« Index de personnes » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
m (DSchneider a déplacé la page Index vers Index de personnes) |
||
(88 versions intermédiaires par 14 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[Droits des enfants|Audéoud, Jean-Pierre]]: juriste et éducateurs, Jean-Pierre Audéoud a fait des études de droit à Genève,[http://edutechwiki.unige.ch/demediawiki/index.php?title=Index&action=editpuis] une formation d'éducateur à l'institut psychopédagogique et médico-social de Montpellier (1958-1960). Entre 1963 et 1973, il dirigea avec sa femme, Colette Audéoud, la colonie de Serix, une maison d'éducation pour enfants et adolescents délinquants. Puis, il occupa la fonction de président au Tribunal des mineurs du canton de Vaud de 1973 à 1995. A sa retraite, il resta encore deux années ad hoc à la cause au Tribunal, et pris la présidence du comité de fondation de l'association de l'Espérance à Etoy, une institution spécialisée pour personnes handicapées. | |||
Basaglia, Franco psychiatre italien (1924-1980). Psychiatre et militant marxiste, Franco Basaglia s'est engagé en de multiples domaines et a suscité des controverses variées. Né à Venise, il se tourne vers la psychiatrie en 1958, après des études de médecine puis une spécialisation en neurologie, qu'il a achevée en 1952. C'est en 1961 que débute l'expérience de Gorizia, l'hôpital psychiatrique proche de Trieste auquel il a attaché son nom. Après avoir décidé de faire sortir de l'hôpital de Gorizia, marqué par une longue tradition asilaire, ceux qui y étaient internés, Basaglia s'efforce de rendre compte, à l'adresse de l'Italie et des autres pays, de la signification politique de l'événement et publie alors L'Institution en négation. L'expérience de cet hôpital des confins orientaux de la péninsule devient par là même un pôle d'attraction international. Ce mélange d'audace et de pragmatisme marquera les entreprises, toujours à la fois un peu folles et solidement préparées, qui, après Gorizia, se dérouleront à Trieste, à Parme puis à Rome. [[Utilisateur:Sandra Lançon|(Sandra)]] | |||
[http://en.wikipedia.org/wiki/Mary_Barnes Barnes, Mary] (1923-2001) Infirmière, écrivant et artiste. Infirmière de profession, pendant une période de sa vie elle tombe malade de schizophrénie et fait partie de la thérapie communautaire suivie à Kingsley Hall sous la direction de R. D. Laing. Pendant l'internement, Mary développe des attitudes pour l'art, en se consacrant comme artiste et écrivant pour le reste de sa vie. | |||
[[Basaglia]], Franco psychiatre italien (1924-1980). Psychiatre et militant marxiste, Franco Basaglia s'est engagé en de multiples domaines et a suscité des controverses variées. Né à Venise, il se tourne vers la psychiatrie en 1958, après des études de médecine puis une spécialisation en neurologie, qu'il a achevée en 1952. C'est en 1961 que débute l'expérience de Gorizia, l'hôpital psychiatrique proche de Trieste auquel il a attaché son nom. Après avoir décidé de faire sortir de l'hôpital de Gorizia, marqué par une longue tradition asilaire, ceux qui y étaient internés, Basaglia s'efforce de rendre compte, à l'adresse de l'Italie et des autres pays, de la signification politique de l'événement et publie alors L'Institution en négation. L'expérience de cet hôpital des confins orientaux de la péninsule devient par là même un pôle d'attraction international. Ce mélange d'audace et de pragmatisme marquera les entreprises, toujours à la fois un peu folles et solidement préparées, qui, après Gorizia, se dérouleront à Trieste, à Parme puis à Rome. [[Utilisateur:Sandra Lançon|(Sandra)]] | |||
[http://leboucher.com/vous/beccaria/ Beccaria, Cesare] : Cesare Beccaria, en 1764, ce jeune Milanais réussissait dans son traité Dei Delitti e delle pene (« Des délits & des peines ») à synthétiser les critiques (parfois anciennes) dirigées contre un système pénal périmé et proposait en quelques pages un nouvel ordre juridique en rupture avec la tradition médiévale. | |||
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeremy_Bentham Bentham, Jeremy] : Jeremy Bentham est un philosophe, jurisconsulte et réformateur britannique. Théoricien majeur de la philosophie du droit, radicaliste dont les idées ont grandement influencé le développement du conséquentialisme, il est surtout reconnu comme étant le père de l'utilitarisme avec John Stuart Mill. | |||
Bercher, Yvonne : [http://www.yvonnebercher.org/ Yvonne Bercher] est née à Lausanne le 4 juin 1959. Elle est diplômée d'un doctorat en Droit. Le sujet de son doctorat portait sur la procédure pénale. Elle a eu l'occasion de faire plusieurs voyages en Afrique du Nord (Maroc, Tunisie). Ces voyages l'ont beaucoup questionnée et lui ont permis de faire la découverte d'autres cultures. En 2013, elle enseigne, depuis trois ans, à l’Institut de Management et de Sciences commerciales à Lausanne. Son parcours a été jalonné d'articles et de livres, dont notamment l'ouvrage, Au-delà des murs: témoignage et recherche sur l’univers carcéral suisse romand, qu'elle a écrit en 1995. | |||
Ligne 10 : | Ligne 24 : | ||
Blanchet, André : Neuropsychiatre, Boston | Blanchet, André : Neuropsychiatre, Boston | ||
Bloch, Daniel : [http://www.letemps.ch/Page/Uuid/7c22d648-b16b-11dd-b87c-1c3fffea55dc%7C1#.UqWAtPF4pUQ Daniel Bloch] est un ancien détenu. Il a participé à l'écriture du livre "La bande à Fasel". Courte biliographie disponible ici :[[Fichier:2.pdf]] et issue du site internet de Madame Yvonne Bercher. | |||
Bochuz : [http://www.vd.ch/themes/securite/penitentiaire/etablissements-penitentiaires/etablissements-de-la-plaine-de-lorbe/ Bochuz] est un centre pénitentier du canton de Vaud | |||
Ligne 21 : | Ligne 41 : | ||
Cooper, David ( | [[Amélia Christinat|Christinat, Amélia]] : personne qui s'est mobilisée dans [[Droits des femmes|les droits des femmes]]. | ||
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Claudel Claudel, Paul] : Paul Claudel est un dramaturge, poète, essayiste et diplomate français, né le 6 août 1868 et mort le 23 février 1955 à Paris. Il fut membre de l'Académie française. | |||
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Combessie Combessie, Philippe] : sociologue français | |||
[http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Cooper Cooper, David], (1931-1986) a été l'inventeur du mot “antipsychiatrie”. Il naquit au Cap, en Afrique du Sud, en 1931, dans une "famille ordinaire". Il s'orienta vers la médecine et obtient son diplôme en 1955. Il vint poursuivre ses études à Londres, pour obtenir en 1960 le diplôme de Psychological Medicine. En 1962, il ouvre le "pavillon 21", une unité expérimentale pour schizophrènes, dans un hôpital psychiatrique londonien où il va mettre en pratique ses théories antipsychiatriques. Durant ces années, il s'engagea dans les expériences hospitalières puis communautaires afin de créer des réseaux d'alternative à la psychiatrie. Il avait une position critique du pouvoir et du rôle de l'institution. Pour lui, l'institution empêchait l'émergence. | |||
