Contraception 3BIDF09

De biorousso
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LES DIFFÉRENTS TYPES DE CONTRACEPTION

  • Médical : (Frédéric, Liliana)
  • Mécanique : (Pauline, Gaelle)
  • Chimique : (Lucie, Séverine)
  • Comportementale : (Luca, Illan)

LA GESTATION

Qu’est-ce que la gestation ?

La gestation est donc la période qui se s’écoule entre le moment de la fécondation de l’ovule et du spermatozoïde jusqu’à la naissance. Nous parlons généralement de grossesse quand on parle de gestation chez la femme, on dit qu’elle est enceinte, alors que chez les autres mammifère, une femelle en gestation est dite gravide. La gestation se passe uniquement chez les mammifères.

Comment arrive-t-on à une gestation ?

Il faut commencer par l’acte sexuelle durant lequel le spermatozoïde (1n) entre en contact avec l’ovule (1n), pour ensuite former ce qu’on appelle un zygote(2n), pour ainsi dire ils fusionnent, ceci est la fécondation, elle a lieu dans les trompes de la femme, Le zygote se divise ensuite par des mitoses pour enfin donner un embryon qui s’implante dans la muquese utérine, ce qu’on appel la nidification . Il continu de diviser ses cellules que l’on sépare en deux groupes, : les cellules du bouton embryonnaire qui donnent le fœtus, et les annexes embryonnaires dont le principal est le placenta, et la poche des eaux, appelé aussi amnios, une membrane mince qui au début colle le fœtus pour progressivement former une cavité, la cavité amiotique rempli de liquide

Quels sont les différentes phases de la gestation ?

La gestation se divise donc en trois trimestres, durant lesquels le spermatozoïde et l'ovule vont prendre forme humaine, chez la femme elle dure généralement 9 mois.

Le premier trimestre.

30 heures après la fécondation la première segmentation se fait, la deuxième également après un intervalle de 30 heures. 6 à 7 jours après fécondation l'embryon appelé blastula est dans l'utérus. durant la deuxième semaine il y a formation du placenta foetal et la gastrulation. Neurulation, somites, vaisseaux sanguins et intestins se développent durant la troisième semaine. Enfin la quatrième semaine une organogenèse se fait. C'est la mis en place des organes. Tous les organes sont présents et l'on parle de fœtus. Pendant la période fœtale les mécanismes essentiels du développement sont alors la croissance et la maturation des organes en place.

Le deuxième mois est caractérisé par la formation de membres minuscules de l'embryon, il atteint 25 millimètres et pèse près d'un gramme, dès ce moment aquière une morphologie humaine. Le troisième mois lui se distingue par le développement du système nerveux, par l'apparition des expressions faciales et des premiers réflexes, il y a regression du corps jaune, les menstruations ne reprennent pas car le placenta lui-ême sécrète de l'oestradiol et de la progestérone, ces quantités exèdent les quantités que les ovaires peuvent sécrétées, ce taux élévé dans le sang durant la gestation continu à inhiber la libération de FSH et LH, qui empêche l'ovulation.

Le deuxième trimestre lui comprend la croissance des os, l'apparition du lanugo ( duvet qui entoure le foetus et qui disparait par la suite ), le battements cardiaques audibles au stéthoscope, la taille de 175 millimètre pour 225grammes. A la fin du sixième mois, le foetus double presque de taille et triple de poids pour atteindre 300 millimètre et 600 grammes.

Le troisième trimestre. Pendant ce trimestre la croissance est plus importante que le développement, il y a formation de nombreuses cellules nerveuses, la naissance survient dès que la probabilité de survie de l'enfant est suffisante. Notons que le cerveau quant à lui se développe encore pendant des mois après la naissance.

Quels sont les rôles de la cavité amiotique ?

La cavité amiotique se compose surtout d'eau ( 98 % ).Ce liquide a plusieurs rôles important au bon développement du fœtus.Il assure l’hydratation du fœtus, lui fourni un milieu dans lequel il peut se mouvoir, le protèges des chocs, et lui procure une température constante, car il n’a pa de fonction thermorégulation efficace. Il possède aussi une autre fonction, il circule lentement dans le tube digestif du fœtus, et pénètre dans les vaisseaux sanguins et lymphatiques.L’intestin du fœtus retient tous les déchets tels que les cellules mortes, poils, mucus, qui vont former le méconium, cet excrément dur que rejettera le nouveau-né.

