Influence Sociale (wiki)

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Introduction

L'influence sociale constitue un aspect fondamental de la dynamique humaine. Elle explore les manières dont les individus interagissent et changent leurs comportements en fonction de certaines situations sociales. À titre d'exemple, on peut imaginer la situation suivante : lors d'une réunion, un employé qui a beaucoup de charisme et de confiance en lui, propose une idée très peu crédible. Néanmoins, tout le monde approuve, en raison de l'enthousiasme général. Cet exemple met en lumière comment l'influence sociale peut conduire à l'acceptation d'idées, même lorsque des réserves existent, sous l'effet de la pression du groupe. Le conformisme et la soumission, sont des concepts centraux pour comprendre les dynamiques qui régissent notre adaptation aux normes et attentes de la société. Dans cet article, on verra en quoi le conformisme et la soumission, influencent nos choix, nos actions et notre perception du monde qui nous entoure.

Article original disponible sur : http://deliriumstudens.org/wiki/index.php

Conformisme et soumission

Une autre thématique que la thématique de l'influence qui est dans d'autres conditions que purement de laboratoire, ont été travaillé autour de notions de conformisme et de soumission[1]. Nous allons présenter deux expériences cruciales en psychologie sociale, qui sont exploitées par des gens qui font de la psychologie sociale de la religion pour interpréter certains comportements religieux. Il y a une expérience datant de 1951 de Asch (1907-1996) où on présente à des sujets une ligne (un trait) et on demande de comparer cette ligne étant manifestement de longueurs différentes et il apparait de manière évidente laquelle des trois correspond à l'étalon. On demande donc simplement aux gens de choisir la ligne correspondant à l'étalon qu'on vient de leur présenter. Il se trouve que le sujet n'est pas seul pour répondre, mais comme dans un certain nombre de recherches en psychologie sociale où on veut tester l'influence, on met la personne dans une situation de groupe où il y a des compères[2]. Ces derniers ont donc reçu l'information que 12 fois sur 18 ils doivent donner une estimation fausse. Le sujet naïf est l'avant-dernier à répondre et il entend les compères tous dire la même chose, ils sont consistant entre eux sur l'estimation. Le sujet naïf doit donc choisir s'il va dire ce qu'il voit ou dire ce qu'il entend ou comment le sujet est capable de se laisser influencer ou pas. Il y a un certain nombre d'items et les expérimentateurs vont considérer qu'une seule erreur de la part du sujet sur l'ensemble est déjà considérer comme étant un résultat. La raison en est qu'avec les sujets contrôles (ou les compères disent ce qu'ils voient réellement) les sujets ne font aucune erreur. Donc une seule erreur de la part du sujet naïf du groupe test est suffisante pour être statistiquement significative.

Sur les 50 sujets, 37 se trompent au moins une fois. Donc au moins une fois, ils vont dans le sens de l'influence trompeuse. Certains sujets se trompent même plusieurs fois et quand on prend l'ensemble des réponses, 32% des estimations sont erronées en condition expérimentale et 0.4% en situation de contrôle. On peut donc dire que quand tout le monde dit quelque chose autour de soi, il y a peut-être un certain nombre de personnes qui vont dire la même chose même si elles n'y adhèrent pas, par conformisme. Ça peut donc expliquer comment certains, à l'intérieur de groupes dans lesquels ils entrent, peuvent dire comme tout le monde pour ne pas décadrer par rapport à l'ensemble et pour pouvoir se sentir accepté.

Il y a un autre aspect qui est la question de la soumission à l'autorité. Pour connaitre son déroulement veuillez vous diriger sur le site de Wikipédia qui explique l'expérience de Milgram. Le but de l'expérience était de voir à partir de quand les sujets allaient commencer à refuser d'appliquer les chocs électriques à l'acteur (les sujets ne sachant pas que c'en était un). Ce qui a beaucoup choqué à l'époque est que 65% des sujets étaient prêt à aller jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'au choc létal. Ce que Milgram (1933-1984) avait derrière la tête était d'essayer de comprendre ce qui pouvait se passer dans certains régimes totalitaires, où tout à coup 65% de la population est prête à devenir des exécutant pour autant que l'autorité soit suffisamment bien établie et convaincante. On explique que dans ce cas, la personne étant soumise se déresponsabilise de ses actions en se présentant comme un simple acteur d'un dispositif dans lequel elle est engagée mais dans lequel la responsabilité est placée du côté de l'autorité à laquelle elle est soumise.