Ligne 28 : | Ligne 57 : | ||
Degoumois, Valy | Degoumois, Valy | ||
Deligny, Fernand (1913-1996), né en 1913 à Bergues. Après des études de psychologie et de philosophie, qu’il n'a pas fini parce qu’il les à abandonné, il devient instituteur puis éducateur et responsable d'établissements à l'hôpital psychiatrique d'Armentières (1938-1943), ou il travaille auprès des adolescentes qui pressent différents troubles. Il se fait remarque par sa tentation de transformer l’hôpital en proposant des activités et des sorties. Il supprime les sanctions, laisse aux jeunes une grande liberté, encourage les échanges avec l'extérieur. De 1947 à 1950, il fonde à Paris un réseau appelé ''La Grande Cordée''. En 1953 il décide d’aller vivre à la campagne pour s'occuper d'enfants souffrant de troubles psychologiques plus graves.Il s'installe à partir de 1967 dans les Cévennes, où il organise l'accueil d'enfants autistes. Il meurt le 18 septembre 1996. | |||
Ligne 33 : | Ligne 65 : | ||
Dr Ajuriaguerra (neuropsychiatre et psychanalyste | [[Alain Dupont: un entrepreneur social|Dupont Alain]], fondateur des associations Trajets et T-interactions. Consultant dans le domaine de l'insertion professionnelle des personnes avec un handicap mental, a donné de nombreux cours dans les différentes écoles de travail social. Se pose fermement en faveur de l'autodétermination des personnes, et contre toute forme de ségrégation ou d'enfermement. | ||
Dr Ajuriaguerra (1911-1933), est un neuropsychiatre et psychanalyste français d'origine basque espagnole. Il est l'un représentants d'une psychiatrie éclectique, érudite et humaniste. Il est l'un de ceux qui ont inauguré en France le système de psychiatrie de secteur, c'est-à-dire une répartition de structures de soins de santé mentale. Il a remplacé le professeur Ferdinand Morel à l'hôpital psychiatrique de Bel-Air à Genève entre 1959 et 1975. Ceci a permis à la psychiatrie genevoise de se développer et de devenir une référence. A Bel-Air, il côtoyait des neurologues et il s'est surtout intéressé au développement de l'enfant, essentiellement sur les désordres psychomoteurs et les troubles de l'écriture. | |||
Ligne 39 : | Ligne 74 : | ||
Eisenring, Jean-Jacques : Neuropsychiatre, thérapeute de famille (1937-1987) Médecin-Directeur de l’Hôpital psychiatrique de Marsens depuis janvier 1981. Il fait ses études médicales à Genève en les orientant sur les affections nerveuses de l’enfant. Il entre en 1968 dans les Institutions Universitaires de Psychiatrie de Genève où il suit sa formation psychiatrique sous la tutelle du Pr J. AJURIAGUERRA. Il met en place à Genève le Centre universitaire de diagnostic et de soins de la déficience mentale. Il prend la direction de l’Hôpital psychiatrique de Marsens et y crée une division de psychiatrie gériatrique et une division d’investigation et de traitement pour adolescents et jeunes adultes. Promu au grade de colonel, il devient chef du Service psychologique de l’armée. Source : « Thérapie familiale », n.1, 1987 | Eisenring, Jean-Jacques : Neuropsychiatre, thérapeute de famille (1937-1987) Médecin-Directeur de l’Hôpital psychiatrique de Marsens depuis janvier 1981. Il fait ses études médicales à Genève en les orientant sur les affections nerveuses de l’enfant. Il entre en 1968 dans les Institutions Universitaires de Psychiatrie de Genève où il suit sa formation psychiatrique sous la tutelle du Pr J. AJURIAGUERRA. Il met en place à Genève le Centre universitaire de diagnostic et de soins de la déficience mentale. Il prend la direction de l’Hôpital psychiatrique de Marsens et y crée une division de psychiatrie gériatrique et une division d’investigation et de traitement pour adolescents et jeunes adultes. Promu au grade de colonel, il devient chef du Service psychologique de l’armée. Source : « Thérapie familiale », n.1, 1987 [[Utilisateur:Aline Armeli|(Aline)]] | ||
Engler, Klaus : Éducateur de rue à Genève | Engler, Klaus : Éducateur de rue à Genève [[Utilisateur:Aline Armeli|(Aline)]] | ||
Fasel, Jacques : le fondateur de l’Association de Défense des Prisonniers de Suisse. | |||
[http://portail-michel-foucault.org/ Foucault, Michel ] est un philosophe français né le 15 octobre 1926 à Poitiers- France et décédé le 25 juin 1984 (à 57 ans) à Paris-France. Il était professeur du Collège de France et avait la chaire de « l'Histoire des systèmes de pensées ». Ses centres d'intérêts étaient : l’histoire, la philosophie, la psychologie, la psychiatrie, la sexualité, les droits de prisonniers (l’incarcération), la politique, la littérature, la clinique, la problématisation dans les pratiques humaines, etc. Foucault était influencé par la philosophie, le temps de guerre, Freud, Kant, Platon, Hegel, Marx…. Le vocabulaire plus utilisé dans ses livres était « Biopouvoir » et « micropouvoir ». '''L'un des ouvrages résumé dans cet eduwiki sera la''' [http://edutechwiki.unige.ch/dewiki/Naissance_de_la_Clinique_:_Foucault_M.« Naissance de la clinique »] et qui selon Foucault sera né des « chutes » de son ouvrage [http://www.youtube.com/watch?v=ZNfPJfeOLo0 « Histoire de la folie »]. Les ouvrages plus renommés seront : « Maladie mentale et personnalité », « Folie et Déraison », [http://www.youtube.com/watch?v=CVy_frFL7w4 « Les Mots et les Choses »], « L’Archéologie du savoir », « L’Ordre du discours », [http://www.youtube.com/watch?v=KJiHHNGG1Kc « Surveiller et punir »] [http://edutechwiki.unige.ch/demediawiki/images/2/28/Surveiller_et_punir.pdf], « Histoire de la sexualité », etc. | |||
[http://dbserv1-bcu.unil.ch/persovd/detail.php?Num=2110 Glardon, Michel ] est né à Morges en 1943 et est mort le 22 juillet 2003. Michel Glardon décide d’étudier les sciences sociales à l'Université de Lausanne puis poursuit ses études à Paris ainsi qu’à Toronto. En 1967, il part au Burundi où il va travailler pendant trois ans pour l'Association internationale de développement rural. En 1970, de retour à Lausanne, il va être nommé tuteur général du canton de Vaud. Trois ans plus tard, il décide de démissionner de son poste, son employeur refusant qu’il soit nommé assistant social, tout cela à cause de son appartenance à la Ligue marxiste révolutionnaire. En 1976, il choisit de créer les Éditions d'En Bas et crée également le Groupe action prisons (GAP). C’est en 1989 qu’il rejoint le parti Alternative socialiste verte. En 2001, Michel Glardon quitte la direction de la maison d’édition. | |||
