Chatel,V
Chatel,V.(2002). Réflexions sur la responsabilité: essai sur la violence des jeunes. Editions Universitaires. fribourg Suisse. (pp33-45).
"La famille comme instance de socialisation en permanente (re-)définition" représente le premier chapitre de cet ouvrage.
les sociétés contemporaines élargissent les sphères de la socialisation. La famille n'est qu'une sphère parmis d'autres et son rôle éducatif se trouve fragilisé.Le fait d'êrte confronté à différentes sphères d'activités est destructurant, dans le sens o'u ils sont désorientés à propos de l'éducation de leur enfant. la confrontation aux autres est une question permanente, il existe une peur de la différence , de la stigmatisation dêtre décalé.
Le rôle des parents est un ensemble de doits et de devoirs dont la définition reste floue. Pour l'auteur il n'y a pas de démission éducative, mais un malentendu éducatif. C'est la peur du jugement moral qui entraîne une démission éducative.
les parents ont une double responsabilité: juridique ( codes et lois) et morale (appartenance à la socièté); mais pour les familles les plus défavorisées y faire face est difficile.Surtout que l'Etat ne les aide pas ou peu (institution, creche, soutien social, culturel,... Elles oscillent entre entre une déresponsabilisation (condamner les interdits)et une surresponsabilisation (parents démissionnaires).
les parents sont la base de la socialisation, mais que doivent-ils transmettre? Ils sont perdus. les actes violents, pourtant source de leur stigmatisation par la socièté, sont dédramatisés. la limite entre l'illégalité et le normatif ( ce qui accepté par la norme)est flou. ce qui entraine un problème de limite entre responsabilité et irresponsabilité/laxisme. cela fait du tort aux jeunes qui par l'attitude de leurs parents n'acquièrent pas le principe de la responsabilité.
la responsabilmité parentale aujourd'hui est un défi. Le parent doit transmettre les regles de socialisation, les normes sociales, tout en visant au développement de leur enfant. ce défi a trois niveaux. Il faut qu'ils les guident mais très légèrement, sans intervention trop franche, surtout vers ce qui leur est possible sans transférer leurs propres rêves.
Il faut aussi qu'ils fassent face à une démultiplication des sphères d'appartenance ;Ces différentes sphères créent des conflits, des ruptures, de mauvaises communications. Il est très difficile de de garder sa place comme instance de socialisation du jeune.
Et enfin, il faut ajouterla place du jeune dans la socièté de consomation. les jeunes sont un enjeu opour les publicistes qui les courtisent, leur donnent l'impression d'être choisis; ce qui ne développe pas leur esprit critique.
l'auteur continure son chapitre sur l'aggravation par les conditions socio-économiques, la définition de la famille et leur rôle de chacun en son sein; et la faible aide apportée par les services sociaux. Il apparait que la famille est au coeur de problèmes sociaux plus complexes comme la violence des jeunes, la pauvreté et la criminalisation de la pauvreté.
signature:ArmandarmandArmand 15 novembre 2006 à 17:48 (MET)