Ces recherches en psychologie sociale montre que les réponses d'un individu peuvent être modifiés par le conformisme, donc par un groupe, là où il n'y a pas de contrainte directe. Dans l'expérience de Asch, il n'y a pas d'obligation de répondre d'une manière ou d'une autre. Sinon le fait que tout le monde réponde différemment de ce qu'on a l'impression de voir on commence à douter de soi-même. Dans la question de la soumission, il y a quelqu'un qui a le statut de l'autorité et qui pousse à agir d'une manière qui pourrait sembler contraire à ce qu'on voudrait faire. Quand on fait un certain test pour voir comment les gens ont perçu ce qu'ils ont fait, un tiers des sujets chez Asch et les deux tiers chez Milgram disent être conscients de ne pas adhérer à ce qu'il font et pourtant le font.

On montre des jetons avec six intensités lumineuses différentes, du plus clair au plus foncé. Mais ces jetons sont toujours bleus. Deux compères font exprès de se tromper de temps à autres (en disant que les jetons sont verts, par exemple), mais quand ils le font, il disent la même chose. Ils sont ce qu'on appelle une «minorité consistante». La question est de savoir si le sujet naïf se met à suivre, un certain nombre de fois, le groupe minoritaire. Dire vert, même s'il n'a pas vu vert.
Figure 3. Expérience des jetons bleus et verts de Moscovici.

Si on prend la question de l'influence dans le conformisme, dans l'expérience de Asch, on pourrait se dire que ce qui fait que la personne modifie son jugement vient du nombre. C'était d'ailleurs le premier type d'interprétation. Willem Doise[3] a fait remarquer que par rapport à ce que veut dire «être de la même taille», dans l'expérience de Asch le groupe qui répond autrement, si on situe les choses dans un contexte plus large culturellement apparait comme position déviante même s'ils sont plusieurs contre un seul individu dans le groupe, au moment de l'expérimentation, par rapport au référant culturel global, le sujet doit pouvoir penser que c'est une position minoritaire et que s'il était avec d'autre gens, ceux-ci verraient comme lui. Pour montrer cela, une autre expérimentation à été menée, en particulier celle mise en place par Moscovici sur l'expérience des jetons bleus et verts (figure 3). Qui va être expliqué par l'influence par une minorité. Il faut avoir une minorité qui dit autre chose que la majorité et à force d'entendre cette minorité qui dit autre chose, le sujet se met, de temps à autres, à dire la même chose qu'eux, même si ce qu'ils disent ne correspond pas à la réalité. Il y aurait une sorte de doute s'établissant dans l'esprit du sujet, comme s'il y avait une volonté d'essayer d'intégrer la minorité ou l'avis de la minorité, même si ce n'est pas son avis. On va essayer d'expliquer ce phénomène à travers des mécanismes simples de ne pas toujours être différent de l'opinion minoritaire.

Ensuite d'autres travaux ont essayé d'expliquer le conformisme (Kelman) et qui ont distingué trois attitudes de conformisme:

  1. Celle allant jusqu'à l'intériorisation où ce n'est plus simplement par convention, faire comme les autres pour ne pas être différent de l'ensemble du groupe, mais il peut y avoir une véritable intériorisation où le sujet fait sien le système de valeur, les actes qu'il adopte.
  2. Ce qui a été appelé l'identification où le sujet adopte les opinions de ceux qu'il aime, de ceux à qui il veut ressembler.
  3. Le suivisme est la situation dans laquelle pour ne pas être rejeté, pour éviter les inconvénients, la personne fait comme tout le monde.

Quand une influence est majoritaire, quand on est confronté à la majorité des opinions des autres, il y a peut-être une tendance à se conformer par suivisme, parce qu'il est désagréable d'être différent, exclu, pas intégré. Par contre, quand il y a une source minoritaire consistante, on pourrait avoir des changements d'attitude qui vont dans le sens d'essayer d'intégrer ceux qui sont différents. Un ouverture à l'opinion d'une minorité consistante qui sont appelés des «effets de conversion» au niveau de la réélaboration d'une opinion (et non d'une identité comme discuté lors du cours précédent).

