« Écriture collaborative » : différence entre les versions
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Version du 6 avril 2010 à 10:22
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Resumé - Abstract
ici résumé français et anglais mots clé : écriture collaborative, Co-élaborative, wiki, écrire pour apprendre |
Historique et contexte
Définition et enjeux
Dans le développement des outils de co-élaboration des savoirs au sein des organisations et des entreprises. Une nouvelle modalité de travail est apparue progressivement. C'est la co-élaboration écrite de projet au sein d'unité, d'un secteur ou d'une organisation. Cette fonction de co-élaboration des savoirs collectifs nécessite l'apprentissage de nouvelles compétences et l'usage de nouveaux instruments. Le wiki est la forme de dispositif qui fait le plus appel à cette dimension de l'écriture collective. Cette pratique de co-élaboration des savoirs par l'écriture collective est un des enjeux majeurs de l'apprentissage de ces nouvelles formes de travail en commun. Cette co-élaboration de sens commun passe par la construction progressive de connaissance sous forme écrite et leur diffusion à un groupe plus ou moins élargi de lecteur.
Cette démarche d'écriture co-élaborative ou collaborative nécessite de prendre en compte les dimensions du contexte, de l'adressage, des types d'écritures. Exposer son écrit, sa réflexion est un exercice délicat et générateur de tension et stress pour l'écrivain qui n'est pas habitué à exposer son écrit. Ainsi les personnes qui doivent intervenir dans l'interligne d'une écriture individuelle et mettre leur marques ou leur traçes dans les empreintes laissées par d'autres écrivains sont confrontés à un exercice difficile qui demande à être apprivoisé. Le gain d'une telle démarche d'écriture au sein d'un collectif en terme de sécurité individuelle, plus particulièrement sur le plan psychologique est très importante. Dans un environnement en perpétuel changement, la possibilité d'écrire en commun permet de poser des structures et des balises utiles à l'action collective. Dépasser le prescrit, tout en générant un cadre sécurisant pour l'activité dans le réel trouve dans les démarches d'écriture co-élaborative un instrument intéressant et qu'il est possible de mobiliser à moindre frais, quand la phase d'apprentissage est dépassée. Cet article conclut une série de trois articles ... les premiers ont abordés la questions des forums et du coût des formations en ligne. Il termine une démarche de formation annuelle autour des recherches en technologie de l'éducation et vient conclure aussi une démarche de mémoire dont la thématique était l'émergence du savoir collaboratif en entreprise et dans les organisations en général.
L'article de Jean-Paul Bronckart " S'entendre pour agir et agir pour s'entendre" tend la toile de fond théorique dans laquelle se déploie les recherches et les enseignements des sciences de l'éducation à l'université de Genève. C'est le paradygme Vygotskien de l'interactioniseme socio-discursif qui nourrit mon regard et mon choix de texte pour cet article. C'est la question du statut des savoirs et de leur interaction avec l'activité pratique dont dépend le regard que l'on porte sur l'importance de l'écriture co-élaborative dans un cadre diachronique et non pas simplement synchronique. Les outils tel que le wiki offre la possibilité à un collectif de faire évoluer les savoirs au travers du temps et surtout à travailler la montée en généralité des savoirs pratiques et quotidien. Deux écoles s'affrontent dans le domaine de la formation sur l'émergence et la transmission des savoirs tel que le décrit Jean-Paul Bronckart (2001):
" Pour certains, la discipline devrait se contenter de cette tâche, et accepter dès lors que son statut relèble de l'ingénérie didactique. Une telle position s'adosse en réalité à l'idéologie selon laquelle l'éducation-formation constituerait une démarche non problématique de transmission de savoirs non discutables, et c'est bien cette idéologie qui oriente la logique applicationniste préconisée par Piaget aussi bien que par Skinner. Mais si l'on considère que les savoirs, même savants, sont toujours discutables, que les processus de transmission sont complexes et problématiques, et que leurs enjeux sont en permanence à repenser à la lumières des évolution réelles des sociétés, alors il y a place pour une science véridable dont l'objet est constitué par les processus de médiation formative, tels que sont conçus , gérés et mis en place par les sociétés humaines. " (p.138)
Ainsi le savoir et son élaboration est impliquée dans une processus itératif qui impose au formateur d'accompagner les apprenants dans une processus d'élaboration sur le long terme des savoirs collectifs. Ceux-ci étant toujours soumis à l'évolution de leur environnement. C'est inspiré par la théorie d'Habermas sur l'agir communicationnelle et sa fonction d'organisation des groupes sociaux et de leurs activités que Jean-Paul Bronckart (2001) pense les instruments de communication et les échanges permettant à un collectif d'agir sur une base commune.
" Si la pratique des signes est ainsi constitutive, simultanément, des entités collectives que constitutent les textes et les mondes formels de connaissances, et des entités individuelles que constituent la pensée des personnes, il est essentiel d'ajouter que ces constitutions ne sont jamais définitives. C'est qu'en effet, par le fait même qu'elle est un produit des négociations sociales, la valeur déclarative des singes ne peut être considérée comme stable que momentanément, synchroniquement, dans un contexte social, historique et linguistique déterminé. Le propos de cet article et de ce numéro montre, par exemple, à quel point la valeur de mots comme "activité", "action", " intention", etc., est en permanence à rediscuter et il en va de même de la valeur de tout signe, comme ne atteste l'inéluctable évolution des langues naturelles ( Saussure, op,cit.). Dés lors, le développement des connaissances humaines se présente comme un processus permanent de mise en interface et de négociation entre la valeur attribuée à un signe par une personne individuelle et les valeurs attribuées à ce même signe dans les différents pré-construits collectifs. C'est pour cette qu'il n'y a de vérité des signes que dans l'interaction, que la rationalité de nos connaissances n'est en ce sens qu'un produit d'un processus d'entente qui se renouvellent perpétuellement, et qui porte notamment sur la définition des conditions de validation de ces connaissances par confrontation aux empiries du monde réel. Et c'est pour cette raison que si le processus d'entente langagière rend possible l'agir collectif, la connaissance du statu de cet agir, et notamment la connaissance du statut et des actions et des agents, est perpétuellement à ré-élaborer, et se trouve inéluctablement codifiée de manière différenciée dans les divers lieux d'inscription évoqués précédemment." (p. 148)
Critique de la littérature
Agir pour s'entendre et s'entendre pour Agir
Ecriture collaborative
Utilisation de l'outil Mind-Map
L'avis d'un chercheur
Conclusion
Références
Weblio-Biblio
Bronckart J.- P., 2001, S’entendre pour agir et agir pour s’entendre, in Baudoin & Friedrich (Eds). Théories de l’action en éducation. Bruxelles : Editions De Boeck Université, 133 – 154.