Reproduction 3BIOS03

De biorousso
Aller à la navigation Aller à la recherche

Tout être vivant tend à se conserver en tant qu'individu et à se perpétuer en tant qu'espèce ; ces deux tendances reposent l'une et l'autre sur une faculté fondamentale de la matière vivante, la faculté de se reproduire. La reproduction a pu être définie par Buffon (1748) comme « cette propriété commune à l'animal et au végétal, cette puissance de produire son semblable, cette chaîne d'existences successives d'individus qui constitue l'existence réelle de l'espèce ». La reproduction apparaît comme une propriété essentielle de la vie, comme l'un des principaux critères séparant le monde vivant du monde inanimé.

À vrai dire, la reproduction est plus qu'une propriété de la vie : se reproduire est pour le vivant une nécessité. Chaque individu est voué à l'usure, à la destruction, à la mort, mais la vie en tant que phénomène est continue, et c'est la reproduction qui assure sa continuité. Qui plus est, c'est à la reproduction que la vie doit son pouvoir de diffusion et d'invasion.

Il y a deux ou trois milliards d'années se sont formés quelque part sur Terre, dans l'océan primitif, des ensembles de molécules capables de s'autodupliquer, en puisant dans le milieu environnant la matière et l'énergie nécessaires à leur reproduction. C'est ainsi qu'on peut se représenter, très schématiquement, la naissance de la vie. Depuis, comme l'a dit M. Caullery, « nous ne voyons jamais la vie commencer. Elle ne fait que se continuer ».


© Encyclopædia Universalis 2004, tous droits réservés


Schéma heuristique




Sources bibliographiques

  • Biologie, Campbell et al., 2ème édition, chapitres 12, 13, 14, 46, 47, 51
  • Biologie, Raven et al., chapitres 11, 12, 13, 50, 51, 52, 53
  • Découvrir la biologie, Cain et al., chapitres 10, 12, 13, 36, 37
  • Biologie, des molécules aux écosystèmes, LEP, p. 172-189, 209-229, 264-266, 268-290