« Place de l'erreur dans l'apprentissage » : différence entre les versions
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;Erreur: erreur n. f. 1. Action de se tromper; faute, méprise. Faire une erreur de calcul, une erreur de date. [...] 2. État de celui qui se trompe. Être dans l’erreur. Tirer qqn de l’erreur. ∆ Fausseté, partic. en matière de dogme religieux. 3. Ce qui est inexact (par rapport au réel ou à une norme définie). . PHILO Erreur des sens: illusion produite par les sens. — Erreur de raisonnement, causée par l’équivoque, la généralisation hâtive. ∆ PHYS Erreur de mesure d’une grandeur. [...] 4. Action inconsidérée, regrettable, maladroite. Il a commis une grossière erreur en me parlant sur ce ton. | ;Erreur: erreur n. f. 1. Action de se tromper; faute, méprise. Faire une erreur de calcul, une erreur de date. [...] 2. État de celui qui se trompe. Être dans l’erreur. Tirer qqn de l’erreur. ∆ Fausseté, partic. en matière de dogme religieux. 3. Ce qui est inexact (par rapport au réel ou à une norme définie). . PHILO Erreur des sens: illusion produite par les sens. — Erreur de raisonnement, causée par l’équivoque, la généralisation hâtive. ∆ PHYS Erreur de mesure d’une grandeur. [...] 4. Action inconsidérée, regrettable, maladroite. Il a commis une grossière erreur en me parlant sur ce ton. (Hachette on-line) | ||
{{Citation encadrée|a) Dans un modèle transmissif, c'est l'élève, on vient de le dire, qui est considéré comme le " fautif ". Les erreurs commises sont perçues et vécues comme des dysfonctionnements didactiques, qui auraient dûs être évités, si les conseils donnés avaient été écoutés et l'attention convenablement dirigée. C'est la raison pour laquelle elle se trouve sanctionnée, à défaut peut-être d'un mode de traitement mieux approprié ... | |||
b) Avec le modèle comportementaliste, l'erreur prend un visage différent. De nombreuses séquences de classe se présentent d'une manière moins magistrale puisque l'activité de l'élève y est guidée pas à pas, par une série graduée d'exercices et de consignes. La conception sous-jacente est alors empruntée à la psychologie dite béhavioriste, dérivée des recherches sur l'apprentissage animal et le conditionnement. Par transfert des expérimentations à l'enfant, l'idée est qu'il est toujours possible de faire apprendre une notion, même compliquée, à condition de procéder à la décomposition de ses étapes et difficultés en unités élémentaires aussi limitées qu'il est nécessaire, puis de renforcer positivement chaque acquis partiel, plutôt par récompense que par sanction. Avec ce modèle, comme avec le précédent, les erreurs ne devraient normalement pas survenir, puisque toute la programmation didactique par " petites marches " est élaborée avec un souci constant de les éviter. La différence est quand même importante puisqu'ici, si des erreurs malgré tout se produisent en dépit des précautions didactiques prises, elles seront moins imputées à la responsabilité défaillante de l'élève qu'à la manière dont a été pensée la progression didactique par l'enseignant ou le manuel. À l'idée de faute se substitue celle d'un " bogue ", comme on dit en informatique : puisqu'il y a un " os " dans un programme qui ne " tourne " pas conformément aux prévisions, il appartient au formateur de le réviser et de le réécrire. Reste que tant d'énergie déployée pour en éviter sa survenue montre bien que l'erreur conserve ici un statut toujours négatif et dévalorisé. | |||
c) Les modèles constructîvistes, en fort développement ces dernières années s'efforcent, au contraire des précédents, de ne plus évacuer ainsi l'erreur mais de s'efforcer d'en comprendre la cause et la signification, voire même de prendre appui sur elle pour améliorer l'enseignement. Le but visé est toujours bien de l'éliminer à terme des productions des élèves, mais pour y parvenir on prend le parti de la laisser apparaître, voire de la provoquer, pour s'efforcer de mieux de la traiter. Quittant le statut de fautes condamnables ou de bogues regrettables, les erreurs deviennent à présent les symptômes intéressants d'obstacles auxquels la pensée des élèves se trouve affrontée. " Vos erreurs m'intéressent ", pourrait dire le professeur, puisqu'elles me permettent d'accéder au coeur du processus d'apprentissage, avec ses méandres, ses impasses et ses bégaiements. En fait, elles lui désignent comme en creux, les progrès intellectuels qu'il attend de la classe et qu'il doit encourager.}} | |||
(Astolfi, 1999) | |||
==L'erreur est une Faute == | |||
==L'erreur est un passage obligé == | |||
==L'erreur est le tremplin pour l'apprentissage== | |||
==La gestion de l'erreur dans les Technologies pour l'apprentissage == | |||
Tentatives de "feed-back appropriés pour chaque type d’erreur." | |||
==Références== | |||
* Astolfi, J.-P. (1999). Chercheurs et enseignants: Repères pour enseigner aujourd'hui. Paris: INRP. | |||
[[Category:Théories pédagogiques]] |
Version du 7 juin 2006 à 15:14
Cet article est incomplet.