La soumission est expliquée par le contexte où le sujet est placé dans un état où il n'est plus qu'un exécutant et où il a tendance à se déresponsabiliser. Par la légitimité attribuée à une figure d’autorité à l’intérieur d’un groupe. Dans l'expérience Milgram (qui était médecin, statut extrêmement valorisé dans notre société à l'heure actuelle, la préservation de la vie apparaissant comme une des valeurs la plus précieuse et tout le monde est prêt à y adhérer) ???[4].

En résumé:

  • Le conformisme (cf. Py & Roussiau, p.138-142)
    • expérience princeps de Asch (1951)
    • Sujet « naïf » avec compères, placé en avant-dernière position.
    • Une ligne étalon, trois lignes dont l’une correspond à l’évidence à l’étalon; choisir la ligne qui correspond
    • Les compères donnent 12 réponses fausses sur 18 estimations
    • Sur 50 sujets « naïfs », 37 se trompent au moins une fois (= idem réponse fausse des compères)
    • 32% des estimations erronées en condition expérimentale / 0.4% en situation contrôle[5]
  • La soumission à l’autorité
    • Milgram (1970) : 65% des sujets administrent le voltage extrême[6]
  • La réponse d’un individu est modifiée par...
    • conformisme: un groupe, hors de toute contrainte directe
    • soumission: un individu ayant un statut d’autorité, sous contrainte
  • ...alors que le tiers (Asch) ou même les deux tiers (Milgram) des sujets sont conscients de ne pas adhérer
  • L’influence sociale du groupe expliquée par:
    • le nombre
    • mais la position des compères est minoritaire par rapport à la norme culturelle (Doise, W. [1982]. L’explication en psychologie sociale,Paris: PUF , p.45)
    • ouverture à l’innovation face à une minorité consistante comme le montre l’expérience des jetons bleus/verts (cf. Moscovici et al. 1969) reprise ensuite par Personnaz & Personnaz 1987.
  • Trois attitudes de conformisme (cf. Kelman)
    • L’intériorisation: le sujet fait siens le système de valeurs, les actes qu’il adopte
    • L’identification: le sujet adopte les comportements, attitudes, opinions de ceux qu’il aime, à qui il veut ressembler
    • Le suivisme: le sujet se soumet en apparence pour éviter des désagréments: dévaluation, rejet, répression
  • «Les sources d’influence majoritaire provoquent plutôt des processus de comparaison à autrui, et dans ces conditions, les sujets influencés le sont sur le mode du suivisme. Les sources minoritaires consistantes induisent plutôt des effets de conversion: tout se passe comme si, dans ces conditions, un certain nombre de sujets tentaient de comprendre l’origine du conflit constaté et de réélaborer leur propre position...» (Py & Roussiau, p.147)
  • La soumission expliquée par:
    • Le contexte: placé dans un état «agentique» où il n’est plus qu’un exécutant, le sujet se déresponsabilise
    • la légitimité attribuée à une figure d’autorité à l’intérieur d’un groupe (p.ex. religieux)
  • «???[7] (Py & Roussiau, p.143-144)

Conformisme et soumission en contexte religieux

Ces mécanismes de conformismes et de soumissions sont utilisés pour expliquer des phénomènes de soumissions idéologiques vécues par les membres des groupes religieux. Quelqu'un qui pour une quelconque raison (intégration à un groupe de religieux par mariage, par amitiés, par convention, comme par exemple un changement d'environnement culturel) subit une influence majoritaire par conformisme à un groupe.

On pourrait aussi avoir des opinions qui deviennent divergentes par rapport à l'environnement dans laquelle on se trouve et commencer à adopter ces convictions. Quelles sont les convictions des catholiques dans un canton suisse où il y a une minorité protestante, elle ressemble plus à ces opinions protestantes que ses opinions catholiques, qu'on irait tester en Pologne. Il va y avoir des effets différents dans un environnement de tradition religieuse mixte que dans un environnement où il n'y a qu'une seule tradition religieuse.

