« Immersion B-H-M » : différence entre les versions

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Il faut vraiment avoir envie de  mettre à ChemLab. La motivation "primitive", celle qui est actionnée par la curiosité, une "soif de  connaissance" doit "poser un lapin" à bien des gens devant ce didacticiel. En ce qui me concerne j'ai eu recours à une motivation secondaire : Je souhaitais m'observer au moment de mes interactions avec le logiciel d'apprentissage. Un étudiant en sciences, quant à lui, pourrait trouver an ressort pour utiliser ChemLab au moment de la préparation d'un examen. ChemLab pourrait aussi servir d'outil d'assimilation régulier de TP de chimie dans le cadre d'un enseignement des bases de la chimie…    Bref le didacticiel n'est pas attractif en soi. L'interface graphique, très dépouillée, n'a rien de convivial et ne donne guère l'envie de manipuler les appareils et ustensiles accessibles par la barre d'outil.


La pauvreté graphique et l'aridité des propos de ChemLab privent l'utilisateur d'une dimension émotive - je l'appellerai "paléomammalienne  et qui joue un rôle prépondérant dans le fonctionnement de la mémoire à long terme. Même si le néocortex  fixe la mémoire à long terme, la composante émotive est indispensable pour retrouver (problème d'adresse mnésique) l'information délivrée par le didacticiel au moment indispensable-- celui d'une épreuve, par exemple.
Parler de motivation revient toujours à mettre en lumière une conduite singulière, loin, très loin de considérations générales. Ainsi, dans notre cas : Pour quel motif vais-je ouvrir ChemLab ?… et : Qui suis-je pour ouvrir ChemLab ?
Hypothèse N°1 : Je m'appelle Amadeus Chem MOZART, j'ai 5 ans et, dans une décennie, je vais révolutionner le monde de la chimie par des découvertes et des inventions extraordinaires. Mon papa, professeur de chimie à l'École de Chimie de Mulhouse et au MIT, m'offre ChemLab pour faire de moi le génie qu'il a failli être… Mais ChemLab me barbe et mon papa ne sera pas le géniteur du futur Mozart de la chimie !
Hypothèse N°2 : Je m'appelle Quentin Arrhenius, étudiant en 1ère année de Sciences à l'Université de Genève et mon professeur de chimie utilise ChemLab comme trame de son cours. Les TP qui prolongent et illustrent ce cours, utilisent les fiches techniques de ChemLab. Au lieu d'acheter un manuel j'ai fait l'acquisition du didacticiel en question et je m'en sers pour acquérir les compétences visées par ce cursus.
L'hypothèse N°2 est clairement la plus probable et certainement, sauf exception exceptionnelle ! la seule possible. Le motif de Quentin Arrhenius est simple et clair : Il utilise ChemLab pour atteindre les objectifs fixés par son professeur, autrement dit pour réussir ses examens. Conséquence et en réponse à mes deux questions : Pour ouvrir ChemLab je suis un étudiant en chimie, très concerné par la réussite de mes études, à moins que je ne prépare un Master FOAD à l'Université de Besançon, et que !…
Ce type de motivation secondaire est présent dans de très nombreuses situations d'apprentissages scolaires. Dans ce sens ChemLab est un support d'enseignement très classique et sans originalité pédagogique. Le didacticiel compte sur la démarche volontariste de l'étudiant et semble s'abstenir de toute recherche spéciale pour susciter un supplément de motivation. Les auteurs de ChemLab se campent en adultes qui s'adressent à des adultes, les détours pédagogiques, présents dans des interfaces pour enfants, sont volontairement mis de côté pour faire émerger les compétences pures à maîtriser par l'étudiant en fin de cursus. ChemLab prépare parfaitement à une évaluation sommative classique et scolaire. L'avantage va directement à celui qui veut réussir l'école, mais qui le veut absolument, pour ne pas rencontrer la démotivation en maniant ChemLab.
ChemLab ne se soucie pas de la motivation : Pour les auteurs de ce didacticiel elle relève du prérequis.

Version du 19 novembre 2006 à 20:08