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Les facteurs qui influencent la décision de faire la lecture ou non sont variés. Premièrement, le lecteur regarde à quel point la lecture va l'aider à atteindre son objectif. Deuxièmement, il fait une analyse de lui-même pour savoir où se situent ses connaissances. Si la lecture est trop poussée ou à l’inverse trop vulgarisée, il ne va pas forcément vouloir la lire. Par exemple, si je suis un novice dans le deep learning et que je trouve un article scientifique sur le thème ; Il se peut que je ne sois pas apte à comprendre le sujet. Je devrais peut-être commencer par un texte vulgarisé. Troisièmement, le lecteur va évaluer sa marge de progression. Cet aspect est lié au deuxième, si une personne doit faire une lecture qui ne va pas beaucoup lui apporter, car il est déjà un expert, il ne va pas vouloir la faire. Il va donc regarder les bénéfices de la lecture. Pour finir, il va évaluer les obstacles liés à la lecture. Si un étudiant doit faire une lecture pour le lendemain et que cette lecture est en anglais et fait 500 pages alors que l’étudiant ne parle pas anglais, il se peut qu'il considère les coûts comme trop grands et qu'il ne fasse pas cette lecture. (Britt et al., 2022)
Les facteurs qui influencent la décision de faire la lecture ou non sont variés. Premièrement, le lecteur regarde à quel point la lecture va l'aider à atteindre son objectif. Deuxièmement, il fait une analyse de lui-même pour savoir où se situent ses connaissances. Si la lecture est trop poussée ou à l’inverse trop vulgarisée, il ne va pas forcément vouloir la lire. Par exemple, si je suis un novice dans le deep learning et que je trouve un article scientifique sur le thème ; Il se peut que je ne sois pas apte à comprendre le sujet. Je devrais peut-être commencer par un texte vulgarisé. Troisièmement, le lecteur va évaluer sa marge de progression. Cet aspect est lié au deuxième, si une personne doit faire une lecture qui ne va pas beaucoup lui apporter, car il est déjà un expert, il ne va pas vouloir la faire. Il va donc regarder les bénéfices de la lecture. Pour finir, il va évaluer les obstacles liés à la lecture. Si un étudiant doit faire une lecture pour le lendemain et que cette lecture est en anglais et fait 500 pages alors que l’étudiant ne parle pas anglais, il se peut qu'il considère les coûts comme trop grands et qu'il ne fasse pas cette lecture. (Britt et al., 2022)
   
   
[[Fichier:Taches.png|center|Questionnement pour définir la pertinence de la lecture]]
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Figure 2 : Questionnement pour définir la pertinence de la lecture
Figure 2 : Questionnement pour définir la pertinence de la lecture



Version du 1 février 2023 à 17:28

Introduction

Dans la vie de tous les jours, il est important de maintenir à jour nos connaissances. Pour cela, il y a plusieurs moyens qui s’offrent à nous. Il est par exemple possible de faire des formations continues, des spécifications et pleins d’autres choses. Parmi toutes ces possibilités, l’une des plus répondues et l’apprentissage par la lecture. Que ce soient des articles scientifiques, des livres, des résumés ou même des blogues, l’apprentissage passe très souvent par la lecture. Cela permet par exemple l’apprentissage à son rythme et en totale autonomie. En tant que créateurs de contenu pédagogique, nous allons très certainement concevoir du matériel pédagogique textuel. Pour cela, il est important de pouvoir se mettre à la place du lecteur et donc de connaitre les processus qui lui permettent de lire, comprendre et retenir le contenu d’un texte. Ainsi, il sera possible de faciliter la compréhension de celui qui lit et de faciliter la rétention d’informations. Cette empathie envers le lecteur devient de plus en plus importante, car il y a de plus en plus de sources, de formats et de qualités variables. (Salmerón et al., 2018) Le lecteur doit donc comparer les informations et structurer ses connaissances. A travers ce texte, nous allons donc nous demander ce qu’il se passe quand on lit au niveau de nos yeux et de notre cerveau afin de permettre de comprendre et retenir le contenu d’un texte.

