« LogoTopos » : différence entre les versions
(19 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
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== Descriptif == | == Descriptif == | ||
LogoTopos est le nom d’une nouvelle méthode d’apprentissage qui a pour objectif de favoriser la compréhension et la mémorisation d’informations.<br /> | LogoTopos est le nom d’une nouvelle méthode d’apprentissage qui a pour objectif de favoriser la compréhension et la mémorisation d’informations.<br /> | ||
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=== Création d’une carte heuristique === | === Création d’une carte heuristique === | ||
==== Extraction des mots-clés ==== | ==== Extraction des mots-clés ==== | ||
La première étape consiste à extraire les mots-clés comme dans la technique de la carte heuristique classique. L’objectif est de trouver les informations pertinentes via un média quelconque et de les synthétiser sous forme de mots-clés. Cette étape est très importante, la suite de la méthode ne se basant que sur ces mots-clés. Il convient donc, pour une efficacité optimale de la méthode, d’être exhaustif et de bien extraire toutes les informations pertinentes lors de cette étape. | La première étape consiste à extraire les mots-clés comme dans la technique de la carte heuristique classique. L’objectif est de trouver les informations pertinentes via un média quelconque et de les synthétiser sous forme de mots-clés. Cette étape est très importante, la suite de la méthode ne se basant que sur ces mots-clés. Il convient donc, pour une efficacité optimale de la méthode, d’être exhaustif et de bien extraire toutes les informations pertinentes lors de cette étape.<br /> | ||
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Image:MotsclésPsyCogn.png|''Figure 1.'' Extraction de mots clés (en rouge) dans un texte brut | |||
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==== Structure et mise en forme ==== | ==== Structure et mise en forme ==== | ||
Lors de la deuxième étape, on commence par mettre le nom de notre thématique au centre, puis on va organiser les mots-clés extraits dans une structure hiérarchique comportant trois niveaux de granularité. Chaque niveau est associé à une couleur. Les ramifications de 2e et 3e niveaux sont limitées à cinq. La mise en forme de notre carte heuristique va nous permettre de comprendre les liens hiérarchiques entre nos différentes informations et de mieux comprendre une thématique. | Lors de la deuxième étape, on commence par mettre le nom de notre thématique au centre, puis on va organiser les mots-clés extraits dans une structure hiérarchique comportant trois niveaux de granularité. Chaque niveau est associé à une couleur. Les ramifications de 2e et 3e niveaux sont limitées à cinq. La mise en forme de notre carte heuristique va nous permettre de comprendre les liens hiérarchiques entre nos différentes informations et de mieux comprendre une thématique. | ||
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Image:Psychologie cognitive1.png|''Figure 2.''Exemple de carte heuristique sur la thématique : Psychologie Cognitive | |||
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=== Transformation en LogoTopos === | === Transformation en LogoTopos === | ||
==== Conversion de la carte heuristique en mnésicarte ==== | ==== Conversion de la carte heuristique en mnésicarte ==== | ||
Il s’agit, lors de cette étape, de redessiner notre carte et de convertir chaque mot-clé sémantique en un item pouvant être traité « directement » de manière sensorielle. En règle générale il va s’agir d’une image que l’on peut facilement visualiser dans son imagination, mais cela peut aussi être un son, une odeur, un gout ou une sensation : soit externe comme le touché, ou interne qui va impliquer la proprioception. L’imagerie mentale n’étant pas uniquement visuelle. Le type de représentation mentale varie donc en fonction des utilisateurs de la méthode, chacun doit trouver ce qui est le plus facile à se représenter mentalement et qui sera le plus « mémorable » à terme. Il est souvent judicieux au cours de cette étape de ne pas trop réfléchir et de privilégier les images mentales qui viennent spontanément à l’esprit. Par exemple pour convertir le terme « mémoire », on va se représenter un livre. Lorsqu’il s’agit de termes techniques plus complexes, la conversion peut