« Constructionnisme » : différence entre les versions

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Le constructionisme affrime que le [[constructivisme]] marche spécialement bien lorsque l'apprenant est engagé dans la construction de quelque chose que les autres doivent voir :
'''Remarque''' : ''constructionism'' (anglais, avec un seul n) se traduit en français par ''constructionnisme'' (avec deux n).


''"Le constructionnisme partage la connotation d'apprentissage du [[constructivisme]] qui voit celui-ci comme la 'construction de structures de connaissances' sans tenir compte des circonstances de l'apprentissage. Il rajoute ensuite ce qui arrive heureusement dans un contexte où l'étudiant est consciemment occupé à construire une entité publique, que ce soit un pâté de sable ou une théorie de l'univers...Si on évite des modèles de canalisation de la transmission de connaissance en nous parlant à nous-mêmes aussi bien qu'en évitant la théorisation au sujet des salles de classe, alors il faut compter que je ne pourrai pas vous dire mon idée de constructionisme. Faire ainsi revient à banaliser celui-ci. Au lieu de cela, Je dois me limiter pour vous engager dans les expériences (y compris les verbales) susceptibles d'encourager votre propre construction personnelle de quelque chose s'en rapprochant. Seulement ainci, vous aurez quelque chose de suffisement riche en tête pour que cela vaille la peine d'en parler."'' (Papert, 1990)
 
 
Le constructionnisme affirme que le [[constructivisme]] est spécialement justifié lorsque l'apprenant est engagé dans la construction de quelque chose que les autres doivent voir :
En étudiant le [[constructivisme]], il est devenu évident pour Dougiamas que l'un des processus les plus importants pour développer sa connaissance était en expliquant et en explorant son idée avec des camarades apprenants. Il nota qu'une grande part de son développement se faisait en participant au dialogue en cours et en écrivant des textes pour que d'autres répondent à nouveau que ce soit dans la conversation ou en faisant une présentation en classe. Il senti aussi que la construction de sites internets et de programmes informatiques (Dougiamas, 1999) avaient un effet similaire. <br>
 
Gergen (1995) explore l'utilisation de la métaphore dans le dialogue pour évaluer un nombre de pratiques éducationnelles. Particulièrement, il voir la connaissance comme des fragments de dialogues, ''bien documentés et révélateurs'' à un moment donné pour une relation en cours. Cette relation peut être entre apprenants, entre un apprenant et un enseignant, ou entre un apprenant et un environnement qu'il expérimente. Gergen décrit une conférence comme conversation où, parce que le conférencier a déjà placé le contenu, l'étudiant entre en partie par le dialogue et trouven qu'ils n'ont aucune voix en lui.
''"Le constructionnisme partage la conception de l'apprentissage du [[constructivisme]] qui le considère comme une « construction de structures de connaissances » indépendante des circonstances de l'apprentissage. S'y ajoute l'idée que cela fonctionne particulièrement bien dans un contexte où l'élève est consciemment occupé à construire une entité publique, que ce soit un pâté de sable ou une théorie de l'univers...Si on refuse les modèles de transmission de connaissances  basés sur le séquençage en pipeline lorsque nous parlons de nous ou lorsque nous échafaudons des théories sur ce qui se passe dans les salles de classe, alors il faut s'attendre à ce que je ne puisse pas vous faire part de mon idée du constructionnisme. Agir ainsi reviendrait à le banaliser. Au lieu de cela, je dois me limiter à vous inciter à des expériences (y compris verbales) susceptibles de favoriser votre propre construction personnelle de quelque chose qui s'en rapproche. Ce n'est qu'ainsi que vous aurez quelque chose de suffisamment riche en tête pour que cela vaille la peine d'en parler."'' (Seymour Papert & Idit Harel, ''Situating Constructionism'' in C''onstructionism'', Ablex Publishing Corporation, 1991))
Steier (1995) observe le processus du dialogue plus en détail. Il met en lumière la circularité des pensées réflexives dans la recherche sociale, et présente un nombre de chemins d'imitations qui arrivent entre les apprenants (comme deux miroirs qui se font face) dans lesquels les apprenants s'influencent l'unl'autre. Avoir conscience de telles questions peut permettre de cadrer le dialogue utilisé pour communiquer plus efficacement.<br>
 