Il est jugé trop incomplet dans son développement ou dans l'expression des concepts et des idées. Son contenu est donc à considérer avec précaution.
L'apprentissage étant le fait de personnes inexpérimentées dans le domaine il faut s'attendre à des erreurs lors de l'apprentissage. La manière de faire face à ces erreurs est très différente selon les approches pédagogiques.
(Astolfi, J.-P. 1999))
Définition
- Erreur
- erreur n. f. 1. Action de se tromper; faute, méprise. Faire une erreur de calcul, une erreur de date. [...] 2. État de celui qui se trompe. Être dans l’erreur. Tirer qqn de l’erreur. ∆ Fausseté, partic. en matière de dogme religieux. 3. Ce qui est inexact (par rapport au réel ou à une norme définie). . PHILO Erreur des sens: illusion produite par les sens. — Erreur de raisonnement, causée par l’équivoque, la généralisation hâtive. ∆ PHYS Erreur de mesure d’une grandeur. [...] 4. Action inconsidérée, regrettable, maladroite. Il a commis une grossière erreur en me parlant sur ce ton. (Hachette on-line)
b) Avec le modèle comportementaliste, l'erreur prend un visage différent. De nombreuses séquences de classe se présentent d'une manière moins magistrale puisque l'activité de l'élève y est guidée pas à pas, par une série graduée d'exercices et de consignes. La conception sous-jacente est alors empruntée à la psychologie dite béhavioriste, dérivée des recherches sur l'apprentissage animal et le conditionnement. Par transfert des expérimentations à l'enfant, l'idée est qu'il est toujours possible de faire apprendre une notion, même compliquée, à condition de procéder à la décomposition de ses étapes et difficultés en unités élémentaires aussi limitées qu'il est nécessaire, puis de renforcer positivement chaque acquis partiel, plutôt par récompense que par sanction. Avec ce modèle, comme avec le précédent, les erreurs ne devraient normalement pas survenir, puisque toute la programmation didactique par " petites marches " est élaborée avec un souci constant de les éviter. La différence est quand même importante puisqu'ici, si des erreurs malgré tout se produisent en dépit des précautions didactiques prises, elles seront moins imputées à la responsabilité défaillante de l'élève qu'à la manière dont a été pensée la progression didactique par l'enseignant ou le manuel. À l'idée de faute se substitue celle d'un " bogue ", comme on dit en informatique : puisqu'il y a un " os " dans un programme qui ne " tourne " pas conformément aux prévisions, il appartient au formateur de le réviser et de le réécrire. Reste que tant d'énergie déployée pour en éviter sa survenue montre bien que l'erreur conserve ici un statut toujours négatif et dévalorisé.
c) Les modèles constructîvistes, en fort développement ces dernières années s'efforcent, au contraire des précédents, de ne plus évacuer ainsi l'erreur mais de s'efforcer d'en comprendre la cause et la signification, voire même de prendre appui sur elle pour améliorer l'enseignement. Le but visé est toujours bien de l'éliminer à terme des productions des élèves, mais pour y parvenir on prend le parti de la laisser apparaître, voire de la provoquer, pour s'efforcer de mieux de la traiter. Quittant le statut de fautes condamnables ou de bogues regrettables, les erreurs deviennent à présent les symptômes intéressants d'obstacles auxquels la pensée des élèves se trouve affrontée. " Vos erreurs m'intéressent ", pourrait dire le professeur, puisqu'elles me permettent d'accéder au coeur du processus d'apprentissage, avec ses méandres, ses impasses et ses bégaiements. En fait, elles lui désignent comme en creux, les progrès intellectuels qu'il attend de la classe et qu'il doit encourager.(Astolfi, 1999)
L'erreur est une Faute
L'erreur est un passage obligé
L'erreur est le tremplin pour l'apprentissage
La gestion de l'erreur dans les Technologies pour l'apprentissage
Tentatives de "feed-back appropriés pour chaque type d’erreur."
Références
- Astolfi, J.-P. (1999). Chercheurs et enseignants: Repères pour enseigner aujourd'hui. Paris: INRP.