Ligne 52 : | Ligne 96 : | ||
Hainal, Prof. | Hainal, Prof. | ||
[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Howard_%28philanthrope%29 Howard, John] : John Howard est un philanthrope britannique qui a publié de nombreux témoignages sur l'état des prisons à la fin du XVIIIe siècle et milité pour une réforme des conditions de vie des prisonniers. | |||
[http://agora.qc.ca/Dossiers/ivan_illich Illich, Ivan] : Ivan Illich est un penseur de l'écologie politique et une figure importante de la critique de la société industrielle. | |||
Ligne 60 : | Ligne 110 : | ||
Laing, Ronald | [http://de.wikipedia.org/wiki/Margrit_Kessler Kessler, Margrit]: ancienne infirmière qui défend [http://edutechwiki.unige.ch/dewiki/Droits_des_patients_%28%C3%A0_l%27h%C3%B4pital%29 ''les droits des patients''] durant sa carrière suite à des essais médicales illicites sur des patients suisses. Elle rentre en procédure durant environ 10 ans avec le chef de hôpital de Saint-Gall meneur de l'expérience mais elle perd le procès face à sa hiérarchie. Elle écrit le livre : [http://www.spo.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=114&lang=fr « Halbgötter in Schwarz und Weiss »](Demi-dieux en noir et en blanc) pour dénoncer ''les droits des patients''. Dès 1990, elle travaille en tant que ''fiduciaire'' avec [http://www.spo.ch/index.php?lang=fr la SPO], puis en tant que ''consultante'' en 1996 et au même temps aussi au sein de la SPO, elle devient vise-présidente de la SPO. Elle est élue ''Présidente de la Fondation SPO'' dès 1999. De plus, elle est ''conseillère nationale de GLP'' ([http://de.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%BCnliberale_Partei Grünliberale Partei Schweiz)](Parti libéral vert) dès 2011 au ''Parlement suisse'' ([http://edutechwiki.unige.ch/dewiki/1.-_Interview_%C3%A0_Madame_Magrit_Kessler voir extrait interview]). | ||
Laing, Ronald: est né en Écosse en 1927 Il commence ses études de médecine pendant la Seconde Guerre mondiale à l'université de Glasgow. Pendant ses études, il s'intéresse particulièrement à la psychiatrie. Laing est considérée le pape de l’antipsychiatrie sur non donne pour Cooper, toujours à fait de nombreuses recherche pour explorer et comprendre la maladie mentale. Laing fait partie du mouvement antipsychiatrique en Grande Bretagne avec David Cooper et Aaron Esterson qui condamnent la pratique psychiatrie institutionnel. Il écrit entre autres avec Esterson A. le livre : L'Équilibre mental, la folie et la famille | |||
En 1965, il fonde avec David Cooper et Aaron Esterson la Philadelphia | |||
Association qui a pour but de créer des lieux d’accueils pour des patients considérés comme schizophrènes effectué dans cet établissement est relaté par Mary Barnes dans son ouvrage Un voyage à travers la folie. | |||
Il meurt à Saint-Tropez en 1989. | |||
Lalive, Jacqueline | Lalive, Jacqueline | ||
[http://www.fegems.ch/ethique/ Loew, François] : en 2013, ''Médecin gériatre et éthicien clinique, actuel consultant, formateur des médecins, Président du Conseil d’Ethique Fédération genevoise des EMS'' [http://www.fegems.ch/presentation/ Fegems ]. Ce médecin est à la retraite mais toujours actif et sollicité pour faire de la formation continue auprès des médecins titulaires ou même pour faire des projets en tant que consultant ([http://edutechwiki.unige.ch/dewiki/2.-_Interview_%C3%A0_Monsieur_Dr_Fran%C3%A7ois_Loew/ voir extrait interview]). | |||
Ligne 69 : | Ligne 128 : | ||
Pahud, Claude : Directeur école sociale à Lausanne. Né le 29 mai 1959, Claude Pahud, licencié en sociologie et anthropologie de l'Université de Lausanne travaille à la sortie de ses études comme libraire à la librairie Basta!, puis collabore au titre de rédacteur à l'hebdomadaire Domaine Public. En 1995, Claude Pahud publie un guide alternatif sur Lausanne Lausanne, autrement puis crée dans la foulée les Éditions Antipodes, spécialisées principalement en sciences humaines (sociologie, sciences politiques, anthropologie, etc.) mais publiant également des textes littéraires. Composé en majorité de textes académiques, mais pas exclusivement, le catalogue réunit plusieurs disciplines et vise à éclairer des pans de la vie sociale, dissimulés sous les voiles de la pensée commune ou des intérêts particuliers. En 2006, Claude Pahud reçoit le Prix Thorens pour avoir créé et fait rayonner les Editions Antipodes. SOURCES: Julien Burri 24 Heures 2007/03/27, p. 36 | Maud Mannoni (1923-1998) est née en Belgique et déplacée pendent son enfance d'un pays à l'autre, Maud Mannoni s'installe en France, où elle fait des études de psychologie, psychiatrie, criminologie mais elle devient psychanalyste. Elle se spécialise dans les maladies mentales des enfants comme les psychoses et les déficits infantiles. | ||
Elle s'oriente vers la prise en charge des enfants ou adolescents avec des grandes difficultés. En 1969 elle fonde l’Ecole de Bonneuil-sur-Marne, une structure expérimentale pour l’accueil des enfants et adolescents autistes, psychotiques ou arrière. | |||
L'œuvre de Maud Mannoni est centrée sur l'étude des psychoses infantiles, ainsi que sur les organisations déficitaires. Elle a recherché le sens que prenait la maladie dans les fantasmes du sujet et de sa famille. Il s'agit pour elle de comprendre comment est perçue la déficience d'un enfant: par son père; par sa mère; par sa fratrie ; par tout milieu familial. | |||
Meuwly, Myriam : [http://dbserv1-bcu.unil.ch/persovd/auteurvd.php?Code=M&Num=4969 Myriam Meuwly] est une écrivaine suisse. | |||
[[Libres enfants de Summerhill (Neill)|Neill, Alexander Sutherland]] (1883-1973): Alexander S. Neill, psychanalyste et pédagogue écossais a fondé en 1921 l'école de Summerhill, une école à la campagne basée sur la liberté des enfants. | |||
[[Rina Nissim|Nissim, Rina]] : personne qui s'est mobilisée dans la lutte contre l'avortement ([[Droits des femmes|droits des femmes]]). | |||
Pahud, Claude : Directeur école sociale à Lausanne. Né le 29 mai 1959, Claude Pahud, licencié en sociologie et anthropologie de l'Université de Lausanne travaille à la sortie de ses études comme libraire à la librairie Basta!, puis collabore au titre de rédacteur à l'hebdomadaire Domaine Public. En 1995, Claude Pahud publie un guide alternatif sur Lausanne Lausanne, autrement puis crée dans la foulée les Éditions Antipodes, spécialisées principalement en sciences humaines (sociologie, sciences politiques, anthropologie, etc.) mais publiant également des textes littéraires. Composé en majorité de textes académiques, mais pas exclusivement, le catalogue réunit plusieurs disciplines et vise à éclairer des pans de la vie sociale, dissimulés sous les voiles de la pensée commune ou des intérêts particuliers. En 2006, Claude Pahud reçoit le Prix Thorens pour avoir créé et fait rayonner les Editions Antipodes. SOURCES: Julien Burri 24 Heures 2007/03/27, p. 36 [[Utilisateur:Aline Armeli|(Aline)]] | |||