Pour votre propre apprentissage, ce seul texte est un pauvre véhicule. Je me contente ici de mettre des mots sur la contructivisme ensemble que vous vous contentez de lire en utilisant votre propre cadre cognitif, développé via votre propre background et vos cadres de parole et compréhension. Je traduits une variété de textes, les utilisant pour construire une compréhension de mon propre background, traduisant ensuite mes nouvelles compréhension en construisant mon propre texte, que vous déstructure et reconstruisez selon votre propre compréhension. Toutes ces traductions introduisent de l'inconnu et je ne peut pas savoir si je vous atteints. En tentant d'enseigner à travers ce biais là, je peux seulement espèrer stimuler une curiosité qui vous ferait en lire plus sur ces sujets, écrire dessus, en parler avec des gens et les appliquer autant que possible dans vos propres situations.
En étudiant le [[constructivisme]], il est apparu de façon évidente à Dougiamas que l'un des processus les plus importants pour développer sa connaissance était d'expliquer et d'explorer son idée avec des camarades apprenants. Il note qu'une grande part de ce développement se fait en participant à un dialogue, que ce soit dans une conversation ou lors d'une présentation en classe, et en écrivant des textes pour que d'autres y répondent. Il note également que la construction de sites internets et de programmes informatiques (Dougiamas, 1999) a un effet similaire.
 
Gergen (1995) explore l'utilisation de la métaphore dans le dialogue pour évaluer certaines pratiques éducationnelles. En particulier, il considère les connaissances comme des fragments de dialogues, ''bien documentés et révélateurs'', à un moment donné d'une relation. Relation qui peut être celle entre apprenants, entre un apprenant et un enseignant, ou entre un apprenant et un environnement qu'il expérimente. Gergen décrit une conférence comme une conversation où, parce que le conférencier a déjà fixé le contenu, l'élève essaye de s'insérer en partie par le dialogue mais ne trouve aucun écho.
 
Steier (1995) analyse plus en détail le processus du dialogue. Il met en lumière la circularité des pensées réflexives dans la recherche sociale, et présente certaines situations d'imitation entre les apprenants (comme deux miroirs qui se font face) dans lesquels ils s'influencent mutuellement. En avoir conscience peut permettre de cadrer plus efficacement le dialogue utilisé pour communiquer.<br>
 
Ce texte seul est, pour votre propre apprentissage, un pauvre moyen de communication. Je me contente, en effet, d'assembler des mots sur le contructivisme, que vous lisez en utilisant votre propre cadre cognitif, développé via votre propre expérience, vos propres cadres de langage et de compréhension. Je traduis un certain nombre de textes, et je les utilise pour construire une compréhension de mon propre arrière-plan conceptuel ; je traduis ensuite mes nouvelles compréhensions en construisant mon propre texte, que vous déstructurez et reconstruisez selon votre propre compréhension. Toutes ces traductions introduisent de l'inconnu et je ne peux pas savoir si j'arrive à vous atteindre. En tentant d'enseigner ainsi, je peux seulement espérer stimuler votre curiosité pour vous conduire à en lire plus sur ces sujets, à écrire dessus, à en parler avec d'autres et à les appliquer autant que possible dans vos propres situations.


([[constructivisme|Retour au constructivisme]])
([[constructivisme|Retour au constructivisme]])

Version du 18 juillet 2008 à 08:02

Remarque : constructionism (anglais, avec un seul n) se traduit en français par constructionnisme (avec deux n).


