Textes libres sur la prison

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La prison, c'est quoi?

La prison est un endroit de passage obligé lorsque l'on a commis une faute, un pas de travers dans une société qui a des règles bien établies afin d'assurer la sécurité et la moralité bienveillante de ses concitoyens. Elle permet la mise en parenthèse de la vie en société. Elle est à mon avis nécessaire pour les personnes qui ont commis un acte grave envers une autre personne mais l'est moins pour le 95% de la population carcérale ( dixit Mme Ruchat) qui sont des étrangers dont parfois le seul délit est de ne pas avoir une situation régulière. Certains qui sont des réfugiés économiques que l'on retrouve souvent à dealer dans les sites de l'Usine et des Pâquis, ne profitent en aucun cas de leur passage en prison; la récidive est évidente car cette mise à l'écart en prison n'a aucun impact significatif sur ceux qui ont vécu l'enfer pour arriver jusqu'en Europe et qui ont des grandes attentes sur cet Eldorado. Cette petite réflexion me vient d'un moment de ma vie où j'ai cotoyé les demandeurs d'asile et que j'ai pu suivre leur quotidien entre police, palais de justice, emprisonnement de courte durée et retour à la rue. Et ainsi de suite.

-Rojas-

Selon moi, la prison est un lieu qui enferme les personnes n'étant pas ou plus, durant une tranche de vie plus au moins longue, de vivre librement dans la société en respectant les autres. Elle relève également de la notion de sécurité s'opposant au danger. La prison représente aussi la conséquence à des actes considérés comme criminelles. Elle est une société en dehors de la société. C'est-à-dire qu'elle représente une institution nécessaire à celle-ci mais qui engendre une forme d'exclusion. De plus, à l'intérieur de ces murs, je pense qu'il y a une réelle organisation, des lois, une hiérarchie comme celles que nous pouvons retrouver dans la société. Les éléments principaux sont, selon moi, l'enfermement et les privations de liberté. La prison est liée aux champs de la justice et de la sécurité. Deux notions au centre des valeurs de notre mode de vie occidental.

M.T


J'entends beaucoup autour de moi parler de la prison. Le manque de place, le coût d'un détenu, les injustices aussi (ou erreurs de la justice, cela me paraît plus juste). On dit souvent "Il a tué quelqu'un, pourquoi le garder?'. Je vois la prison comme une exclusion de notre société. Car on nous apprend que pour vivre ensemble, pour le bien commun et la préservation du plus grand nombre, on doit exclure violence, vols et autres actes. Cela m'apparait comme étant normal, peut être suis-je trop influençable. Toujours est-il que lorsque je vois à la télé qu'un homme a tenté d'agresser des femmes ou y est parvenu, je ne ressent pour lui aucune pitié, qu'une immense incompréhension. Je ne peux imaginer la raison qui l'a poussé à agir. Et pourtant, ne serait-ce pas plus intéressant d'approfondir causes et affluences plutôt que de retirer cette personne de notre monde sans lui donner la possibilité de revenir? Car il est pour moi clair qu'après avoir été humiliée et exclue, c'est assez osé de demander à cette même personne de ne pas récidiver sans en lui donner les moyens. Car comment peut-il changer (au sens commun positif du terme) en ne faisant que lui retirer des choses? J'ai pu voir dans certains cours que pour un enfant, la punition était non seulement bien moins efficace que l'encouragement par exemple, mais qu'elle renforçait surtout l'intérêt de l'enfant pour l'"objet interdit". Interdisez à quelqu'un de regarder à droite et il ne pensera dès lors plus qu'à cette droite, oubliant même que le milieu, le haut, le bas, l'arrière, le devant et la gauche existent. En punissant, on dit simplement à la personne "ce que tu as fait est mal, inacceptable". On ne lui dit pas ce qu'il pourrait faire à la place pour qu'il n'en éprouve plus le besoin, on ne lui donne aucun outil. La prison ne change rien, elle "n'améliore" aucune personne. Car pour changer il faut apprendre, et sans rien à apprendre il tiendrait du miracle qu'un individu trouve seul une autre voie. Je parle principalement des cas extrêmes car il parfait beaucoup plus facile de s'imaginer ne plus mettre en prison quelqu'un ayant grillé un stop. La question s'avère beaucoup plus épineuse lorsqu'on parle d'un tueur. Mais peut-on sous prétexte de culture et d'héritages ôter la vie - ou la liberté de vivre - à quelqu'un? Qui sommes-nous pour devenir nous-même des tueurs? Dès lors, sommes nous si différents? Serons-nous condamnés par d'autres ensuite?

