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EN REFLEXION SUR L’ARTICLE PARU DANS LA TRIBUNE DE GENEVE DU LUNDI 1er OCTOBRE 2012 Les fous de l’île de Leros Dans la question autour de l’institutionnalisation, on est très vite confronté à l’éthique de régime politique et à la situation économique du pays. L’exemple de «Leros» ne le montre que trop bien. Les restrictions budgétaires imposées par Bruxelles prive la Grèce des subventions européennes qui ont servi à financer l’institution de «Leros». Les personnes handicapées mentales plus ou moins privées de voix sont abandonnées à leur sort. L’ingérence politique de la résonance financière des géants économiques de l’Union Européenne à l’organisation et à la surveillance des institutions grecques, conditionnelles aux emprunts, devient de plus en plus invivable pour la population grecque. Cette “déconfiture“ institutionnelle de l’état grec est une véritable fabrique de personnes oubliées parmi lesquelles les personnes malades mentales, de part leur vulnérabilité, paient visiblement le prix le plus fort. La santé physique et la santé mentale de la population sont de parfaits indicateurs de la santé politique d’un pays. Il est difficilement concevable que le soutien financier des pays européens se fait au péril de la santé de la population grecque.

Diona Furrer