« Les parents démissionnaires » : différence entre les versions

De DeWiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
Ligne 54 : Ligne 54 :
Suite aux différents ouvrages que j'ai pu parcourir, le problème de la démission parentale est toujours traiter avec celui de la violence ou de la délinquance des jeunes. L'amalgame entre la délinquance des jeunes et l'absence d'autorité, de suivi parental est présent. Ces auteurs démontrent tous que cette notion de [[parents démissionnaires]] est née de la masse sociale, principalement issue des banlieues . leurs habitants ne supportant plus les incivilités, la violence, le sentimemt d'insécurité qui les habitent continuellement accusent les parents de ces jeunes, d'avoir baisser les bras. Ils estiment que ces parents n'arrivent plus à jouer leur rôle de parents (voir [[responsabilité parentale]], qu'ils n'ont pas d'autorité et qu'ils sont laxistes.
Suite aux différents ouvrages que j'ai pu parcourir, le problème de la démission parentale est toujours traiter avec celui de la violence ou de la délinquance des jeunes. L'amalgame entre la délinquance des jeunes et l'absence d'autorité, de suivi parental est présent. Ces auteurs démontrent tous que cette notion de [[parents démissionnaires]] est née de la masse sociale, principalement issue des banlieues . leurs habitants ne supportant plus les incivilités, la violence, le sentimemt d'insécurité qui les habitent continuellement accusent les parents de ces jeunes, d'avoir baisser les bras. Ils estiment que ces parents n'arrivent plus à jouer leur rôle de parents (voir [[responsabilité parentale]], qu'ils n'ont pas d'autorité et qu'ils sont laxistes.


Des auteurs comme [[Martichioux,J.]], [[Chatel,V]], et [[Lebailly,P]]ne véhiculent pas cette idée. Ils ne parlent pas de démission . Pour eux, ces parents n'ont pas démissionnés mais ils sont dépassés, inconscients.
Des auteurs comme [[Martichioux, J]], [[Chatel,V]], et [[Lebailly,P]]ne véhiculent pas cette idée. Ils ne parlent pas de démission . Pour eux, ces parents n'ont pas démissionnés mais ils sont dépassés, inconscients.


Les parents concernés par cette appelation sont des parents issus des quartiers défavorisés, pour la plupart ils sont d'origine étrangère, ils ont des problèmes financiers. A cela s'ajoute une rupture de lien avec les institutions sociales et politiques.
Les parents concernés par cette appelation sont des parents issus des quartiers défavorisés, pour la plupart ils sont d'origine étrangère, ils ont des problèmes financiers. A cela s'ajoute une rupture de lien avec les institutions sociales et politiques.

Version du 20 novembre 2006 à 16:51

Plan de recherche :Les parents démissionnaires- utilisateur: armand/armand G

Auteurs de référence

Chatel,V.(2002). réflexion sur la résponsabilité. Essai sur la violence des jeunes.Editions universitaires de Fribourg Suisse: fribourg.

Lebailly,P. (2001) La violence des jeunes. Comprendre et prévenir. Editions ASH: Paris.

Lucchini, R.(1996). Sociologie de la survie: l'enfant dans la rue. Presses universitaires de France:Paris.

Martichoux,J.(2000). La violence des jeunes. Les parents sont-ils démissionnaires?. Editions prat: Issy-les- Moulineaux.

Sieero, P-A. (1991). Vaieurs et intégration. Les normes et les valeurs dans les décisions et prises en charge d'adolescents délinquants. mémoire de Llicence FAPSE: Université de Genève.

Sillamy, N.(2004). Jeunes-ville-violence. Comprendre-prévenir-traiter. Editions L'Harmattam:Paris.

Concepts

Parents démissionnaires

valeurs et normes sociales

responsabilité parentale

classes populaires

Question de recherche

Les parents démissionnaires existent-ils ?

