Investigation de l’expression de l’impulsivité selon le profil procrastinateur et pistes de remédiation

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Page de suivi du Projet de Mémoire réalisé par Nicolas Hervy sous la direction de Gaëlle Molinari


Présentation du Mémoire

Titre : Investigation de l’expression de l’impulsivité selon le profil procrastinateur et pistes de remédiation.

Sous-titre : Interventions cognitivo-comportementales contre l’impulsivité à l’égard des procrastinateurs actifs et passifs.

Pages connectées


Procrastination minia


Procrastination
Revue non exhaustive de la littérature scientifique au sujet de la procrastination, ses origines, ses causes et ses conséquences.

Impulsivité minia


Impulsivité
Présentation du modèle de l'impulsivité selon l'échelle UPPS-P, de ses liens avec la procrastination et ses impacts sur les émotions.

TMT minia


TMT
Présentation sommaire de la Temporal Motivation Theory selon une approche dialogique et ses implications en liens avec la procrastination.

Introduction

La procrastination est un phénomène courant chez les étudiants universitaires qui peut avoir un impact négatif sur leur réussite académique et leur bien-être général. Bien que la procrastination soit souvent considérée comme une faiblesse de caractère ou une question de discipline personnelle, des recherches récentes ont montré qu'elle est en réalité un comportement complexe qui peut être influencé par un certain nombre de facteurs.

Ces facteurs peuvent être organisés en différentes catégories :

Catégorie Causes
Causes émotionnelles (Pychyl et al., 2016)
  • Peur de l'échec ou du succès,
  • perfectionnisme,
  • anxiété,
  • dépression,
  • manque de motivation,
  • sentiment d'imposteur,
  • baisse de l'estime de soi
Causes cognitives (Pychyl et Flett, 2012; Zhang et al., 2019)
  • Difficulté à prendre des décisions,
  • mauvaise gestion du temps,
  • objectifs flous ou peu clairs,
  • croyances limitantes ou distorsions cognitives,
  • manque de confiance en ses capacités,
  • biais de projection,
  • inertie
  • habitudes néfastes
Causes environnementales (Nordby et al., 2017)
  • Distractions ou environnement de travail peu propice à la concentration,
  • manque d'organisation ou de planification,
  • mauvaise communication ou manque de clarté dans les attentes de l'entourage professionnel ou personnel,
  • manque de soutien social ou d'encouragement
Causes physiques (Sirois & Pychyl, 2016)
  • Fatigue, manque de sommeil ou épuisement,
  • problèmes de santé ou douleur chronique
Causes comportementales (Wypych et al., 2018)
  • Désir de se rebeller ou de se venger,
  • autosabotage ou comportements auto-destructeurs,
  • besoin de contrôle ou de sensation de puissance,
  • sensation seeking ou besoin de stimulation émotionnelle forte
Causes de personnalité (Kim et al., 2017)
  • Impulsivité,
  • distractibilité,
  • faible capacité de self-control ou de discipline personnelle,
  • prononcement à l'ennui,
  • l'impatience,
  • la paresse ou la faible persévérance


Il est important de noter que ces causes sont souvent inter-reliées et peuvent agir en synergie pour provoquer ou maintenir la procrastination. Les causes indiquées en gras sont celles ayant des traits communs avec l'impulsivité. Certains autres de ces facteurs peuvent enrevanche être induits par l'impulsivité (perfectionnisme, manque de motivation, baisse de l'estime de soi, mauvaise gestion du temps, objectifs flous ou peu clairs, habitudes néfastes... ).

En identifiant les causes principales dans chaque catégorie, il est possible d'élaborer une stratégie sur mesure pour lutter contre la procrastination.

Dans ce contexte, cette étude vise à explorer la relation entre la procrastination active et passive et les différentes dimensions de l'impulsivité, ainsi que de proposer des stratégies de remédiation pour ces deux types de procrastination. Cette étude s'inscrit dans le cadre des recherches actuelles sur la procrastination et la motivation et vise à apporter des informations précieuses pour les chercheurs, les éducateurs et les étudiants eux-mêmes.

En outre, cette étude se base également sur la Temporal Motivation Theory (TMT), une théorie développée par Piers Steel qui décrit la relation entre la motivation et le temps. La TMT postule que la motivation d'une personne à réaliser une tâche dépend de trois facteurs : la valeur qu'elle accorde à la tâche, l'attente de réussite et l'impact de la procrastination. Cette théorie permet d'apporter une grille de lecture supplémentaire pour comprendre les mécanismes sous-jacents à la procrastination et les raisons pour lesquelles certains étudiants sont plus enclins à procrastiner que d'autres.