Développement

Définir le contexte

Avant même de commencer à lire, le lecteur définit le contexte de son travail. Celui-ci peut être divisé en trois dimensions : physiques, sociales et individuelles. Le contexte physique renvoie au lieu de la lecture ainsi qu’au moment et au matériel utilisé. Le contexte social fait référence aux rôles et aux activités sociales lors de la lecture. La dimension individuelle renvoie au lecteur avec ses motivations, intérêts et capacités. Le lecteur se pose les questions suivantes : Qu’est-ce que je dois faire ? Qui me demande de le faire ? Qui va bénéficier de mon travail ? Quelles sont les ressources à ma disposition ? Quelles vont êtes les obstacles ? Où est-ce que je me situe en therme de compétences et intérêts pour ce travail. (Britt et al., 2022)

Questionnement pour définir le contexte de lecture

Figure 1 : Questionnement pour définir le contexte de la lecture

Définir la tâche

Selon la méthode REVOLV (Britt et al., 2022), une fois que le contexte est posé, le lecteur va analyser la tâche plus précisément. Il va se questionner sur l’objectif de la lecture. Plus l’objectif est intéressant pour le lecteur, plus il va être motivé. Il va ensuite évaluer ses connaissances dans le domaine. Sur la base de l’objectif et de ses connaissances, il va établir une balance coût/bénéfice, c’est cette balance qui va décréter s’il va réaliser la lecture ou non. (Brehm & Self, 1989) Les facteurs qui influencent la décision de faire la lecture ou non sont variés. Premièrement, le lecteur regarde à quel point la lecture va l'aider à atteindre son objectif. Deuxièmement, il fait une analyse de lui-même pour savoir où se situent ses connaissances. Si la lecture est trop poussée ou à l’inverse trop vulgarisée, il ne va pas forcément vouloir la lire. Par exemple, si je suis un novice dans le deep learning et que je trouve un article scientifique sur le thème ; Il se peut que je ne sois pas apte à comprendre le sujet. Je devrais peut-être commencer par un texte vulgarisé. Troisièmement, le lecteur va évaluer sa marge de progression. Cet aspect est lié au deuxième, si une personne doit faire une lecture qui ne va pas beaucoup lui apporter, car il est déjà un expert, il ne va pas vouloir la faire. Il va donc regarder les bénéfices de la lecture. Pour finir, il va évaluer les obstacles liés à la lecture. Si un étudiant doit faire une lecture pour le lendemain et que cette lecture est en anglais et fait 500 pages alors que l’étudiant ne parle pas anglais, il se peut qu'il considère les coûts comme trop grands et qu'il ne fasse pas cette lecture. (Britt et al., 2022)

Questionnement pour définir la pertinence de la lecture

Figure 2 : Questionnement pour définir la pertinence de la lecture

La lecture

Mécanique

Le traitement de l’information commence par l’œil. Seule la fovéa, soit le centre de la rétine, a la capacité de reconnaitre les détails d’une lettre. Le reste de la rétine voit floue. Le lecteur doit donc déplacer son regard sur la page en effectuant des pauses chaque deux mots environ. Vous trouverez ci-dessous une reconstitution de la vue de l’œil conçue par Sere, Marendaz et Hérault

reconstitution de notre vue

Figure 3 : Reconstitution de la vue de l'oeil En se basant sur cela, il a été défini que les petits caractères ne sont pas plus difficiles à lire que les grands. En effet, plus le mot est écrit gros, plus il va prendre de place sur la rétine et donc plus la lettre s’écarte de la fovéa. Les trop grosses lettres sont donc plus difficiles à lire, car une grande partie d’elle sont dans la partie floue de l’œil. Naturellement si la taille d’un caractère descend en dessous de notre résolution limite, il nous est impossible de le lire. Il est intéressant de noter que le format du texte ne change pas la capacité de la lecture. Ainsi avec un peu d’entrainement, UnE SuItE De MaJuScUlEs eT De MiNuScUlEs DeViEnNeNt aUtAnT fAcIle à Lire. (Dehaene, 2007) Pour un bon lecteur, il est possible de lire jusqu’à 400 mots par minutes. Il est difficile de pouvoir lire plus à cause du mouvement de nos yeux. Ce sont les saccades oculaires qui limitent notre vitesse de lecture. Il est néanmoins possible d’améliorer notre vitesse de lecture si l’on enlève la nécessiter de bouger nos yeux. Une recherche a été faite sur ordinateur, le lecteur devait regarder un seul point et les mots défilaient à cet endroit, évitant ainsi de devoir bouger les yeux. Grâce à cela, un bon lecteur peut atteindre une vitesse de lecture de 1100 mots par minutes en moyennes. Une lecture à cette vitesse permet de comprendre de façon satisfaisante ce qui est écrit. (Dehaene, 2007) La vitesse de lecture du braie quant à elle ne se monte qu’à 100 voir 200 mots par minutes (Boulé, s. d.) Pour finir, il a été démontré que la longueur des lignes, le nombre de colonnes ou encore la taille de l’écran affecte la vitesse de lecture mais pas la compréhension du texte. (Salmerón et al., 2018)