alors se faire sur la base d’associations phonologiques. On peut également créer une nouvelle association totalement arbitraire sans aucune base. | Il s’agit, lors de cette étape, de redessiner notre carte et de convertir chaque mot-clé sémantique en un item pouvant être traité « directement » de manière sensorielle. En règle générale il va s’agir d’une image que l’on peut facilement visualiser dans son imagination, mais cela peut aussi être un son, une odeur, un gout ou une sensation : soit externe comme le touché, ou interne qui va impliquer la proprioception. L’imagerie mentale n’étant pas uniquement visuelle. Le type de représentation mentale varie donc en fonction des utilisateurs de la méthode, chacun doit trouver ce qui est le plus facile à se représenter mentalement et qui sera le plus « mémorable » à terme. Il est souvent judicieux au cours de cette étape de ne pas trop réfléchir et de privilégier les images mentales qui viennent spontanément à l’esprit. Par exemple pour convertir le terme « mémoire », on va se représenter un livre. Lorsqu’il s’agit de termes techniques plus complexes, la conversion peut alors se faire sur la base d’associations phonologiques. On peut également créer une nouvelle association totalement arbitraire sans aucune base. | ||
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Image:Mnésicarte.png|''Figure 3.''Exemple de mnésicarte basé sur la carte heuristique ci-dessus | |||
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==== Choix de lieux dans un environnement familier ==== | ==== Choix de lieux dans un environnement familier ==== | ||
L’étape suivante consiste à choisir un environnement familier dans lequel on va choisir une séries de lieux connus que l’on a (ou que l’on avait) l’habitude de parcourir physiquement. Le rappel de cet environnement ne doit pas demander un effort cognitif, autrement dit, il doit être facile de se le représenter mentalement. Une autre règle importante est de choisir des lieux dans lequel on n’a pas encore appliqué la présente méthode. Le fait de vouloir « réassocier » de nouvelles images-clés « par-dessus » les anciennes va créer des effets d’interférence et rendre le rappel plus difficile. En effet, cela suppose lors du rappel de mettre en œuvre un processus de sélection actif afin d’inhiber les images-clés issues d’un précédent usage de la méthode. La série de lieux choisie doit être cohérente et ordonnée, on va par exemple choisir les pièces de son appartement : 1er lieu : hall d’entrée, 2ème lieu : salon ; 3ème lieu : cuisine …. On va choisir autant de lieu que nécessaire en fonction de l’arborisation de son/ses carte(s) heuristique(s). Un sujet / cours / séminaire / va englober plusieurs thématiques. Il faut garder à l’esprit que dans le LogoTopos : un sujet (ex. la psychologie) équivaut à un environnement (ex. mon appartement) et une thématique (ex. la psychologie cognitive) équivaut à un ou plusieurs lieux (ex. des pièces de mon appartement) en fonction l’arborescence de la mnésicarte. | L’étape suivante consiste à choisir un environnement familier dans lequel on va choisir une séries de lieux connus que l’on a (ou que l’on avait) l’habitude de parcourir physiquement. Le rappel de cet environnement ne doit pas demander un effort cognitif, autrement dit, il doit être facile de se le représenter mentalement. Une autre règle importante est de choisir des lieux dans lequel on n’a pas encore appliqué la présente méthode. Le fait de vouloir « réassocier » de nouvelles images-clés « par-dessus » les anciennes va créer des effets d’interférence et rendre le rappel plus difficile. En effet, cela suppose lors du rappel de mettre en œuvre un processus de sélection actif afin d’inhiber les images-clés issues d’un précédent usage de la méthode. La série de lieux choisie doit être cohérente et ordonnée, on va par exemple choisir les pièces de son appartement : 1er lieu : hall d’entrée, 2ème lieu : salon ; 3ème lieu : cuisine …. On va choisir autant de lieu que nécessaire en fonction de l’arborisation de son/ses carte(s) heuristique(s). Un sujet / cours / séminaire / va englober plusieurs thématiques. Il faut garder à l’esprit que dans le LogoTopos : un sujet (ex. la psychologie) équivaut à un environnement (ex. mon appartement) et une thématique (ex. la psychologie cognitive) équivaut à un ou plusieurs lieux (ex. des pièces de mon appartement) en fonction l’arborescence de la mnésicarte. | ||
