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Hello cher groupe...

Cet espace est mis à notre disposition pour nous permettre de "poster" nos idées, nos réclamations, nos listes de courses etc. En bref, tout ce qui est susceptible de faire avancer notre projet.

On peut, par exemple, y lancer des questions/suggestions parallèles (à notre page de projet principale) et chacun d'entre nous s'empressera de venir enrichir ces dernières tout au long du projet. En finalité, cet espace doit être vu soit comme un gros bloc-note ou encore un forum.

Citation de la semaine

"Nous sommes de simples ignorants dont l'ignorance comporte des lacunes"
Maurice Roche 

Nos mots doux

Veuillez svp indiquer votre nom (3 petites vagues) ainsi que la date (5 petites vagues)à la fin de vos messages, merci. N'oubliez pas d'utiliser le "signet" écrire au groupe pour nous indiquer qu'une information importante vient d'être postée.

Pour finir, je propose (comme on l'a fait jusqu'à maintenant) que nous postions notre message en haut de la liste (de sorte à ce qu'il soit vu le premier) dans la rubrique "Dernier message posté". Miguel 21 avr 2006 à 00:40 (MEST)

Dernier message posté

Message de clôture (Miguel)

Voili voilà les amis, je me dois de vous annoncer (au cas ou vous ne l'auriez point remarqué) que notre travail en commun est terminé. Je vous remercie toutes... allez et même J.C. ;.) pour cette chaleureuse collaboration. Cela n'a pas toujours été facile, etc, je vais bientôt mourir, j'ai été heureux de vous connaître et tout ce qui s'en suit. En bref, c'était sympa... malgré tout.

Bisous bisous mes lapinous Miguel 23 jun 2006 à 22:13 (MEST)

Messages

La LAVI (Chantal)

miguel peux-tu mettre dans l'île aux trésors ce qui suit le premier texte "l'intégral", et dans l'article le deuxième raccourci... merci beaucoup.

La loi sur l’aide aux victimes d’infraction

Cette loi fédérale du 4 octobre 1991, entrée en vigueur le 1ier janvier 1993, a pour but de fournir une aide efficace aux victimes d’infractions ou d’une atteinte directe à son intégrité corporelle, sexuelle ou psychique et à renforcer leurs droits. L’aide fournie comprend des conseils, la protection de la victime, la défense de ses droits dans la procédure pénale et l’indemnisation et la réparation morale. Parmi les atteintes retenues par la loi nous pouvons retenir pour notre sujet d’analyse les violences domestiques, lésions corporelles, viol, contrainte sexuelle, séquestration. Les centres de consultation « Lavi » sont présents dans chaque canton ils sont des lieux d’écoute et d’accompagnement dans les démarches utiles. La police est tenue d’informer les victimes de l’existence de ces centres et de leur transmettre les coordonnées de celle-ci (sur la base de son accord). L’aide immédiate et les prestations fournies directement par les centres sont gratuites. Lorsque la situation personnelle de la personne qui consulte le justifie, les centres de consultation prennent en charge d’autres frais (comme par exemple les frais médicaux, les frais d’avocat ou les frais de procédure). S’il est difficile de faire parler les statistiques, ici nous nous basons sur l’année 2004, ils donne toute de même une idée intéressante sur la question qui nous occupe, à savoir la violence féminine et masculine : une nette prédominance des femmes dans la consultation (75%), avec des auteurs présumés de sexe masculin (83.5), et l’existence d’une relation familiale, victime – agresseur (52,9%). Le législateur prend en compte la situation des victimes, il estime qu’elles doivent être soutenues dans la procédure pénale, et également qu’elle a droit à une indemnisation ou à une réparation morale. Le montant étant déterminé en fonction des revenus de la victime. On peut constater également la reconnaissance par la société du statut de victime, puisque les demandes « 196 pour l’indemnisation » et « 728 pour la réparation morale » ont été traitées positivement. La formation du personnel des centres Lavi : la loi mentionne des aides financières à la formation. Une formation spécifique « Lavi » a été instaurée et des formations complémentaires complètent la spécialisation de ces professionnels. Violence domestique : une protection particulière Le 14 juin 2000, la Conseillère Ruth-Gaby Vermot-Mangold dépose une initiative parlementaire visant à assurer la protection des victimes de violences domestiques par l’expulsion immédiate du domicile des personnes violentes, lesquelles ne peuvent plus réintégrer leur logement pendant une période déterminée. Si celle-ci est encore en discussion, elle a déjà reçu l’aval du Conseil fédéral qui propose, en novembre 2005, un nouvel article 28b dans le code civil visant à protéger la victime de violence ou de harcèlement en lui donnant le droit de requérir le juge d’instruction d’interdire à l’auteur de l’atteinte de l’approcher, de fréquenter certains lieux ou de prendre contact avec elle. Ce nouvel article 28b prévoit également l’institution par les cantons de centres d’informations et de consultation dans le but d’agir préventivement pour éviter la violence domestique et sa récidive.

