« Storyboard de modules e-learning » : différence entre les versions

De EduTech Wiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
(Page créée avec « {{En construction}} »)
 
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{En construction}}
{{En construction}}
==Introduction==
Le terme “'''storyboard'''” provient du monde du cinéma et de la télévision. Il désigne un document, le storyboard, utilisé en phase de “pré-production” (en format papier ou électronique) pour y inclure tous les éléments techniques (effets spéciaux, cadrages, mouvements de caméra,) et artistiques qui constituent le produit final. Les producteurs esquissent donc le film avec une série “d’images” et de descriptions qui les accompagnent.
Pour un e-learning, le storyboard est “le plan” du cours, un document qui contient non seulement le contenu mais également tous les autres éléments : le graphisme, les vidéos, les scripts de la narration, les questions d’un quiz, etc. Il permet au concepteur de visualiser les différentes scènes, textes, animations, images/illustrations/dessins, questions, etc. et aux experts et/ou commanditaires de commenter tous ces éléments avant de passer au développement.
Le but d’un storyboard est double : d’un côté permet au concepteur d’organiser le contenu et de l’autre lui permet de communiquer le “plan” du cours aux experts et aux commanditaires. Il permet également de réviser les différentes parties avant de commencer le développement. Le storyboard nous aide à avoir une approche cohérente tout au long du cours, il est le plan pour séquencer le contenu, appliquer un style cohérent, concevoir des activités pédagogiques significatives, donner des commentaires ou des instructions à l'apprenant, etc. Quand on travaille en équipe, une fois le storyboard approuvé, il peut être facilement distribué aux différents membres : graphistes, producteurs de médias, etc., afin qu'ils puissent faire leur part simultanément, et ainsi raccourcir le temps de développement global.
==Les éléments d'un storyboard==
Bien que chaque projet soit différent et ait un format qui s’adapte mieux aux besoins d’apprentissage, il existe des éléments communs à tout storyboard. 1.Titre. Nom du projet, titre du cours, date et toute autre information qui permet d’identifier le projet. 2.Référence. Il s'agit du nom/numéro de la page/écran dont le reste des informations fait référence. Chaque/page écran doit être clairement identifié pour vous permettre de repérer les contenus et les diapos de votre module. 3.Texte à l'écran. Le texte (complet) qui apparaît à l’écran et que les apprenants vont lire, y compris les instructions (“cliquez ici”, “voir plus”, etc.) 4.Audio. La narration associé à chaque slide/écran. 5.Instruction de navigation/Interactions. Tout ce que l’apprenant peut ou doit faire à l’écran, y compris les quiz et les réponses possibles. Il est important de s’assurer que les apprenants sachent comment passer d’une page à l’autre. 6.Eléments graphiques/media. Toutes images, animations, vidéos, y compris leur positionnement à l’écran. Ces éléments peuvent être décrit ou affiché ici sous forme de miniature.
===Avant de créer le storyboard===
Avant de commencer la production d'un storyboard il est nécessaire de répondre à plusieurs questions, qui permettent de définir les éléments suivants : *'''Analyse des besoins :'''  Quel est le public cible ? Quelles sont leurs compétences ? Quelles stratégies pédagogiques appliquer ?
*'''Organisation Des Ressources :''' De quelles ressources d’apprentissage dispose-t-on ? Quels fichiers sont disponibles ? Comment le cours sera organisé (modules, chapitres, ...) ?
*'''Définition des objectifs :''' Quel est l’objectif principal ? Il y a-t-il des objectifs secondaires ?
*'''Sélection de la technique d’apprentissage :''' Comment présenter le contenu ? Avec du storytelling ? An approche basé sur un scénario ? Une autre méthode ?
*'''Ordre du contenu :''' Quel est l’ordre du contenu ? Quels sujets doivent être présenté avant les autres ?
==Types de storyboard==
Il existe plusieurs formats de storyboard et leur utilisation dépend de ce que l’on veut accomplir. Nous allons voir trois types de storyboard pour trois contextes différents et comment les utiliser.