L'objectif principal de cette étude est de mesurer l'existence d'un lien entre les différentes dimensions de l'impulsivité (selon l'échelle UPPS-P) et les deux échelles de mesure de la procrastination que sont l’Active Procrastination Scale (procrastination active) et la Pure Procrastination Scale (procrastination passive) chez les étudiants universitaires. En effet, comprendre les dimensions de l'impulsivité associées à la procrastination active et passive permettrait de mieux comprendre ces comportements et de développer des stratégies de remédiation plus ciblées.

Sur la base de cette revue de la littérature, les hypothèses suivantes ont été formulées :

  1. La procrastination active est corrélée à de la recherche de sensation, car elle implique l’adoption de comportements visant la recherche du défi et la préférence pour le travail sous pression.
  2. La procrastination active est corrélée à une urgence face aux émotions positives, car la recherche de sensation qu’elle implique est liée au fait de reporter intentionnellement son action pour en tirer profit.
  3. La procrastination passive est corrélée à de l’absence de préméditation et de persévérance, car elle implique d’être paralysé par l’indécision à agir et l’impossibilité de terminer une tâche à temps.
  4. La procrastination passive est corrélée à une urgence face aux émotions négatives, car la paralysie due à l’indécision et l’absence de persévérance qu’elle implique provoque de l’anxiété à mesure que la date limite approche.

Ces hypothèses seront testées lors de la phase 1 de cette étude.

Une autre partie importante de cette étude est de proposer une première version des remédiations possibles contre la procrastination en utilisant des techniques issues des thérapies cognitives et comportementales (TCC) initialement utilisées afin de réduire l’impulsivité. En effet, il a été suggéré que l'utilisation de ce type de techniques pourrait aider les procrastinateurs à mieux gérer leur comportement et à améliorer leur bien-être général. Ainsi, un ensemble de stratégies a été sélectionné dans le but de réduire significativement les comportements procrastinateurs, aussi bien actifs que passifs, avec pour chaque type de procrastinateur un panel de stratégies leur étant spécifique. Sur la base de la revue de littérature associée à l'utilisation de stratégies spécifiques à la gestion de l'impulsivité issues des TCC, les hypothèses suivantes ont été formulées :

  1. L'utilisation de stratégies pour les procrastinateurs actifs augmente la vitesse du taux de complétion de la tâche.
  2. L'utilisation de stratégies pour les procrastinateurs passifs augmente la vitesse du taux de complétion de la tâche.


De plus, cette étude fournira une meilleure compréhension de la procrastination chez les étudiants universitaires et des stratégies de remédiation potentielles pour les aider à mieux gérer leur comportement et améliorer leur bien-être général.

Cette étude est donc pertinente pour les chercheurs, les éducateurs et les étudiants universitaires eux-mêmes, et pourrait avoir des implications significatives pour les politiques éducatives et les pratiques pédagogiques en matière de gestion du temps et de la motivation chez les étudiants.

Name Points
Dom 6000
Melissa 5150

Méthode

Participants :

L'étude sera menée auprès d'un échantillon d'étudiants universitaires âgés de 18 à 35 ans, recrutés par l'intermédiaire d'annonces dans les médias sociaux et dans les universités locales. Les participants seront inclus s'ils remplissent les critères d'inclusion suivants : être inscrits dans un programme de premier cycle universitaire et avoir la capacité de comprendre les instructions et de remplir les questionnaires en français. Les participants volontaires donneront leur consentement éclairé par écrit avant de participer à l'étude.

Instruments de mesure :

Les participants rempliront trois échelles de mesure en ligne. La première échelle est l'UPPS-P Short (2014), qui évalue les différentes dimensions de l'impulsivité (urgency, perseverance, premeditation, sensation seeking) sur une échelle de Likert en cinq points. La seconde est l'Active Procrastination Scale (APS), qui mesure la procrastination active, c'est-à-dire la tendance à reporter intentionnellement les tâches afin de les réaliser sous pression, également sur une échelle de Likert en cinq points. La troisième échelle est la Pure Procrastination Scale (PPS), qui mesure la procrastination passive, à savoir l'incapacité à commencer ou à terminer une tâche, sur une échelle de Likert en cinq points. Les échelles APS et PPS sont disponibles en français et ont fait l'objet de traductions et de validations pour une utilisation auprès d'étudiants universitaires.

