« Handicap mental: fonctionnement cognitif » : différence entre les versions

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Handicap mental, mais aussi déficience mentale, débilité mentale, arriération mentale, retard mental ou déficience intellectuelle. Ces dénominations ne sont sont pas le fruit d'un manque d'accord conventionnel, ces différentes dénominations font référence à des approches théoriques différentes.
Handicap mental, mais aussi déficience mentale, débilité mentale, arriération mentale, retard mental ou déficience intellectuelle. Ces dénominations ne sont sont pas le fruit d'un manque d'accord conventionnel, ces différentes dénominations font référence à des approches théoriques différentes.
Par déficience on entend une absence de dispositions, d'habilitées ou de croyances. Si on parle de retard on pense à un déficit fonctionnel, à un ralentissement. Dans les deux cas il y a une comparaison par rapport une norme, un individu type qui est "normal", en termes psychométriques, d'inadaptation ou inadéquation sociale ou en terme d'un déficit fonctionnel entre l'individu et son environnement.
Par déficience on entend une absence de dispositions, d'habilitées ou de croyances. Si on parle de retard on pense à un déficit fonctionnel, à un ralentissement du développement. Dans les deux cas il y a une comparaison par rapport à une norme, un individu type qui est "normal", en termes psychométriques, d'inadaptation ou inadéquation sociale ou en terme d'un déficit fonctionnel entre l'individu et son environnement.
Dans le regard sur l'handicap mental, on peut deux positions: causaliste ou comportementaliste. La première centrée sur les causes et liée à l'étiologie, implique un diagnostique des déficits et prend le risque d'un attitude positiviste, la deuxième se centre sur les conséquences de l'handicap, et rique la généralisation de comportements à partir de quelques observations. Entre les deux on trouve une tendance intéractioniste qui prendra en compte que "tout individu est le résultat d'une interaction entre un héritage biologique spécifique et l'environnement dans lequel il évolue" (Lambert 1981, p.14)). Certains auteurs proposent de remplacer l'évaluation statique de l'intelligence à un moment donné de leur évolution par l'analyse de leur potentiel d'apprentissage (Büchel, 1995), en référence à la zone proximale de développement (écart entre la performance spontanée du sujet et celle qu'il peut atteindre avec l'aide (Vygotsky, 1978).
Dans le regard sur l'handicap mental, on peut deux positions: causaliste ou comportementaliste. La première centrée sur les causes et liée à l'étiologie, implique un diagnostique des déficits et prend le risque d'un attitude positiviste, la deuxième se centre sur les conséquences de l'handicap, et rique la généralisation de comportements à partir de quelques observations. Entre les deux on trouve une tendance intéractioniste qui prendra en compte que "tout individu est le résultat d'une interaction entre un héritage biologique spécifique et l'environnement dans lequel il évolue" (Lambert 1981, p.14)). Certains auteurs proposent de remplacer l'évaluation statique de l'intelligence à un moment donné de leur évolution par l'analyse de leur potentiel d'apprentissage (Büchel, 1995), en référence à la zone proximale de développement (écart entre la performance spontanée du sujet et celle qu'il peut atteindre avec l'aide)(Vygotsky, 1978).
Une approche multidisciplinaire (évaluation des causes et analyse des conséquences) permet " de situer la personne mentalement handicapée dans un système complexe, où les causes ne sont pas réduites à des facteurs uniquement organiques, mais au contraire interagissent avec des facteurs sociaux, affectifs et cognitifs, pouvant conduire à des différences interindividuelles importantes pour des causes biologiques identiques" (M.J. Chapelle 1997).
 
 
D'un point de vue cognitif, la déficience intéllectuelle s'exprime par un double constat, celui d'une différence (moindre efficience à même age chronologique) et celui du rétard (assimilation à l'efficience de l'enfant normal plus jeune





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Handicap mental, mais aussi déficience mentale, débilité mentale, arriération mentale, retard mental ou déficience intellectuelle. Ces dénominations ne sont sont pas le fruit d'un manque d'accord conventionnel, ces différentes dénominations font référence à des approches théoriques différentes. Par déficience on entend une absence de dispositions, d'habilitées ou de croyances. Si on parle de retard on pense à un déficit fonctionnel, à un ralentissement du développement. Dans les deux cas il y a une comparaison par rapport à une norme, un individu type qui est "normal", en termes psychométriques, d'inadaptation ou inadéquation sociale ou en terme d'un déficit fonctionnel entre l'individu et son environnement. Dans le regard sur l'handicap mental, on peut deux positions: causaliste ou comportementaliste. La première centrée sur les causes et liée à l'étiologie, implique un diagnostique des déficits et prend le risque d'un attitude positiviste, la deuxième se centre sur les conséquences de l'handicap, et rique la généralisation de comportements à partir de quelques observations. Entre les deux on trouve une tendance intéractioniste qui prendra en compte que "tout individu est le résultat d'une interaction entre un héritage biologique spécifique et l'environnement dans lequel il évolue" (Lambert 1981, p.14)). Certains auteurs proposent de remplacer l'évaluation statique de l'intelligence à un moment donné de leur évolution par l'analyse de leur potentiel d'apprentissage (Büchel, 1995), en référence à la zone proximale de développement (écart entre la performance spontanée du sujet et celle qu'il peut atteindre avec l'aide)(Vygotsky, 1978). Une approche multidisciplinaire (évaluation des causes et analyse des conséquences) permet " de situer la personne mentalement handicapée dans un système complexe, où les causes ne sont pas réduites à des facteurs uniquement organiques, mais au contraire interagissent avec des facteurs sociaux, affectifs et cognitifs, pouvant conduire à des différences interindividuelles importantes pour des causes biologiques identiques" (M.J. Chapelle 1997).


D'un point de vue cognitif, la déficience intéllectuelle s'exprime par un double constat, celui d'une différence (moindre efficience à même age chronologique) et celui du rétard (assimilation à l'efficience de l'enfant normal plus jeune


Bibliographie

  • Büchel, F. (1995). L'éducation cognitive: le développement de la capacité d'apprentissage et son évaluation. Neuchâtel; Paris: Delachaux et Niestlé.
  • F.P. Büchel, J-L Paour (2005). Déficience intellectuelle: déficits et remédiation cognitive. Enfance Vol 57,2005/3, p. 227 à 240.
  • Marc J. Chapelle (1997). Handicap mental et lecture de mots. Ed. SZH.
  • Lambert, J-L. (1981) Enseignement spécial et handicap mental. Bruxelles: P. Mardaga.
  • Vygotsky, L.S. (1978; orig. 1933). Mind in society: The developpment of higher psychological processes. Cambridge: harvard University Press.