Par la soumission, on explique la dépendance vis à vis de ce que ces auteurs appellent un gourou, mais on pourrait parler de chef de groupe religieux. Lors d'une adhésion à un certain groupe religieux, il y a dans ce groupe quelqu'un qui est représenté comme ayant l'autorité et la capacité d'interpréter, de savoir ce qui est légitime et ce qui ne l'est pas. On est dans la même situation que Milgram et si cette personne enjoint de se comporter d'une certaine manière, si la légitimité et l'autorité sont prêtées à cet individu, les gens pourraient être amenés à faire un certain nombre de choses contraires, à l'éthique, mais comme les individus ne se considèrent que comme un agent adhérant à l'autorité, ce n'est pas le rôle de ces personnes de savoir si la conduite est légitime ou pas. Les auteurs soulignent que dans l'expérience de Milgram il y avait entre autre un professeur de théologie enseignant les théologies de l'Ancien Testament, qui est l'un des sujets ayant refusé de poursuivre l'expérience, en disant que c'était contraire à ses convictions et que l'autorité de Dieu était supérieure à celle du scientifique. Nous avons ici le même type de fonctionnement: le rapport à l'autorité. C'est la soumission à l'autorité qui fait qu'on ne discute pas certaines opinions. Il y a ici un conflit d'autorité, l'autorité attribuée à Dieu est placée de manière supérieure à l'autorité du médecin et la personne peut résister à la demande du médecin qui se trouve dans l'expérimentation parce qu'il dit se soumettre à une autorité plus haute. Ici on peut dire que cela permet de résister à des autorités humaines et c'est la revendication d'un certain nombre de groupes qui ont défendu la liberté de conscience à un certain moment et on peut peut-être expliquer par ce moyen-là ce qui fait qu'un peu avant la chute du mur de Berlin les églises en Allemagne de l'Est ont été, pour les gens voulant résister au régime, un lieu pour revendiquer au nom d'une autorité spirituelle supérieure le fait qu'ils ne vont pas suivre les injonctions de l'opinion majoritaire, mais cette même référence à l'autorité pourrait être dans d'autres cas la raison pour un acte terroriste en disant que Dieu l'a voulu, ou pour mettre en question la stabilité d'un gouvernement, etc.

Toute la question ici va être de savoir dans quelle position la personne se place par rapport à sa capacité d'être critique quant à l'autorité sous laquelle elle se place. Dans le cas du Professeur de Théologie, cité ci-dessus, ce qui est important avec sa prise de position est qu'il prend la référence au religieux pour être critique par rapport à une autorité humaine et c'est tout. Ça commence à devenir plus problématique au moment où la personne sait non pas seulement être critique, mais prendre de la distance et se met à dire ce qu'il faudrait faire, se met à agir pour modifier le réel parce qu'elle en aurait reçu l'injonction par une autorité supérieure, dont elle serait capable d'être l'interprète légitime sans regard critique par rapport à cette soumission.

Ce qu'on peut dire est que, dans tous ces cas, nous sommes devant des processus non spécifiques au champ religieux. C'est-à-dire que la soumission à un chef peut être à un chef politique, le conformisme pourrait être le conformisme dans un groupe ethnique, un syndicat, une classe ou une couche sociale, un milieu dans lequel on est né. Cela explique ce qui peut se passer dans un groupe religieux, mais ce n'est pas propre au groupe religieux.

En résumé:

  • Conformisme pour expliquer:
    • Les phénomènes de soumissions idéologiques vécus par les membres de groupes religieux (influence majoritaire ou minoritaire)
  • Soumission pour expliquer la dépendance vis-à-vis d’un «gourou»
    • Pourtant une résistance est parfois possible au nom de convictions religieuses:
  • Un professeur de théologie qui enseignait la liturgie de l’Ancien Testament a fait partie des sujets qui ont refusé de poursuivre l’expérience de Milgram. Son argument: l’autorité de Dieu est supérieure à celle du scientifique
    • Cependant, il arrive aussi qu’un individu présente ses déclarations ou ses actions comme expression directe d’une autorité divine (Py & Roussiau p.144)
  • Globalement, des processus non spécifiques au champ religieux

Milgram

Figure 1. L’expérimentateur (E) amène le sujet (S) à infliger des chocs électriques à un autre participant, l’apprenant (A), qui est en fait un acteur. La majorité des participants continuent à infliger les chocs jusqu'au maximum prévu (450 V) en dépit des plaintes de l'acteur.

Les travaux de Milgram (1933-1984) sur l'obéissance à l'autorité (figure 1) sont un bon exemple de cela. Milgram a recréé en laboratoire une situation afin de mettre en lumière les processus d’obéissance. Il cherchait à comprendre pourquoi les personnes se soumettent à l’autorité, il part des faits, du terrain, d’une problématique sociétale. Il a mis en scène une situation artificielle et expérimentale en laboratoire (acteurs, simulation). Sa situation expérimentale, nous ne la retrouvons pas telle quelle dans la vraie vie, mais elle a un certain réalisme (vraies personnes) et met en œuvre un processus d’obéissance (soumission au chercheur en blouse blanche).