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Image:Vue Panoramique2.png|''Figure 4.'' Exemple d'un lieu (hall d'un bâtiment) | |||
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==== Segmentation des décors, scènes et zones visuelles ==== | ==== Segmentation des décors, scènes et zones visuelles ==== | ||
On va commencer lors de cette étape par définir dans chacun des lieus choisis différents décors. Il faut autant de décors qu’il y a de branches de 1er niveau (catégories) sur notre carte heuristique. Ces derniers seront eux même segmentés en différentes scènes puis en zones visuelles. Pour ce faire, la technique la plus simple consiste à mentalement tourner sur soi-même au centre du lieu que l’on a choisi et sélectionner des décors qui se distinguent bien les unes des autres. Le plus simple étant de découper le lieu en quatre décors (soit l’équivalent de quatre rotations de 90°) ce qui permet de couvrir les 360° du lieu choisi. Pour être sûr que les décors soient bien distincts on peut les nommer (ex. La porte d’entrée, le bas des escaliers, la cabane de jardin…). Ce découpage en décors est fortement dépendant du type de lieu choisi (intérieur d’une pièce, devant un bâtiment, dans un jardin…). En moyenne, on peut découper un lieu en 4 à 6 décors en fonction de la « richesse » de notre lieu en points de repère. On va assigner à une thématique autant de lieux nécessaires en fonction du nombre de décors potentiels lors du découpage en sachant qu’il y a besoin d’autant de décors que de catégories. Si par exemple nous avons 7 branches de 1er niveau sur une même thématique, nous allons lui assigner 2 lieux, le premier sera découpé en 4 et le deuxième en 3 décors. Puis on va continuer notre découpage avec les scènes, chaque décor va être segmenté de manière verticale en autant de parties qu’il y a de branches de 2ème niveau (au maximum 5 comme dit précédemment). Encore une fois il est important de choisir des scènes bien distinctes, la labellisation de chaque scène est un moyen d’y parvenir : 1ère scène : la table de nuit ; 2ème scène : le lit ; 3ème scène : l’armoire… Enfin on va effectuer un dernier découpage en zones pour les branches de 3ème niveau. Ce découpage va se faire sur chacune de nos scènes de manière horizontale cette fois ci. Encore une fois on peut avoir un maximum de 5 zones et il important de distinguer des zones différentes les unes des autres, exemple : (1ère zone : le velux ; 2ème zone : le mur tapissé ; 3ème zone : la plante verte sur la moquette). | On va commencer lors de cette étape par définir dans chacun des lieus choisis différents décors. Il faut autant de décors qu’il y a de branches de 1er niveau (catégories) sur notre carte heuristique. Ces derniers seront eux même segmentés en différentes scènes puis en zones visuelles. Pour ce faire, la technique la plus simple consiste à mentalement tourner sur soi-même au centre du lieu que l’on a choisi et sélectionner des décors qui se distinguent bien les unes des autres. Le plus simple étant de découper le lieu en quatre décors (soit l’équivalent de quatre rotations de 90°) ce qui permet de couvrir les 360° du lieu choisi. Pour être sûr que les décors soient bien distincts on peut les nommer (ex. La porte d’entrée, le bas des escaliers, la cabane de jardin…). Ce découpage en décors est fortement dépendant du type de lieu choisi (intérieur d’une pièce, devant un bâtiment, dans un jardin…). En moyenne, on peut découper un lieu en 4 à 6 décors en fonction de la « richesse » de notre lieu en points de repère. On va assigner à une thématique autant de lieux nécessaires en fonction du nombre de décors potentiels lors du découpage en sachant qu’il y a besoin d’autant de décors que de catégories. Si par exemple nous avons 7 branches de 1er niveau sur une même thématique, nous allons lui assigner 2 lieux, le premier sera découpé en 4 et le deuxième en 3 décors. Puis on va continuer notre découpage avec les scènes, chaque décor va être segmenté de manière verticale en autant de parties qu’il y a de branches de 2ème niveau (au maximum 5 comme dit précédemment). Encore une fois il est important de choisir des scènes bien distinctes, la labellisation de chaque scène est un moyen d’y parvenir : 1ère scène : la table de nuit ; 2ème scène : le lit ; 3ème scène : l’armoire… Enfin on va effectuer un dernier découpage en zones pour les branches de 3ème niveau. Ce découpage va se faire sur chacune de nos scènes de manière horizontale cette fois ci. Encore une fois on peut avoir un maximum de 5 zones et il important de distinguer des zones différentes les unes des autres, exemple : (1ère zone : le velux ; 2ème zone : le mur tapissé ; 3ème zone : la plante verte sur la moquette). | ||
