « exporter pour une calculatrice » mais pour les calculatrices de type Texas seulement.

  • Accès à l'information

peu d’accès à l’information dans ce logiciel : par exemple si on active la touche "aide", certes des explications apparaissent en bas dans une fenêtre qui s'ouvre mais cette fenêtre reste alors présente jusqu'à ce qu'on la désactive. Cette option n'est pas personnalisable, on peut donc en déduire que le logiciel, pour cette option "aide", postule deux modèles d'utilisateurs et seulement deux, et qui plus est, vont d'une extrême à l'autre : celui qui sait se servir du logiciel et celui qui ne sait pas. Il n'y a pas l'intermédiaire c'est à dire celui qui connaît telle fonction mais pas telle autre. On peut regretter qu'aucune définition n'apparaisse pour les mots "homothétie", "translation", "rotation" etc…, ceci aurait pu être envisagé sous forme de lexique ou de fenêtre popup, voire même sous forme de bulle. L'apprenant les consulterait en cas de besoin et bénéficierait alors d’un apprentissage très individualisé et plus complet, lui permettant de travailler à son rythme et en partant de là où il en est.

  • Composante ludique

Nous pouvons définir le niveau ludique de ce logiciel ainsi : construire des formes, les étirer, les renverser, leur donner des couleurs, visualiser les effets possibles sur les formes, l'insertion d'image, les mouvements de l'image qui bouge avec l'objet, etc. Le niveau apprentissage est de comprendre que ce faisant, on construit un carré ou un parallélépipède et que ceci peut être modélisé par une formule mathématique. Si cette transposition est trop difficile, la fonction de l’outil peut être détournée vers d’autres usages (catachrèse). L’apprenant n’aura donc rien acquis en matière de géométrie. Comme le constate P. Dewaele lorsqu’il écrit sur son site, que : « construire ce n’est pas dessiner ». L'auteur fait aussi état de ce passage indispensable de décentration de la notion du jeu (dessiner, créer, ...) à l’élaboration de ses modèles (construire, calculer, développer, ... ).