Une fois que notre œil a scanné la suite de lettre, celle-ci est envoyée à notre cerveau. On reconnait tout d’abord les syllabes, puis les préfixes, les racines et les suffixes. Ces informations sont traitées de deux façons. La première permet de les transformer en phonèmes ( en son) et la deuxième de les stocker dans notre dictionnaire mental pour stocker leur sens. (Dehaene, 2007)

Intégration

Comme dit précédemment, le lecteur va lire le mot, le transformer en son dans sa tête et le stocker. Le lecteur se représente la surface lexicale et syntaxique du mot. Il l’ajoute ensuite à son arbre de connaissance pour l’intégrer au contenu du livre. (Salmerón et al., 2018) Ainsi, il transforme chaque mot en nœud stocké dans ses neurones. Voici un exemple de nœud et de relation pour le mot neige.

exemple de noeud

Figure 4 : Exemple de noeud pour le mot neige

La compréhension

Lors d’une lecture, le lecteur ajouter des nœuds à ceux déjà existants et activent les liens entre les nœuds. C’est ce qu’on appelle l’activation par propagation de l’architecture connexionniste. Si l’on reprend notre exemple de la neige. Si l’on fait une lecture où il est écrit « Il regardait par la fenêtre et la neige tombait », le lecteur va activer le nœud neige ainsi que ceux qui sont connectés. Il se dira probablement qu’il fait froid et que l’histoire se déroule en hivers. Ce traitement de l’information se fait automatiquement et de façon inconsciente. Ce n’est pas le lecteur qui choisit de penser à l’hiver, mais son cerveau le fait pour lui. (McNamara & Magliano, 2009) Dans la compréhension, le focus a une place importante. Le lecteur va se focaliser sur une information et en omettre d’autres. Plus il y a d’informations dans un texte, plus le lecteur va devoir se focusser et donc certaines d’entre elles passeront à la trappe. Dans mon exemple, le focus est mis sur la neige alors que la fenêtre peut pousser à s’imaginer une maison. La représentation du texte est donc contrainte par les nœuds activés et leur lien. Comme ces nœuds sont ancrés dans notre mémoire à long terme, la compréhension d’une histoire dépend de nos références et de notre situation. (McNamara & Magliano, 2009) Toujours dans mon exemple, la neige peut me faire penser à une belle journée de ski ; au marché de Noël et son vin chaud ; ou encore à une fondue en famille. Comme nous avons pu le voir, la compréhension est souvent basée sur des inférences. Il s’agit de l’action de présenter une conclusion à partir d’une situation (Inférence, 2021). Notre cerveau va automatiquement faire des liens et déduire les informations qu’il manquerait dans notre processus de cartographie. Il peut s’agir de relations causales, motivationnelles, temporelles et spatiales. (Salmerón et al., 2018). Si le texte dit « après une journée de ski, ils rentrèrent fatigués au chalet manger ». On peut supposer que l’histoire se déroule en hivers (temporalité) ; qu’elle se déroule en montagne (spatiale), qu’ils sont fatigués à cause du ski (causalité) et qu’ils aiment skier (motivationnel). Ce modèle de compréhension suppose que la capacité de la mémoire de travail est limitée. Si le lecteur est un novice dans un domaine et réalise une lecture très complexe. Il y a un moment où il fera une surdose d’information et n’arrivera plus à lire.