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Image:ExplicationLogoTopos.png|''Figure 5.'' Exemple de segmentation d'un décor en scènes et zones | |||
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==== De la Mnésicarte au LogoTopos ==== | ==== De la Mnésicarte au LogoTopos ==== | ||
Cette dernière étape consiste à encoder notre mnésicarte dans l’environnement choisi. On va commencer par placer l’image clé correspondant à notre thématique au centre de notre premier lieu en vue aérienne. Puis, grâce à une vue parallèle au sol, on va se positionner en face du premier décor choisi. Au premier plan de celui-ci, nous allons disposer l’image clé correspondant au premier niveau de notre première branche. Ensuite, nous allons nous avancer mentalement afin de nous trouver en face de notre première scène. Au premier plan de celle-ci nous allons mettre l’image clé qui correspond à la première branche de 2ème niveau de notre branche de 1er niveau. Cette disposition doit se faire de telle façon à ce que si on revient au centre de notre lieu, l’image clé se trouve alors au 2e plan par rapport à notre image clé placée précédent (donc au premier plan). Enfin, on va placer nos images clés correspondant à nos ramifications de 3ème niveau. Ce placement va se faire dans les zones préalablement définies. Si une relation d’ordre existe entre ces différents éléments, on prendra soin de placer dans la première zone (en bas) l’image clé correspondant à la première branche de 3ème niveau puis en montant de positionner les suivantes. Si aucune relation n’existe, on placera les images dans l’ordre voulu en essayant de créer des animations entre les items pour favoriser une meilleure mémorisation. On va ensuite continuer à appliquer la même méthode pour l’ensemble de notre mnésicarte afin d’obtenir un LogoTopos complet. | Cette dernière étape consiste à encoder notre mnésicarte dans l’environnement choisi. On va commencer par placer l’image clé correspondant à notre thématique au centre de notre premier lieu en vue aérienne. Puis, grâce à une vue parallèle au sol, on va se positionner en face du premier décor choisi. Au premier plan de celui-ci, nous allons disposer l’image clé correspondant au premier niveau de notre première branche. Ensuite, nous allons nous avancer mentalement afin de nous trouver en face de notre première scène. Au premier plan de celle-ci nous allons mettre l’image clé qui correspond à la première branche de 2ème niveau de notre branche de 1er niveau. Cette disposition doit se faire de telle façon à ce que si on revient au centre de notre lieu, l’image clé se trouve alors au 2e plan par rapport à notre image clé placée précédent (donc au premier plan). Enfin, on va placer nos images clés correspondant à nos ramifications de 3ème niveau. Ce placement va se faire dans les zones préalablement définies. Si une relation d’ordre existe entre ces différents éléments, on prendra soin de placer dans la première zone (en bas) l’image clé correspondant à la première branche de 3ème niveau puis en montant de positionner les suivantes. Si aucune relation n’existe, on placera les images dans l’ordre voulu en essayant de créer des animations entre les items pour favoriser une meilleure mémorisation. On va ensuite continuer à appliquer la même méthode pour l’ensemble de notre mnésicarte afin d’obtenir un LogoTopos complet. | ||
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Image:Scene1.4.png|''Figure 6.'' Exemple de la méthode LogoTopos appliquée à une scène | |||
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== En savoir plus == | |||
Pour plus d'informations sur la méthode et/ou pour vous former à l'utiliser, vous pouvez consulter le lien suivant : [http://www.logotopos.ch/ www.logotopos.ch] |
Dernière version du 22 septembre 2014 à 13:59
Descriptif
LogoTopos est le nom d’une nouvelle méthode d’apprentissage qui a pour objectif de favoriser la compréhension et la mémorisation d’informations.