Plan expérimental :

Les participants seront répartis en deux groupes selon leur score aux échelles APS et PPS. Les participants dont le score est inférieur à la moyenne à l'APS seront considérés comme non procrastinateurs actifs, tandis que ceux dont le score est supérieur à la moyenne seront considérés comme procrastinateurs actifs. De même, les participants dont le score est inférieur à la moyenne à la PPS seront considérés comme non procrastinateurs passifs, tandis que ceux dont le score est supérieur à la moyenne seront considérés comme procrastinateurs passifs. Les participants seront invités à remplir les échelles de mesure en ligne à deux reprises, avec un intervalle d'une semaine entre les deux mesures.

12 stratégies TCC pour réguler l'impulsivité et la procrastination

Stratégie Objectif Exercice Consignes
Gestion des objectifs Clarifier les objectifs à court et long terme Brainstorming des objectifs Ecrire une liste des objectifs personnels à court et long terme et leur priorité.
Gestion du temps Améliorer l'estimation du temps et de la durée des tâches à effectuer Journal du temps Tenir un journal du temps pour suivre le temps réel passé sur chaque tâche et comparer avec l'estimation initiale.
Gestion des pensées Modifier les pensées négatives qui renforcent la procrastination et l'impulsivité Analyse des pensées automatiques Identifier les pensées automatiques négatives qui renforcent la procrastination ou l'impulsivité, puis les remplacer par des pensées alternatives plus adaptatives.
Pleine conscience Augmenter la conscience de l'instant présent Méditation de pleine conscience Pratiquer la méditation de pleine conscience, en portant son attention sur le moment présent, en observant ses pensées et émotions sans les juger ni s'y attacher.
Exposition graduelle Augmenter la tolérance à la frustration Exposition progressive aux situations frustrantes Identifier des situations frustrantes, puis s'y exposer graduellement en commençant par des situations peu frustrantes pour augmenter progressivement la tolérance à la frustration.
Stratégies d'auto-récompense Renforcer les comportements adaptatifs Planification des récompenses Etablir une liste de récompenses pour les comportements adaptatifs, puis planifier la récompense à la suite de la réalisation de la tâche.
Résolution de problèmes Trouver des solutions adaptées pour surmonter les obstacles Analyse de problèmes Identifier les obstacles à la réalisation des tâches, puis générer des solutions possibles et évaluer leur efficacité.
Auto-observation Augmenter la conscience de ses comportements Journal d'auto-observation Tenir un journal d'auto-observation pour suivre les comportements impulsifs et procrastinateurs, les facteurs déclencheurs et les émotions associées.
Entraînement à la régulation émotionnelle Apprendre à réguler les émotions Techniques de régulation émotionnelle Apprendre et pratiquer des techniques de régulation émotionnelle telles que la relaxation, la respiration profonde, l'imagerie mentale positive ou le contrôle de la pensée.
Entraînement à la résolution de conflits interpersonnels Résoudre les conflits interpersonnels de manière efficace Techniques de résolution de conflits Apprendre et pratiquer des techniques de résolution de conflits telles que l'écoute active, l'affirmation de soi, la négociation ou la recherche de compromis.
Stratégies d'auto-compassion Développer la bienveillance envers soi-même Pratique de l'auto-compassion Pratiquer l'auto-compassion envers soi-même dans des moments difficiles

Tableau 1 : Stratégies pour les procrastinateurs actifs

Entraînement Objectif Exercice Consignes
Gestion des tâches Développer des compétences d'organisation et de planification Planification de la journée Planifiez votre journée en faisant une liste de toutes les tâches que vous devez accomplir. Évaluez la durée de chaque tâche et affectez-leur une priorité. Essayez de ne pas vous laisser distraire par des tâches secondaires.
Gestion du temps Améliorer l'estimation du temps et de la durée des tâches à effectuer Journal du temps Tenez un journal du temps pour noter la durée de chaque tâche et comparer vos estimations à la réalité. Utilisez ces informations pour ajuster vos estimations futures.
Gestion du stress Apprendre à gérer le stress et l'anxiété Exercices de respiration Pratiquez des exercices de respiration pour vous aider à vous détendre et à vous concentrer. Asseyez-vous confortablement, fermez les yeux et inspirez profondément par le nez. Expirez lentement par la bouche en vous concentrant sur les sensations de votre respiration.
Mindfulness Apprendre à rester dans le moment présent Méditation de pleine conscience Pratiquez la méditation de pleine conscience pour vous aider à vous concentrer sur le moment présent. Asseyez-vous confortablement, fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Si votre esprit s'éloigne, ramenez doucement votre attention sur votre respiration.

