« Russian Alphabet Tutorial » : différence entre les versions
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: - les notions proposées sont trop simples et limitées | : - les notions proposées sont trop simples et limitées | ||
: - il manque la possibilité de s'entraîner à écrire les lettres à l'écran | : - il manque la possibilité de s'entraîner à écrire les lettres à l'écran | ||
: - ... | : - absence de la dimension sociale chère aux constructionnistes, particulièrement à Seymour Papert. Dans le texte ''L'apport de Piaget aux technologies éducatives'', Jean-Luc Gurtner écrit que pour Papert et ses collaborateurs les situations éducatives ''<sont en effet toujours des réalisations à plusieurs>'', de manière à favoriser les échanges et la négociation (p.123). | ||
==Principes technologiques== | ==Principes technologiques== |
Version du 12 novembre 2006 à 16:04
Page réalisée dans le cadre du cours Conception des Environnement Informatisés d'Apprentissage de la formation Maltt, au TECFA.
Description
- Contenu enseigné
Ce logiciel introduit à la langue russe, plus spécifiquement à l’apprentissage de l'alphabet et de quelques mots et phrases courantes.
- Fonctionnement général
Un écran par leçon, navigation par liens hypertextes d'un écran à l'autre.
- Environnement informatique
Apprentissage sur site web. Il s'agit d'un tutorial développé sous licence GNU [1]. Possibilité de le télécharger sur son ordinateur. [2] Tutorial en langue anglaise.
- Accès
Adresse site : [3]
Concepteur : J. David Eisenberg avec la collaboration de Dr. Nikolai Rokitianskiy et de Dr. Walter Schenk, professeurs de russe
Prix : gratuit
Principes pédagogiques
- Connaissances mises en jeu dans ce logiciel
Nous pourrions qualifier les connaissances acquises comme des connaissances déclaratives de type linguistique. Les représentations mises en jeu sont d’ordre phonétique (son associé), sémantique (signification) et iconique (image).
- Acquisition des connaissances
Le déroulement de la présentation s’ordonne dans un premier temps de manière alphabétique. Après chaque leçon, un exercice permet de tester les connaissances de l’utilisateur. De plus, à la fin du parcours d’apprentissage, on demande à l’utilisateur de mettre les lettres dans l’ordre de l’alphabet. Ce qui signifie que probablement les lettres sont mémorisées par séries.
Ces connaissances semblent stockées en nous par association avec des images et grâce au son associé. L’exemple des legos peut servir de métaphore. En effet, on apprend l’alphabet graphiquement et phonétiquement (méthode de mémorisation de type mnémotechnique : association images/lettres).
- Principes pédagogiques adoptés
- Apprentissage par exposition. L’apprenant est exposé à des informations qu’il va devoir mémoriser. La méthode d’associer une image à une lettre nous semble une stratégie efficace pour mémoriser.
- Apprentissage par comportement (voir les exercices) L’apprenant n’est pas passif dans cet apprentissage. Par contre l’action elle-même ne joue pas un rôle principal. Pour illustrer ce type d’apprentissage, voici un exemple dans la partie « Exercice » (après chaque « leçons ») du logiciel : Stimulus : mot en anglais (Consigne : traduire en russe) Réponse : taper la bonne réponse (le mot en russe) à l’aide du clavier virtuel Feedback : réponse juste alors le logiciel félicite l’apprenant, sinon refaire l’exercice ou demander au logiciel de donner la bonne réponse.
- Gestion de la dimension affective et de la motivation
Les exercices proposés encouragent l’apprenant à continuer l’apprentissage (surtout lorsqu’il réussit les exercices, sinon il essaie de trouver la bonne solution en allant à la page précédente ou simplement en demandant la réponse exacte). La motivation qui pousserait l’apprenant à continuer est la simplicité de la tâche et le fait que tout est proposé à l’apprenant, même la stratégie de mémorisation (association iconique).
- Transfert des connaissances
Ces connaissances ne nous serviront pas dans d’autres contextes car elles sont très spécifiques à un domaine (apprentissage d’une langue). En fait, nous avons bien intégré les choses simples (p.ex. «oui » et « non ») mais nous risquons d’oublier rapidement les notions plus compliquées (si on ne s’exerce pas régulièrement).
- Notre opinion de testeurs
Points forts :
- - la navigation est très facile à prendre en main
- - les écrans sont clairs,peu encombrés
- - le site est en grande partie accessible aux non-voyants (testé sous Jaws)
- - ce cours donne une base correcte et l'envie d'aller plus loin
- - il y a de bonnes astuces mnemotechniques notamment l'association image/lettre
- - le cours anticipe les questions que peut se poser l'apprenant
- - ...
Points faibles :
- - il manque une liste alphabétique avec les sons associés
- - la présentation est assez répétitive (apprentissage – exercice – summary).
- - un peu plus d'interaction avec le logiciel serait souhaitable
- - les connaissances sont difficilement transférables à d'autres contextes
- - les notions proposées sont trop simples et limitées
- - il manque la possibilité de s'entraîner à écrire les lettres à l'écran
- - absence de la dimension sociale chère aux constructionnistes, particulièrement à Seymour Papert. Dans le texte L'apport de Piaget aux technologies éducatives, Jean-Luc Gurtner écrit que pour Papert et ses collaborateurs les situations éducatives <sont en effet toujours des réalisations à plusieurs>, de manière à favoriser les échanges et la négociation (p.123).
Principes technologiques
Abordé en période 2.
stratégies et scénarios pédagogiques
Abordé en période 3.
Points forts et point faibles
Développer ici une point de vue critique global sur le logiciel.