Cette méthode est fortement inspirée de deux techniques : la carte heuristique et la chambre romaine. LogoTopos les combine dans un outil simple et efficace qui permet de tirer les avantages de ces deux techniques.
D’une part, la carte heuristique nous aide à organiser les idées et à comprendre une thématique à l’aide de mots-clés. D’autre part, la méthode de la chambre romaine nous aide à apprendre la totalité du contenu que l’on vient d’organiser.
Mise en place
Création d’une carte heuristique
Extraction des mots-clés
La première étape consiste à extraire les mots-clés comme dans la technique de la carte heuristique classique. L’objectif est de trouver les informations pertinentes via un média quelconque et de les synthétiser sous forme de mots-clés. Cette étape est très importante, la suite de la méthode ne se basant que sur ces mots-clés. Il convient donc, pour une efficacité optimale de la méthode, d’être exhaustif et de bien extraire toutes les informations pertinentes lors de cette étape.
Structure et mise en forme
Lors de la deuxième étape, on commence par mettre le nom de notre thématique au centre, puis on va organiser les mots-clés extraits dans une structure hiérarchique comportant trois niveaux de granularité. Chaque niveau est associé à une couleur. Les ramifications de 2e et 3e niveaux sont limitées à cinq. La mise en forme de notre carte heuristique va nous permettre de comprendre les liens hiérarchiques entre nos différentes informations et de mieux comprendre une thématique.
Transformation en LogoTopos
Conversion de la carte heuristique en mnésicarte
Il s’agit, lors de cette étape, de redessiner notre carte et de convertir chaque mot-clé sémantique en un item pouvant être traité « directement » de manière sensorielle. En règle générale il va s’agir d’une image que l’on peut facilement visualiser dans son imagination, mais cela peut aussi être un son, une odeur, un gout ou une sensation : soit externe comme le touché, ou interne qui va impliquer la proprioception. L’imagerie mentale n’étant pas uniquement visuelle. Le type de représentation mentale varie donc en fonction des utilisateurs de la méthode, chacun doit trouver ce qui est le plus facile à se représenter mentalement et qui sera le plus « mémorable » à terme. Il est souvent judicieux au cours de cette étape de ne pas trop réfléchir et de privilégier les images mentales qui viennent spontanément à l’esprit. Par exemple pour convertir le terme « mémoire », on va se représenter un livre. Lorsqu’il s’agit de termes techniques plus complexes, la conversion peut alors se faire sur la base d’associations phonologiques. On peut également créer une nouvelle association totalement arbitraire sans aucune base.
Choix de lieux dans un environnement familier
L’étape suivante consiste à choisir un environnement familier dans lequel on va choisir une séries de lieux connus que l’on a (ou que l’on avait) l’habitude de parcourir physiquement. Le rappel de cet environnement ne doit pas demander un effort cognitif, autrement dit, il doit être facile de se le représenter mentalement. Une autre règle importante est de choisir des lieux dans lequel on n’a pas encore appliqué la présente méthode. Le fait de vouloir « réassocier » de nouvelles images-clés « par-dessus » les anciennes va créer des effets d’interférence et rendre le rappel plus difficile. En effet, cela suppose lors du rappel de mettre en œuvre un processus de sélection actif afin d’inhiber les images-clés issues d’un précédent usage de la méthode. La série de lieux choisie doit être cohérente et ordonnée, on va par exemple choisir les pièces de son appartement : 1er lieu : hall d’entrée, 2ème lieu : salon ; 3ème lieu : cuisine …. On va choisir autant de lieu que nécessaire en fonction de l’arborisation de son/ses carte(s) heuristique(s). Un sujet / cours / séminaire / va englober plusieurs thématiques. Il faut garder à l’esprit que dans le LogoTopos : un sujet (ex. la psychologie) équivaut à un environnement (ex. mon appartement) et une thématique (ex. la psychologie cognitive) équivaut à un ou plusieurs lieux (ex. des pièces de mon appartement) en fonction l’arborescence de la mnésicarte.