Violence entre conjoint ou partenaire : poursuivie d’office depuis le 1 avril 2004 Le Conseil Fédéral modifie le Code pénal en ce sens que les actes de violence domestique seront poursuivis d’office et non plus sur plainte. Le communiqué de presse est intéressant et nous donne un aperçu des changements sociaux intervenus : « il n’est plus question de tolérer la violence physique ou sexuelle exercée contre un conjoint ou un partenaire – dans un couple hétérosexuel ou homosexuel – sous prétexte qu’elle ne serait que de peu de gravité ou qu’elle relèverait de la sphère privée ». Les actes seront poursuivis sans plainte pénale préalable de la victime. La contrainte sexuelle et le viol commis au sein du couple sont élevés au rang de délits poursuivis d’office.

Evolution des lois et violence conjugale. Votée en 1991, la LAVI démontre que «  victime de violence » constitue maintenant une déviance secondaire. Les plaignants sont identifiés, l’état institutionnalise leur prise en charge, les centres Lavi sont créés et les consultations augmentent au fil des années. Les statistiques issues des centres Lavi ont permis d’apporter des précisions chiffrées à cette forme de violence. Le taux de victimes de sexe féminins est important (75%), le sexe masculin de l’auteur présumé révèle un pourcentage très élevé (83.5%) et pour 52.9% des consultants une relation familiale victime - agresseur existe.

Néanmoins la violence conjugale se fait discrète, le terme de violence domestique n’apparaît qu’avec le dépôt en 2002 de l’initiative parlementaire de Vermot-Mangold. En juin 2001 le Conseil Fédéral met en consultation le « projet élaboré par la Commission des affaires juridiques du Conseil national » et la notion de violence domestique fait partie des préoccupations reconnues officiellement.

Nous pouvons relever que les documents officiels font référence à la notion de victime n’est pas sexué, le mot « femme » n’y est pas accolé. Les termes utilisés « violence physique ou sexuelle exercée contre un conjoint ou un partenaire (…) dans un couple hétérosexuel ou homosexuel », « ordonner à une personne violente de quitter le domicile conjugal », « prévenir la récidive des agresseurs ». Dans les documents que j’ai parcouru sur le site de l’office fédéral de la justice sous la mention « aide aux victimes », je n’ai trouvé qu’une seule fois la mention spécifique « femme » : «  la violence domestique est aujourd’hui quotidienne dans notre société. Les femmes en sont souvent les victimes ». Dans tous les autres documents la violence domestique paraît neutre. Si le mot victime est féminin, les textes l’utilisent comme un élément générique. On peut en partie le comprendre par le fait que la Lavi ne reçoit pas que des victimes de violences conjugales, mais également des victimes d’accidents de la route, d’attentats, d’enlèvement, de prise d’otage ou de brigandage.


Essai de définition de la problématique (Chantal)

La problématique :

Nous sommes partis d’un phénomène qui semble nouveau : « les hommes battus ». La presse en fait mention, un livre vient d’être publié en Suisse, nombreux sont les articles qui s’y réfèrent, et des groupes de pressions se sont constitués autour de « la souffrance masculine ». Nous souhaitons comprendre quand cette problématique « hommes battus » est apparue, par quels groupes sociaux elle est relayée puis médiatisée ?

Pour cela nous nous référerons au concept de violence et plus particulièrement à la catégorie « violence conjugale ». Nous chercherons à savoir comment est apparu le vocable « violence conjugale », par qui il a été conceptualisé, et comment il s’est développé. A partir de là nous tenterons de situer les notions de « femmes battues», puis « hommes battus » pour déterminer quand et comment cette notion apparaît puis se développe.

Nous travaillerons à partir coupure de presse, revue s, texte de lois, de statistique, thématique de témoignages de professionnels et de victimes. L’analyse textuelle des sources se fera autour du processus de construction de la violence conjugale, à partir des thèmes d’analyse suivants : critères de définition de la violence conjugale, logique de l’évolution du concept violence conjugale – apparition du thème hommes battus – maltraités – , statistiques femmes battues, hommes battus –, création d’association relais de la problématique, lieux de prise en charge – politique sociale -. Cornut piller Cornut piller 21 mai 2006 à 15:46 (MEST)


article on line, amnesty section suisse. En route contre la violence domestique. Tournée de la section suisse d’Amnesty International. Article tiré online : Section Suisse : Campagne : Halte à la violence contre les femmes.