Comment la nutrition du foetus se fait-elle ?

Comme nous avons pu le constater, le fœtus baigne donc dans une poche amiotique, il est donc coupé de l’extérieur mais une liaison est faite avec l’extérieur grâce au cordon ombilicale, celui ci sert donc de passage pour la nourriture du fœtus, le foetus est donc nourrie via ce cordon.

Les examens médicaux

Durant la grossesse, plusieurs examens médicaux sont nécessaires. Le frottis de dépistages sont faits, l’analyse des urines, la tension artérielle, les bruits du coeur du bébé et le rythme cardiaque, l’amnioscopie, l'échographie, l’amniocentèse, et enfin des radiographies. Grâces à tout ces examens, la gestation se fait dans de meilleures conditions, et permet un accouchement en toute sécurité.

Faire du sport pendant la grossesse ?

La pratique sportive au cours d'une grossesse normale contribue au bien être de la future maman, a des limites qu'il convient de respecter.Les sports recommandé sont la natations, le marche à pied, le yoga, le vélo d'appartement, etc...Les sports de combats par exemple ne sont pas recommandé, car il a des risques d'endommager le foetus si la femme subi des coups au niveau du ventre.


Les effets physiques de la gestation

Les effets psychologique de la gestation

Les complications possible durant la gestation

(Dani, Ilda)

LA NAISSANCE

Qu'est-ce que la naissance?

La naissance est l'aboutissement de la grossesse, d'environ neuf mois. Le fœtus ayant évolué dans l'utérus de la mère et devenu bébé,il naît, c'est là,le début de la vie d'un être humain.

1.Comment débute le travail?

Suite aux premières contractions, survient la perte des eaux (le liquide amniotique dans lequel baigne le fœtus).Il se peut parfois que la perte des eaux survienne avant les contractions. Ensuite, vient la dilatation du col de l'utérus qui se fait sur une durée plus ou moins longue selon les femmes. Les contractions sont souvent plus fréquentes en fin de grossesse, mais si elles deviennent douloureuses et régulières toutes les 20 mn puis toutes les 3 à 5 mn c'est probablement que le travail, c'est-à-dire le début de l'accouchement, débute (la douleur est ressentie dans le ventre dans la plupart des cas mais aussi au niveau des reins chez certaines femmes).

1.1. Quelles complications pré-natales peuvent survenir?

Il arrive parfois que le bébé naisse trop rapidement. Cela ne laisse pas le temps à la mère de se rendre à l'hôpital et donc de se fait, l'expose à d'éventuelles infections dues aux mauvaises conditions d'hygiènes, selon le lieu où elle se trouve. Le bébé peut aussi arriver avant terme, prématurément, et donc, suivant le degré de prématurité, la mère peut faire une fausse couche (perte d'un embryon ou d'un fœtus). Une fausse couche, aussi appelé avortement spontané, est une grossesse qui s'interrompt de façon naturelle, (il n'y a donc pas d'actes médicaux), au cours des 20 premières semaines. Environ 10 % à 20 % des grossesses confirmées se terminent en fausses couches. Les fausses couches se produisent en général au cours des 12 premières semaines de grossesse. Elles peuvent aussi avoir lieu au cours des deuxième et troisième trimestres. Dans la plupart des cas, il n’y a pas de cause précise. Une fausse couche peut être causée par un problème de développement du fœtus, un problème dans l’utérus ou le col de l’utérus ou un problème lié aux hormones secrétées par le corps.

2. Comment se déroule l'accouchement?

Une fois le col dilaté au maximum, c'est à dire 10 centimètre, les conditions sont optimales pour commencer l'accouchement. En raison de la douleur engendrée par l'accouchement, la sage-femme ou le médecin présent peut faire une péridurale (une anesthésie d’une région du corps) pour soulager la femme. C'est la tête qui vient généralement en premier et au rythme des contractions, le reste du corps du bébé suit naturellement. Une fois le bébé sortit, il faut alors isolé une partie du cordon ombilical, pour le sectionner en toute sécurité. Le placenta suivra après la sortie du nourrisson.

