Les parents démissionnaires

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Plan de recherche :Les parents démissionnaires- utilisateur: armand/armand G

Auteurs de référence

Chatel,V.(2002). réflexion sur la résponsabilité. Essai sur la violence des jeunes.Editions universitaires de Fribourg Suisse: fribourg.

Lebailly,P. (2001) La violence des jeunes. Comprendre et prévenir. Editions ASH: Paris.

Lucchini, R.(1996). Sociologie de la survie: l'enfant dans la rue. Presses universitaires de France:Paris.

Martichoux,J.(2000). La violence des jeunes. Les parents sont-ils démissionnaires?. Editions prat: Issy-les- Moulineaux.

Sieero, P-A. (1991). Vaieurs et intégration. Les normes et les valeurs dans les décisions et prises en charge d'adolescents délinquants. mémoire de Llicence FAPSE: Université de Genève.

Sillamy, N.(2004). Jeunes-ville-violence. Comprendre-prévenir-traiter. Editions L'Harmattam:Paris.

Concepts

Parents démissionnaires

valeurs et normes sociales

responsabilité parentale

classes populaires

Question de recherche

Les parents démissionnaires existent-ils ?

Qui cataloguent les parents de démissionnaires? ( la masse populaire, les médias, la classe politique, le systéme de l'Education Nationale,...); qui les défendent ( les psychologues et psychiatres, les travailleurs sociaux, leurs enfants).

Qui sont -ils? ( des pauvres, des immigrés, des parents isolés,...).

Comment sont-ils classés? dépassés, décalés, inconscients,(des parents en décalage avec la socièté, des pauvres, des familles en rupture de communication,...)

Que faudrait -il faire pour les aider à perdre cette étiquette? ( solutions exisatantes, en projet, à mettre en place,...).

Sources

Les sources seront principalement les articles de presse. Elles seront complétées par des rapports ou des discours politiques. Il serait interressant de les completer par des articles tirés de revues destinées et "rédigées" par des travailleurs sociaux.

Méthodes

  • analyse presse: des journaux dits populaires, étant accessibles à tous et des journaux moins accessibles comme "Le Monde".
  • interview d'un homme politique ( voir si B. Accoyer serait d'accord), et/ou analyse des discours politiques sur le sujet.
  • receuil d'initiatives politiques ponctuelles tentées par certains maires dans leur ville.

Introduction

Problématique

Dans la presse aujourd'hui, comme dans les journaux ou émission télévisées, les parents démissionnaires font les gros titre. La montée de la violence des jeunes en France et principalement dans les banlieues pose la question du rôle et de la responsabilité parentale. Ceux ci sont montrés du doigt et rendu responsable des actions de leurs enfants. Ce problème semble"touché" une majorité de la population , puisque les politiques font de ce sujet un objectif de campagne électorale. Au moment oú les candidats de gauche comme de droite présente leur programme, la question de la responsabilisation des parents à travers les sanctions financières ( suppression des allocations parentales) est préconisée par Mme Royal comme par M.Sarkozy. La droite propose un projet de lo, visant à établir législativement la suppression des allocations familiales comme une sanction à l'encontre des parents,après des actes de délinquance juvénile.Cette proposition est présentée à l'Assemblée Nationale, le mardi 21 novembre 2006. La 100aine d'articles qui la composent seront étudiés pendant les prochains mois.

Mais les parents démissionnaires existent-ils ?.

Il sera intérressant de savoir qui les cataloguent comme tels. Est ce que c'est la masse populaire relayée par les médias et les politiques qui a crée ce concept; ou est-ce que ce sont des experts comme les psychologues et les gens du terrain?

Mais qui sont-ils? Qui est désigné sous le terme de parents démissionnaires? Est ce que ce sont déjà des personnes stigmatisées par d'autres étiquettes: immigrés, familles monoparentales, chomeurs,...

Comment sont-ils classés? Sont-ils des parents dépassés, inconscients, déconectés de la réalité,...?

Que faudrait-il faire pour les aider à perdre cette étiquette? Les aider financièrement, intellectuellement, culturellement. Les sanctionner pénaléement, financièrement,...?

Les questions sont nombreuses pour essayer de cerner un problème qui apparait aujourd'hui, comme de société.

Méthodologie

Pour trouver les réponses, nous allons nous baser d'abord sur quelques ouvrages qui ont abordé le sujet à travers le thème de la violence des jeunes.Ces livres nous donnent une vision assez globale du problème, un problème plus comlexe que la démission parentale. Mais la plupart des sources seront issues de journaux, qui soient populaires ou plus intellectuels (ex: le Monde). Ce sont des sources directes, qui impose une analyse spécifique à ce type de documents. La seconde source sera le discours et les initiatives ponctuelles des politiques. Ce sujet n'est pas nouveau pour eux, ils ont commencé à aborder le problème de face lors des premières émeutes dans les années 90. certains ont proposés des solutions du type sanctions financières, d'autres, surtout des maires, ont pris des initiatives au niveau local.