Le projet : la violation des droits humains perpétrées jour après jour dans le monde entier et aussi dans notre pays seront thématisées pour briser le tabou qui entoure la violence dans le couple. La tournée d’Amnesty a pour but d’améliorer les interventions de l’Etat contre la violence domestique, surtout à l’échelle cantonale et communale et de sensibiliser le grand public, en particulier les jeunes et les hommes, notamment dans les régions rurales. Les revendications d’Amnesty International en matière de violence domestique repose sur l’obligation de l’Etat d’agir contre cette forme de violation des droits humains.

Pourquoi une campagne de droits humains contre la violence domestique ? Pour comprendre que la violence domestique est une violation d’un droit humain, considérer que l’empêcher ne relève pas de la sphère privée des couples et des familles concernées, et ne pas l’assimiler à un « problème de femmes », mais à une mission publique, qui touche tout le monde. Car aujourd’hui si la visibilité du débat public sur la violence domestique s’est améliorée, les menaces, coups, contraintes, viols et meurtres auxquels les femmes sont souvent exposées dans leurs quatre murs constituent un sujet rarement perçu comme relevant des droits humains. Pourtant il s’agit bien de droit à l’intégrité physique et psychique : droit à la liberté et à la sécurité, droit à la santé, droit à l’absence de torture ou d’autres traitements dégradants et même souvent le plus, droit à la vie.

Cornut piller 17 mai 2006 à 11:22 (MEST) Cornut piller et encore un... article de journal intéressant pour nous, "contre l'émancipation des femmes, les hommes ont inventé "la crise de la masculinité", voici un résumé.

Exemple : Courrier du 18 mai 2005

Titre : contre l’émancipation des femmes, des hommes ont inventé « la crise de la masculinité ».

1ier congrès international de la condition masculine a eu lieu à Genève le mars 2003. (en 2005 a eu lieu à Montréal). Ces colloques font partie d’un mouvement plus large qui met en avant « la crise de la masculinité » en réaction à l’émancipation « trop » radicale des femmes. Si ce courant est minoritaire au sein de la gent masculine, il participe d’une tendance qui remet en question l’avancée des droits des femmes. Ces propos sont tenus par Virginie Poyetton journaliste au courrier de Genève. les débats sous-jacents : les masculinistes (nom que se sont donnés les défenseurs de la condition masculine) pensent que le féminisme les a forcés à changer et depuis ils se sentent dépossédés de leurs identités et de leurs droits. Ils souffrent d’injustices : discrimination positive au travail faveur des femmes, préjugés favorables aux mères en cas de divorce, fausses allégations de violence ou d’inceste, pensions alimentaires disproportionnées, hausse du décrochage scolaire chez les garçons, augmentation de la prescription d’antidépresseurs. Anne-Marie Devreux, sociologue française chargée de recherche au CNRS répond : c’est un discours de dominants. Les arguments utilisés sont majoritairement reliés à l’émotionnel et à l’identitaire. Cette crise trouve ses racines dans les années 1970 et les avancées acquises par les femmes : participation au marché du travail et contraception. Les réactions positives de quelques hommes à ces changements furent arbitrairement extrapolés à l’ensemble de la société. Selon la sociologue Pascale Molinier ce n’est que dans les années 1990 que le discours optimiste sur les nouveaux hommes et la constitution d’une société nouvelle égalitaire laissa la place à un discours alarmiste sur « le malaise des hommes ». Malaise qui s’expliquerait par la remise en question de certaines pratiques et cadres traditionnels. Or, les inégalités touchent presque toujours des femmes : chômage, précarité, bas-salaire, sans oublier la violence. En résumé : Pour Anne-Marie Devreux, un état de crise surgit à chaque fois qu’une domination est remise en question. Cette angoisse serait liée au sentiment de la perte des privilèges et du monopole des hommes. Cette crise de la masculinité est une version soft de ce qui est en train de se mener plus particulièrement en France et au Canada : une lutte ouverte des hommes contre les femmes et contre les féministes. Ex. la mixité à l’école remise en question… Souffrance féminine : Rien n’est jamais gagné en matière de droit des femmes et un regard mondial démontre assez facilement que dans certaines parties du monde a lieu une régression de leur droit, ex. en Algérie, et en Afghanistan. Souffrance au masculin : Selon Pascale Molinier, les formes masculines de décompensation sont spectaculaires, rixes, sabotages, surendettement, violences domestiques, suicides. La souffrance des hommes fait recettes, « le stress des cadres » fait couler plus d’encre que celui des caissières. Cornut piller 17 mai 2006 à 11:00 (MEST) Cornut piller A propos de la revue de littérature, j'ai essayé de mettre de l'ordre dans ma confusion. Peux-être que cela vous est utile. Mots –clés de la revue de littérature

Questionnés par le concept hommes battus – référence à femmes battues pour situer le premier concept.