===Esquisse de cours===
Avant de créer le “vrai” storyboard il peut être utile de développer une esquisse du cours de bonne qualité afin de visualiser comment le contenu va se suivre, identifier où inclure des éléments interactifs et définir le layout général du cours.
On peut commencer avec des simples post-it:
#Commencez en créant un post-it pour chaque sujet principal et mettez-les en séquence selon l’ordre d’apparition
#Ensuite créez des post-it pour chaque sous-thème et mettez-les en dessous de chaque sujet principal.
#Enfin, créez des post-it pour l’introduction et la conclusion du cours. À ce moment vous pouvez décider si introduire des quiz, des simulations ou des autres interactions. 
Ce type de storyboard est à utiliser dans les toutes premières phases de développement, lorsqu’on organise le contenu du cours. Ce type de document est généralement “personnel” et rarement montré aux experts ou commanditaires. Il est utilisé pour arriver aux deux autres types de storyboard: visuel et écrit.
===Storyboard écrit===
Le storyboard “écrit” est le document qui plus se rapproche à la définition de storyboard. Il s’agit d’un document qui décrit le contenu de chaque page ou écran.
Ce type de storyboard peut être réalisé dans un programme d'édition de textes, comme Microsoft Word. Les éléments à inclure sont:
*'''Les objectifs d’apprentissage :''' à inclure au tout début du storyboard.
*'''Texte et audio :''' écrivez le contenu que l’apprenant peut lire écouter (texte, voix, dialogues des vidéos).
*'''Descriptions des éléments graphiques :''' décrivez quelles images, animations, illustrations seront présentés pendant le cours.
*'''Description des fonctionnalités :''' décrivez le fonctionnement des interactions et des scénarios branchés.
Ce type de storyboard est conseillé et adapté à tout type de projet. Il aide les experts à se focaliser sur le contenu plutôt que sur les éléments visuels. De plus, ce type de storyboard et plus facile et rapide à modifier.
===Storyboard visuel===
Ce type de storyboard inclut, autre que le contenu, le design du cours. Il s’agit d’un mélange entre un storyboard en papier et un “prototype” visuel. Il nécessite de plus de temps de travail puisqu’on travaille au même temps sur le contenu et sur le visuel. Il nécessite de plus de temps de travail puisqu’on travaille au même temps sur le contenu et sur le visuel.
Il peut être crée avec Microsoft PowerPoint ou directement dans l'outil auteur qui sera utilisé pour développer le cours. Les éléments à inclure sont les mêmes que pour le storyboard écrit, mais en plus ce type de storyboard comprend le visuel (ou des exemples du visuel) du cours.
Ce type de storyboard peut être recommandé lorsqu’on travail avec des experts qui connaissent déjà le processus de développement d’un cours e-learning, puisqu’ils vont focaliser leur attention sur le contenu plutôt que sur le visuel. Le storyboard visuel devient très utile quand utilisé après avoir finalisé le storyboard en papier. Téléchargez le template de storyboard visuel utilisé pour ce cours, en format PowerPoint, en cliquant sur le lien ci-dessous.
===Pour résumer===
Utilisez le type de storyboard qui mieux s’adapte à vos besoins et attentes :
*Esquisse de cours : L’esquisse de cours est très utile pour organiser le contenu du cours.
*Storyboard écrit : Le storyboard écrit est très utile pour se focaliser sur le contenu.
*Storyboard visuel : Le storyboard visuel est très utile pour visualiser le contenu
==Erreurs à éviter et astuces à retenir==
Il existe plusieurs types de storyboard et le format utilisé dépend du contexte. Quel que ce soit le choix, voici une liste d’erreurs à éviter et astuces à retenir pour développer des storyboards efficaces.
===Erreurs à éviter===
'''Inclure trop de contenu dans chaque écran.'''
Les apprenants peuvent prêter attention seulement à quelques éléments à la fois. Il est impératif de réduire la charge cognitive. Le cerveau humain traite de manière différente les informations textuelles et visuelles. Il est donc important de limiter l’utilisation de ces éléments dans le même écran.
Il est préférable de décomposer le contenu d’un module en plusieurs activités de micro-apprentissage qui sont donc plus digestes pour les apprenants ou d’étaler le contenu sur plusieurs écrans/pages.