Tableau 2 : Stratégies pour les procrastinateurs passifs

Entraînement Objectif Exercice Consignes
Gestion des pensées Changer les pensées négatives en pensées positives Restructuration cognitive Identifiez vos pensées négatives envers le travail ou les tâches que vous devez accomplir. Remplacez-les par des pensées positives en utilisant des affirmations comme "Je peux le faire" ou "Je suis capable de terminer cette tâche".
Gestion des émotions Apprendre à réguler les émotions négatives Techniques de relaxation Pratiquez des techniques de relaxation telles que la respiration profonde, la méditation, le yoga ou la visualisation pour vous aider à vous calmer lorsque vous ressentez des émotions négatives.
Gestion des comportements Apprendre à se motiver soi-même Exercices d'auto-motivation Fixez-vous des objectifs clairs et réalistes pour les tâches que vous devez accomplir. Utilisez des affirmations positives pour vous encourager, comme "Je peux le faire" ou "Je suis motivé pour accomplir cette tâche".
Mindfulness Apprendre à rester dans le moment présent Méditation de pleine conscience Pratiquez la méditation de pleine conscience pour vous aider à vous concentrer sur le moment présent. Asseyez-vous confortablement, fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Si votre esprit s'éloigne, ramenez doucement votre attention sur votre respiration.

Procédure de traitement des données :

Les données recueillies seront analysées à l'aide du logiciel Jamovi. Des analyses descriptives seront réalisées pour étudier les caractéristiques de l'échantillon. Les relations entre les différentes dimensions de l'impulsivité et les échelles de procrastination (APS et PPS) seront examinées à l'aide de corrélations de Pearson et de régressions multiples. Les tests de significativité seront réalisés à un niveau de confiance de 95 %. Enfin, une analyse de variance (ANOVA) sera réalisée pour évaluer l'effet des techniques de TCC sur la vitesse d'évolution du taux de progression autorapporté par les participants, en comparant les résultats entre les deux groupes (procrastinateurs actifs vs. procrastinateurs passifs). Les hypothèses seront testées à un niveau de signification de p < 0,05.

Plan d'analyse des données

Description des variables d'intérêt

Les variables d'intérêt pour cette étude sont les mesures de procrastination, d'impulsivité et de bien-être psychologique. La procrastination sera mesurée à l'aide de l'échelle de procrastination de Tuckman, l'impulsivité sera mesurée à l'aide de l'échelle UPPS-P et le bien-être psychologique sera mesuré à l'aide de l'échelle de satisfaction de vie de Diener. D'autres variables, telles que l'âge, le genre et le niveau d'éducation, seront également recueillies pour contrôler les effets potentiels de ces variables.

Hypothèses statistiques

Nous prévoyons que les scores de procrastination et d'impulsivité seront négativement corrélés avec le bien-être psychologique, ce qui signifie que plus les participants rapportent de procrastination et d'impulsivité, moins ils ont de bien-être psychologique. Nous prévoyons également que les scores de procrastination et d'impulsivité seront positivement corrélés entre eux, ce qui signifie que les participants qui ont des scores élevés de procrastination ont également des scores élevés d'impulsivité.

Analyses prévues

Nous prévoyons de réaliser des analyses descriptives pour décrire la distribution des scores pour chaque variable d'intérêt, ainsi que pour les variables de contrôle. Nous prévoyons également de réaliser des corrélations entre les scores de procrastination, d'impulsivité et de bien-être psychologique pour examiner les relations entre ces variables. Nous réaliserons ensuite une régression multiple pour examiner la contribution unique de la procrastination et de l'impulsivité sur le bien-être psychologique. Enfin, nous réaliserons des analyses de variance (ANOVA) pour examiner les différences entre les groupes de procrastinateurs actifs et passifs sur les mesures d'impulsivité et de bien-être psychologique.

Éthique

L'étude respectera les normes éthiques en matière de recherche en psychologie.

Les participants seront informés de manière complète et claire sur le but de l'étude, les procédures, les risques et bénéfices potentiels de leur participation et leur droit de se retirer à tout moment de l'étude sans conséquence.

Pour garantir la protection des participants, leurs données seront stockées de manière sécurisée et confidentielle. Les résultats de l'étude seront présentés de manière agrégée et anonyme pour protéger l'identité des participants.