Sophie Torrent : Violence faite aux hommes. Pour hommes difficiles d’accepter car contraire aux stéréotypes, impensable social. La violence faite aux hommes les invalide dans leur identité, située dans leur appartenance à la catégorie homme. Torrent recherche les stratégies élaborées par les hommes battus pour faire face à ces situations.


Yvon Dallaire : Violence faite aux hommes dans l’humanité. Mais regard attiré que par violence des hommes contre aux hommes, enfants et femmes (guerres, meurtres, viols, violence conjug…. Etc… Mais silence sur la violence des femmes envers autres femmes, enfants ou hommes. Le concept violence conjugale s’inscrit dans un paradigme teinté de sexisme et de discrimination. Propose de passer de victime - agresseur à victime – victime co-créateur de l’escalade de violence.


Bretonnière-Fraysse et al. (2001) : Violence conjugale a toujours existé : femmes victimes, hommes agresseurs. Mais, violence demeure encore cachée, honteuse, secrète… Adosse son propos sur le fait que violence faites aux femmes a traversé les époques.


Gillioz, De Puy et Ducret quant à eux (2000) : Large enquête en suisse romande sur violences faites aux femmes. Pour elles violence faites aux femmes une évidence. Rappellent le mythe des années 1960, la famille n’est pas violente, mais bienveillante. Les théories féministes des années 1970, viennent questionner différemment la famille. Violence faite aux femmes doit être étudiée spécifiquement. La sociologie de la famille étudie la violence familiale sous l’angle de la société, des institutions, la famille comme un système consensuel qui règle pouvoir et domination .

Les travaux de Strauss, Gelles et Steinmetz ont été a l’origine des propos que les femmes sont aussi violentes que les hommes. La façon dont ils ont questionné les catégories de violence a abouti à un matériel large d’actes de violence non contextualisés. Le concept hommes battus est apparu comme une des conséquences de la répertorisation des actes violence non contextualisés. Ce qui a été contesté fortement par les auteurs même de la recherche. Et la notion d’hommes battus s’est dégonflée d’elle-même. Perrone Nanini : violence n’est pas un phénomène individuel, mais la manifestation d’un phénomène interactionnel. Dit autrement, un mode particulier de communication. Chez eux, ni victime – agresseur, ni homme – femme, mais l’idée que chacun doit devenir et se penser responsable de ses propres comportements.

Cornut piller 17 mai 2006 à 10:16 (MEST) Cornut piller cher groupe, voilà encore une série de concept. Cornut piller Cornut piller 16 mai 2006 à 17:10 (MEST) CONCEPT GENRE : c'est une catégorie d'analyse qui permet de décrire le masculin et le féminin comme constructions sociales. Employé au singulier, il désigne l'organisation sociale des rapports entre hommes et femmes, rapport social lui-même considéré comme une institution.à Tiré de : Dictionnaire de Sociologie, 1999 Le Robert. Seuil.

DOMINATION : Fait, pour un groupe social, d'exercer une influence déterminante sur une catégorie sociale, une classe, un genre, une nation.

POUVOIR ET DOMINATION: Le fait de la domination entendue comme au sens large comme le fait, pour une classe sociale, une institution, un Etat, d'exercer son emprise sur un ensemble social, constitue un problème central pour la sociologie. Marx et Weber ont ouvert la voie à deux approches divergentes de la domination: Pour Marx, c'est l'étude du mode de production et de sa caractéristique essentielle, le mode de propriété, qui permet l'analyse de la domination et de ses différentes formes. Weber associe le fait de la domination et la question de la légitimation. Tout rapport de domination suppose, en effet, en dehors du rapport de pure violence, un système de justification visant à obtenir un minimum de "volonté d'obéir" de la part des assujettis. La contribution de Bourdieu au concept de domination, porte particulièrement sur les conditions de reproduction de la domination et sur la place de la culture dans cette reproduction. Tiré de Dictionnaire de Sociologie, 1999, Le Robert, Seuil.

FEMINISME : Courant d'idées et de luttes concernant les droits des femmes, le féminisme devient dans certaines périodes historiques, un mouvement social et politique pour l'émancipation des femmes. Il désigne aussi un corpus théorique. Les études féministes : Le féminisme comme mouvement et comme théorie a inspiré le développement des recherches dans de nombreux champs scientifiques. En sociologie, tous les domaines sont revisités par la problématique des rapports sociaux de sexe et son paradigme de transversalité entre les champs sociaux : si les femmes constituent un groupe social sexué, elles ne constituent pas pour autant un groupe réel, isolable dans l'espace social. En ce sens, elles différent des classes sociales ou des minorités. On est alors conduit à interroger la séparation entre espace privé et espace public, entre travail professionnel et travail domestique, entre démocratie formelle et exercice de la citoyenneté, etc... Tiré du Dictionnaire de Sociologie, 1999, Le Robert, Seuil

Mise en marche de l'article (Miguel)

Hello tlm...