Pâquerette (La) : La Pâquerette est un centre de sociothérapie qui accueille des détenus en exécution de peine ou de mesures ayant fait l objet de lourdes sanctions pénales en raison de la gravité de leurs actes. Ils souffrent de troubles importants de la personnalité, mais ne sont pas atteints à des maladies mentales nécessitant un traitement psychiatrique. Pour plus d'informations : [[Fichier:LaPaquerette.pdf|La Pâquerette]] | |||
Ligne 82 : | Ligne 158 : | ||
Rotelli, Franco : Psychiatre, Trieste, | Riesen, Alain Militant, témoin et acteur de l’antipsychiatrie, raconte: | ||
A Genève le débat est lancé en 1977 par l’internement forcé d’une commerçante du Quartier de St-Gervais, la commerçante a refusé et résisté à être délogée, et l’était a fait usage de la force. L’utilisation d’électro-choque sur une militant anti-nucléaire, que est mort par la suite ainsi que l’hospitalisation forcée d’un étudiant en droit, ont propulsé la question des droit des usagers de la psychiatrie sur les devants de la scène publique et politique Genevoise. C’est ainsi qu’apparut le mouvement antipsychiatrique à Genève et qui va influencer la vision du handicap et les droits des hommes. | |||
Robert, Christian-Nils : [http://www.unige.ch/droit/collaborateurs2/?christian-nils_robert Christian-Nils Robert] est un avocat genevois. Il est actuellement professeur à l'Université de Genève. | |||
Rotelli, Franco : Psychiatre, Trieste, Naples | |||
Szasz Thomas :Né le 15 avril 1920 à Budapest, décédé le 8 septembre 2012. Il est avant tout un psychiatre et par la suite un professeur qui enseigne la psychiatrie à l’Université de New York. Il est l’inventeur du mouvement de l’antipsychiatrie et reconnu comme « l’homme qui a contraint la psychiatrie à admettre l’existence et l’importance des confits moraux et éthiques Szasz et la psychiatrie: "Il dénonce l’utilisation de la psychiatrie comme moyen de contrôle social, comparant le rôle du psychiatre envers les déviants à celui des inquisiteurs face aux hérétiques. Toute déviance est, socialement et politiquement, folie et félonie. Selon lui, la maladie mentale n’est pas un problème médical, mais un problème de pouvoir." | |||
Testuz, Muriel : Muriel Testuz est née le 3 août 1957. Elle a commencé à militer pour les droits des prisonniers alors qu′elle n′avait que 19 ans et qu′elle fréquentait le Gymnase. Elle a notamment milité avec l'association GAP (Groupe Action Prison). Son parcours se poursuit avec des études dans une école d′études sociales et pédagogiques qui lui a permis de devenir travailleur social. Elle a travaillé pendant 9 ans dans un foyer pour adolescents en difficultés. A l′âge de 34 ans, elle décide de recommencer des études et suit des cours à la Faculté de Psychologie et Sciences de l′Éducation à Genève dans la section Culture et Société. Depuis 15 ans, elle gère un bistrot nommé «Le petit bar», tout en s′impliquant dans l′association [http://www.infoprisons.ch/ Infoprisons] qui permet de faire circuler les informations sur les prisons grâce à leurs bulletins électroniques publiés sur leur site internet. | |||
Thorberg : [http://www.thorberg.ch/textef.html Thorberg] est un film qui met en lumière l'intérieur de la prison qui porte le même nom. | |||
Ligne 101 : | Ligne 193 : | ||
Vaney, Louis (chargé de cours à la FAPSE). Enseignant en éducation spéciale. Psychopédagogue, consultant international. Directeur du Centre de Formation Continue pour Adultes (Genève), ancien responsable du secteur Education Spéciale Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education. Université de Genève : " Désinstitutionnalisation et intégration : quelle place pour les établissements spécialisés ?". [[Utilisateur:Sandra Lançon|(Sandra)]] | Vaney, Louis (chargé de cours à la FAPSE). Enseignant en éducation spéciale. Psychopédagogue, consultant international. Directeur du Centre de Formation Continue pour Adultes (Genève), ancien responsable du secteur Education Spéciale Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education. Université de Genève : " Désinstitutionnalisation et intégration : quelle place pour les établissements spécialisés ?". [[Utilisateur:Sandra Lançon|(Sandra)]] | ||
Vogt, Skander : Skander Vogt était un détenu de la prison de Bochuz qui a mis le feu à son matelas durant la nuit. Les gardiens parviennent à éteindre les flammes, mais tardent à sortir le détenu de sa cellule. Gravement intoxiqué par la fumée, Skander Vogt trouve la mort. L'affaire Skander Vogt [http://infoprisons.ch/bulletin_2/histoire-S-Vogt-LeMatinDim-2011-01-30.pdf] a été très médiatisée et a mis en lumière les côtés cachés des prisons. Le tribunal a finalement condamné en janvier 2014, un seul des neuf prévenus. Il a retenu l'infraction de tentative d'exposition pour mise en danger de la vie uniquement contre le gardien sous-chef, qui a été condamné à 60 jours amende à 50 francs avec un sursis de deux ans. | |||
Wolfensberger, Wolf (VRS: valorisation des rôles sociaux). est né à Manheim en Allemagne en 1934 et a émigré aux États-Unis en 1950. Il a étudié la psychologie à la faculté de Siena à Memphis (Tennessee) et a obtenu une maîtrise de psychologie clinique à l'Université St. Louis. Par la suite, il a complété un doctorat en psychologie à Peabody College for Teachers (qui fait maintenant partie de l'Université Vanderbilt) où il s'est spécialisé dans la déficience intellectuelle et l'orthopédagogie. Il a effectué des recherches sur la déficience intellectuelle pour Nebraska Psychiatric Institute, à l'University of Nebraska Medical School, Omaha entre 1964 et 1971. Entre 1971 et 1973, il était chercheur à l'Association canadienne pour l'intégration communautaire à Toronto, Canada. Il est présentement directeur du Training Institute for Human Service Planning, Leadership and Change Agentry à l'Université Syracuse à Syracuse (New York). La majorité de son travail traite des idéologies, structures et l'élaboration des systèmes de service à la personne, surtout en ce qui concerne les personnes présentant une déficience intellectuelle et leurs familles. Il est auteur ou co-auteur de plus de 40 livres et monographies, et a composé plus de 250 chapitres et articles. Ses œuvres, Changing Patterns in Residential Services