La question posée par le terrain est liée au génocide commis lors de la Seconde Guerre mondiale: «comment est-il possible que des individus se soient soumis à une autorité qui les a conduits à exterminer leurs semblables?»

Le processus supposé est l'obéissance à l'autorité (dans un «état agentique»)

Plusieurs études en laboratoire ont été réalisées pour chercher à comprendre cette problématique.

Comme cette situation est trop complexe à mettre en œuvre sur le terrain, une extraction de la situation naturelle est faite où la structure du processus est conservée. Dans le cas de l'expérience de Milgram, il s'agit:

  1. de l'autorité (figure 1, E);
    • là, en l'occurrence, l'autorité est symbolique; c'est une autorité scientifique reconnue,
  2. du collaborateur (aussi appelé compère, figure 1, A);
  3. le sujet (figure 1, S).

Le processus fondamental est étudié en reconstituant en laboratoire une situation d'autorité.

Quelle critique a-t-on adressé à l'égard de l'approche de Milgram?

  • Les sources d'autorité non coercitives, c'est-à-dire non armées, sont omniprésentes.
  • On ne peut pas comparer ces sources d'autorité aux Nazis.
    Mais
  • Ce n'est pas un problème, puisque Milgram étudie l'obéissance volontaire, pas celle obtenue sous la contrainte.

À noter:

  • Cette façon de procéder n'explique pas tout; elle permet de mettre en évidence un des éléments, facteurs explicatifs.
  • 1. On part d'une situation de terrain, 2. on suppose un phénomène à l’œuvre: «À mon avis, le processus en œuvre est...» et 3. on tente de mettre en œuvre ce processus en laboratoire en reconstituant la structure de la situation.
  • On n'étudie pas la situation, on étudie un processus qu'on pense être à l’œuvre dans cette situation. Pour cette raison, les études en laboratoire peuvent sembler être déconnectées de la réalité.

Notes & Références

  1. Cours de Quiamzade?
  2. Les compères sont des «acteurs» ou des gens étant au courant de l'expérience et qui jouent un rôle prédéterminé. Ils sont a contraster avec les sujets naïfs qui ne savent pas, eux, qu'ils font partie d'une expérience. C'est sur ces derniers que se fait, en général, la recherche en question.
  3. Qui était Professeur de Psychologie sociale à l'Université de Genève.
  4. La phrase n'a pas été terminée...
  5. ASCH, S.E. (1951). Effect of group pressure upon the modifications and distorsions of judgment, in H. Guetzkow (ed.) Groups, leaderships and men: research in human relations, Pittsburg: Carnegie Press.
  6. Milgram,S. (1974). Soumission à l’autorité, Paris: Calman-Levy.
  7. Les données étaient absentes du document PDF original.


Bibliographie

Références bibliographiques

  • Bailly, Nathalie (2008). Vieillissement, religion et spiritualité, in Nicolas Roussiau (dir.) Psychologie sociale de la religion. Rennes: Presses Universitaires de Rennes, p.173-188.
  • Bailly, Nathalie, Roussiau, Nicolas, & Fleury-Bahi, Ghozlane (2011). Etude des liens entre les croyances religieuses et spirituelles, la santé et l’âge, Bulletin de Psychologie 64, n°512, p.149-154.
  • Deconchy, Jean-Pierre (2011). La psychologie sociale expérimentale de la religion: état des lieux, Bulletin de Psychologie 64, n°512, p.117-132.
  • Psychologie de la religion, perspectives psychosociales: dossier (2011). Bulletin de Psychologie n°512, p.99-168.
  • Py, Yves & Roussiau, Nicolas (2008). Conformisme, radicalisations idéologiques et phénomènes religieux, in Nicolas Roussiau (dir.) Psychologie sociale de la religion. Rennes: Presses Universitaires de Rennes, p.137-155.
  • Roussiau, Nicolas (dir.) (2008). Psychologie sociale de la religion. Rennes: Presses Universitaires de Rennes.
  • Saroglou, Vassilis & Crommelynck, Delphine (2011). De la dangerosité sectaire: perceptions et déterminants, Bulletin de Psychologie 64, n°512, p.155-168.