Lors de lecture multiple

Très souvent, nous sommes amenés à faire des lectures multiples. C’est-à-dire que nous allons lire plusieurs textes sur le même sujet. Cela permet une compréhension plus complète du thème. Lors de la première lecture on créer notre schéma mental de compréhension. Lors des autres lectures, nous allons additionner ce que l’on lit à ce schéma existant. Il se peut que cet ajout soit cohérent, dans ce cas, notre arbre de connaissance s’agrandit. (Saux et al., 2021) Il se peut cependant que cet ajout ne soit pas cohérent. Dans ce cas, le lecteur va devoir confronter les idées. Il peut juger la pertinence de l’information en fonction de la source. En cas de confrontation, le texte d’un expert sera favorisé à celui d’un profane tout comme une institution spécialisée sera favorisée à un blog. (Britt et al., 1999) Cela permet de retenir des informations telles que A soutient/s’oppose/contredit B. (Perfetti et al., 1999). Ces incohérences permettent d’augmenter notre compréhension du thème, mais il faut déjà avoir une connaissance de base pour pouvoir en profiter (Beker et al., 2016). Ainsi un lecteur à faible niveau de connaissances profitera plus de textes à forte cohésion alors qu’un professionnel apprendra plus lors de faible cohésion. (Saux et al., 2021) Il existe plusieurs aspects qui peuvent rendre plus compliquée la compréhension de plusieurs textes. Tout d’abord la proximité de lecture est un facteur aidant. Plus il y a de temps entre les lectures, plus il sera difficile de faire des liens entre elles. (Britt et al., 1999). La structure a aussi un rôle important dans l’identification des points communs. Si le style de langue, le genre de texte ou la structure de ceux-ci sont différents, il va être plus compliqué d’y voir des similitudes. (Rouet & Britt, 2014). Il est plus difficile de faire des liens entre des formes, des figures, des graphiques et des vidéos qu’entre du texte (Stadtler et al., 2018). Pour finir, le changement de point de vue entre deux rédacteurs peut permettre aux lecteurs de trouver plus de différences ou de divergences entre des thèmes .(Bråten & Braasch, 2018)

Recherche en ligne

Qui dit lecture, dit bien souvent recherche de documents. Avec les technologies de nos jours, il s’agit très souvent de recherche en ligne. Nous sommes poussés à choisir parmi un grand nombre de contenus en ayant que très peu d’information sur le contenu excepté la source, un contexte et voir un résumé (Wirth et al., 2007). Selon Rieh, nous allons devons avoir un jugement prédictif sur la pertinence du contenu en se basant sur ses informations (Rieh, 2002). Il est donc important de regarder la qualité de ses sources afin d’estimer la pertinence du document. Lors des recherches de documents en ligne, plus nous sommes compétents dans la navigation, plus on va rester sur des pages cohérentes en fonction de ce que l’on cherche. (Salmerón et al., 2018)

Comment favoriser l’apprentissage ?