Alors voilà, comme convenu, la page "article" est disponible et active, j'y ai inséré la revue de littérature... J.C. quand tu veux ;-) Sinon je suis dans l'attente de la validation de la prof pour nos personnes-ressources... A mercredi (rdv comme d'hab.) Miguel 10 mai 2006 à 18:14 (MEST)


Proposition de documents (Chantal)

bonjour l'équipe, miguel j'ai voulu modifier le résumé... mais le résultat n'est pas concluant, et je ne sais pas faire mieux. il faudrait rajouter une phrase : "les auteures décrivent leur démarche, la méthodologie utilisée et une partie des résultats quantitatifs et qualitatifs. Cornut piller 1 mai 2006 à 09:03 (MEST)

d'autres part, au niveau de notre méthodologie, on pourrait dire que nous allons étudier notre question entre autres à travers les documents suivants : les 3 messages du conseil fédéral présidant concernant les 3 modifications de la LAVI; les revues de "thérapie de famille", de l'année 1989 à aujourd'hui, en recherchant les articles qui traitent de notre sujet, afin de situer l'évolution des discours. Cornut piller 1 mai 2006 à 09:03 (MEST) Je propose encore une lecture dont je vous ferai le résumé : "Le genre comme catégorie d'analyse", sous la direction de Fougeryrollas-Schwebel D., Planté C., Riot-Sarcey M., Zaidman C. publié chez l'Harmattan, 2003. Cornut piller 1 mai 2006 à 09:03 (MEST)


Nouvelle modification du plan de recherche (Miguel)

Hello cher groupe...

Vl'à les news... Comme discuté, j'ai modifié notre plan. En espérant que cela reflète bien notre vision commune, je vous demanderai d'y jeter un coup d'oeil. De plus, j'ai regroupé nos résumés et du coup j'ai trouvé intéressant d'y ajouter quelques commentaires (je les ai tiré de vos résumés), de sorte à les rendre plus accessibles et utilisables. Idem, à vous de voir si ça reprend bien l'idée du texte.

Sinon, comme convenu, je rajouté une page ou l'on déposera tous les documents nécessaires à l'avancement du travail.

Pour finir, je vous propose de mettre un titre ainsi que votre nom aux messages que nous postons. Ainsi, il sera plus simple de naviger à travers ces derniers. @+ Miguel 27 avr 2006 à 12:44 (MEST)

Statistiques LAVI en cours (Chantal)

Chers collègues,

Les statistiques LAVI sont en cours de recherches, certains cantons les publient sur internet, pour d'autres, il faut aller à la pêche. l'office fédéral de la statistique n'a effectivement pas toutes les statistiques. De plus souvent celles-ci comprennent le nombre de consultations, donc constater une évolution est possible, mais il n'y a pas toujours la distinction hommes femmes. je mettrais en ligne dès que j'aurai les documents.

pour la suite, je vous propose de définir la violence au niveau du sens commun : chacun de nous peut-il apporter sa définition ? ou éventuellement celles qu’il aurait récolté autour de la machine à café comme le disait Schurmans. Qu'en pensez-vous ?


Pour aller plus loin j’aimerai vous soumettre une partie du texte issu de l’article de De Puy, Gillioz et Ducret, car il me semble que cela nous permettrait d’aller plus loin dans la construction de notre objet de recherche. Résumé de Chantal à lire

Je cite : « Construction de l’objet scientifique et cadre théorique. Nous nous sommes gardées d’une approche épistémologique naïve qui assimilerait l’objet sociologique au problème social de la violence tel qu’il est porté à l’attention des chercheurs et chercheuses (voir à ce sujet Bourdieu, 1990). Ce dernier constitue un objet préconstruit qu’il s’agit de dépasser pour l’élaborer scientifiquement. En effet, l’objet visé par la sociologie n’est pas la violence, qui en tant que fait n’a pas de pertinence sociologique. Elle n’en acquiert qu’en référence à un contexte social qui lui donne sens. Ainsi on ne saurait traiter de la même manière la violence du dominant et du dominé, sous peine d’amalgamer des phénomènes sociologiquement différents. L’objet sociologique pertinent est donc la relation sociale sous-jacente à la violence, à savoir les rapports de domination entre femmes et hommes au sein des couples ». je partage ce point de vue Miguel

Pour votre réflexion je cite également le paragraphe suivant qui fait référence à d’autres courants auxquels vous faisiez allusion, en particulier, toi Miguel.