2.1. Quelles sont les complications possibles?

Il arrive que le bébé sorte avec le cordon ombilical enroulé autour du cou, ce qui peut l'étrangler. Il faut donc réagir très rapidement. La sage-femme ou le gynécologue doit faire passer le cordon par-dessus la tête du bébé ou le couper. Ce qui peut être plus inquiétant, c’est lorsque le cordon ombilical sort en premier de l’utérus parce qu’il risque d’être comprimé par la tête du bébé, ce qui entraînerait une diminution de l’apport en oxygène pour le bébé et par conséquent un recours obligatoire à la césarienne pour sortir celui-ci au plus vite. Pour aider le bébé à sortir, la sage-femme utilise parfois le forceps. Le forceps se compose de 2 grandes "cuillères" articulées comme une pince. Il est destiné à saisir la tête du bébé lors qu’elle est suffisamment engagée dans le bassin pour l’aider à descendre et à sortir. Il réduit donc le temps de la phase d’expulsion de l’accouchement, mais il ne diminue pas la douleur de l'accouchement. Le forceps ne peut être utilisé que si le bébé présente sa tête, en aucun cas s’il présente son siège. Effectivement, il arrive parfois que le nourrisson se présente dans une position inadéquate (par le siège, par les pieds...) ce qui rend l'accouchement compliqué, voir dangereux.

2.2. Quels sont les différents types d'accouchements?

Il y a deux types d'accouchement: par voie naturelle ou par césarienne. Le premier est l'accouchement le plus commun. Le second est plus rare, mais tend à se reprendre de plus en plus. La césarienne est une pratique chirurgicale consistant à ouvrir le ventre de la mère et à extraire l'enfant. Elle est pratiquée soit en cas de complications, soit sur demande de la mère(ce qui devient plus courant).

2.3. Quels sont les différents milieux d'accouchement?

Généralement les femmes accouchent dans un hôpital ou une maternité, mais certaines décident d'accoucher dans l'eau. Ces accouchements sont dit aquatiques.

-Les accouchements dans l'eau deviennent de plus en plus populaires. Les aspects séduisants étant par exemple une forme d'accouchement qui laisse beaucoup de liberté aux couples mais aussi qui assure une expérience moins violente et moins frustrante de la naissance de l'enfant. Il se pratique sans risques, notamment d'infections ou d'inhalation, si toutefois les mesures d'hygiènes et de sécurité sont respectées. Voici, brièvement, comment se déroule un accouchement dans l'eau: Dans un premier temps, lorsque les contractions apparaissent et deviennent douloureuses, la future maman se plonge dans un bain à environ 37° (bain de dilatation) qui a un effet antispasmodique (qui évite les spasmes) et relaxant. Une fois dans l'eau, le col se dilate plus facilement et les douleurs sont généralement moins fortes. L'accouchement aquatique se fait dans une baignoire transparente. La salle d'accouchement aquatique est spécialement aménagée pour suggérer une totale décontraction et éviter le rappel de la médicalisation. Ceci est un des autres aspects positifs, par exemple pour les femmes effrayées par les hôpitaux. La future maman peut choisir d'expulser son bébé hors de l'eau ou bien, si elle s'y sent bien, elle peut accoucher dans l'eau. Avec l'accouchement aquatique, il y a une forte diminution du taux de césariennes et d'autres interventions médicales. Si l'on désire pratiquer un tel accouchement, il faut cependant savoir que la préparation prénatale aquatique est indispensable pour mieux vivre sa grossesse et l'accouchement dans l'eau.