Utilisez, quand approprié, des listes à puce ; des images, graphiques, icônes et sous-titres pour décomposer le texte. Ajoutez des ressources externes, téléchargeables, qui peuvent être consulté séparément.
'''Utiliser des images non pertinentes.'''
Les images utilisées doivent être liées au contenu du module. L’apprenant doit pouvoir faire des liens entre les images et le texte et assimiler les informations rapidement.
Si le texte à l’écran décrit le cycle de l’eau, vous pouvez inclure une image avec des qui illustre ce cycle de manière claire et compréhensible.
Il est également préférable d’intégrer les mots dans les images (par exemple en étiquetant les parties de l’image), au lieu d’avoir les images et le texte séparés sur l’écran avec, par exemple, des légendes.
'''Inclure longues sections narrées.'''
Utiliser une narration peut se révéler un moyen efficace pour améliorer un cours e-learning parce que l’engagement peut être boosté. Cependant, quand utilisé de manière erronée, il peut avoir l’effet contraire et réduire l’apprentissage. Une narration trop longue peut ennuyer les apprenants et les distraire.
Il est recommandé de couper les animations accompagnées de narrations en plusieurs parties, en laissant à l’apprenant le contrôle sur la progression de la présentation. De cette manière l’effet sur le transfert de connaissance devient important. La narration peut être également utilisé pour accompagner l’apprenant. L’audio, le texte et les images à l’écran doivent être liés mais l’audio ne doit pas correspondre exactement au texte à l’écran.
'''Toujours utiliser la même mise en page.'''
Lors de la création d’un storyboard l’aspect visuel du cours est également développé. L’objectif est d’être cohérent tout au long des écrans : utiliser la même police, la même palette de couleurs, etc. Au même temps la mise en page ne doit pas être identique pour chaque écran ! Il est recommandé de donner de l’unicité à chaque page, tout en gardant la cohésion visuelle.
Les outils de création vous permettent de construire un large éventail d’interactions : cartes récapitulatives, hotspot, drag & drop, images cliquables, questions à choix multiple, etc. Utilisez les différents types d’interactions et changez la mise en pages des écrans.
===Astuces à retenir===
'''Toujours utiliser la même mise en page.'''
D’abord, pensez aux informations que les apprenants doivent retenir après avoir suivi le cours et quelles sont les meilleures stratégies pour transmettre ces informations.
Ensuite, décidez quelles activités, évaluations et méthodes pédagogiques soutiennent l’objectif principal. Chaque écran doit donc se concentrer sur un seul objectif ou résultat souhaitée sans surcharger les capacités cognitives de l’apprenant.
'''Utilisez un template pour votre storyboard.'''
Les template vous font gagner du temps ! Il existe des templates gratuits en ligne mais vous pouvez créer le vôtre afin de le réutiliser pour vos projets.
Quoi que ce soit le type de storyboard de votre choix (écrit ou visuel) un template vous aide également à inclure le même type d’information pour chaque écran/page de votre cours. Vous n’allez pas oublier d’inclure le texte, les images, la narration ou tout autre élément qui doit être présent dans votre storyboard.
'''Utilisez l’espace blanc !'''
L’espace blanc, également appelé espace négatif ou vide, est l'espace qui apparaît entre les éléments d’une composition. L'espace blanc aide la visibilité de l’écran, améliore la lisibilité et guide l’œil du lecteur.
Cet espace vide attire l’attention sur les éléments importants à l’écran, il permet la hiérarchisation des informations et améliore la compréhension. 
'''Divisez avant de séquencer'''
Divisez le contenu de votre cours en sous-catégories et définissez quels éléments vont plus naturellement ensemble. Ensuite choisissez l’ordre dans lequel les informations doivent être présentées. Les apprenants doivent assimiler les informations de manière progressive : commencer avec des concepts simples et puis progresser vers des concepts plus complexes. La segmentation du contenu aide à prévenir la surcharge cognitive.