Le constructionnisme affirme que le constructivisme est spécialement justifié lorsque l'apprenant est engagé dans la construction de quelque chose que les autres doivent voir :

"Le constructionnisme partage la conception de l'apprentissage du constructivisme qui le considère comme une « construction de structures de connaissances » indépendante des circonstances de l'apprentissage. S'y ajoute l'idée que cela fonctionne particulièrement bien dans un contexte où l'élève est consciemment occupé à construire une entité publique, que ce soit un pâté de sable ou une théorie de l'univers...Si on refuse les modèles de transmission de connaissances basés sur le séquençage en pipeline lorsque nous parlons de nous ou lorsque nous échafaudons des théories sur ce qui se passe dans les salles de classe, alors il faut s'attendre à ce que je ne puisse pas vous faire part de mon idée du constructionnisme. Agir ainsi reviendrait à le banaliser. Au lieu de cela, je dois me limiter à vous inciter à des expériences (y compris verbales) susceptibles de favoriser votre propre construction personnelle de quelque chose qui s'en rapproche. Ce n'est qu'ainsi que vous aurez quelque chose de suffisamment riche en tête pour que cela vaille la peine d'en parler." (Seymour Papert & Idit Harel, Situating Constructionism in Constructionism, Ablex Publishing Corporation, 1991))

En étudiant le constructivisme, il est apparu de façon évidente à Dougiamas que l'un des processus les plus importants pour développer sa connaissance était d'expliquer et d'explorer son idée avec des camarades apprenants. Il note qu'une grande part de ce développement se fait en participant à un dialogue, que ce soit dans une conversation ou lors d'une présentation en classe, et en écrivant des textes pour que d'autres y répondent. Il note également que la construction de sites internets et de programmes informatiques (Dougiamas, 1999) a un effet similaire.

Gergen (1995) explore l'utilisation de la métaphore dans le dialogue pour évaluer certaines pratiques éducationnelles. En particulier, il considère les connaissances comme des fragments de dialogues, bien documentés et révélateurs, à un moment donné d'une relation. Relation qui peut être celle entre apprenants, entre un apprenant et un enseignant, ou entre un apprenant et un environnement qu'il expérimente. Gergen décrit une conférence comme une conversation où, parce que le conférencier a déjà fixé le contenu, l'élève essaye de s'insérer en partie par le dialogue mais ne trouve aucun écho.

Steier (1995) analyse plus en détail le processus du dialogue. Il met en lumière la circularité des pensées réflexives dans la recherche sociale, et présente certaines situations d'imitation entre les apprenants (comme deux miroirs qui se font face) dans lesquels ils s'influencent mutuellement. En avoir conscience peut permettre de cadrer plus efficacement le dialogue utilisé pour communiquer.

Ce texte seul est, pour votre propre apprentissage, un pauvre moyen de communication. Je me contente, en effet, d'assembler des mots sur le contructivisme, que vous lisez en utilisant votre propre cadre cognitif, développé via votre propre expérience, vos propres cadres de langage et de compréhension. Je traduis un certain nombre de textes, et je les utilise pour construire une compréhension de mon propre arrière-plan conceptuel ; je traduis ensuite mes nouvelles compréhensions en construisant mon propre texte, que vous déstructurez et reconstruisez selon votre propre compréhension. Toutes ces traductions introduisent de l'inconnu et je ne peux pas savoir si j'arrive à vous atteindre. En tentant d'enseigner ainsi, je peux seulement espérer stimuler votre curiosité pour vous conduire à en lire plus sur ces sujets, à écrire dessus, à en parler avec d'autres et à les appliquer autant que possible dans vos propres situations.

(Retour au constructivisme)

Références

Dougiamas, M. (1998). A journey into Constructivism, http://dougiamas.com/writing/constructivism.html

Dougiamas, M. (1999). Moodle - a web application for building quality online courses. http://moodle.com/.

Gergen, K.J. (1995) Social Construction and the Educational Process. In L.P. Steffe & J.Gale (Eds) Constructivism in education (pp 17-39). Hillsdale, New Jersey: Lawrence Erlbaum.

Papert, S (1991) Preface, In: I. Harel & S. Papert (Eds), Constructionism, Research reports and essays, 1985-1990 (p. 1), Norwood NJ.

Steier, F. (1995) From Universing to Conversing: An Ecological Constructionist Approach to Learning and Multiple Description. In L.P. Steffe & J.Gale (Eds) Constructivism in education (pp 67-84). Hillsdale, New Jersey: Lawrence Erlbaum.