Réponse à la quatrième question, lors de l'entretien avec Alain Riesen

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Selon monsieur Riesen, dans les années 70-80 il existe un malaise par rapport au rôle des familles dans leur relation avec un proche, dans la question de la psychiatrie. Ce lien de causalité est selon Riesen, peut-être dû à une mauvaise compréhension ou explication des propos de Lang et Cooper sur la question du lien entre la famille et un proche malade. La famille est donc vue comme étant responsable du trouble psychique.
Il y a beaucoup de travaux sur la dynamique familiale qui font émerger de nouvelles approches, comme les théories systématiques, les thérapies familiales, qui vont par la suite s’introduire dans l’institution comme une thérapie parmi d’autres, c’est-à-dire qui évalue le système familial, qui évalue le « disfonctionnement », mais qui ne va pas dire que le père ou la mère sont responsable, sont la cause du trouble psychique.

Riesen, insiste en disant qu’à cette époque, il y a un malaise, un mal être et il y a des productions, des articles de journaux, et toute une polémique sur le rôle des familles en ce qui concerne la question étiologique (c’est-à-dire les cause) des troubles psychiques.

Riesen ajoute que selon lui, aujourd’hui nous n’avons pas d’explication sur ce qui pourrait enclencher des troubles psychique. Donc, aujourd’hui, on assiste selon lui, à un retournement. En effet, la famille est reconnue comme étant des personnes qui souffrent avec et plus comme la cause de la maladie.
De plus, selon Riesen l’apparition brutale d’un trouble psychique est un véritable bouleversement pour l’entourage du malade, qui est automatiquement qu’il le veuille ou non touché. Et c’est la raison pour laquelle il y a des associations de parents qui se sont réunie et crée dans les années 90.
Riesen dit avoir beaucoup collaboré avec les parents. De plus, il y a, dans le cadre du réseau d’alternative à la psychiatrie, mais surtout dans le cadre de l’Adupsy, un travail de partenariat avec les parents. Il ajoute, que ce sont les familles qui choisir quelle place elles veulent occuper dans le champ institutionnel, politique, thérapeutique, etc.

Pour finir, selon Riesen parce que la tendance naturel de la famille est au début de jouer tous les rôles, c’est-à-dire d’être l’infirmier, le thérapeute, d’être la personne qui fournie le gîte et à manger, etc. Il est donc primordial de ne pas rester seul, isolé, lorsqu’on a un membre de notre famille qui souffre. Il ne faut pas rester seul, car on a le risque de nous-mêmes tomber « malade », c’est-à-dire d’être dans une situation de souffrance si on reste seul et isolé. Plan_de_recherche_2012