Version du 17 mars 2020 à 19:34

Cet article est en construction: un auteur est en train de le modifier.

En principe, le ou les auteurs en question devraient bientôt présenter une meilleure version.



Introduction

Le terme “storyboard” provient du monde du cinéma et de la télévision. Il désigne un document, le storyboard, utilisé en phase de “pré-production” (en format papier ou électronique) pour y inclure tous les éléments techniques (effets spéciaux, cadrages, mouvements de caméra,) et artistiques qui constituent le produit final. Les producteurs esquissent donc le film avec une série “d’images” et de descriptions qui les accompagnent.

Pour un e-learning, le storyboard est “le plan” du cours, un document qui contient non seulement le contenu mais également tous les autres éléments : le graphisme, les vidéos, les scripts de la narration, les questions d’un quiz, etc. Il permet au concepteur de visualiser les différentes scènes, textes, animations, images/illustrations/dessins, questions, etc. et aux experts et/ou commanditaires de commenter tous ces éléments avant de passer au développement.

Le but d’un storyboard est double : d’un côté permet au concepteur d’organiser le contenu et de l’autre lui permet de communiquer le “plan” du cours aux experts et aux commanditaires. Il permet également de réviser les différentes parties avant de commencer le développement. Le storyboard nous aide à avoir une approche cohérente tout au long du cours, il est le plan pour séquencer le contenu, appliquer un style cohérent, concevoir des activités pédagogiques significatives, donner des commentaires ou des instructions à l'apprenant, etc. Quand on travaille en équipe, une fois le storyboard approuvé, il peut être facilement distribué aux différents membres : graphistes, producteurs de médias, etc., afin qu'ils puissent faire leur part simultanément, et ainsi raccourcir le temps de développement global.

Les éléments d'un storyboard

Bien que chaque projet soit différent et ait un format qui s’adapte mieux aux besoins d’apprentissage, il existe des éléments communs à tout storyboard. 1.Titre. Nom du projet, titre du cours, date et toute autre information qui permet d’identifier le projet. 2.Référence. Il s'agit du nom/numéro de la page/écran dont le reste des informations fait référence. Chaque/page écran doit être clairement identifié pour vous permettre de repérer les contenus et les diapos de votre module. 3.Texte à l'écran. Le texte (complet) qui apparaît à l’écran et que les apprenants vont lire, y compris les instructions (“cliquez ici”, “voir plus”, etc.) 4.Audio. La narration associé à chaque slide/écran. 5.Instruction de navigation/Interactions. Tout ce que l’apprenant peut ou doit faire à l’écran, y compris les quiz et les réponses possibles. Il est important de s’assurer que les apprenants sachent comment passer d’une page à l’autre. 6.Eléments graphiques/media. Toutes images, animations, vidéos, y compris leur positionnement à l’écran. Ces éléments peuvent être décrit ou affiché ici sous forme de miniature.

Avant de créer le storyboard

Avant de commencer la production d'un storyboard il est nécessaire de répondre à plusieurs questions, qui permettent de définir les éléments suivants : *Analyse des besoins : Quel est le public cible ? Quelles sont leurs compétences ? Quelles stratégies pédagogiques appliquer ?

  • Organisation Des Ressources : De quelles ressources d’apprentissage dispose-t-on ? Quels fichiers sont disponibles ? Comment le cours sera organisé (modules, chapitres, ...) ?
  • Définition des objectifs : Quel est l’objectif principal ? Il y a-t-il des objectifs secondaires ?
  • Sélection de la technique d’apprentissage : Comment présenter le contenu ? Avec du storytelling ? An approche basé sur un scénario ? Une autre méthode ?
  • Ordre du contenu : Quel est l’ordre du contenu ? Quels sujets doivent être présenté avant les autres ?

Types de storyboard

Il existe plusieurs formats de storyboard et leur utilisation dépend de ce que l’on veut accomplir. Nous allons voir trois types de storyboard pour trois contextes différents et comment les utiliser.