-Il existe aussi l'accouchement à domicile. L'accouchement à domicile est de plus en plus demandé par des parents désirant quitter les milieux hospitaliers classiques. Les parents se tournent alors vers un accouchement à la maison, accompagné par des sages-femmes. Cependant, l'accouchement à domicile est plus risqué qu'un accouchement à l'hôpital. Bien entendu, neuf fois sur dix, un accouchement se passe parfaitement bien, mais on ne pourra jamais en être sûr, il peut toujours se produire des complications qui imposent une action immédiate pour sauver l'enfant, parfois la mère. Cette action rapide et efficace n'est envisageable que dans un établissement équipé pour cela en matériel et en personnel spécialisés (clinique ou service hospitalier) ; il ne faut pas que dans ces moments d'urgence on perde du temps pour un transport de la future mère ou du nouveau-né.

3. Quels sont les contrôles post-natals?

Dès la venue au monde d'un enfant, qu'il soit prématuré ou à terme, la sage-femme ou gynécologue doit, dans un premier temps, couper le cordon. Ensuite elle doit s'assurer des premiers mouvements respiratoires (le premier cri permet le déplissement des alvéoles pulmonaires). C'est par la suite que l'enfant subit de rapides évaluations de son état, appelées : score d'APGAR. Il est généralement présenté sous forme de tableau, et consiste à noter le cri, la respiration de l'enfant ainsi que la coloration de ses cheveux, son tonus ou encore son cœur avec la note de 0, 1 ou 2. Par exemple, concernant le cri du bébé, celui-ci est perçu vigoureux si il obtient la note de 2, faible si il obtient 1 et absent si il obtient la note de 0. Après ces évaluations, on évite le refroidissement du bébé en le séchant et en l'entourant d'un lange chaud (on peut le poser sur la mère si elle le désire). Ce n'est que par la suite que l'on pratique une désobstruction au moyen d'une sonde d'aspiration pédiatrique des voies bucco-pharyngées, de l'œsophage et enfin de l'anus (sans aspiration). Vient alors l'identification de l'enfant: pose d'un bracelet (nom, date, heure de la naissance, sexe, numéro d'accouchement) et à la pesée, la taille ainsi qu'au périmètre céphalique. Le nouveau-né est aussi examiné concernant les points suivants:

- Auscultation cardio-pulmonaire

- Pouls fémoraux

- Vérifier qu'il n'y a pas de luxation congénitale de la hanche

- Étude des réflexes archaïques (marche automatique)

Et, pour terminer, lors du bain du nouveau-né, la sage-femme prend soin du cordon(pose d'un clamp de Barre) et procède aussi à l'injection de vitamine K1 (indispensable à certains facteurs de la coagulation.)

Concernant la mère l'examen post-natal s'effectue à la fin de la 8ème semaine après l'accouchement. Elle doit subir deux examens:

- examen général

- examen gynécologique: appareil génital en place, contraception, seins, frottis du col de l'utérus et rééducation.

3.1. Quelles sont les complications post-natales possibles?

Il existe plusieurs types de complications post-natales. Il y a celles liées à la mère et celles liées au nouveau-né.

-Complications affectant la mère:

Syndrome du troisième jour, dépression et psychose postnatales dépression postnatale psychose postnatale hémorragie postnatale tardive infection puerpérale/Endométrite postnatale

-Complications courantes affectant le nouveau-né :

Détresse respiratoire hypoglycémie déshydratation et équilibre hydro-électrolytique ictère(ou jaunisse correspond à la coloration jaune de la peau ou des muqueuses) risque de septicémie(infection du sang) effets de l'exposition à des substances intoxicantes

3.2. Comment y remédier?

Lors de détresse respiratoire, le médecin est amené à la réanimation du nouveau né le plus rapidement possible. Même après une grossesse sans problèmes, des nouveau-nés peuvent quelques minutes après la naissance, éprouver des difficultés soudaines et non prévues à respirer qui exigent l'intervention immédiate d'un personnel compétent. Il se peut aussi, et surtout par prévention, que le médecin procède à l'administration intramusculaire de vitamine K (méthode de prévention la plus efficace du syndrome hémorragique du nouveau-né.) Après la stabilisation initiale du bébé et une période suffisante d'interaction mère-enfant, il faut administrer les doses par voie intramusculaire, dans les six heures après la naissance.

