« Apprentissage dans l'interaction » : différence entre les versions
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Les métiers prennent une forme de réalité chez les apprenants que dans leur rencontre avec une pratique et un engagement dans l’activité.<br /> | Les métiers prennent une forme de réalité chez les apprenants que dans leur rencontre avec une pratique et un engagement dans l’activité.<br /> | ||
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Dans les sciences du travail et de la formation le concept de compétence prédomine le concept de savoir dans le cadre d’une praxéologie de l’apprentissage. Ainsi on parle par exemple de de logique de compétence ou de construction de compétences. | Dans les sciences du travail et de la formation le concept de compétence prédomine le concept de savoir dans le cadre d’une praxéologie de l’apprentissage. Ainsi on parle par exemple de de logique de compétence ou de construction de compétences. | ||
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Le schème de compétence professionnelle dans ce contexte résulte d’un apport personnel et des orientations du genre correspondants <br />au milieu d’appartenance et de la situation à traiter. | Le schème de compétence professionnelle dans ce contexte résulte d’un apport personnel et des orientations du genre correspondants <br />au milieu d’appartenance et de la situation à traiter. | ||
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'''(Delbos et Jorion 1990) La saliculture '''<br /> | '''(Delbos et Jorion 1990) La saliculture '''<br /> | ||
* Le métier ne s’apprend que dans les conditions pratiques de son exercice<br /> | * Le métier ne s’apprend que dans les conditions pratiques de son exercice<br /> |
Version du 28 décembre 2012 à 20:02
♦En travaux♦
Apprendre dans l’interaction
Hypothèse
La problématique de l’interaction constitue une unité particulièrement fructueuse pour étudier les processus de mise en circulation du savoir.
Démarche
Approche praxéologique, sémiotique et collective des apprentissages dans le champ de la formation professionnelle.
Propositions
- Les apprentissages professionnels se rapportent aux logiques des actions et les situations dans lesquelles s’engagent les apprenants. (Contextualisé et en action);
- Les ressorts de ces apprentissages collectifs reposent sur des ressorts collectifs, culturels, sociaux et interpersonnels;
- La communication verbale ou non verbale joue un rôle prépondérant dans la capacité des apprentis/apprenants à interpréter leurs expériences vécues dans l’entreprise ou les centres de formation.
- Mots clés : apprentissages professionnels, compétences, savoirs, interaction, pratique, sens
- les écritures seront de mode masculine pour que cela soit plus pratique
L'Apprentissage comme action située
Constat
Les métiers prennent une forme de réalité chez les apprenants que dans leur rencontre avec une pratique et un engagement dans l’activité.
Contexte
Dispositif dual de la formation professionnelle.
Conviction
La centralité du concept d’action et de ses ramifications pour appréhender la question des compétences et de leur construction.
Hypothèse
Les apprentissages prennent forme dans l’action et dans les situations où sont engagés les acteurs et constituent un ingrédient indissociable des expériences de la réalité.
Apprendre
C’est participer de manière adéquate aux activités propres à la situation en exploitant les ressources disponibles dans l’environnement.
Différents auteurs de l’approche praxéologique
La dynamique de l’action comme composante centrale du psychisme humain : théories piagétienne et wygotskienne de l’apprentissage ( Bronckart 1997).
Différents courants qui ancrent la problématique de l’apprentissage professionnel dans la thématique de l’action
-sciences du travail et de la formation
-anthropologie francophone
-les approches « situées » de la cognition et des apprentissages
Les apports des sciences du travail et de la formation
Dans les sciences du travail et de la formation le concept de compétence prédomine le concept de savoir dans le cadre d’une praxéologie de l’apprentissage. Ainsi on parle par exemple de de logique de compétence ou de construction de compétences.
Différence entre capacité et compétences Selon Jonnaert ( 1997)
La capacité est considérée comme transversale et polyvalente, se retrouve à l’état virtuel dans le répertoire cognitif du sujet.
Une capacité, ainsi que plusieurs capacité peuvent se retrouver activées dans plusieurs compétences.
La compétence est spécifique à la situation, opérationnelle et efficace par rapport à la situation.
Concept de compétence
La compétence est la sélection, la coordination et l’activation de capacités dans le but est de répondre aux sollicitations
que le sujet s’est construite d’une situation donnée et du but à atteindre
La compétence en action selon Le Bortef (1994)
Se réalise dans l’action et dans un contexte singulier
- Ne se réduit pas à un savoir ou un savoir-faire
- Ne préexiste pas à l’action
- Il n’y a que des compétences en actes
- La compétence ne réside pas dans les ressources ( capacités, connaissances…) à mobiliser mais dans la mobilisation même de ses ressources
- Le concept de compétence désigne une réalité dynamique, un processus plutôt qu'un état.
La compétence face à un évènement ( Zarifian 2001 )
- Ne peut pas être enfermée dans des prédéfinitions de tâches à effectuer dans un poste de travail
- Plus inscrite dans du travail prescrit
- La compétence est de faire face à des évènements de manière pertinente et experte
- Cette compétence appartient au propre de l’individu et non pas au poste de travail.
De la compétence individuelle à la compétence collective (Schwartz 2000)
- L’efficacité d’ensemble n’est pas l’addition de compétences individuelles évaluées séparément
- Performance global
- Efficacité d’ensemble
(Le Bortef 2000)
- Face à une même situation les personnes fassent appels aux mêmes types de ressources mais les utilisent
dans des combinatoires distinctes.
Le schème de compétence professionnelle dans ce contexte résulte d’un apport personnel et des orientations du genre correspondants
au milieu d’appartenance et de la situation à traiter.
Les apports de l’anthropologie française
(Delbos et Jorion 1990) La saliculture
- Le métier ne s’apprend que dans les conditions pratiques de son exercice
- Le métier est inclus dans la vie. Ainsi les enfants sont au quotidien autour des parents et sont responsabilisé petit à petit.
On ne leur montre pas comment faire mais ils font et s’ils ne font pas justes ils sont repris par des injonctions verbales.
Va pas-là, prend-ça , viens-là, va pas là, fait pas ça, pousse-toi ect.. ( Sous forme d’engueulade et d’interdit) - Les enfants ne sont pas là pour apprendre mais pour aider les parents. Ainsi ils apprennent « sur le tas »
- Ce ne sont pas des contenus qui s’apprennent mais c’est une orientation sur des régulations de situations
Les apports des approches situées de la cognition
L’action située n’est pas toujours facile à placer par rapport à la cognition distribuée.
Champs disciplinaires :
- Ethnométhodologie
- Intelligence artificielle
- Anthropologie cognitive
- Sociologie des organisations (…)
Distributed cognition is a new branch of cognitive science devoted to the study of: the representation of knowledge
both inside the heads of individuals and in the world ...;
the propagation of knowledge between different individuals and artifacts ...;
and the transformations external structures undergo when operated on by individuals and artifacts ..."
(Flor and Hutchins, 1991 cité par Nardi, 1996)
Bibliographie
Filliettaz, L., De Saint-Georges, I. & Duc, B. (2008). « Vos mains sont intelligentes ! »: Interactions en formation professionnelle initiale. Université de Genève: Cahiers de la section des sciences de l’éducation, no 117.