Les EIAH et leur grand rôle dans l’avenir de l’apprentissage

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Résumé

L’apprentissage a été toujours un sujet à l’ordre de nos jours, essentiel et primordiale pour le développent des futures générations, et qui a toujours eu un lien très proche avec le développement des nouvelles technologies. De la prise de note en papier à l’interaction en réalité mixte (virtuel et augmenté), nous pouvons repérer des différents outils et des méthodes d’apprentissage. En particulier, on veut souligner les EIAH et sa grande importance dans l’évolution de nos méthodes d’apprentissage. Pour cette note de synthèse on va s’appuyer sur 3 différents vidéos proposés diffusée par chaine YouTube ATIEF : Ressources sur les EIAH et des différents textes proposés lors du cours ADID 1 pour la période 2.

Introduction

L’évolution de la technologie a permis à notre société de faire des grands sauts dans différent domaines. Le secteur de l’apprentissage, qui n’est pas à l’écart de ses changements, a vu des grandes opportunités pour développer des nouvelles technologies numériques afin d’assurer un apprentissage plus efficace et plus adapté à notre réalité actuelle. Un claire exemple de cela sont des EIAH. En tant que système informatique, un EIAH est un programme destiné à être utilisé par les apprenants impliqués dans une situation d’enseignement et à accompagner ou susciter leur apprentissage (Tchounikine & Tricot, 2011). Dans le présent travail, on essaie de donner plus d’indices sur le développement des EIAH, l’analyse de traces et l’adaptation de ces systèmes.

Développement

Un EIAH n’est pas juste un autre environnement informatique. Il s’agit d’un système qui s’appuie sur des fondements théoriques de l’apprentissage et qui prend en compte les connaissances du domaine, des utilisateurs et du contexte concerné. Un EIAH est un environnement qui intègre des agents humains (apprenant ou enseignant) et artificiels (informatiques) et qui leur offre des conditions d’interactions – localement ou à travers les réseaux informatiques – ou encore des conditions d’accès à des ressources formatives – humaines et/ou médiatisées – locales ou distribuées (Tchounikine & Tricot, 2011).

Conception et développement

La conception d’un EIAH doit commencer par définir sa finalité comme l’amélioration des performances d’apprentissage, la motivation des apprenants ou la facilitation du suivi et l’individualisation par l’enseignant. Parmi les spécifités des EIAH, on a l’importance de choisir un fondement théorique (apprentissage constructiviste, socio-constructiviste, et autorégulé) afin de justifier les choix des éléments pertinents durant la conception des EIAH. Ensuite, un autre spécifité de EIAH est la prise en compte de connaissances du domaine (connaissances et compétences), des utilisateurs (leur connaissance initiale, leurs intérêts, leur profil de jouer) et du contexte (objectif pédagogiques, individuel ou groupe, ponctuel ou sur la durée, présence/distance/hybride).

Analyse de traces des utilisateurs

L’analyse de traces correspond au besoin d’avoir un retour sur une activité réalisée. On peut repérer plusieurs techniques traditionnelles de traçage comme l’observation in situ, l’entretien, le questionnaire. Chacune avec une particularité comme faire une analyse de l’activité, ou avoir un retour qualitatif ou quantitatif. Cependant, ces techniques traditionnelles peuvent entamer des inconvénients comme le biais de subjectivité, l’implication du temps traitement des données et le fait d’avoir une analyse a postériori et pas immédiatement. Dans les environnements informatiques pour l’apprentissage humain (EIAH), les actions réalisées par l’utilisateurs peuvent être enregistré par le système, ce qui donne de traces d’interaction. Ces traces sont utilisées par les systèmes adaptatifs pour la personnalisation des activités ou le conseil des apprenants. Elles peuvent aussi être utilisées pour faire des observations d’usage ou du suivi pédagogique (George et al., 2013). On observe aussi trois types d’utilisation des traces dans les EIAH : extérieure à l’activité ; autour de l’activité et dans l’activité. On constate que les traces sont exploitées principalement pour permettre le suivi, mesurer la « quantité » d’activité passée et tenter de la qualifier (George et al., 2013).

L’adaptation des systèmes

D’abord, il faudra introduire le concept d’appropriation qui est « la manière dont les usages évaluent et adoptent, adaptent et intègrent une technologie dans les pratiques quotidiennes » (J. Carroll et al.,2003 ; cité par C. Michel dans la chaine YouTube ATIEF : Ressources sur les EIAH). L’appropriation comprends deux niveaux de complexité : un processus situé (realisé para un humain dans un contexte avec la tehnologie), et un processus dynamique (une co-évolution possible de l’utilisateur et du système). Pour povouir mesurer l’appropriation, on se base sur les usages des utilisateurs, ce qu’ils font vraiment et ce quîls déclarent faire. Ensuite, on essaie de donner une explication à l’appropriation à travers l’analyse des éléments du contexte et l’analyse des perceptions des utilisateurs lors de l’utilisation ou de l’usage de ce système. La qualité d’un système adapté pourra être validé à travers l’analyse de l’utilisation mesurant l’acceptabilité, et l’analyse des usages ce qui va mesurer l’acceptation et l’appropriation réelle de l’utilisateurs.

Conclusion

On peut conclure que l’emploi des EIAH dans des différents modèles d’apprentissage joue un rôle décisif dans l’implémentation d’un apprentissage plus efficace. Les enjeux des traces en EIAH se situent également à un autre niveau car elles contiennent des informations essentielles pour la conception et la re-conception des systèmes (George et al., 2013, p. 5). Grâce aux traces d’interaction, on peut être toujours au courant des actions réelles des utilisateurs, des émotions ressentis ou des pensées réflexives, ce qui permet d’adapter les systèmes de façon plus performante et efficace par rapport aux exigences des utilisateurs.

Références bibliographiques

  • George, S., Michel, C., & Ollagnier-Beldame, M. (2013). Usages réflexifs des traces dans les environnements informatiques pour l’apprentissage humain. Intellectica. Revue de l’Association pour la Recherche Cognitive, 59(1), 205–241. https://doi.org/10.3406/intel.2013.1091
  • Tchounikine, P., & Tricot, A. (2011). Environnements informatiques et apprentissages humains. In C. Garbay & D. Kayser (Eds.), Informatique et sciences cognitives (pp. 153–186). Éditions de la Maison des sciences de l’homme. https://doi.org/10.4000/books.editionsmsh.13926