- M.M. -

Selon moi, la prison est un lieu clos où les individus ayant commis un délit au sens que la société le définit, sont exclus de monde environnant. Ils ne sont plus acteurs de la société, mais deviennent des agents passifs. La prison les contraint donc dans une privation de liberté, privation d’accéder aux biens et services normalement accessibles à tout un chacun. En privant de liberté les individus ayant adopté un comportement déviant et inadapté à la vie de la société, celle-ci vise à la correction et la justice. En bref, je dirai que les éléments principaux caractérisant la prison sont l’enfermement et la privation de liberté dans un but de justice. Purger une peine serait donc le moyen de payer sa dette envers la société. Ces pratiques punitives et répressives devraient alors être également éducatives et viser la réinsertion et la modification d’un comportement. Mais est-ce vraiment le cas?

A.O


Que représente la prison pour moi ?

La prison est un lieu d'enfermement et d'exclusion destiné aux personnes ayant enfreint la loi de manière grave. Ces lieux sont également exclus géographiquement des lieux de vie collectifs. Les prisons ont pour but de punir l'individu pour ses actes mais également de protéger la collectivité. Ainsi, elle joue un rôle important dans la notion de justice. Dans la punition, on parle de différentes formes de privation : travail, liberté physique, sexualité...

Dans certains cas, on peut se trouver dans des situations où l'on souhaite tenter de réintégrer ces individus dans la société. Et c'est ici que les Sciences de l'Education interviennent dans la thématique de la prison. En effet, éduquer les prisonniers, arranger au mieux leur réinsertion, les préparer au retour à la société... C'est pour cela que des éducateurs sociaux peuvent intervenir de manière plus ou moins importante dans des prisons. Il est, en effet, connu que la réinsertion peut être très difficile après un temps important en prison.

La prison joue également un rôle de justice à la fois pour la victime et ses proches mais également pour la société. Ces personnes sont considérées comme criminelles selon des lois sociales posées par chaque société.

M.R.


La prison, c'est un lieu ou plutôt les prisons sont des lieux. A chaque pays, chaque région et chaque ville, son type de prison, son architecture, ses buts et ses moyens. Qu'elles se situent en plein centre de la cité ou en périphérie des villes, elles vivent repliées sur elles-mêmes, à leur rythme, avec leur fonctionnement propre. Des micro-sociétés où sont forcés à vivre les condamnés, les exclus de la société libre. Des personnes que peut-être tout oppose (parcours de vie, origine sociale, âge, actes commis) si ce n'est qu'elles méritent la même châtiment, la même sanction pour des agissements jugés répréhensibles par la loi. Cette sanction mélange isolement, éloignement, travail, réparation, réflexion ainsi que toute une panoplie de pratiques protégeant la société de ses individus indésirables qu'elle punit à son tour. De cet isolement, des ponts sont créés. Les gardiens tout d'abord. Quoique de l'autre côté de la grille, du côté du monde libre, ils choisissent (ou ils s'imposent par nécessité financière ou matérielle) d'être au contact de ceux qu'on a jugés comme indésirables. Ils se côtoient et vivent ensemble des mêmes événements. Ils vivent et partagent de mêmes émotions. Ils font le pont ou ils sont le pont entre ce "petit" monde et le "vrai" monde, ils peuvent servir de liens. Présents physiquement, ils témoignent de l'existence d'une humanité qui poursuit son cours et sa destinée au-dehors. D'autres liens peuvent se tirer avec cet extérieur: les livres au sein de la bibliothèque sont des fenêtres ouvertes sur le monde, sans barreaux ni barbelés, les échanges épistolaires ou les visites de proches ou de membres associatifs. Qu'on soit pour ou qu'on soit contre, qu'on veuille la réformer, l'annihiler ou la renforcer, la prison nous questionne plus largement: sur nos valeurs, sur nos choix de société, sur nos décisions de citoyens, sur nos actes et nos prises de parole. Un sujet complexe et une problématique sérieuse où il ne devrait pas y avoir de place pour la démagogie, l'exacerbation de l'émotionnel et les actions non réfléchies.