for the Mentally Retarded, The Principle of Normalization, PASS et PASSING sont sans doute les plus reconnus. Son travail a été traduit en onze langues. Dr. Wolfensberger a créé le Parrainage Civique et la Valorisation de Rôles Sociaux et a été le principal promoteur de la normalisation en Amérique du Nord. En 1999, des représentants de sept grandes organisations dans le domaine de la déficience intellectuelle ont sélectionné Dr. Wolf Wolfensberger parmi les 35 individus ayant eu le plus grand impact sur la déficience intellectuelle au monde dans le XXe siècle. Au Québec, son œuvre et sa philosophie ont inspiré plusieurs citoyens à créer des organismes. Aujourd'hui, le Regroupement québécois du parrainage civique (RQPC), qui existe depuis 1980, représente une vingtaine d'organismes œuvrant en parrainage civique partout au Québec. [[Utilisateur:Sandra Lançon|(Sandra)]] | Wolfensberger, Wolf (VRS: valorisation des rôles sociaux). est né à Manheim en Allemagne en 1934 et a émigré aux États-Unis en 1950. Il a étudié la psychologie à la faculté de Siena à Memphis (Tennessee) et a obtenu une maîtrise de psychologie clinique à l'Université St. Louis. Par la suite, il a complété un doctorat en psychologie à Peabody College for Teachers (qui fait maintenant partie de l'Université Vanderbilt) où il s'est spécialisé dans la déficience intellectuelle et l'orthopédagogie. Il a effectué des recherches sur la déficience intellectuelle pour Nebraska Psychiatric Institute, à l'University of Nebraska Medical School, Omaha entre 1964 et 1971. Entre 1971 et 1973, il était chercheur à l'Association canadienne pour l'intégration communautaire à Toronto, Canada. Il est présentement directeur du Training Institute for Human Service Planning, Leadership and Change Agentry à l'Université Syracuse à Syracuse (New York). La majorité de son travail traite des idéologies, structures et l'élaboration des systèmes de service à la personne, surtout en ce qui concerne les personnes présentant une déficience intellectuelle et leurs familles. Il est auteur ou co-auteur de plus de 40 livres et monographies, et a composé plus de 250 chapitres et articles. Ses œuvres, Changing Patterns in Residential Services for the Mentally Retarded, The Principle of Normalization, PASS et PASSING sont sans doute les plus reconnus. Son travail a été traduit en onze langues. Dr. Wolfensberger a créé le Parrainage Civique et la Valorisation de Rôles Sociaux et a été le principal promoteur de la normalisation en Amérique du Nord. En 1999, des représentants de sept grandes organisations dans le domaine de la déficience intellectuelle ont sélectionné Dr. Wolf Wolfensberger parmi les 35 individus ayant eu le plus grand impact sur la déficience intellectuelle au monde dans le XXe siècle. Au Québec, son œuvre et sa philosophie ont inspiré plusieurs citoyens à créer des organismes. Aujourd'hui, le Regroupement québécois du parrainage civique (RQPC), qui existe depuis 1980, représente une vingtaine d'organismes œuvrant en parrainage civique partout au Québec. [[Utilisateur:Sandra Lançon|(Sandra)]] | ||
Ziegler, Bernard : [http://www.praetor.ch/who-s-who/bernard-ziegler/ Bernard Ziegler] est un avocat genevois. |
Dernière version du 19 septembre 2014 à 16:49
Audéoud, Jean-Pierre: juriste et éducateurs, Jean-Pierre Audéoud a fait des études de droit à Genève,[1] une formation d'éducateur à l'institut psychopédagogique et médico-social de Montpellier (1958-1960). Entre 1963 et 1973, il dirigea avec sa femme, Colette Audéoud, la colonie de Serix, une maison d'éducation pour enfants et adolescents délinquants. Puis, il occupa la fonction de président au Tribunal des mineurs du canton de Vaud de 1973 à 1995. A sa retraite, il resta encore deux années ad hoc à la cause au Tribunal, et pris la présidence du comité de fondation de l'association de l'Espérance à Etoy, une institution spécialisée pour personnes handicapées.
Barnes, Mary (1923-2001) Infirmière, écrivant et artiste. Infirmière de profession, pendant une période de sa vie elle tombe malade de schizophrénie et fait partie de la thérapie communautaire suivie à Kingsley Hall sous la direction de R. D. Laing. Pendant l'internement, Mary développe des attitudes pour l'art, en se consacrant comme artiste et écrivant pour le reste de sa vie.
Basaglia, Franco psychiatre italien (1924-1980). Psychiatre et militant marxiste, Franco Basaglia s'est engagé en de multiples domaines et a suscité des controverses variées. Né à Venise, il se tourne vers la psychiatrie en 1958, après des études de médecine puis une spécialisation en neurologie, qu'il a achevée en 1952. C'est en 1961 que débute l'expérience de Gorizia, l'hôpital psychiatrique proche de Trieste auquel il a attaché son nom. Après avoir décidé de faire sortir de l'hôpital de Gorizia, marqué par une longue tradition asilaire, ceux qui y étaient internés, Basaglia s'efforce de rendre compte, à l'adresse de l'Italie et des autres pays, de la signification politique de l'événement et publie alors L'Institution en négation. L'expérience de cet hôpital des confins orientaux de la péninsule devient par là même un pôle d'attraction international. Ce mélange d'audace et de pragmatisme marquera les entreprises, toujours à la fois un peu folles et solidement préparées, qui, après Gorizia, se dérouleront à Trieste, à Parme puis à Rome. (Sandra)
Beccaria, Cesare : Cesare Beccaria, en 1764, ce jeune Milanais réussissait dans son traité Dei Delitti e delle pene (« Des délits & des peines ») à synthétiser les critiques (parfois anciennes) dirigées contre un système pénal périmé et proposait en quelques pages un nouvel ordre juridique en rupture avec la tradition médiévale.
Bentham, Jeremy : Jeremy Bentham est un philosophe, jurisconsulte et réformateur britannique. Théoricien majeur de la philosophie du droit, radicaliste dont les idées ont grandement influencé le développement du conséquentialisme, il est surtout reconnu comme étant le père de l'utilitarisme avec John Stuart Mill.
Bercher, Yvonne : Yvonne Bercher est née à Lausanne le 4 juin 1959. Elle est diplômée d'un doctorat en Droit. Le sujet de son doctorat portait sur la procédure pénale. Elle a eu l'occasion de faire plusieurs voyages en Afrique du Nord (Maroc, Tunisie). Ces voyages l'ont beaucoup questionnée et lui ont permis de faire la découverte d'autres cultures. En 2013, elle enseigne, depuis trois ans, à l’Institut de Management et de Sciences commerciales à Lausanne. Son parcours a été jalonné d'articles et de livres, dont notamment l'ouvrage, Au-delà des murs: témoignage et recherche sur l’univers carcéral suisse romand, qu'elle a écrit en 1995.
