« Connectivisme » : différence entre les versions

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==Webographie==
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Siemens, G. (2004). Connectivism : a learning theory for the Digital Age. Récupéré de http://www.elearnspace.org/Articles/connectivism.htm, le 09.03.2011
Siemens, G. (2004). Connectivism : a learning theory for the Digital Age. Récupéré de http://www.elearnspace.org/Articles/connectivism.htm, le 09.03.2011
Cristol, D. (2012). Le connectivisme : une théorie socio-informatique de l'apprentissage. Récupéré de http://4cristol.over-blog.com/article-le-connectivisme-une-theorie-socio-informatique-de-l-apprentissage-113809666.html le 08.06.2017


[[Category:Théories d'apprentissage]]
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Version du 8 juin 2017 à 19:32

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Contexte et définition

Origine

Le connectivisme est une théorie de l'apprentissage principalement développée par George Siemens et Stephen Downes dans les années 2000. Cette théorie s'intéresse principalement aux enjeux de l'arrivée des nouvelles technologies numériques dans l'apprentissage.

Définition

La théorie connectiviste est présentée par Siemens (2004) comme la nécessaire évolution des théories classiques de l’apprentissage (behaviorisme, cognitivisme, constructivisme et socio-constructivisme), adaptée aux nouvelles réalités de la société du savoir et du numérique. Ce modèle de l’apprentissage, décliné en huit principes, se fonde sur l’idée que les connaissances sont distribuées à travers un réseau de connexions (individuelles et organisationnelles) ; tout l’enjeu de l’apprentissage aujourd’hui consiste à savoir exploiter le potentiel de ces réseaux pour construire des connaissances.

Les huit principes du connectivisme

Principe 1 : Learning and knowledge rests in diversity of opinions

Selon le premier principe, l’apprentissage et le savoir sont liés à la diversité des opinions et des ressources.

Principe 2 : Learning is a process of connecting specialized nodes or information sources

Le deuxième principe énonce qu’apprendre est un processus de mise en relation de contacts ou de sources d’informations spécialisés.

Principe 3 : Learning may reside in non-human appliances

Le troisième principe indique que l’apprentissage peut être généré par des processus non-humains (par exemple : bases de données contenant des connaissances organisationnelles).

Principe 4 : Capacity to know more is more critical than what is currently known

Le quatrième principe évoque la nécessité, pour l’individu, de savoir identifier ses besoins de connaissances à venir afin de mettre en œuvre les bonnes stratégies, d’actionner les bons leviers, etc. Cette capacité serait plus essentielle encore que les connaissances qu’il possède déjà.

Principe 5 : Nurturing and maintaining connections is needed to facilitate continual learning

Quant au cinquième principe, l'auteur souligne que le développement et la préservation des contacts établis est un élément essentiel pour faciliter l’apprentissage tout au long de la vie. Le développement actuel des réseaux sociaux constitue, à cet égard un élément facilitateur indéniable pour la concrétisation de ce principe.

Principe 6 : Ability to see connections between fields, ideas, and concepts is a core skill

Le sixième principe insiste sur le fait que la capacité à faire des liens entre les domaines de connaissances, les idées et les concepts est une compétence essentielle.

Principe 7 : Currency (accurate, up-to-date knowledge) is the intent of all connectivist learning activities

Le septième principe met en avant l’importance de la valeur des sources de connaissances, de leur pertinence et de leur validité, dans toute activité d’apprentissage connectiviste.

Principe 8 : Decision-making is itself a learning process. Choosing what to learn and the meaning of incoming information is seen through the lens of a shifting reality. While there is a right answer now, it may be wrong tomorrow due to alterations in the information climate affecting the decision

Enfin, le huitième principe met en valeur la prise de décision comme étant un processus d’apprentissage car elle implique un vrai regard sur la pertinence et l’actualité de l’information utilisée pour les besoins de l’instant. Ce qui peut être vrai dans un contexte donné ne le restera pas forcément dans un autre.

Enjeux pour l'enseignement

Appliquer les principes du connectivisme revient, selon ses auteurs, à favoriser une forme d'apprentissage par l'expérience et la pratique, qui est dans l'idée plutôt proche du socio-constructivisme. L'enjeu principal reste dès lors d'user à bon escient les nouvelles technologies pour médiatiser cet apprentissage. Une autre question posée par les tenants du connectivisme est celle de la croissance exponentielle des connaissances, et des outils et techniques nécessaires pour gérer cette croissance, afin de ne pas se retrouver avec des masses d'informations dont il serait impossible de tirer parti.

Critiques

La critique la plus largement adressée au connectivisme est celle de son statut de théorie de l'apprentissage : en intégrant des éléments du behaviorisme, du cognitivisme et du constructivisme et en examinant leurs limites à l'aune de la révolution numérique, ce courant apparaît moins comme une théorie qu'une approche pédagogique, actualisant des idées qui ne sont pour la plupart pas nouvelles.

Webographie

Siemens, G. (2004). Connectivism : a learning theory for the Digital Age. Récupéré de http://www.elearnspace.org/Articles/connectivism.htm, le 09.03.2011

Cristol, D. (2012). Le connectivisme : une théorie socio-informatique de l'apprentissage. Récupéré de http://4cristol.over-blog.com/article-le-connectivisme-une-theorie-socio-informatique-de-l-apprentissage-113809666.html le 08.06.2017