« Nous nous distançons de certains courants positivistes, présents dans la sociologie américaine, qui étudient toutes les formes de violence familiale, quel qu’en soit l’auteur-e ou la victime – violence des hommes envers leurs femmes, des femmes envers leurs enfants, des enfants envers leurs parents ou des parents envers leurs enfants, sans prendre en compte la problématique du genre. Le fait violent et son dénombrement sont ainsi privilégiés au détriment d’un modèle théorique donnant sens aux faits observés. Ce type d’approche a pu conduire à des biais d’interprétation. Considérant comme équivalents un acte violent ayant pour finalité le contrôle d’autrui et un acte d’autodéfense, certaines études en sont arrivées à établir des taux de violence féminine et masculine semblables. La je partage moins du coup. Mes sources (bon elles ne semblent pas trop ojectives) mais tout de même indiquent au contraire que ce serait la recherche (plutôt sa méthodologie ainsi que sa philosiphie) que tu utilise comme référence, qui ne saurait pas très fiable. (méthodo: coups téléphoniques, public pris en compte: uniquement que des femmes). Donc pour être clair, je trouve que c'est bien de prendre en compte différents aspects de la violence conjugale. Toutefois, il ne faut pas se mélanger les pinceaux et savoir si l'on parle de ressentis, de vécus de violence ou de définition et de qui? etc. Miguel

De Puy J., Gillioz L., Ducret V. (2002). Intimités piégées. La violence conjugale en Suisse. Nouvelles Questions Féministes – Vol. 21, No 1/2002

Je vais préparer l'un ou l'autre définition de concepts et vous les soumettre.

donnez-moi un retour. à bientôt Cornut piller 20 avr 2006 à 11:35 (MEST)

Approuvation proposition de structure de travail de Jean-Christophe. II (Céline)

Salut!

J' approuve aussi la proposition de structure de travail de Jean-Christophe ! J'ai ajouté quelques sites web à la bibliographie. Le site d'arte concerne la soirée thema dont je vous avais parlé, contenant des statistiques, les références du documentaire, le forum, etc. Jetez un coup d'eil à la rubrique "histoire" du site de VIRES, il y est expliqué les " Eléments théoriques de base et changements de l'identité de Vires. Depuis sa fondation, Vires s'est défini de 3 manières différentes: 1. Organisme pour les hommes ayant recours à la violence dans leur couple et dans leur famille. 2. Organisme pour les personnes ayant recours à la violence dans leur couple et dans leur famille. 3. Organisme de traitement et de prévention de la violence exercée dans le couple et dans la famille.

Cela est pertinent par rapport à notre problématique de "concept en mouvement de la la violence conjugale", non?

Celine


Approuvation proposition de structure de travail de Jean-Christophe. I (Miguel)

Hello J.C. et les filles...

alors pour répondre au premier, je trouve que ces quelques mots résument bien notre pensée (en tout cas la mienne). Si je récapitule (vous remarquerez que j'en ai souvent besoin), la proposition de Céline ainsi que la mienne pourraient plutôt devenir des hypothèses alors que celles de Chantal et J.C. des questions de départ. (cf à la page Notre plan de recherche) Je vous propose de retourner une fois encore (si ce n'est pas déjà fait) sur cette page et de limiter / préciser votre centre d'intérêt. Ceci fait, nous pourrions (par exemple) valider la structure proposée par J.C. Essayez de le faire avant lundi soir, merci. Miguel

Proposition de thématique, structure de travail (J.C.)

Hello ! Je vous transmets quelques éléments et quelques propositions suite à notre discussion de mercredi dernier, vous me direz ce que vous en pensez... (Jean-christophe)

Proposition de thématique

En partant d’une définition permettant de discerner les entours de la violence dans son sens large, nous nous proposons de procéder à une analyse plus spécifique de ce qu’il en est de la violence conjugale. À partir de quelques traits de ces phénomènes, nous prendrons le bais, en corrélation avec la thématique de la femme battue, d’un nouveau phénomène émergeant, celui des hommes battus. Nous étudierons plus particulièrement les préjugés et les stéréotypes qui circulent à ce sujet dans le social. Ce travail exigera bien évidemment une étude socio-historique de ces phénomènes, en cherchant à déterminer les corrélations qui existeraient dans une approche de genre femmes-hommes. Enfin, nous essaierons de mettre en lumière les caractéristiques incontournables qui résurgeront de notre travail de recherche, caractéristiques juridiques, psychosociales, informations issues d’études cliniques, témoignages.


Structure du travail

- Définition de la violence : o mise en lumière de quelques définitions générales o définitions juridiques de la violence

- Contextualisation

- Approche socio-historique : quand ce phénomène est-il apparu ? Qui en parle ? Comment en parle-t-on dans le social ? Préjugés et stéréotypes.

et

- Caractéristiques psychosociales : comment cela se passe ? Types de violences, témoignages de victimes, études scientifiques, rapports d’études cliniques, etc.