Les discours politiques montrent l'interêt des dirigeants de l'Etat pour un sujet qu'il estime sensible: Les actes sont des tests de solutions envisageables avec les leçons qu'ils ont pu en tirer (aspects positifs et négatifs).

Revue delittérature

Suite aux différents ouvrages que j'ai pu parcourir, le problème de la démission parentale est toujours traiter avec celui de la violence ou de la délinquance des jeunes. L'amalgame entre la délinquance des jeunes et l'absence d'autorité, de suivi parental est présent. Ces auteurs démontrent tous que cette notion de parents démissionnaires est née de la masse sociale, principalement issue des banlieues . leurs habitants ne supportant plus les incivilités, la violence, le sentimemt d'insécurité qui les habitent continuellement accusent les parents de ces jeunes, d'avoir baisser les bras. Ils estiment que ces parents n'arrivent plus à jouer leur rôle de parents (voir responsabilité parentale, qu'ils n'ont pas d'autorité et qu'ils sont laxistes.

Des auteurs comme Martichioux, J, Chatel,V, et Lebailly,Pne véhiculent pas cette idée. Ils ne parlent pas de démission . Pour eux, ces parents n'ont pas démissionnés mais ils sont dépassés, inconscients.

Les parents concernés par cette appelation sont des parents issus des quartiers défavorisés, pour la plupart ils sont d'origine étrangère, ils ont des problèmes financiers. A cela s'ajoute une rupture de lien avec les institutions sociales et politiques. Ces auteurs décrivent tous des parents, principalement des pères qui ont perdu leur place de patriarche au sein de la famille, car ils n'ont pas réussi à adapter leur culture d'origine au style éducatif français. Beaucoup ne l'ont pas compris. Perdus dans une socièté, où les punitions corporelles sont interdites, où "l'enfant est roi", où la socièté de consommation règne en maitre, ces parents ont pensé que cela facilerais leur intégration et celle de leurs enfants. C'est la peur d'être stigmatisé qui a conduit ces parents à faire preuve de laisser-aller.Le facteur économique est aggravant (classes populaires). les parents, surtout les pères au chômage sont dévalorisés par leurs enfants qui leur reprochent de ne servir à rien, de ne plus assumer leur rôle nourricier, de chef de famille. Pour d'autres qui travaillent, ils faut des heures de transport pour aller travailler en centrre ville, et "ramener" de quoi (sur-)vivre. Les enfants sont livrés à eux même jusqu'au retour de leurs parents. Cet aspect est aggravé dans les familles monoparentales.Ces comportements , pas toujours conscients de la part des parents,sont catalogués comme maltraitants par certains auteurs (Sillamy,(2004)).

Il apparaît aussi que les parents n' assument plus ou que partiellement leur rôle social( voir responsabilité parentale) d'intermédiaire avec la socièté et les institutions. Cette lacune pose le problème de la responsabilisation des jeunes; ceux-ci ne connaissent plus les limites, les interdits, les valeurs et normes sociales.Il en découlent un glissement vers la délinquance.C'est cette délinquance qui est à l'origine de la dénonciation parentale.

Tous les auteurs sont d'accord pour dire que le problème est complexe et que ces parents se sentent coupables et honteux des actions de leurs enfants. Mais ils ne savent pas quoi faire; ils recherchent l'aide de l'Etat. D'un coté , ils tendent à se décharger sur l'école, sur la police ou la justice, sur les travailleurs sociaux. Pourtant lors d' actes de délinquance ou d'incivilité, de décrochage scolaire, ces parents soutiennent leurs enfants ou refusent d'intervenir. Quand des personnes exterieures à la famille ( maire, assistante sociale, policier, directeur d'école,...) veulent les impliquer , ils préfèrentrester en retrait. Il faut des sanctions comme des couvre-feux, des suppressions d'allocations familiales.

Martichioux,J(2000) est la seule dans son ouvrage à tenter de proposer des solutions. Elle préconise une meilleure interaction avec les gens de terrain, de responsabiliser les parents; mais de ne pas utiliser les sanctions financières. Elle souhaiterait aussi une aide plus suivie auprès des populations immigrantes pour les aider à s'intégrer, et surtout à intégrer leur culture d'origine aux normes de la socièté d'acceuil.

tous ces auteurs dressent un tableau d'un problème social qui découle sur la montée de la violence des jeunes. Les parents et la crise de la famille est une des causes mais elle n'est pas à l'origine de tous les maux. Poue eux, ils ne faut pas ,à l'instar de la masse, des médias ou des politiques diaboliser ces parents. Il faudrat trouver des solutions pour régler le problème de la violence dans une optique globale, et non pas spécifique aux parents.