Qui cataloguent les parents de démissionnaires? ( la masse populaire, les médias, la classe politique, le systéme de l'Education Nationale,...); qui les défendent ( les psychologues et psychiatres, les travailleurs sociaux, leurs enfants).

Qui sont -ils? ( des pauvres, des immigrés, des parents isolés,...).

Comment sont-ils classés? dépassés, décalés, inconscients,(des parents en décalage avec la socièté, des pauvres, des familles en rupture de communication,...)

Que faudrait -il faire pour les aider à perdre cette étiquette? ( solutions exisatantes, en projet, à mettre en place,...).

Sources

Les sources seront principalement les articles de presse. Elles seront complétées par des rapports ou des discours politiques. Il serait interressant de les completer par des articles tirés de revues destinées et "rédigées" par des travailleurs sociaux.

Méthodes

  • analyse presse: des journaux dits populaires, étant accessibles à tous et des journaux moins accessibles comme "Le Monde".
  • interview d'un homme politique ( voir si B. Accoyer serait d'accord), et/ou analyse des discours politiques sur le sujet.
  • receuil d'initiatives politiques ponctuelles tentées par certains maires dans leur ville.

Revue delittérature

Martichioux, J. (2000). Suite aux différents ouvrages que j'ai pu parcourir, le problème de la démission parentale est toujours traiter avec celui de la violence ou de la délinquance des jeunes. L'amalgame entre la délinquance des jeunes et l'absence d'autorité, de suivi parental est présent. Ces auteurs démontrent tous que cette notion de parents démissionnaires est née de la masse sociale, principalement issue des banlieues . leurs habitants ne supportant plus les incivilités, la violence, le sentimemt d'insécurité qui les habitent continuellement accusent les parents de ces jeunes, d'avoir baisser les bras. Ils estiment que ces parents n'arrivent plus à jouer leur rôle de parents (voir responsabilité parentale, qu'ils n'ont pas d'autorité et qu'ils sont laxistes.

Des auteurs comme Martichioux, J, Chatel,V, et Lebailly,Pne véhiculent pas cette idée. Ils ne parlent pas de démission . Pour eux, ces parents n'ont pas démissionnés mais ils sont dépassés, inconscients.

Les parents concernés par cette appelation sont des parents issus des quartiers défavorisés, pour la plupart ils sont d'origine étrangère, ils ont des problèmes financiers. A cela s'ajoute une rupture de lien avec les institutions sociales et politiques. Ces auteurs décrivent tous des parents, principalement des pères qui ont perdu leur place de patriarche au sein de la famille, car ils n'ont pas réussi à adapter leur culture d'origine au style éducatif français. Beaucoup ne l'ont pas compris. Perdus dans une socièté, où les punitions corporelles sont interdites, où "l'enfant est roi", où la socièté de consommation règne en maitre, ces parents ont pensé que cela facilerais leur intégration et celle de leurs enfants. C'est la peur d'être stigmatisé qui a conduit ces parents à faire preuve de laisser-aller.Le facteur économique est aggravant (classes populaires). les parents, surtout les pères au chômage sont dévalorisés par leurs enfants qui leur reprochent de ne servir à rien, de ne plus assumer leur rôle nourricier, de chef de famille. Pour d'autres qui travaillent, ils faut des heures de transport pour aller travailler en centrre ville, et "ramener" de quoi (sur-)vivre. Les enfants sont livrés à eux même jusqu'au retour de leurs parents. Cet aspect est aggravé dans les familles monoparentales.Ces comportements , pas toujours conscients de la part des parents,sont catalogués comme maltraitants par certains auteurs (Sillamy,(2004)).

Il apparaît aussi que les parents n' assument plus que ou partiellement leur rôle social( voir responsabilité parentale d'intermédiaire avec la socièté et les institutions. Cette lacune pose le problème de la responsabilisation des jeunes; ceux-ci ne connaissent plus les limites, les interdits, les valeurs et les normes sociales.Il en découlent un glissement vers la délinquance.