Ces deux approches portant sur :

o Problème social de la maltraitance et violence faite aux enfants o Problème social de la femme battue o Problématique de la violence conjugale o Émergence d’un nouveau problème social : les hommes battus

- Analyse et mise en corrélations de la violence faite aux femmes et la violence faite aux hommes (étude de genre)

- Conclusions

Regroupement des questions de départ (Miguel)

C'est encore machin...

Alors voilà, j'ai regroupé nos questions de départ dans le plan de recherche. A vous d'indiquer ce que vous pensez qu'il soit utile de garder. L'objectif étant de trouver une question de départ principale (et à la limite d'en faire d'écouler des secondaires). A faire avant lundi !!! Du coup, on décidera rapidement les références que l'on garde et que l'on valorise. (déposez aussi vos références utiles) il va falloir trier...

Sinon, je viens de créer un lien vers cette page de discussion dans notre page de plan de recherche.

Bien à vous. Miguel

Changement du titre de notre travail (Miguel)

Hello tlm...

Alors news techniques...

J'ai changé (on pourra rechanger si besoin est) le titre de notre travail (vous savez pour quelles raisons). De ce fait, on va maintenant surtout travailler entre la page plan de recherche: Violence conjugale; un concept en mouvement et cette page de discussion.

News pour le plan...

Vous êtes dés maintenant, amies, amis invités à alimenter le plan de recherche. Pour cela je récapitule: on était resté (me semble-til) sur l'idée de partir du concept de violence conjugale (et plus de l'homme battu) et on avait la volonté d'isoler certains aspects de ce dernier tels que; son évolution socio-historique concernant, entre autres, les acteurs, les documents, les structures, les enjeux possibles etc, et cela dans le contexte helvétique, romand, et genevois. En espérant que cela résume bien les idées de chacun, je vous salue. Miguel


Ajout de queques références bibliographiques (Céline)

Salut!

Comme prévu j'ai rajouté quelques références bibliographiques. Je pense que le rapport d'activité du CIMPV(que je vais vous résumer) est spécialement pertinent justement comme trace directe d'un discours de professionnels interdisciplinaires spécialisés sur la question des violences. Le fait que cette consultation est intégrée à la grande institution des HUG n'est pas anodin non plus. Pour rappel, la Consultation Interdisciplinaire de Médecine Prévention de la Violence prend en charge tout type de violence(interpersonnelle, institutionnelle,etc.) et tout type d'acteurs (victimes/agresseurs/témoins). Néanmoins, concrètement les cas de violence conjugales constituent la majorité de leur travail. J'ai profité d'un entretien de stage avec les psychologues de la Consultation pour leur demander des références et des données quant à la problématique des hommes battus. Malheureusement, ils ne possèdent rien d'autre que les statistiques inclues dans leur rapport. Ils ont souligné que c'est une problématique très récente; et que d'ailleurs ils reçoivent de nombreuses demandes d'infos à ce sujet. Ils ont confirmé que certains de leurs patients sont "uniquement"des hommes battus, mais que la violence réciproque est plus fréquente (et les femmes "uniquement" victimes sont la très grande majorité, est-il utile de le rappeler....). Côté référence, ils m'ont cité le fameux mémoire...

Pour info, le bouquin de Souffron peut être consulté à la biblio de droit, voici la cote : CA/F 89.1g SOUF (c'est le rayon crimino).

A bientôt, Céline

2avril 2006


Retour sur infos de la prof (Miguel)

Hello tlm...

je me permets de reprendre ce que M.Ruchat a indiqué sur notre projet. Cela devrait nous aider à choisir rapidement la direction à prendre. Pour plus, d'infos, veuillez vous référer à ses propos dans la page discussion de notre projet. @+ Miguel 1 avr 2006 à 17:10 (MEST) (ce n'est pas un poisson d'avril ;.)

"Il s'agit d'inscrire votre objet dans cette perspective, à savoir: qui parle ainsi, de l'homme battu par exemple, depuis quand en parle-t-on, quels sont les discours (des médecins, des journalistes, des hommes battus, etc...), quelles solutions ont été promues, quels évenutels conflits d'interprétation existent, quelle institutionalisation éventuelle? Vous ne pourrez peut-être pas tout aborder. Mais il faudra partir du factuel, de la réalité, dont vous aller chercher au plus près de la matière les éléments de preuves."

Début des commodités (Miguel)

Salut ô cher groupe... comme vous le constatez... quelques changements... ça bouge quoi!!!

