Leblanc, La délinquance à l'adolescence. (1985)
Ce texte présente les réflexions de nombreuses recherches effectuées sur la délinquance juvénile au Québec.
Dans la première partie, l’auteur définit l’évolution du terme de délinquance qui nommait, premièrement, différents comportements jugés impropres pour des mineurs (sexe/alcool/conduite) et des délits du code criminel (meurtre/vol). Aujourd’hui et dans ce texte, l’auteur définit la délinquance comme une infraction au Code Criminel. Ensuite, il présente la différence entre la délinquance officielle et la délinquance cachée : Celle connue par les dossiers de la police opposée par celle révélée par les jeunes. Par la suite, il aborde le sujet de quatre modèles fondamentaux d’activité délinquante durant l’adolescence. → Délinquance insignificative → Délinquance de transition → Délinquance en résorption → Délinquance en consolidation
L’auteur précise que la délinquance juvénile se distribue également peu importe le niveau social des adolescent. Cette idée est innovante car beaucoup ont pensé le contraire pendant de nombreuses années.
Il existe, selon l’auteur, quatre finalités dans l’action d’effectuer un délit : → L’action → L’appropriation → L’agression → La domination.
La seconde partie de ce texte se questionne sur la personnalité des jeunes délinquants les plus difficiles. Il y a eu des tests crées afin de pouvoir identifier les jeunes qui sont potentiellement délinquants. Malheureusement, aucun de ces tests ont suffit à bien identifier les sujets. Des recherches sur le plan psychologiques ont démontré que les délinquants peuvent être considérés comme des « handicapés psychologique » car ils sont affectés par divers malfonctionnement psychologiques. Concernant le dévloppement de la personnalité du délinquant, on peut établir deux groupes de jeunes : → Les jeunes dont le fonctionnement psychologique s’améliore et s’accompagne d’une baisse de l’activité criminelle. → Les jeunes dont le fonctionnement psychologique persiste et ils ont plus de chance de rester dans une forme de criminalité.
Ainsi, il n’existe pas une personnalité homogène concernant le jeune délinquant. Il est impossible d’en établir un prototype du jeune délinquant.
Dans la quatrième partie du texte, l’auteur présent les éléments qui peuvent jouer un rôle dans le passage à la criminalité des jeunes. Eléments que l’on peut classer dans trois catégories : La famille, l’école et le travail. En voici quelques exemples : → Le degré de supervision de la famille → Un père absent → Jeunes qui ont accumulés un retard scolaire → intérêt pour l’école → association à des paris délinquants → niveau d’inactivité
Par la suite, l’auteur présente une théorie socio-criminologique de la conduite délinquante. En effet, si la classe sociale du jeune est inférieure à la moyenne, il y a un risque de moins bonne réussite scolaire. Ce niveau scolaire va engendrer une élévation du niveau de tension sociale qui elle-même sera résolue par la fréquentation de jeunes dans la même situation. Et c’est ce dernier facteur qui entrainera le jeune vers la délinquance.