Les données seront sécurisées en utilisant des identifiants numériques uniques pour chaque participant, en veillant à ce que les données soient stockées dans un emplacement protégé par un mot de passe. Les données seront également stockées sur un ordinateur protégé par un pare-feu et un logiciel antivirus.

Les données seront anonymisées en supprimant toutes les informations d'identification personnelles des participants dans les fichiers de données. Les données seront conservées pendant la durée de l'étude et seront détruites après l'analyse.

Les risques potentiels pour les participants sont minimes. Les seuls risques possibles sont une fatigue ou une lassitude due à la durée de l'étude. Cependant, nous prendrons des mesures pour minimiser ces risques en permettant aux participants de prendre des pauses fréquentes et en leur fournissant des instructions claires pour effectuer les tâches.

Niveau de gravité des risques potentiels : faible.

Les risques pour les participants sont minimes. Les bénéfices potentiels de leur participation comprennent une meilleure compréhension de leur propre procrastination et impulsivité, ainsi que des stratégies pratiques pour mieux les gérer.

Avant de participer à l'étude, les participants seront informés des procédures, des risques et des bénéfices potentiels de leur participation. Ils devront donner leur consentement éclairé par écrit avant de participer à l'étude. Ils seront libres de se retirer de l'étude à tout moment sans aucune conséquence.

Résultats attendus

Sur la base des hypothèses formulées, nous prévoyons que les résultats de cette étude montreront une amélioration significative dans la vitesse de complétion d'une tâche en référence à celle indiquée par la Temporal Motivation Theory (courbe exponentielle du taux de complétion) induite par l'utilisation de stratégies adaptées au profil de chacun réduisant la manifestation des comportements impulsifs pendant la durée de l'étude.

Nous anticipons que, étant donné que le type de procrastination est continu plutôt que catégoriel, les stratégies conçues pour les procrastinateurs actifs aient un effet sur les procrastinateurs passifs, en raison des similarités dans les causes et les comportements associés à ces deux types de procrastination.

En revanche, nous ne prévoyons par une diminution, un ralentissement ni un stagnation de la vitesse de complétion de la tâche lors de la phase "Intervention".

Conclusion

La présente étude vise à examiner l'efficacité de diverses stratégies de gestion de l'impulsivité et de la procrastination chez des étudiants universitaires. Plus précisément, cette étude explore l'effet des stratégies adaptées pour les procrastinateurs actifs et passifs sur la réduction des comportements impulsifs et la régulation de la procrastination. Les résultats attendus de cette étude sont que les participants qui reçoivent des interventions adaptées à leur type de procrastination montreront une réduction significative des comportements impulsifs et une amélioration de la gestion de la procrastination.

Il convient de noter que cette étude comporte certaines limites. En raison de la nature auto-déclarée des comportements impulsifs et procrastinateurs, il est possible que les participants sous-estiment ou surestiment leurs comportements. En outre, la portée de cette étude se limite aux étudiants universitaires et ne peut être généralisée à d'autres populations.

Les perspectives futures pourraient inclure une étude longitudinale à plus grande échelle pour évaluer l'efficacité à long terme de ces stratégies et l'impact sur les résultats académiques. De plus, il pourrait être intéressant d'explorer les effets de ces stratégies sur d'autres domaines de la vie, tels que le travail ou les relations personnelles.

Les implications pour la recherche et la pratique sont que l'identification du type de procrastination et l'utilisation de stratégies adaptées peut aider à améliorer la gestion de l'impulsivité et de la procrastination chez les étudiants universitaires. Les résultats de cette étude pourraient contribuer à la mise en place de programmes de formation et d'interventions ciblant les étudiants pour améliorer leur réussite académique et leur bien-être psychologique.

En outre, cette étude vise également à développer une solution numérique, telle qu'une application mobile ou une application Web, pour aider les étudiants à gérer leur procrastination et leur impulsivité. Dans cette optique, un jeu plateau, conçu grâce à l'impression 3D, sera également envisagé afin de faciliter l'accès à cet outil pour les étudiants en environnements d'apprentissage hors ligne. En fournissant des stratégies pratiques et efficaces pour lutter contre la procrastination et l'impulsivité, cette étude peut contribuer à améliorer les performances académiques des étudiants et leur bien-être psychologique. Les limitations et les perspectives futures de cette étude seront également discutées, ainsi que les implications potentielles pour la recherche et la pratique.

Bibliographie

  • Liste des sources citées dans le protocole de recherche