Bergier-Moreillon, Jacques (psychiatre du Service médico pédagogique vaudois)(1911-2002). Né à Morges, part pour vivre à Lausanne à l'age de 9ans. De nature timide, il s'engage dans le scoutisme, le sport et dans le théâtre afin de se mouvoir dans la société. Ainsi, il s'est servi du psychodrame comme moyen privilégié pour comprendre et soigner les enfants perturbés. Directeur adjoint de l'office médicopédagogique vaudois auprès de Dr. Lucien Bovet en 1945, il lui succède en 1952 après avoir survécu à la tuberculose (et suite au décès accidentel de Dr Bovet). Collabore également au Bercail, annexe psychothérapeutique de l'Hôpital de l'Enfance. En 1956, directeur de service ed l'enfance (Protection de la Jeunesse auourd'hui). Mai 1968 lui révèle son épanouissement pour les doctrines socio éducatives respectant la dynamique des groupes, la non-directivité, les approches centrée sur le corps... il abandonne alors la directiojn du Service de l'Enfance pour enseigner à l'Université, à l'école des sciences soiales et politiques, la discipline de psychopédagogie médico-sociale. Il poursuit son activité du Bercail jusqu'en 1983, année de sa retraite et travaille alors à la fondation Delafontaine pendant une dizaine d'années pratiquant avec ferveur la musicothérapie auprès d'adolescents handicapés. Il meurt suite à une brève maladie à l'âge de 91 ans. (Sandra)
Bierens de Hahn, Bachtold. Psychiatre, ancien collaborateur CICR, Paris et Genève. (Sandra)
Blanchet, André : Neuropsychiatre, Boston
Bloch, Daniel : Daniel Bloch est un ancien détenu. Il a participé à l'écriture du livre "La bande à Fasel". Courte biliographie disponible ici :Fichier:2.pdf et issue du site internet de Madame Yvonne Bercher.
Bochuz : Bochuz est un centre pénitentier du canton de Vaud
Burgmeister, Jean Jacques : Psychiatre, Médecin Chef Bel Air
Chatelanat, Gisela (professeure à la Faculté de Psychologie et des sciences de l’éducation)
Chavanne, André (chef du DIP)
Christinat, Amélia : personne qui s'est mobilisée dans les droits des femmes.
Claudel, Paul : Paul Claudel est un dramaturge, poète, essayiste et diplomate français, né le 6 août 1868 et mort le 23 février 1955 à Paris. Il fut membre de l'Académie française.
Combessie, Philippe : sociologue français
Cooper, David, (1931-1986) a été l'inventeur du mot “antipsychiatrie”. Il naquit au Cap, en Afrique du Sud, en 1931, dans une "famille ordinaire". Il s'orienta vers la médecine et obtient son diplôme en 1955. Il vint poursuivre ses études à Londres, pour obtenir en 1960 le diplôme de Psychological Medicine. En 1962, il ouvre le "pavillon 21", une unité expérimentale pour schizophrènes, dans un hôpital psychiatrique londonien où il va mettre en pratique ses théories antipsychiatriques. Durant ces années, il s'engagea dans les expériences hospitalières puis communautaires afin de créer des réseaux d'alternative à la psychiatrie. Il avait une position critique du pouvoir et du rôle de l'institution. Pour lui, l'institution empêchait l'émergence.
Darbellay
Degoumois, Valy
Deligny, Fernand (1913-1996), né en 1913 à Bergues. Après des études de psychologie et de philosophie, qu’il n'a pas fini parce qu’il les à abandonné, il devient instituteur puis éducateur et responsable d'établissements à l'hôpital psychiatrique d'Armentières (1938-1943), ou il travaille auprès des adolescentes qui pressent différents troubles. Il se fait remarque par sa tentation de transformer l’hôpital en proposant des activités et des sorties. Il supprime les sanctions, laisse aux jeunes une grande liberté, encourage les échanges avec l'extérieur. De 1947 à 1950, il fonde à Paris un réseau appelé La Grande Cordée. En 1953 il décide d’aller vivre à la campagne pour s'occuper d'enfants souffrant de troubles psychologiques plus graves.Il s'installe à partir de 1967 dans les Cévennes, où il organise l'accueil d'enfants autistes. Il meurt le 18 septembre 1996.
Diatkine
Dupont Alain, fondateur des associations Trajets et T-interactions. Consultant dans le domaine de l'insertion professionnelle des personnes avec un handicap mental, a donné de nombreux cours dans les différentes écoles de travail social. Se pose fermement en faveur de l'autodétermination des personnes, et contre toute forme de ségrégation ou d'enfermement.
Dr Ajuriaguerra (1911-1933), est un neuropsychiatre et psychanalyste français d'origine basque espagnole. Il est l'un représentants d'une psychiatrie éclectique, érudite et humaniste. Il est l'un de ceux qui ont inauguré en France le système de psychiatrie de secteur, c'est-à-dire une répartition de structures de soins de santé mentale. Il a remplacé le professeur Ferdinand Morel à l'hôpital psychiatrique de Bel-Air à Genève entre 1959 et 1975. Ceci a permis à la psychiatrie genevoise de se développer et de devenir une référence. A Bel-Air, il côtoyait des neurologues et il s'est surtout intéressé au développement de l'enfant, essentiellement sur les désordres psychomoteurs et les troubles de l'écriture.
Droz, Jean-Claude administrateur
Eisenring, Jean-Jacques : Neuropsychiatre, thérapeute de famille (1937-1987) Médecin-Directeur de l’Hôpital psychiatrique de Marsens depuis janvier 1981. Il fait ses études médicales à Genève en les orientant sur les affections nerveuses de l’enfant. Il entre en 1968 dans les Institutions Universitaires de Psychiatrie de Genève où il suit sa formation psychiatrique sous la tutelle du Pr J. AJURIAGUERRA. Il met en place à Genève le Centre universitaire de diagnostic et de soins de la déficience mentale. Il prend la direction de l’Hôpital psychiatrique de Marsens et y crée une division de psychiatrie gériatrique et une division d’investigation et de traitement pour adolescents et jeunes adultes. Promu au grade de colonel, il devient chef du Service psychologique de l’armée. Source : « Thérapie familiale », n.1, 1987 (Aline)
Engler, Klaus : Éducateur de rue à Genève (Aline)
Fasel, Jacques : le fondateur de l’Association de Défense des Prisonniers de Suisse.
Foucault, Michel est un philosophe français né le 15 octobre 1926 à Poitiers- France et décédé le 25 juin 1984 (à 57 ans) à Paris-France. Il était professeur du Collège de France et avait la chaire de « l'Histoire des systèmes de pensées ». Ses centres d'intérêts étaient : l’histoire, la philosophie, la psychologie, la psychiatrie, la sexualité, les droits de prisonniers (l’incarcération), la politique, la littérature, la clinique, la problématisation dans les pratiques humaines, etc. Foucault était influencé par la philosophie, le temps de guerre, Freud, Kant, Platon, Hegel, Marx…. Le vocabulaire plus utilisé dans ses livres était « Biopouvoir » et « micropouvoir ». L'un des ouvrages résumé dans cet eduwiki sera la Naissance de la clinique » et qui selon Foucault sera né des « chutes » de son ouvrage « Histoire de la folie ». Les ouvrages plus renommés seront : « Maladie mentale et personnalité », « Folie et Déraison », « Les Mots et les Choses », « L’Archéologie du savoir », « L’Ordre du discours », « Surveiller et punir » [2], « Histoire de la sexualité », etc.
Glardon, Michel est né à Morges en 1943 et est mort le 22 juillet 2003. Michel Glardon décide d’étudier les sciences sociales à l'Université de Lausanne puis poursuit ses études à Paris ainsi qu’à Toronto. En 1967, il part au Burundi où il va travailler pendant trois ans pour l'Association internationale de développement rural. En 1970, de retour à Lausanne, il va être nommé tuteur général du canton de Vaud. Trois ans plus tard, il décide de démissionner de son poste, son employeur refusant qu’il soit nommé assistant social, tout cela à cause de son appartenance à la Ligue marxiste révolutionnaire. En 1976, il choisit de créer les Éditions d'En Bas et crée également le Groupe action prisons (GAP). C’est en 1989 qu’il rejoint le parti Alternative socialiste verte. En 2001, Michel Glardon quitte la direction de la maison d’édition.