Segmentation des décors, scènes et zones visuelles
On va commencer lors de cette étape par définir dans chacun des lieus choisis différents décors. Il faut autant de décors qu’il y a de branches de 1er niveau (catégories) sur notre carte heuristique. Ces derniers seront eux même segmentés en différentes scènes puis en zones visuelles. Pour ce faire, la technique la plus simple consiste à mentalement tourner sur soi-même au centre du lieu que l’on a choisi et sélectionner des décors qui se distinguent bien les unes des autres. Le plus simple étant de découper le lieu en quatre décors (soit l’équivalent de quatre rotations de 90°) ce qui permet de couvrir les 360° du lieu choisi. Pour être sûr que les décors soient bien distincts on peut les nommer (ex. La porte d’entrée, le bas des escaliers, la cabane de jardin…). Ce découpage en décors est fortement dépendant du type de lieu choisi (intérieur d’une pièce, devant un bâtiment, dans un jardin…). En moyenne, on peut découper un lieu en 4 à 6 décors en fonction de la « richesse » de notre lieu en points de repère. On va assigner à une thématique autant de lieux nécessaires en fonction du nombre de décors potentiels lors du découpage en sachant qu’il y a besoin d’autant de décors que de catégories. Si par exemple nous avons 7 branches de 1er niveau sur une même thématique, nous allons lui assigner 2 lieux, le premier sera découpé en 4 et le deuxième en 3 décors. Puis on va continuer notre découpage avec les scènes, chaque décor va être segmenté de manière verticale en autant de parties qu’il y a de branches de 2ème niveau (au maximum 5 comme dit précédemment). Encore une fois il est important de choisir des scènes bien distinctes, la labellisation de chaque scène est un moyen d’y parvenir : 1ère scène : la table de nuit ; 2ème scène : le lit ; 3ème scène : l’armoire… Enfin on va effectuer un dernier découpage en zones pour les branches de 3ème niveau. Ce découpage va se faire sur chacune de nos scènes de manière horizontale cette fois ci. Encore une fois on peut avoir un maximum de 5 zones et il important de distinguer des zones différentes les unes des autres, exemple : (1ère zone : le velux ; 2ème zone : le mur tapissé ; 3ème zone : la plante verte sur la moquette).
De la Mnésicarte au LogoTopos
Cette dernière étape consiste à encoder notre mnésicarte dans l’environnement choisi. On va commencer par placer l’image clé correspondant à notre thématique au centre de notre premier lieu en vue aérienne. Puis, grâce à une vue parallèle au sol, on va se positionner en face du premier décor choisi. Au premier plan de celui-ci, nous allons disposer l’image clé correspondant au premier niveau de notre première branche. Ensuite, nous allons nous avancer mentalement afin de nous trouver en face de notre première scène. Au premier plan de celle-ci nous allons mettre l’image clé qui correspond à la première branche de 2ème niveau de notre branche de 1er niveau. Cette disposition doit se faire de telle façon à ce que si on revient au centre de notre lieu, l’image clé se trouve alors au 2e plan par rapport à notre image clé placée précédent (donc au premier plan). Enfin, on va placer nos images clés correspondant à nos ramifications de 3ème niveau. Ce placement va se faire dans les zones préalablement définies. Si une relation d’ordre existe entre ces différents éléments, on prendra soin de placer dans la première zone (en bas) l’image clé correspondant à la première branche de 3ème niveau puis en montant de positionner les suivantes. Si aucune relation n’existe, on placera les images dans l’ordre voulu en essayant de créer des animations entre les items pour favoriser une meilleure mémorisation. On va ensuite continuer à appliquer la même méthode pour l’ensemble de notre mnésicarte afin d’obtenir un LogoTopos complet.
En savoir plus
Pour plus d'informations sur la méthode et/ou pour vous former à l'utiliser, vous pouvez consulter le lien suivant : www.logotopos.ch