D.P.


Pour moi, la prison représente un lieu de punition pour les personnes ayant enfreint la loi de manière plus ou moins grave. C'est une institution qui est exclue de la société afin de faire "payer" les personnes pour leurs actes commis. Il y a donc là une idée de justice. On veut donc protéger la société de ces personnes-là en les enfermant dans un lieu pour une durée plus ou moins longue selon l'acte commis. Elle dégage une connotation négative: on retire aux prisonniers leur liberté. Mais, il faut aussi y voir des avantages: les prisonniers vont suivre des thérapies dans le but de devenir de meilleurs citoyens le jour où ils sortent de prison. L'un des buts étant qu'ils prennent conscience de leurs actes commis en passant par l'enfermement, puis de les comprendre afin de ne pas récidiver.

L.N.

A mes yeux, la prison représente un lieu d'enfermement sur une durée plus ou moins déterminée. Il s'agit d'une forme de punition administrée à toute personne ayant commis un délit ou un acte considéré comme grave par la société, comme compensation au mal commis sur autrui. La prison peut refléter selon moi plusieurs images: celle d'un moment de réflexion pour la personne enfermée, qui lui permettrait de pouvoir se remettre en question, mais également l'image d'une prison plus sombre qui représente une forme d'exclusion, une privation de liberté, la solitude. Les éléments principaux sont définis selon moi par ce que représente la vie en prison: lieu à part, souvent isolé, personnes enfermées entre 4 murs, horaires précis, attente, détenus et personnels de prison. Concernant les pratiques, la prison devrait se rapprocher de pratiques tendant à l'évolution ou la transformation des détenus si cela est possible, mais par certaines de ses activités, elle se rapproche davantage des pratiques punitives et correctives.

Paola


Selon moi, la prison est un lieu qui est construit géographiquement en dehors de la société et dans laquelle ses prisonniers ne peuvent pas participer à la vie collective de leur ville. D'une part, elle permet d'enfermer et d'isoler des individus ayant commis un acte qui enfreint la norme morale et les lois de la société. De plus, par cet enfermement, elle punit ces personnes de toute liberté. En effet, ils n'ont plus de travail professionnel donc sont devenus passifs et ils ne peuvent pas se déplacer à leur convenance par exemple. Par conséquent, elle tient deux grands rôles : la protection de la société face aux personnes déviantes et la justice. Depuis de longues années, les pratiques présentent en prison sont plutôt punitives. Cependant, de nos jours, la société essayent de mettre en place des mesures davantage éducatives dans le but de faire prendre conscience aux individus de leur comportement afin de pouvoir les réinsérer par la suite.

L.P.


« Prison », un mot qui résonne dans nos têtes comme une menace. Mais qui est concerné par cette menace ? Comment se manifeste-t-elle ? Où nous mène-t-elle ? Voici quelques questions qui peuvent traverser nos pensées lorsque nous nous remémorons notre condition d’être humain vivant dans une société civilisée.

