« Modèle ICAP » : différence entre les versions
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==Définition== | |||
Le modèle ICAP a été développé par deux enseignants : M. Chi et R. Wilie, tous deux affiliés à l'université de l'Arizona. Son dessein est définir le niveau d'engagement d'activités cognitives, en fonction du comportements visibles des élèves et, à partir de ces observations, proposent de délimiter quatre catégories distinctes, à savoir : passif, actif, constructif et intégratif. Chacun de ces modes dispose de caractéristiques spécifiques qui permettent de l'identifier, au regard du comportement des étudiants. Ce modèle postule que plus les étudiants sont engagés cognitivement dans une activité, c'est-à-dire qu'ils sont amenés à réfléchir et interagir durant cette dernière, et plus l'apprentissage - qui peut être qualifié de compréhension - augmente. | |||
==Quatre types d'intégration== | |||
Comme abordé précédemment, le modèle ICAP catégorise les activités en quatre modes. A l'aune de ce modèle, le mode d'engagement le moins propice pour l'apprentissage est le passif. Celui-ci se manifeste lorsque la tâche des apprenants se limite à recevoir une information d'un matériel pédagogique quelconque, sans effectuer davantage d'effort pour assimiler la notion (Chi et Wylie, 2014). Contrairement à cette première catégorie, le mode actif se définit par l'engagement des apprenants avec le matériel pédagogique qui lui est présenté. Concrètement, cela signifie que ces derniers manipulent le matériel en interagissant avec celui-ci. Quant à la troisième catégorie, la constructive, le principe fondamentale inhérent à celle-ci est qu'elle doit être générative. En d'autres termes, les apprenants doivent aboutir à, comme le souligne Chi et Wylie (2014), à un "''additional externalized outputs orproducts beyond what was provided in the learning materi-als''". Pour finir, le dernier mode, à savoir : l'interactif, repose sur deux conditions ''sine qua non'' et se réalise lorsque deux acteurs communiquent, tout en étant dans ces conditions. Premièrement, il sied que les acteurs aient des énonces | |||
Dans cet article, nous opérationnalisons les comportements interactifs pour les dialogues qui répondent à deux critères : (a) les énoncés des deux partenaires doivent être primairement constructifs, et (b) un degré suffisant de prise de tour de parole doit avoir lieu. | |||
Constructive mode of engagement.Our taxonomydefinesconstructivebehaviors as those in which learnersgenerateor produce additional externalized outputs orproducts beyond what was provided in the learning materi-als. Thus, a characteristic descriptor of theconstructivemode isgenerative. | |||
Active mode of engagement. Learners’ engagement | |||
with instructional materials can be operationalized as active | |||
if some form of overt motoric action or physical manipulation | |||
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==Exemples d'application== | |||
==Perspectives== | |||
Il s'agit pourtant du mode que la plupart des enseignants privilégient actuellement. | |||
==Références== |
Version du 29 janvier 2024 à 18:03
Définition
Le modèle ICAP a été développé par deux enseignants : M. Chi et R. Wilie, tous deux affiliés à l'université de l'Arizona. Son dessein est définir le niveau d'engagement d'activités cognitives, en fonction du comportements visibles des élèves et, à partir de ces observations, proposent de délimiter quatre catégories distinctes, à savoir : passif, actif, constructif et intégratif. Chacun de ces modes dispose de caractéristiques spécifiques qui permettent de l'identifier, au regard du comportement des étudiants. Ce modèle postule que plus les étudiants sont engagés cognitivement dans une activité, c'est-à-dire qu'ils sont amenés à réfléchir et interagir durant cette dernière, et plus l'apprentissage - qui peut être qualifié de compréhension - augmente.
Quatre types d'intégration
Comme abordé précédemment, le modèle ICAP catégorise les activités en quatre modes. A l'aune de ce modèle, le mode d'engagement le moins propice pour l'apprentissage est le passif. Celui-ci se manifeste lorsque la tâche des apprenants se limite à recevoir une information d'un matériel pédagogique quelconque, sans effectuer davantage d'effort pour assimiler la notion (Chi et Wylie, 2014). Contrairement à cette première catégorie, le mode actif se définit par l'engagement des apprenants avec le matériel pédagogique qui lui est présenté. Concrètement, cela signifie que ces derniers manipulent le matériel en interagissant avec celui-ci. Quant à la troisième catégorie, la constructive, le principe fondamentale inhérent à celle-ci est qu'elle doit être générative. En d'autres termes, les apprenants doivent aboutir à, comme le souligne Chi et Wylie (2014), à un "additional externalized outputs orproducts beyond what was provided in the learning materi-als". Pour finir, le dernier mode, à savoir : l'interactif, repose sur deux conditions sine qua non et se réalise lorsque deux acteurs communiquent, tout en étant dans ces conditions. Premièrement, il sied que les acteurs aient des énonces
Dans cet article, nous opérationnalisons les comportements interactifs pour les dialogues qui répondent à deux critères : (a) les énoncés des deux partenaires doivent être primairement constructifs, et (b) un degré suffisant de prise de tour de parole doit avoir lieu.
Constructive mode of engagement.Our taxonomydefinesconstructivebehaviors as those in which learnersgenerateor produce additional externalized outputs orproducts beyond what was provided in the learning materi-als. Thus, a characteristic descriptor of theconstructivemode isgenerative.
Active mode of engagement. Learners’ engagement with instructional materials can be operationalized as active if some form of overt motoric action or physical manipulation is undertaken.
Exemples d'application
Perspectives
Il s'agit pourtant du mode que la plupart des enseignants privilégient actuellement.