Je vous propose que l'on se retrouve à la fin du cours de la semaine prochaine pour cibler un pleux plus notre thématique. Sinon veuillez m'indiquez votre adresse e-mail valide pour que l'on puisse communiquer rapidement si besoin est. Merci Miguel

Centres d'intérêts

  • Centre d'intérêt, question de départ de Chantal:

mes chers, je ne suis pas des votres aujourd'hui à cause d'un probléme familial important... juste quelques mots sur ma réflexion. abonnée à thérapie de famille depuis 15 ans, je n'y trouve aucune mention de la violence des femmes sur les hommes. ou plutôt, la maltraitance est considérée de façon systémique et pluridimensionnelle. L'émile, journal féministe, parle de violence faite aux femmes, je vais reprendre les numéros en ma possession pour voir si à un moment donné il est question de la violence des femmes sur les hommes. mais ce qui me questionne, c'est comment on arrive à isoler une catégorie, ici celle de la violence faite par les femmes aux hommes. Je me demande qui est intéressé de voir le problème sous cette catégorisation là. Cette catégorie amène quel regard spécifique, et qui amène de l'eau au moulin de qui, pour en faire quoi ? j'ai été à la biblio et ai pris une série de livres "genre". voici les références si ^Miguel veut les ajouter. L'un et l'autre sexe 2001, revue internationale Paris ESPRIT - David Jackson et Daniel Welzer-Lang 1998, Violence et masculinité chez "..., montpellier - Mino Vianello, Elena Caramazza 2001Un nouveau paradigme pour les sciences sociales : genre, espace, pouvoir L'Harmattan - Marie-blanche Tahon 2003, Sociologie des rapports de sexe, aux presses universitaires de Rennes - ouvrage collectif 2003, le genre comme catégorie d'analyse, sociologie, histoire, littérature. Je vais les parcourir et faire une fiche de lecture de l'un ou l'autre. vous pouvez m'appeler en début d'aprés-midi si vous travaillez ensemble au 024 472 73 64. je suis vraiment désolée, de ne pas être avec vous aujourd'hui. à bientôt chantal


  • Centre d'intérêt, question de départ de Céline:

La question qui pour moi relierait de manière pertinente la problématique des femmes battues et celles des hommes battus dans une perspective socio-historique pourrait se formuler comme telle: La reconnaissance du phénomène des femmes battues a-t-elle favorisé l' émergence récente des hommes maltraités dans le couple en tant que problème social? Ou au contraire a-t-elle rendu difficile la prise de parole des hommes souffrant de violence conjugale, la place de victime étant déjà "prise" par la femme de manière sous-entendue dans les mentalités?

  • Centre d'intérêt, question de départ de Jean-Christophe:

Je m’intéresse particulièrement aux définitions qui sont faites de la violence en lien avec le thème que nous avons choisi. Je me pose la question de savoir quelles sont les spécificités de la violence faite aux hommes en en la comparant ou en l’incluant dans les développements déjà existants sur la violence en général. Je pense qu’un lien avec la violence conjugale et la violence faite aux femmes est ainsi incontournable. Ces propos rejoignent un questionnement sur la notion de genre et sur les discours qui circulent dans le social quant à la violence faite aux hommes et aux femmes. Ceci rejoint également les propositions faites par Miguel concernant les stéréotypes existants sur les hommes et les femmes, en prenant plus appui sur les définitions existantes de la violence.

Questions de départ: si le phénomène ou le concept des hommes battus semble émerger depuis quelques années comme un problème social nouveau (là est la question), peut-on dans le passé trouver des traces de la violence faite aux hommes de manière plus générale ? Une autre question s’y joint quant à l’influence des développements prenant en compte la violence faite aux femmes et si ceux-ci ont une influence sur les propos qui concernent la violence faite aux hommes. Dans quelle mesure existe-t-il une séparation des genres hommes-femmes quant à la problématique de la violence ?


  • Centre d'intérêt, question de départ de Miguel:

Comme discuté hier, mon intérêt se porte plus sur les préjugés, stéréotypes véhiculés à l'encontre des rôles masculins et féminins, dans la société (je me place donc au départ du processus socio-historique... enfin je crois)

Question de départ: Pour quelles raisons, est-il difficile de reconnaître l'homme en qualité de victime dans le cadre d'une violence conjugale?

réactions prof

Je trouve intéressant. Pourrait-on imaginer que dans les représentations l'homme battu solit "féminisé" ce qui rend la prise de parole plus difficile. Croiser représentations sociales (hommes et femmes) avec la problématique de l'objet construit pourrait être pertinent. Regarder du côté de la psychologie sociale les travaux dans la fac de fabio Lorenzi Cioldi. A suivre...Ruchat

Je trouve que vous vous posez plein de bonnes questions. Il s'agit maintenant de faire un choix d'approches théoriques (psychologie sociale? sociologie?) à croiser dans un regard transdisciplinaire avec la socio-histoire et de conserver une question principale et quelques questions secondaires, et de réfléchir à la méthodologie. A suivre...Ruchat