Esquisse de cours

Avant de créer le “vrai” storyboard il peut être utile de développer une esquisse du cours de bonne qualité afin de visualiser comment le contenu va se suivre, identifier où inclure des éléments interactifs et définir le layout général du cours.

On peut commencer avec des simples post-it:

  1. Commencez en créant un post-it pour chaque sujet principal et mettez-les en séquence selon l’ordre d’apparition
  2. Ensuite créez des post-it pour chaque sous-thème et mettez-les en dessous de chaque sujet principal.
  3. Enfin, créez des post-it pour l’introduction et la conclusion du cours. À ce moment vous pouvez décider si introduire des quiz, des simulations ou des autres interactions.

Ce type de storyboard est à utiliser dans les toutes premières phases de développement, lorsqu’on organise le contenu du cours. Ce type de document est généralement “personnel” et rarement montré aux experts ou commanditaires. Il est utilisé pour arriver aux deux autres types de storyboard: visuel et écrit.

Storyboard écrit

Le storyboard “écrit” est le document qui plus se rapproche à la définition de storyboard. Il s’agit d’un document qui décrit le contenu de chaque page ou écran.

Ce type de storyboard peut être réalisé dans un programme d'édition de textes, comme Microsoft Word. Les éléments à inclure sont:

  • Les objectifs d’apprentissage : à inclure au tout début du storyboard.
  • Texte et audio : écrivez le contenu que l’apprenant peut lire écouter (texte, voix, dialogues des vidéos).
  • Descriptions des éléments graphiques : décrivez quelles images, animations, illustrations seront présentés pendant le cours.
  • Description des fonctionnalités : décrivez le fonctionnement des interactions et des scénarios branchés.

Ce type de storyboard est conseillé et adapté à tout type de projet. Il aide les experts à se focaliser sur le contenu plutôt que sur les éléments visuels. De plus, ce type de storyboard et plus facile et rapide à modifier.

Storyboard visuel

Ce type de storyboard inclut, autre que le contenu, le design du cours. Il s’agit d’un mélange entre un storyboard en papier et un “prototype” visuel. Il nécessite de plus de temps de travail puisqu’on travaille au même temps sur le contenu et sur le visuel. Il nécessite de plus de temps de travail puisqu’on travaille au même temps sur le contenu et sur le visuel.

Il peut être crée avec Microsoft PowerPoint ou directement dans l'outil auteur qui sera utilisé pour développer le cours. Les éléments à inclure sont les mêmes que pour le storyboard écrit, mais en plus ce type de storyboard comprend le visuel (ou des exemples du visuel) du cours.

Ce type de storyboard peut être recommandé lorsqu’on travail avec des experts qui connaissent déjà le processus de développement d’un cours e-learning, puisqu’ils vont focaliser leur attention sur le contenu plutôt que sur le visuel. Le storyboard visuel devient très utile quand utilisé après avoir finalisé le storyboard en papier. Téléchargez le template de storyboard visuel utilisé pour ce cours, en format PowerPoint, en cliquant sur le lien ci-dessous.


Pour résumer

Utilisez le type de storyboard qui mieux s’adapte à vos besoins et attentes :

  • Esquisse de cours : L’esquisse de cours est très utile pour organiser le contenu du cours.
  • Storyboard écrit : Le storyboard écrit est très utile pour se focaliser sur le contenu.
  • Storyboard visuel : Le storyboard visuel est très utile pour visualiser le contenu

Erreurs à éviter et astuces à retenir

Il existe plusieurs types de storyboard et le format utilisé dépend du contexte. Quel que ce soit le choix, voici une liste d’erreurs à éviter et astuces à retenir pour développer des storyboards efficaces.

Erreurs à éviter

Inclure trop de contenu dans chaque écran. Les apprenants peuvent prêter attention seulement à quelques éléments à la fois. Il est impératif de réduire la charge cognitive. Le cerveau humain traite de manière différente les informations textuelles et visuelles. Il est donc important de limiter l’utilisation de ces éléments dans le même écran.