3.3. Quelles sont les conséquences négatives liées à un accouchement?

Il y a deux types de conséquences négatives liées à un accouchement: des conséquences physiques, et des conséquences psychologiques.

Au niveau des séquelles physiques liées au nouveau-né.

Juste après la naissance, l’enfant peut avoir des séquelles douloureuses qui affectent son sommeil. L’accouchement constitue un moment fort, qui laisse une empreinte sur le corps de la mère comme sur celui de l’enfant. Suivant la façon dont celui-ci s’est déroulé, l’enfant risque d’en garder des souffrances éphémères ou persistantes. Un nouveau-né qui pleure quand on le manipule peut avoir des céphalées(un symptôme subjectif se définissant comme des douleurs locales ressenties au niveau de la boîte crânienne) dues par exemple à l’utilisation de forceps à l’accouchement ou de petites lésions corporelles liées à la façon dont il a été extrait du corps de la mère. Il s’agit le plus souvent de légers problèmes musculaires ou osseux, mais qui constituent une entrave au bien-être de l’enfant.

Au niveau des séquelles physiques liées à la mère.

La mère, après un accouchement peut alors avoir des problèmes d'incontinences. En effet la femme est plus touchée par l'incontinence principalement du fait des traumatismes obstétricaux liés aux accouchements.

Au niveau des séquelles psychologiques liées à la mère.

Il existe le syndrome du troisième jour qui touche 45 à 80 femmes sur 100 après un accouchement. Parmi les symptômes les plus communs, on retrouve l'insomnie, la tristesse, les sautes d'humeur, la tendance à pleurer constamment, la fatigue, les maux de tête, les difficultés de concentration et la confusion. Ces symptômes sont habituellement passagers. Ils se font sentir le troisième ou le quatrième jour après la naissance, durent d'une à deux semaines et se dissipent sans traitement. La femme peut aussi être atteinte de dépression post-natale. 10 à 20 % des femmes vivent une dépression durant la première année après avoir donné naissance. D'habitude, cela commence de deux semaines à six mois après la naissance. Parmi les symptômes communs, nous observons les suivants : la mère est constamment au bord des larmes, elle manifeste des sentiments d'abattement et de culpabilité, une labilité émotionnelle(c'est-à-dire un changement rapide et important de l'humeur qui peut être suscité facilement et disparaître rapidement) de l'anorexie, de l'insomnie, le sentiment de ne pas être à la hauteur, elle est incapable de s'adapter, effectue un retrait social et s'inquiète de « ne pas aimer le bébé». Parmi les nombreux symptômes physiques, on constate une faiblesse de concentration, de l'irritabilité, une perte de mémoire et de la fatigue Il existe encore une forme de séquelle psychologique appelée psychose post-natale. La psychose postnatale est la forme la plus grave des affections mentales de la période postnatale. Elle peut se manifester à n'importe quel moment à partir de la deuxième ou troisième semaine après la naissance jusqu'à six à douze mois plus tard. Cette psychose est relativement peu commune, elle touche une 1 à 2 femmes sur 1 000 qui ont donné naissance. Il s'agit toutefois d'une psychose très dangereuse, tant pour la mère que pour le bébé, compte tenu de la présence d'idées de suicide et d'infanticide. La mère perd contact avec la réalité; elle peut avoir des idées délirantes ou des hallucinations, accuser un sérieux désordre cognitif et éprouver de la difficulté à s'occuper de son bébé; elle peut également être confuse et distraite. La maladie apparaît souvent de façon soudaine et peut se présenter sous forme de profonde dépression, de manie, de schizophrénie ou de confusion grave. Les femmes qui sont atteintes d'un désordre affectif bipolaire ou qui ont un parent proche qui en est atteint courent un plus grand risque de développer une psychose postnatale. Les femmes atteintes de psychose postnatale doivent être placées sous surveillance étroite à l'hôpital, de préférence avec leur bébé. On peut encore parler du baby blues chez la femme après un accouchement. Cette réaction est beaucoup moins importante que les précédentes, mais elle reste "désagréable" ou perturbante pour la femme qui la vit. Les symptômes du "baby blues" varient d'une femme à l'autre : mélancolie, sautes d'humeur, perte d'appétit, insomnies, difficultés à se concentrer. Après l'accouchement, certaines mamans deviennent tout à coup hypersensibles, la moindre contrariété et parfois même un compliment, provoque une crise de larmes ou de colère. Résultat, elles n'arrivent plus à contrôler leurs émotions et se sentent un peu ridicules.


