Motion concernant l'intégration des jeunes handicapés, M32
Cette motion fait partie des prémices de l'intégration scolaire à Genève. Datant de 1979, elle a été écrite par Marie-Laure Beck, démocrate chrétienne oeuvrant pour l'intégration scolaire des jeunes handicapés à Genève.
A une époque où l'éducation spécialisée est mouvante, ainsi que l'école en générale, Marie-Laure Beck prone l'épanouissement de tous les enfants, y compris les jeunes handicapés. Elle argumente sa motion en disant que des expériences intégratives avec de jeunes handicapés se sont effectuées dans d'autres pays et ont eu des effets positifs, tant pour l'enfant handicapé qui cotoie des pairs ayant un développement ordinaire, que pour les enfants tout venants qui par l'intégration apprenent la tolérance et le respect des différences.
Dans cette motion, on soulève la question temporelle, en expliquant que l'intégration ne peut se faire du jour au lendemain, qu'elle doit se faire dans le respect du maître et des élèves, avec un élève en situation de handicap par classe.
L'enjeu de cette motion est de sortir le jeune de son isolement, de diminuer son sentiment d'infériorité, d'atténuer la ségrégation et les stéréotypes, de l'amener à une normalisation, de lui permettre de s'épanouir et de se développer grâce à tous les moyens d'expression et de communication dans les divers degrés de l'enseignement. Il s'agit également de lui permettre de développer ses capcités sensorielles, sa faculté d'observation, sa mémoire, son élocution.