Pourquoi emprisonner ? Pourquoi enfermer un être humain ? Vivre en société implique d’avoir des « règles » afin que chacun puisse exercer sa liberté sans entraver celle des autres. Comme le stipule l’article 4 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, « la liberté, c’est faire ce qui ne nuit pas à autrui ». Il arrive parfois que des individus, pour des raisons que l’on explique ou non, outrepassent les lois qui régissent notre société. D’un point de vue historique, au XIX siècle, l’isolement de ces personnes déterminées comme « criminelles » avait une visée éducative. Le but premier de la prison était de transformer l’individu pour lui donner une chance de devenir un être adapté et utile pour la société. Cette transformation devait s’opérer grâce à une éducation par le travail. Ce dernier était étymologiquement considéré comme une forme de torture qui permettait néanmoins d’échapper à la peine de mort, à l’exclusion ou à l’expulsion.

Progressivement, cette pratique a fait l’objet d’une construction sociale de la « dangerosité » et de la « déviance ». Les délinquants, jugés « hors de la norme sociale », sont mis à l’écart dans le but d’être punis pour leurs actes mais aussi d’être exclus afin de protéger la société. Les victimes, pour leur part, attendent une justice et un dédommagement suite aux conséquences des actes commis. N’oublions pas que les prisonniers sont privés de leur liberté, cloisonnés dans des cellules exigües, présentées dans leur plus simple appareil, où règnent la sobriété, l’angoisse, la solitude et la torpeur. La promiscuité y est un mode de vie coutumier qui peut engendrer des conditions sanitaires difficiles voire douloureuses pour ceux qui y vivent. Des gardiens épiant chacun de leurs faits et gestes ne cessent de leur rappeler que le pouvoir ne leur appartient pas et que l’ordre, le repentir et l’obéissance dominent au cœur de ces murs et de ces barricades. Toutefois, les parloirs restent leur dernier lien avec l’extérieur mais le temps y est limité et les invités peinent à renouveler l’expérience à la vue de la situation des bannis. Ces individus de la seconde chance doivent pénétrer dans un système qui a opté pour une peine par l’isolement et la stigmatisation. Ce mode de fonctionnement risquerait de rendre les prisonniers agressifs au point de renforcer leur carapace et d’amoindrir leurs chances d’être à nouveau intégrés dans la société après avoir purgé leur peine.

Quelle liberté leur reste-t-il derrière ces barricades ? Aujourd’hui, le Code de Procédure Pénale offre une forme de protection aux accusés afin de leur laisser le droit de se défendre et d’être traité dans des conditions respectant le caractère humain de leur existence.

Nous pouvons alors nous interroger sur le nombre grandissant de délinquants sur Genève et sur le maintien de ces conditions dans les établissements carcéraux. Les inculpés jugés pour des délits entraînant une peine de trois ans maximum se verront attribuer, selon certaines conditions, une détention en établissement fermé, ouvert ou une semi-détention. Victor Hugo annonçait : « celui qui ouvre une porte d’école ferme une prison ». Le XIX siècle fut une période riche en matière de revendication des conditions d’emprisonnement et de vie. La formation ne pourrait-elle pas être un moyen d’éviter le renforcement de la délinquance ? Ne serait-elle pas la base oubliée de la prison ? Malgré une fréquence jugée encore insuffisante, des enseignants participent à la valorisation de la formation en milieu carcéral en mettant en place des activités variées.

Serait-il envisageable d’adapter des punitions éducatives à des êtres humains considérés comme « dangereux » pour la société ? D’un point de vue éducatif, le modèle scolaire ne pourrait-il pas insuffler un nouvel air dans le fonctionnement de la prison ?

D.F.


La prison c’est quoi?