(Stéphanie, Jéromine, Alix)

LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

1) Qu'est-ce qu'une infection sexuellement transmissible?

Une infection sexuellement transmissible (IST) est une infection qui se transmet par contact génital, vaginal ou anal, donc par les muqueuses et les fluides corporels par le biais d'un virus. Les scientifiques ont longtemps utilisé le terme de "maladies sexuellement transmissible", les MST, mais le terme n'était pas totalement correct, car les IST se transmettent d'un partenaire à un autre et, de plus, certaines de ces infections sont asymptomatiques. Les hépatites et le SIDA se transmettent par le sang, mais on peut les catégoriser dans les infections sexuellement transmissibles, car elles se transmettent généralement par le contact des fluides génitaux avec le sang d'une autre personne.

2) Quelles sont les IST les plus resensée?

Il existe principalement deux types d'infections sexuellement transmissibles, les infections bactérielles et les infections virales. On rencontre également des infections protozoaires, mais ces dernières sont moins fréquentes.

2.1 Une infection bactérielle?

Parmi les nombreuses infections bactérielles, on recense principalement les suivantes :

a. La syphilis

La syphilis est causée par des bactéries spiroïdales et se développe, quand elle n'est pas traitée, en quatres stades. L'infection a généralement lieu sur le pénis ou la vulve. Lors du premier stade, un chancre, qui ne fait pas mal, apparaît sur le lieu même de l'infection. Il est probable que ce chancre disparaisse de lui-même. Quand l'infection atteint le deuxième stade, les bactéries se répendent. Il s'en suit des irruptions cutanées, de la fièvre et des tuméfactions des ganglions lymphatiques. Ces manifestations peuvent resurgir pendant des années si l'infection n'est pas soignée. Dans le cas où la maladie se répendrait encore, elle atteindrait les organes internes, notamment le système nerveux et la moelle épinière. Le quatrième stade atteint directement le cerveau. Les deux derniers stades causent des lésions parfois irréversibles. Il faut toutefois noter qu'il y a plusieurs genres de syphilis.

b. La gonorrhée

La gonorrhée peut infecter le col de l'utérus, l'urètre et le rectum. Elle se manifeste par des écoulements du pénis, du vagin ou de l'anus. Elle peut causer des douleurs lors de l'urination et peut entraîner la stérilité. Elle peut être transmise d'une mère à son enfant.

c. La chlamydia

La chlamydia entraine les mêmes conséquences que la gonorhée, à la différence que le nouveau-né pourra développer en plus une infection des yeux ou des poumons.

2.2 Une infection virale?

Voila quelques-unes des infections virales les plus connues :

a. Le SIDA

Le Sida est une maladie causée par le virus de l'immunodéficience humaine, le VIH. C'est un virus qui se transmet par sa concentration très forte dans le sang. Il peut se dérouler plusieurs années entre la contamination et le déclenchement de la maladie. Le Sida est une maladie qui détruit le mécanisme qui sert à contrôler les infections humaines, notamment deux sortes de globules blans, les cellules B et les lymphocytes T. Les cellules B créent des protéines appelées anticorps et les cellules T activent les cellules B. Les symptomes de la maladie sont des poussées de fièvre, l'enflure des ganglions lymphatiques dans le cou et aux aisselles, la transpiration, la douleur, la lassitude, la perte de poids inopinée et la diarrhée. Le Sida entraî ne parfois des démences psycologiques. Il n'existe aujourd'hui aucune solution de guérison de la maladie.