Il est préférable de décomposer le contenu d’un module en plusieurs activités de micro-apprentissage qui sont donc plus digestes pour les apprenants ou d’étaler le contenu sur plusieurs écrans/pages.

Utilisez, quand approprié, des listes à puce ; des images, graphiques, icônes et sous-titres pour décomposer le texte. Ajoutez des ressources externes, téléchargeables, qui peuvent être consulté séparément.

Utiliser des images non pertinentes. Les images utilisées doivent être liées au contenu du module. L’apprenant doit pouvoir faire des liens entre les images et le texte et assimiler les informations rapidement.

Si le texte à l’écran décrit le cycle de l’eau, vous pouvez inclure une image avec des qui illustre ce cycle de manière claire et compréhensible.

Il est également préférable d’intégrer les mots dans les images (par exemple en étiquetant les parties de l’image), au lieu d’avoir les images et le texte séparés sur l’écran avec, par exemple, des légendes.

Inclure longues sections narrées. Utiliser une narration peut se révéler un moyen efficace pour améliorer un cours e-learning parce que l’engagement peut être boosté. Cependant, quand utilisé de manière erronée, il peut avoir l’effet contraire et réduire l’apprentissage. Une narration trop longue peut ennuyer les apprenants et les distraire.

Il est recommandé de couper les animations accompagnées de narrations en plusieurs parties, en laissant à l’apprenant le contrôle sur la progression de la présentation. De cette manière l’effet sur le transfert de connaissance devient important. La narration peut être également utilisé pour accompagner l’apprenant. L’audio, le texte et les images à l’écran doivent être liés mais l’audio ne doit pas correspondre exactement au texte à l’écran.

Toujours utiliser la même mise en page. Lors de la création d’un storyboard l’aspect visuel du cours est également développé. L’objectif est d’être cohérent tout au long des écrans : utiliser la même police, la même palette de couleurs, etc. Au même temps la mise en page ne doit pas être identique pour chaque écran ! Il est recommandé de donner de l’unicité à chaque page, tout en gardant la cohésion visuelle.

Les outils de création vous permettent de construire un large éventail d’interactions : cartes récapitulatives, hotspot, drag & drop, images cliquables, questions à choix multiple, etc. Utilisez les différents types d’interactions et changez la mise en pages des écrans.

Astuces à retenir

Toujours utiliser la même mise en page. D’abord, pensez aux informations que les apprenants doivent retenir après avoir suivi le cours et quelles sont les meilleures stratégies pour transmettre ces informations.

Ensuite, décidez quelles activités, évaluations et méthodes pédagogiques soutiennent l’objectif principal. Chaque écran doit donc se concentrer sur un seul objectif ou résultat souhaitée sans surcharger les capacités cognitives de l’apprenant.

Utilisez un template pour votre storyboard. Les template vous font gagner du temps ! Il existe des templates gratuits en ligne mais vous pouvez créer le vôtre afin de le réutiliser pour vos projets.

Quoi que ce soit le type de storyboard de votre choix (écrit ou visuel) un template vous aide également à inclure le même type d’information pour chaque écran/page de votre cours. Vous n’allez pas oublier d’inclure le texte, les images, la narration ou tout autre élément qui doit être présent dans votre storyboard.

Utilisez l’espace blanc ! L’espace blanc, également appelé espace négatif ou vide, est l'espace qui apparaît entre les éléments d’une composition. L'espace blanc aide la visibilité de l’écran, améliore la lisibilité et guide l’œil du lecteur.

Cet espace vide attire l’attention sur les éléments importants à l’écran, il permet la hiérarchisation des informations et améliore la compréhension.

Divisez avant de séquencer Divisez le contenu de votre cours en sous-catégories et définissez quels éléments vont plus naturellement ensemble. Ensuite choisissez l’ordre dans lequel les informations doivent être présentées. Les apprenants doivent assimiler les informations de manière progressive : commencer avec des concepts simples et puis progresser vers des concepts plus complexes. La segmentation du contenu aide à prévenir la surcharge cognitive.