La dernière affaire judiciaire pour laquelle je me suis intéressée est celle d’Ilan Halimi. Ilan a été dragué ou plutôt manipulé par Emma en 2006 dans un bar et ensuite le « gang des barbares » l’a torturé pendant trois semaines jusqu’à ce qu’il meurt. Ilan était juif et ses ravisseurs ont demandé pendant trois semaines une rançon à sa famille et à la communauté juive. Après que tous les membres du gang aient été arrêtés, Emma a été condamnée à 9 ans de prison. Elle est sortie après 6 ans. Au cours de son emprisonnement, nous apprenons alors qu’elle a eu des relations sexuelles avec le directeur de prison, victime de son charme, mais aussi avec le gardien de sa cellule. Les deux hommes lui ont fourni des colis et des puces électroniques en échange de quelques gâteries. Emma avouera par la suite qu’elle s’est servie d’eux pour avoir ce qu’elle souhaitait.

A la lecture de cet article, j’étais sidérée, en colère contre cette société, contre cette soit-disant justice.

J’avouerai que lorsque je lis les faits divers et que j’apprends qu’un criminel est condamné à 15 ans de prison, j’éprouve un certain sentiment. Comment vous décrire ce sentiment ? Une partie de moi est soulagée de savoir qu’un criminel doit payer pour ce qu’il a fait. Il a enlevé la vie, il a volé à sa victime sa liberté, il l’a tuée. Comment répondre à un tel acte ? La peine de mort ? Certains crieront oui, mais à quoi bon ? Pourquoi rendre le mal pour le mal et agir avec autant de haine et reproduire seulement ce que le criminel a fait subir à sa victime ainsi qu’à sa famille. Oui je suis soulagée car pour moi une telle personne doit pouvoir réfléchir à ce qu’elle a fait, elle doit savoir que son acte n’est pas sans conséquence pour sa propre liberté.

Après je suis consciente que ce soit discutable. Comment la justice peut-elle décider du sort de la vie de quiconque ? Je pense que la justice et que le sort des criminels sont liés à notre société. Dès qu’une personne dépasse la norme, dès qu’elle enfreint ce qui est interdit on la met en prison. En Corée du Nord, les croyants sont en prison, pour le simple crime de croire. Dans d’autres pays ce sont pour des opinions politiques que des gens dorment en prison. De l’autre côté de la planète, un Lance Armstrong qui s’est dopé pendant des années et qui a triché en mentant et en trahissant sa famille, qui a détourné de l’argent de sa propre fondation, s’en tire avec quelques amendes ainsi que le retrait de ses titres. D’autres dans nos pays ont fait de la prison pour moins que ça : pour ne pas avoir payé des factures.

Pourquoi aujourd’hui on entend dire que certains préfèrent aller en prison que de dormir dehors ? Est ce qu’il n’ y a pas à se poser des questions ? Comment notre société pourrait répondre intelligemment à un acte criminel ? Comment interprétons-nous les actes de récidives ? Qu’apporte réellement la prison à nos prisonniers ? Comment une situation comme celle d’Emma est possible ? Je me pose juste des questions, espérant avoir un jour des réponses.

Le tout est révoltant. L’injustice est révoltante. Mais je suis pour la justice, pour que dans notre société perverse, les personnes dangereuses puissent être soignées, voire accompagnées par des experts afin qu’ils puissent être un jour réinsérés. Mais la prison est-ce la solution ?

S.R.


Que représente pour vous la prison ?

De manière générale, la prison est un lieu d’enfermement où des individus y sont détenus pour différents types d’infractions pénales qui vont à l’encontre du pouvoir judiciaire en place. En effet, les peines privatives de liberté ont été instaurées dans tout système sociétale. Cependant, l’application de la loi pour les délits commis diffère entre les sociétés. De même que la définition d’enfreindre aux normes qui se différencie. Par ailleurs, cet endroit de détention peut varier de la maison d’arrêt à la maison de correction voir de la prison à haute sécurité ou même les geôles. De manière plus spécifique, il s’agit d’un lieu qui est « sensé » avoir comme objectif de faire réfléchir l’individu sur son comportement inapproprié. La personne en question fait ainsi acte de pénitence en dehors de la société. Une fois repenti au regard de ses pairs elle peut réintégrer la vie en société.

M.C