Les facteurs qui favorisent la compréhension et l’apprentissage sont très variés. Tout d’abord il faut que le lecteur soit au clair sur son but. Si je fais une lecture sans but, je ne vais pas savoir sur quoi focaliser mon attention. Alors que si mon objectif est clair, mon attention sera retenue par les éléments me permettant d’atteindre mon objectif. (Cartwright & Duke, 2019) La structure du texte joue à rôle important. Il a été prouvé que certaines structures de texte correspondent mieux à certaines personnes (Giulia Cataldo & Oakhill, 2000). Les indications dans le texte aident aussi à comprendre celui-ci. Les titres, les sous-titres, la table des matières, le texte en gras et toutes les caractéristiques permettant d’attirer l’attention du lecteur facilitent la compréhension du texte. (Lorch, 1989). Le vocabulaire et le style d’écriture facilitent également la démarche du lecteur. Si le texte n’a que des phrases sur quatre lignes et que le lecteur doit recommencer 5 fois la phrase pour comprendre son sens. Il va avoir beaucoup plus de peine à comprendre ce qui est dit et à le retenir (Alvermann & Boothby, 1983) Bien sûr du côté du lecteur, il y a aussi plusieurs aspects qui facilitent la compréhension du texte. Pour commencer, il y a les conditions du lecteur au moment de lire. S’il est dans un endroit calme, bien installé et dans une atmosphère de travail, il apprendra mieux que s’il est dans une salle avec plein d’éléments perturbateurs. (Anderson & Fuller, 2010) L’état émotionnel du lecteur influence aussi sa capacité à travailler. S’il a une forte charge émotionnelle comme de la fatigue, il ne sera pas autant efficace que s’il est en pleine forme et totalement disponible pour la lecture. (Scrimin & Mason, 2015). Les stratégies utilisées pour lire permettent aussi un meilleur apprentissage. La prédiction, la déduction, la visualisation et plein d’autres stratégies peuvent être apprises pour améliorer la compréhension du texte. (Boardman et al., 2015). Les stratégies utilisées lors d’une incompréhension sont importantes. Le lecteur peut relire une partie, cherche un mot qu’il ne connait pas, se renseigner dans une autre source et dispose de pleins d’autre façon d’avancer lors qu’il ne comprend pas un passage d’un texte. (Yeomans-Maldonado, 2017)

Conclusion

Comme nous avons pu le voir, il y a plusieurs étapes qui se passent lorsque nous lisons. Tout d’abord, il faut analyser le contexte de la lecture. Cela me permet de définir qu’est-ce que je dois faire, pour qui ? Quels sont mes ressources et obstacles ainsi que mon niveau de connaissances dans la réalisation de la lecture. Le lecteur va ensuite réaliser une balance entre le coût de la lecture et ce qu’elle va lui apporter. Cela influencera dans un premier temps son choix de réaliser la lecture ou non et dans un deuxième temps, sa motivation. Une fois qu’il a décidé de lire, il va tout d’abord analyser le mot et le transformer en son qu’il va stocker dans son arbre de connaissance. Chaque mot va se transformer en nœud et va venir agrandir l’arbre. En fonction de son objectif, le lecteur va se focaliser sur certaines informations qui viendront s’ancrer dans sa mémoire. Lorsqu’il fait plusieurs lectures sur le même thème, il doit comparer le contenu afin de voir si les idées sont cohérentes ou se contredisent. De nos jours, avec la facilité de trouver du contenu varié sur le même thème, le lecteur doit apprendre à trier les informations en fonction de la pertinence de la source. Il doit aussi apprendre à réaliser des recherches pertinentes pour ne pas perdre de temps. Pour finir, il y a plusieurs aspects dans la rédaction du texte ainsi que dans l’environnement du lecteur qui peuvent faciliter ou entraver la compréhension et l’apprentissage. A la suite de ce travail sur le processus mis en place lors d’une lecture ainsi que sur les facteurs facilitant l’apprentissage, nous allons nous pencher sur la construction de dispositifs numériques dont le but serait de favoriser l’apprentissage à partir de textes.  

Bibliographie

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  • Anderson, S. A., & Fuller, G. B. (2010). Effect of music on reading comprehension of junior high school students. School Psychology Quarterly, 25, 178‑187. https://doi.org/10.1037/a0021213
  • Beker, K., Jolles, D., Lorch, R. F., & van den Broek, P. (2016). Learning from texts : Activation of information from previous texts during reading. Reading and Writing, 29(6), 1161‑1178. https://doi.org/10.1007/s11145-016-9630-3
  • Boardman, A. G., Klingner, J. K., Buckley, P., Annamma, S., & Lasser, C. J. (2015). The efficacy of Collaborative Strategic Reading in middle school science and social studies classes. Reading and Writing: An Interdisciplinary Journal, 28, 1257‑1283. https://doi.org/10.1007/s11145-015-9570-3
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  • Dehaene, S. (2007). Les neurones de la lecture. Odile Jacob.
  • Giulia Cataldo, M., & Oakhill, J. (2000). Why are poor comprehenders inefficient searchers? An investigation into the effects of text representation and spatial memory on the ability to locate information in text. Journal of Educational Psychology, 92, 791‑799. https://doi.org/10.1037/0022-0663.92.4.791
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