« La pédagogie par le jeu » : différence entre les versions
Ligne 31 : | Ligne 31 : | ||
Schröder, B. (1980). ''Kinderspiel und Spiel mit Kindern: eine Dokumentation.'' München:Deutsches Jugendinstitut. | Schröder, B. (1980). ''Kinderspiel und Spiel mit Kindern: eine Dokumentation.'' München:Deutsches Jugendinstitut. | ||
==Références== | |||
[[Catégorie:Education et pédagogie]] | [[Catégorie:Education et pédagogie]] | ||
[[Catégorie:Théories pédagogiques]] | [[Catégorie:Théories pédagogiques]] |
Version du 8 décembre 2019 à 21:06
Cet article est en construction: un auteur est en train de le modifier.
En principe, le ou les auteurs en question devraient bientôt présenter une meilleure version.
L’histoire de la pédagogie par le jeu
La pédagogie par le jeu (en allemand « Spielpädagogik ») est un terme apparu avec Friedrich Fröbel dans la première moitié du 19ème siècle. Toutefois, dès la Renaissance, il est déjà question de « pédagogie du jeu » dont les précurseurs sont aussi bien des penseurs connus tels que John Locke et, plus tard, Friedrich Schiller que des philanthropes comme Pestalozzi (Heimlich, 1999).
La rétrospective historique sur la pédagogie par le jeu démontre que la signification du jeu au sens pédagogique dépend fortement des époques et de leur société. Déjà à l’Antiquité, l’Homme s’est penché sur la notion de « jeu ». Nous n’avons en effet aucune preuve que l’homme s’en soit préoccupé auparavant, durant la préhistoire par exemple. Néanmoins, Heimlich (1999) soutient l’idée que l’Homme a toujours joué. Pour lui, la pédagogie par le jeu n’a pas de point zéro. Il explique cependant que le jeu ne peut débuter que lorsque l’Homme peut se détacher des problèmes du quotidien, tels que ceux de survie, et les vivre en arrière plan.
Les premiers écrits portant sur le jeu et l’éducation sont apparus en Grèce antique avec Platon et son livre « La République » (Schröder, 1980). En effet, il y reconnaissait la nécessité du jeu dans le développement de l’enfant (Platon, cité par Heimlich, 1999). Cette idée a ensuite été partiellement reprise par les Romains, en introduisant des jeux (en particulier de nature sportive) dans l’enseignement. Ainsi, Platon avait déjà réfléchi à l’importance du jeu dans l’éducation. Cependant, selon Heimlich (1999), ses considérations ne furent pas concrètement appliquées dans l’éducation des enfants à l’époque athénienne.
Au début du Moyen Âge, la société était fortement influencée par l'Église, qui tentait d'interdire le jeu, non seulement dans les institutions chrétiennes, mais également dans la société en général. Comme cette interdiction s’est finalement révélée inefficace, le jeu a été inclus dans l'éducation (Heimlich, 1999). Au début du XVe siècle, Vittorino da Feltre développa un pensionnat appelé "casa giocosa" (école joyeuse), dans lequel le jeu jouait un rôle important dans l'éducation scolaire (Heimlich, 1999). Selon Schröder (1980), le jeu est intégré à l’éducation à partir de la Renaissance. Plus tard, au 17ème siècle, des penseurs comme le philosophe John Locke commencent à intervenir dans les jeux d’enfants voire même à créer des jeux avec des objectifs d’apprentissage spécifiques.
Entre le 18ème et le 19ème siècle, de nombreuses théories à propos du jeu de l’enfant se sont développées. La plus marquante est certainement celle de Friedrich Fröbel qui place le jeu au centre de sa pédagogie. Fröbel est également considéré comme le fondateur du premier jardin d’enfants et développa de nouveaux moyens de jeux qui, encore aujourd’hui, sont la base de nos jeux de construction (Heimlich, 1999).
A la fin du 19ème siècle un nouvel élan est insufflé à la pédagogie grâce à Maria Montessori et Rudolf Steiner qui ont laissé une place de choix au jeu dans leurs propres écoles. Même si la pédagogie par le jeu n’est pas au centre de leur théorie, il s’agit à ce moment d’une première institutionnalisation de ce concept en milieu éducatif (Heimlich, 1999). Depuis le 20ème siècle, de nombreux théoriciens comme Wolfgang Einsiedler, Urlich Heimlich, Karl Jospeh Kreuzer et d’autres se sont intensivement intéressés au sujet de la pédagogie par le jeu. Comme le démontre les nouveaux plans d’études et moyens d’enseignement scolaire, la pédagogie par le jeu devient de plus en plus importante dans notre société.
Le développement du jeu chez l’enfant
Selon Tücke (2007), le jeu, à côté du sommeil, est non seulement l'activité la plus fréquente de l'enfant, mais également la plus importante pour son développement. Depuis sa naissance, l'enfant est en contact permanent avec son environnement, que ce soit des objets ou des personnes. Ainsi, en grandissant, ce contact offre de plus en plus de situations d’apprentissage et de jeu. Au cours de sa vie, l’enfant va donc développer différentes formes de jeu décrites ci-dessous.
Les formes de jeux est une thématique abordées par différents théoriciens tels que Piaget, Bronfenbrenner, Schmidtchen & Erb[1] ou encore Charlotte et Karl Bühler. Malgré des différences dans la structure des modèles, le contenu se chevauche sur les points les plus importants. Les théoriciens s'accordent à dire que les différentes formes de jeu apparaissent en parallèle sans que l’une ne remplace l’autre. Au contraire, elles se développent côte à côte voire même découlent l’une de l’autre. Les premières formes de jeu pour enfants sont également des éléments de base importants pour le développement de formes plus complexes. Ainsi, un jeu de construction sans phase préalable d'exploration serait inconcevable (Heimlich, 1999).
La description des formes de jeu proposée ci-dessous se réfère principalement à celles énumérées dans le magazine suisse-allemand "4 bis 8". Celle-ci représente une approche suisse utilisées dans les écoles et s'appuie sur la théorie d'Oerter (2008, citée dans Wannack, Arnaldi et Schütz, 2009). Cette théorie propose cinq formes de jeu.
La notion « jeu »
Le jeu et l’école
Bibliographie
Heimlich, U. (1999). Einführung in die Spielpädagogik. Bad Heilbrunn: Klinkhardt.
Schröder, B. (1980). Kinderspiel und Spiel mit Kindern: eine Dokumentation. München:Deutsches Jugendinstitut.
Références
- ↑ Schmidtchen, S., & Erb, A. (1976). Analyse des Kinderspiels : E. Überblick über neuere psycholog. Untersuchungen. Köln: Kiepenheuer und Witsch.