Garonne, Gaston : Psychiatre à Genève et successeur de Ajuriaguerra
Grasset, François (psychiatre). Il a mis en place les ateliers protégés d'occupation
Hainal, Prof.
Howard, John : John Howard est un philanthrope britannique qui a publié de nombreux témoignages sur l'état des prisons à la fin du XVIIIe siècle et milité pour une réforme des conditions de vie des prisonniers.
Illich, Ivan : Ivan Illich est un penseur de l'écologie politique et une figure importante de la critique de la société industrielle.
Jervis, Giovanni collaborateur de Basaglia à l'hôpital de Gorizia
Jones, Maxwell psychiatre et père de la communauté thérapeutique
Kessler, Margrit: ancienne infirmière qui défend les droits des patients durant sa carrière suite à des essais médicales illicites sur des patients suisses. Elle rentre en procédure durant environ 10 ans avec le chef de hôpital de Saint-Gall meneur de l'expérience mais elle perd le procès face à sa hiérarchie. Elle écrit le livre : « Halbgötter in Schwarz und Weiss »(Demi-dieux en noir et en blanc) pour dénoncer les droits des patients. Dès 1990, elle travaille en tant que fiduciaire avec la SPO, puis en tant que consultante en 1996 et au même temps aussi au sein de la SPO, elle devient vise-présidente de la SPO. Elle est élue Présidente de la Fondation SPO dès 1999. De plus, elle est conseillère nationale de GLP (Grünliberale Partei Schweiz)(Parti libéral vert) dès 2011 au Parlement suisse (voir extrait interview).
Laing, Ronald: est né en Écosse en 1927 Il commence ses études de médecine pendant la Seconde Guerre mondiale à l'université de Glasgow. Pendant ses études, il s'intéresse particulièrement à la psychiatrie. Laing est considérée le pape de l’antipsychiatrie sur non donne pour Cooper, toujours à fait de nombreuses recherche pour explorer et comprendre la maladie mentale. Laing fait partie du mouvement antipsychiatrique en Grande Bretagne avec David Cooper et Aaron Esterson qui condamnent la pratique psychiatrie institutionnel. Il écrit entre autres avec Esterson A. le livre : L'Équilibre mental, la folie et la famille
En 1965, il fonde avec David Cooper et Aaron Esterson la Philadelphia
Association qui a pour but de créer des lieux d’accueils pour des patients considérés comme schizophrènes effectué dans cet établissement est relaté par Mary Barnes dans son ouvrage Un voyage à travers la folie.
Il meurt à Saint-Tropez en 1989.
Lalive, Jacqueline
Loew, François : en 2013, Médecin gériatre et éthicien clinique, actuel consultant, formateur des médecins, Président du Conseil d’Ethique Fédération genevoise des EMS Fegems . Ce médecin est à la retraite mais toujours actif et sollicité pour faire de la formation continue auprès des médecins titulaires ou même pour faire des projets en tant que consultant (voir extrait interview).
Loizeau, Pierre-André: Directeur des Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève; chargé de cours (biologie) à l'Université de Lausanne.
Maud Mannoni (1923-1998) est née en Belgique et déplacée pendent son enfance d'un pays à l'autre, Maud Mannoni s'installe en France, où elle fait des études de psychologie, psychiatrie, criminologie mais elle devient psychanalyste. Elle se spécialise dans les maladies mentales des enfants comme les psychoses et les déficits infantiles.
Elle s'oriente vers la prise en charge des enfants ou adolescents avec des grandes difficultés. En 1969 elle fonde l’Ecole de Bonneuil-sur-Marne, une structure expérimentale pour l’accueil des enfants et adolescents autistes, psychotiques ou arrière.
L'œuvre de Maud Mannoni est centrée sur l'étude des psychoses infantiles, ainsi que sur les organisations déficitaires. Elle a recherché le sens que prenait la maladie dans les fantasmes du sujet et de sa famille. Il s'agit pour elle de comprendre comment est perçue la déficience d'un enfant: par son père; par sa mère; par sa fratrie ; par tout milieu familial.
Meuwly, Myriam : Myriam Meuwly est une écrivaine suisse.
Neill, Alexander Sutherland (1883-1973): Alexander S. Neill, psychanalyste et pédagogue écossais a fondé en 1921 l'école de Summerhill, une école à la campagne basée sur la liberté des enfants.
Nissim, Rina : personne qui s'est mobilisée dans la lutte contre l'avortement (droits des femmes).
Pahud, Claude : Directeur école sociale à Lausanne. Né le 29 mai 1959, Claude Pahud, licencié en sociologie et anthropologie de l'Université de Lausanne travaille à la sortie de ses études comme libraire à la librairie Basta!, puis collabore au titre de rédacteur à l'hebdomadaire Domaine Public. En 1995, Claude Pahud publie un guide alternatif sur Lausanne Lausanne, autrement puis crée dans la foulée les Éditions Antipodes, spécialisées principalement en sciences humaines (sociologie, sciences politiques, anthropologie, etc.) mais publiant également des textes littéraires. Composé en majorité de textes académiques, mais pas exclusivement, le catalogue réunit plusieurs disciplines et vise à éclairer des pans de la vie sociale, dissimulés sous les voiles de la pensée commune ou des intérêts particuliers. En 2006, Claude Pahud reçoit le Prix Thorens pour avoir créé et fait rayonner les Editions Antipodes. SOURCES: Julien Burri 24 Heures 2007/03/27, p. 36 (Aline)
Pâquerette (La) : La Pâquerette est un centre de sociothérapie qui accueille des détenus en exécution de peine ou de mesures ayant fait l objet de lourdes sanctions pénales en raison de la gravité de leurs actes. Ils souffrent de troubles importants de la personnalité, mais ne sont pas atteints à des maladies mentales nécessitant un traitement psychiatrique. Pour plus d'informations : Fichier:LaPaquerette.pdf
Pasche, Bernard (psychologue). Fait partie de l'Association Vaudoise des Psychologues. Membre de la commission "Psychologues des institutions parapubliques". (Sandra)
Pelletier, Jacques. Jacques Pelletier détient une maîtrise en administration publique et a fait des études doctorales en gestion (évaluation) et en psychologie sociale. Leader reconnu et spécialiste de la politique sociale dans le domaine de la déficience, au Canada et en Europe francophone, il a joué un rôle déterminant, au cours des trente dernières années, dans la transformation des services en établissement offerts par les systèmes communautaires, partout au Canada et en Europe. Au fil des ans, il a acquis une expertise liée à l'élaboration de solutions personnalisées pour les personnes souffrant d'exclusion sociale. Il a fait son travail le plus connu à Genève auprès d'adultes ayant des déficiences psychiques. Ses principaux intérêts cliniques sont l'élaboration d'approches holistiques à la prestation de services, l'incidence des environnements sur le comportement humain et l'observation clinique. Il a développé une expertise conceptuelle et pratique reconnue mondialement dans les domaines de la réadaptation, de l'économie sociale et de l'observation du comportement humain. Il intervient comme consultant auprès de dirigeants de compagnies, d'agences, d'établissements et d'associations dans ces secteurs.