b. L' hépatite B

L'hépatite B est une infection virale entraînant une inflammation du foie, des nausées, des vomissements et des troubles digestifs. Fortement dévoloppée, elle peut devenir mortelle. C'est une infection qui ne se guérit souvent pas et qui devient chronique. Si l'infection chronique devient active, elle peut être ressentie par des fièvres, par la fatigue, des urines foncées, des selles décolorées où la personne infectée peut attraper la jaunisse. L'infection chronique peut entraîner une cirrhose ou un cancer du foie.

c. L'herpès génital

L'herpès peut se transmettre lors de rapports sexuels ou lors d'un contact de la peau avec une zone infectée. L'herpès se traduit par des boursouflures douloureuses et irritantes. Il n'est pas guerrissable et réapparaît périodiquement, notamment quand la personne infectée subit un grand stress. Une mère infectée lors de la grossesse peut le transmettre à son enfant. Un enfant né dans ces conditions peut avoir une lésion cérébrale ou d'autres maladies graves.

d. Le condylome génital

Le condylome génitale est une muqueuse virale se manifestant par des verrues sur le col de l'utérus, le vagin, la vulve, la verge, les testicules et l'anus. La gène, le suintement et les mauvaises odeurs en sont les symptomes. Son infection par le papillomavirus favorise le développement du cancer du col de l'utérus.

3) Comment prévenir et guérir les IST?

"a." Les moyens de prévention

Il existe plusieurs moyens de préventions afin de ne pas contracter une quelconque forme d'infection sexuellement transmissible ; il y a tout d'abord une manière très simple et efficace, l'abstinence. Sinon on peut entreprendre une démarche de dépistages (anonymes) par prise de sang. Il y a aussi le préservatif masculin en latex, le préservatif féminin en polyuréthane et la feuille de latex (pour les cunnilingus par exemple). Enfin, la vaccination protège, par exemple, les bébés contre le virus de l'hépatite B.

"b." Les moyens de guérison

Cependant si la prévention n'a pas pu éviter la contamination d'une infection sexuellement transmissible, il existe différents traitements efficaces tels que les antibiotiques qui seront nécessaires pour éliminer une maladie causée par une bactérie et les traitements antiviraux en forme de comprimés ou de pommade qui peuvent diminuer la durée des signes lorsqu'il y a la possibilité d'un risque de transmission au foetus ou au nouveau-né. Cependant, le meilleur des traitements reste la prévention. Il faut savoir aussi que dans la plupart des cas, le corps peut arriver à guérir de lui-même.

4) Statistiques

En 25 ans, 25 millions de personnes sont décédées et 40 millions d'autres sont séropositives ou malades. En 2006, 4,3 millions de personnes ont été contaminées. En Tunisie, on compte chaque année 70 nouveaux cas, dont 60% sont des hommes et 33% des femmes. Ceux-ci ont été, pour la plupart, contaminés suite à une transfusion sanguine qui fait que, par conséquent, le sang aussi. Evidemment, elles ont été aussi contaminées par voie sexuelle. Il y a aussi 3% des malades qui sont des enfants qui s'explique par la relation mère-enfant. On relève que 50% des jeunes âgés de 18 à 29 ans sont sexuellement actifs, dont 12 à 18% des filles et 50 à 60% des garçons ont eu des relations sexuelles avant le mariage. Finalement, 80% de ces jeunes ont de différents partenaires sexuels à divers occasions qui implique une tendance à contracter des infections sexuellement transmissibles. De plus, les filles préfèrent prendre la pilule pour se protéger contre une éventuelle grossesse que de se protéger par un préservatif. Chez les hommes, le VIH est contracté en assimilant de la drogue par intraveineuse ; 38,3%, chez les hétérosexuels ; 29,6%, chez les homosexuelles ; 9% et chez les femmes, 63,6% sont contaminées par voie sexuelle et 7,1% par injection de drogue. En ce qui concerne la syphilis, 1089 cas ont été recensé de 2000 à 2003 et celle-ci concerne principalement les hommes homosexuels. Les infections à gonocoque ont augmenté entre 1997 et 2000, sont restés à un niveau stable entre 2000 et 2002 et a finalement encore une fois augmenté en 2003. Les chlamydioses urogénitales ne font que de prendre de l'ampleur depuis 2001, surtout chez les femmes.













(Axelle, Ludovic)