Jacques Pelletier est associé à l'École supérieure de management de l'éthique et de la qualité dans les services humains, en France. À Genève, il est l'associé de T-Interactions, un organisme privé sans but lucratif s'occupant de psychiatrie sociale et d'entreprises sociales ainsi que de AD-Consultant. De plus, il enseigne à l'Institut de recherche évaluative et d'intégration sociale et est coéditeur des Éditions des Deux Continents. En Amérique du Nord, il est associé à l'organisme Shriver Nursing and Family Lives (situé à Boston) et à l'Institut Valor, au Canada. En outre, il est l'un des membres fondateurs d'Integra International, un organisme international établi à Genève qui soutient l'innovation dans le domaine des services humains. (Sandra)
Regamay, Françoise (artiste)
Riesen, Alain Militant, témoin et acteur de l’antipsychiatrie, raconte:
A Genève le débat est lancé en 1977 par l’internement forcé d’une commerçante du Quartier de St-Gervais, la commerçante a refusé et résisté à être délogée, et l’était a fait usage de la force. L’utilisation d’électro-choque sur une militant anti-nucléaire, que est mort par la suite ainsi que l’hospitalisation forcée d’un étudiant en droit, ont propulsé la question des droit des usagers de la psychiatrie sur les devants de la scène publique et politique Genevoise. C’est ainsi qu’apparut le mouvement antipsychiatrique à Genève et qui va influencer la vision du handicap et les droits des hommes.
Robert, Christian-Nils : Christian-Nils Robert est un avocat genevois. Il est actuellement professeur à l'Université de Genève.
Rotelli, Franco : Psychiatre, Trieste, Naples
Szasz Thomas :Né le 15 avril 1920 à Budapest, décédé le 8 septembre 2012. Il est avant tout un psychiatre et par la suite un professeur qui enseigne la psychiatrie à l’Université de New York. Il est l’inventeur du mouvement de l’antipsychiatrie et reconnu comme « l’homme qui a contraint la psychiatrie à admettre l’existence et l’importance des confits moraux et éthiques Szasz et la psychiatrie: "Il dénonce l’utilisation de la psychiatrie comme moyen de contrôle social, comparant le rôle du psychiatre envers les déviants à celui des inquisiteurs face aux hérétiques. Toute déviance est, socialement et politiquement, folie et félonie. Selon lui, la maladie mentale n’est pas un problème médical, mais un problème de pouvoir."
Testuz, Muriel : Muriel Testuz est née le 3 août 1957. Elle a commencé à militer pour les droits des prisonniers alors qu′elle n′avait que 19 ans et qu′elle fréquentait le Gymnase. Elle a notamment milité avec l'association GAP (Groupe Action Prison). Son parcours se poursuit avec des études dans une école d′études sociales et pédagogiques qui lui a permis de devenir travailleur social. Elle a travaillé pendant 9 ans dans un foyer pour adolescents en difficultés. A l′âge de 34 ans, elle décide de recommencer des études et suit des cours à la Faculté de Psychologie et Sciences de l′Éducation à Genève dans la section Culture et Société. Depuis 15 ans, elle gère un bistrot nommé «Le petit bar», tout en s′impliquant dans l′association Infoprisons qui permet de faire circuler les informations sur les prisons grâce à leurs bulletins électroniques publiés sur leur site internet.
Thorberg : Thorberg est un film qui met en lumière l'intérieur de la prison qui porte le même nom.
Thorel, Marie-Louise (éducatrice spécialisée)
Tissot, René ( directeur médical de la clinique bel air / successeur d'Ajuriaguerra / beaucoup de controverses à son sujet)
Tosquelles François
Uldry, Raymond
Urban Alain
Vaney, Louis (chargé de cours à la FAPSE). Enseignant en éducation spéciale. Psychopédagogue, consultant international. Directeur du Centre de Formation Continue pour Adultes (Genève), ancien responsable du secteur Education Spéciale Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education. Université de Genève : " Désinstitutionnalisation et intégration : quelle place pour les établissements spécialisés ?". (Sandra)
Vogt, Skander : Skander Vogt était un détenu de la prison de Bochuz qui a mis le feu à son matelas durant la nuit. Les gardiens parviennent à éteindre les flammes, mais tardent à sortir le détenu de sa cellule. Gravement intoxiqué par la fumée, Skander Vogt trouve la mort. L'affaire Skander Vogt [3] a été très médiatisée et a mis en lumière les côtés cachés des prisons. Le tribunal a finalement condamné en janvier 2014, un seul des neuf prévenus. Il a retenu l'infraction de tentative d'exposition pour mise en danger de la vie uniquement contre le gardien sous-chef, qui a été condamné à 60 jours amende à 50 francs avec un sursis de deux ans.
Wolfensberger, Wolf (VRS: valorisation des rôles sociaux). est né à Manheim en Allemagne en 1934 et a émigré aux États-Unis en 1950. Il a étudié la psychologie à la faculté de Siena à Memphis (Tennessee) et a obtenu une maîtrise de psychologie clinique à l'Université St. Louis. Par la suite, il a complété un doctorat en psychologie à Peabody College for Teachers (qui fait maintenant partie de l'Université Vanderbilt) où il s'est spécialisé dans la déficience intellectuelle et l'orthopédagogie. Il a effectué des recherches sur la déficience intellectuelle pour Nebraska Psychiatric Institute, à l'University of Nebraska Medical School, Omaha entre 1964 et 1971. Entre 1971 et 1973, il était chercheur à l'Association canadienne pour l'intégration communautaire à Toronto, Canada. Il est présentement directeur du Training Institute for Human Service Planning, Leadership and Change Agentry à l'Université Syracuse à Syracuse (New York). La majorité de son travail traite des idéologies, structures et l'élaboration des systèmes de service à la personne, surtout en ce qui concerne les personnes présentant une déficience intellectuelle et leurs familles. Il est auteur ou co-auteur de plus de 40 livres et monographies, et a composé plus de 250 chapitres et articles. Ses œuvres, Changing Patterns in Residential Services for the Mentally Retarded, The Principle of Normalization, PASS et PASSING sont sans doute les plus reconnus. Son travail a été traduit en onze langues. Dr. Wolfensberger a créé le Parrainage Civique et la Valorisation de Rôles Sociaux et a été le principal promoteur de la normalisation en Amérique du Nord. En 1999, des représentants de sept grandes organisations dans le domaine de la déficience intellectuelle ont sélectionné Dr. Wolf Wolfensberger parmi les 35 individus ayant eu le plus grand impact sur la déficience intellectuelle au monde dans le XXe siècle. Au Québec, son œuvre et sa philosophie ont inspiré plusieurs citoyens à créer des organismes. Aujourd'hui, le Regroupement québécois du parrainage civique (RQPC), qui existe depuis 1980, représente une vingtaine d'organismes œuvrant en parrainage civique partout au Québec. (Sandra)
Ziegler, Bernard : Bernard Ziegler est un avocat genevois.